Dégustation Cassis et Bandol Blancs du 21.03.2017
Rencontre avec les Vignobles
de Cassis et de Bandol le 21.03.2017
C’est au sein des vignobles de Cassis et de Bandol que nous avons
décidé de nous conduire pour cette troisième rencontre de notre Club de
dégustation.
L’objectif étant la dégustation d’une sélection de leur production de vins
blancs.
Par le passé (09/12/2011) nous avions posé nos verres dans le vignoble de
Bandol pour nous offrir une sélection de rouges de quelques domaines, soirée
dégustative qui nous a laissé d’agréables souvenirs autour du cépage mourvèdre
sur le millésime 2007.
En ce qui concerne la production de vins blancs, nous partons dans
l’inconnu, car un rapide sondage parmi les participants à cette soirée laisse
entrevoir que rares sont ceux qui ont eu l’opportunité de déguster des Bandol
blancs, alors que le sondage relatif la connaissance des Cassis blancs donne un
résultat d’une plus large ampleur.
Il est vrai que nous, les autochtones « berrichons » ces vins
blancs peuvent être considéré comme des O.V.N.I, ayant autour de nous des
productions de blancs de « haut-vol » que nous sommes enclins à
protéger. De plus la faible productions de ces vins blancs : Cassis, 5000
hl (67 % de leur production), Bandol 2800 hl ( 5% de leur production), n’entraine
pas le chaland « berrichon » à trouver ces flacons chez les cavistes
de la région.
Et c’est bien là, le rôle d’un Club de dégustation, que de proposer et de
découvrir les réalisations de tels domaines dont les productions sont basées
essentiellement à partir des encépagements principaux, Clairette, Bourboulenc,
Ugni Blanc pour Bandol et Marsanne, Clairette, Ugni Blanc pour Cassis, sans
oublier dans certains domaines des apports de cépages « secondaires »
Rolle, Sauvignon .
Quelle belle perspective que d’aller à la rencontre de ces vins et
par la même d’avoir une pensée pour des escapades estivales en bord de
méditerranée !!!
Quel plaisir également que la fréquentation soit aussi consistante (une
quarantaine d’intervenants), surtout sur un thème de réelles découvertes ce qui
montre que l’instinct de curiosité est bien présent parmi les
participants ; situation qui ne manque pas de donner un souffle
d’encouragement aux organisateurs.
Au nom du bureau : Merci, merci.
A titre d’information, tous les flacons de Bandol ont été acheté à la
Maison des Vins de Bandol tandis que ceux de Cassis à la Maison des Vins de
Cassis. Le choix des domaines s’est
effectué, selon leurs emplacements géographique dans chacune des appellations,
de leurs renommée, de leurs prix et de la possibilité d’approvisionnement,
voulant privilégier le millésime 2015.
Et, pour commencer, en prélude à chaque dégustation, il convient de
passer par la case :
« Vin mystère ».
Toujours compliqué que de proposer un vin « Mystère ».
Pour ma part je souhaite que cela puisse être une découverte pour la
plupart, que celui-ci se place dans l’environnement de la dégustation, que les
marqueurs du vin puissent être décelé et que ce ne soit pas un Objet Vinicole
Non Identifiable.
L’ami Bernard est à la manœuvre et nous propose trois carafes emplies
d’une belle couleur jaune relativement pâle avec des reflets verts.
Dans les verres cette robe limpide se présente sous sa teinte jaune très pâle
en y conservant ces reflets brillants verts.
Le nez s’exprime avec une délicate intensité sur des notes florales mélangées
à des arômes de fruits blancs (poire), d’agrumes sur une trame légèrement
anisée.
L’attaque en bouche se révèle intense, ample et gourmande sur les fruits
blancs (poire) que le nez avait ressenti, présentant un joli volume reposant
sur une structure élégante, fraîchement équilibrée et acidulée avec des notes
de sucrosité. Des fragrances amandées sont également perceptibles. La finale en
bouche se présente pleine d’une onctuosité
gourmande et légèrement épicée toute en fraîcheur.
Vin gourmand, de convivialité, tout en fraîcheur offrant un plaisir immédiat
qui ne demande qu’a se renouveler…..
Le soleil est au rendez-vous, c’est
festif, nous sommes sur la terrasse entre amis, l’apéritif est lancé, les
verres s’entrechoquent …
Bien ++
Quèsaco ?
Personnellement, tout en dégustant avec plaisir, j’interroge, tout
d’abord du regard, puis questionne les participants pour savoir si leurs nez de
fins limiers peuvent bien les conduire sur une piste.
Presque, comme à l’habitude, les réponses ne fusent pas, on part à la
recherche d’indices, bien entendu aucun indice n’est révélé.
Ah ! On tente quelques cépages : Arrufiac, Marsanne, Gros
Manseng.
Nous n’y sommes pas.
Puis à ma droite Laurent tente un franc « Vermentino » et je ne distingue que faiblement à ma gauche un
timide « Rolle ».
J’arrête donc le bouillonnement des neurones des participants..
Il s’agit bien du Cépage Rolle (ou Vermentino).
Bravo Sylviane et Laurent.
Quels sont donc les marqueurs de ce cépage ?
Généralement il est convenu que ce cépage donne un vin blanc de qualité, agréable
et de belle couleur pâle, généralement bien équilibré, gras mais qui manque
parfois d'acidité.
Il développe des arômes d’aneth sauvage, d’aubépine, de camomille, de fenouil,
de noisette, des notes florales, des notes de pêches de vigne, pamplemousse,
poire, pomme, …
A grande maturité des notes d'abricot.
Il s’agissait donc du Château Henri Bonnaud à Aix en
Provence et plus précisément de sa cuvée :
IGP
Méditerranée « Terre Promise
Blanc» millésime 2015 12,40 €
Le Château Henri Bonnaud (reconnu pour
ses productions en appellation « Palette ») est situé près d’Aix en
Provence, aux pieds de la Sainte Victoire, célèbre massif immortalisé de
nombreuses fois par Paul Cézanne.
En
2010, le choix a été fait d’une agriculture biologique ainsi que d’une
vinification biologique en 2012 et ce, par conviction profonde.
Le
travail s’effectue dans le respect de l’environnement. Il n’est utilisé aucun
engrais chimique, ni désherbants.
Ici donc, pour cette cuvée :
- Cépage : 100 % Rolle.
- IGP Méditerranée
- Terroir : Argilo-calcaire.
- Vendanges : Manuelles.
- Vinification
: Table de tri, égrappage,
macération 24 heures, pressurage, fermentation
en cuves inox thermo régulées, 10% du volume
élevé en barriques.
Après cette réelle et belle
découverte, la dégustation peut commencer.
Toutes les bouteilles seront
servies à température modérée 11-13 °C et ont été préalablement débouchées lors
de la préparation de la dégustation.
Dans la suite des
commentaires, seules les appréciations seront notées ; pour avoir un
aperçu des domaines, un retour au document « Préparation de la dégustation
du 21.03.2017 » présent dans le blog sera nécessaire.
Clos d’Albizzi : Bandol
Blanc Millésime 2015 13,00 €
Premier flacon de cette dégustation et premier domaine de Cassis sur les
quatre domaines visités dans lesquels l’assemblage reprend grosso modo une
répartition équitable des cépages Clairette, Marsanne et Ugni blanc..
Ce sera donc le Clos d’Albizzi qui nous propose son Cassis blanc dans le
millésime 2015.
Il se dévoile dans le verre sous une robe limpide et brillante jaune pâle
légèrement teintée d’or.
L’approche nasale nous entraîne
sur des premières notes fleuries et de fruits jaunes posées sur une trame de
sentences de fruits cuits (entre autres poires cuites) d’où s’échappent des
fragrances oxydatives. (Aïe, aïe, dans mon entourage des participants ne
supportent ce type de nuances oxydatives, d’où des remarques dénuées de
mansuétude).
L’attaque en bouche se révèle ronde, relativement grasse d’où émergent
des notes végétatives et quelque peu alcooleuses.
Ensuite la bouche commence à se remplir de ces nuances à caractère
oxydatif, lesquelles peuvent également nous conduire sur des arrière-goûts de
noisette où de noix.
Toutes ces impressions, comme citées précédemment ayant conduit certains à des sentiments controversés
sur ce vin.
La finale, quant a elle, sur les notes ressenties se coule sur une
discrète acidité.
Bien (selon mon
impression personnelle)
Cassis Bodin : Blanc
de blanc ‘Pur jus de Goutte’ Millésime 2015 14,50 €
A quelque enjambées du Clos précédent, nous partons à la découverte de ce
blanc de blanc.
Il nous est présenté sous sa robe jaune pâle, limpide et brillante.
Le nez décèle une certaine complexité de senteurs portées par des notes
de fleurs blanches avec des fragrances mentholées, de réduction fruitées,
d’agrumes et d’amandes.
L’attaque en bouche surprend, car vive sur des arômes citronnées.
Surprise passée, le vin se révèle ample, d’une belle finesse, bien
équilibré sur une trame légèrement acide (citronnée), sans agressivité, où l’on
retrouve les fleurs blanches, les notes miellées, et l’amande douce.
Ensemble proposé, frais et plaisant, somme toute porteur d’une pointe
d’élégance.
La finale fraîche n’est pas en reste, elle s’étire délicatement sur une fine amertume posée sur des arômes
d’amandes douces.
Bien +
Château Barbanau : Clos
Val Bruyère Millésime 2015 13,80
€
L’appellation Cassis s’étendant sur une
superficie relativement réduite, ce n’est donc qu’à quelques encablures que
nous nous posons pour découvrir ce ‘’Clos Val Bruyère’’.
Le vin se présente sous une belle robe
brillante, jaune très pâle, nuancée de reflets verts.
Le nez inquisiteur se plonge dans le verre pour s’embaumer de senteurs
exaltantes de fleurs blanches, d’agrumes (ananas) de fruits exotiques (citron
vert) d’où pointent des notes de minéralité mélangées à des arômes d’amandes
douces.
La bouche attend ; elle est attaqué
délicatement par une vivacité citronnée contenue sur une trame d’amertume. En
bouche, la structure d’un petit volume, devient soyeuse évoluant sur la rondeur
posée sur une trame agréablement acide.
La finale savoureuse, ‘’simple’’, longiligne
laisse percevoir des fragrances amandées.
Bien +(+)
Domaine
du Paternel : Blanc de blancs Millésime 2016 15,80 €
Encore un écart et à quelques encablures nous
nous positionnons au Domaine du Paternel pour son Blanc de blancs. Si
l’assemblage est assis sur le même socle des cépages, ici un soupçon de
Bourboulenc s’y glisse lors de la vinification.
A l’instar de ses condisciples précédents, la
robe d’un or clair soutenu du vin se présente avec quelques reflets verts.
Du verre s’exhalent des notes complexes et
intenses de fleurs blanches (aubépine), de garrigue, d’agrumes, de pêche
blanche qui tapissent les fosses nasales.
Quelles sensations prometteuses !!!
L’attaque en bouche est à la fois vive et
grasse et propose au palais une dominante pleine de rondeur d’un vin d’une
belle matière, d’une délicate amertume et posée sur une structure très équilibrée.
Cette sensation, large et généreuse, emplie
par les arômes floraux, fruités et d’agrumes s’allonge pour nous proposer une
finale longue et rafraîchissante posée sur une plaisante et discrète amertume.
Si ce vin se présente aujourd’hui sous ses
meilleurs auspices et a ravi tous les participants, sa matière et sa structure
peuvent laisse envisager qu’une garde de quelques années est concevable et que
certainement celui-ci gagnera en gras et rondeur en bouche et pourra certainement
nous proposer des arômes de miel.
Bien ++(+)
Notre
périple provençal en terre de Cassis est terminé et à quelques kilomètres plus
à l’est tout en longeant la côte, nous allons poser nos verres en terre de
Bandol.
Domaine
De Frégate : Bandol Blanc Millésime 2015 13,00 €
Premier flacon pour cette appellation et premier domaine de Bandol sur
les cinq domaines visités dans lesquels l’assemblage repose sur les cépages
Clairette, Ugni blanc, Rolle, sans oublier l’utilisation par certains domaines
des cépages, Bourboulenc, Marsanne, et Sauvignon blanc.
Ce sera donc le Domaine de Frégate à Saint-Cyr-sur-Mer qui nous propose
son Bandol blanc dans le millésime 2015 réalisé à partir de 60 % de clairette, 15
% d’ugni blanc, 10 % de rolle, 10 % de bourboulenc et 5 % de sauvignon .
Ce premier Bandol présente dans une robe jaune
claire et brillante.
L’approche nasale nous propose des arômes
complexes d’un bouquet de fleurs blanches, de fruits du verger (pêches
blanches), de fruits exotiques donnant un ensemble flatteur et tant soit peu
harmonieux pour certains participants ; alors que d’autres participant se
trouvent plus réservés vis-à-vis de cette approche qu’ils ressentent simpliste
et dénuée de caractère.
La phase gustative n’est pas en reste et va
faire elle aussi d’avis totalement divergents et de réelles controverses.
L’attaque en bouche se révèle chaude, donnant
au palais une sensation soyeuse et d’onctuosité présentant néanmoins une
certaine tonicité et fraîcheur sans que la complexité aromatique ressentie au
nez s’impose.
Plantée sur des arômes de leurs blanches et de
moka la bouche se trouve à la recherche d’une pointe de finesse qu’une présence
alccooleuse semble lui retirer et procure de ce fait un certain déséquilibre
gustatif néanmoins agrémentée par une finale toute en fraîcheur.
Cette impression de chaleur que l’on peut
qualifier de ‘’pataude’’ n’est-elle pas elle qui donne , il me semble, à
certains cette impression de déséquilibre et de dissociation entre les
sensations alcooleuses et amères du vin ?
Même, si ce vin ne se présente pas sous ses
meilleurs auspices et ne présente pas une finesse exemplaire, je pense qu’il
s’agit d’une première approche (pas convaincante il est vrai) des blancs de
Bandol et que ce dernier dans sa simplicité peut tout de même être le compagnon
de poisson grillé ou de coquillages dégustés eux-aussi en toute simplicité.
Assez Bien +
Domaine
De La Tour du Bon : Bandol Blanc Millésime 2015 17,00 €
Après la relative désillusion du vin
précédent, que va nous réserver ce Bandol blanc proposé par ce Domaine situé au
Brulat-du-Castellet et constitué à partir de 80 % de clairette ?
Le vin scintille dans le verre qui se couvre
de larmes et nous présente au regard une belle robe brillante jaune clair avec
des reflets verts.
Des senteurs capiteuses imprègnent nos narines
qui sentent monter un ensemble de flaveurs complexes d’agrumes, de fleurs
blanches, de fruits exotiques ; des fragrances de thé et d’amandes douces
sont perceptibles.
La bouche en train de saliver est en phase
d’attentisme.
L’attaque est ample, sans lourdeur, déployant
les arômes ressentis précédemment, fleurs blanches, pêches blanches, anis, sur une belle matière complexe, vive, fine et délicate.
Toute la structure avec cette faible acidité se
trouve parfaitement en équilibre donnant en bouche cette impression d’élégance,
signe des grands vins.
Malgré cette faible acidité, ce vin possède
une véritable vivacité. Elle fait la part belle à cette finale posée sur une
trame amère des plus sympathiques.
Vin séduisant au charme simple que l’on peut
déguster longuement à l’apéritif sans oublier qu’il sera le bienvenu pour
accompagner un loup grillé au fenouil ou (tout simplement) une viande blanche.
Bien ++(+)
Domaine De Terrebrune
: Bandol Blanc Millésime 2015 18,50 €
Requinquer par la dégustation
précédente, c’est très alertes que nous nous dirigeons à Ollioules pour rendre
visite au Domaine Terrebrune pour déguster son Bandol blanc 2015. Ce
dernier fait preuve de diversité et c’est ainsi que nous trouvons dans sa
constitution : clairette pour 40 %, ugni blanc pour 20 %, bourboulenc pour
20 %, rolle pour 10 % et Marsanne pour 10 % .
Toute jaune claire brillante, sa robe
virevolte dans notre verre.
Tous subtils des arômes de fruits
exotiques agrégés à des fleurs blanches et
à quelques notes d’épices, d’où les note exotiques, d’agrumes s’échappent du
verre, proposent un mélange odorant complexe très fin et relativement enjôleur.
L’attaque en bouche se présente large
et séduisante sur ces notes fleuries, exotiques, sur une trame épicée de
laquelle ressort, sans aucune perception d’acidité agressive et propose au
palais, une bienveillante fraîcheur portée par un substrat mentholé enrobant toutes
ces saveurs .
La finale longue et délicate, de laquelle perce un
soupçon de minéralité, portée par cette fraîcheur qui apaise la bouche et restitue
une agréable plénitude de saveurs.
Ce vin, oh ! combien charmeur, se
verrait bien accompagner, coquilles Saint-Jacques, poisson nature ou en sauces
et fromages.
Bien
++(+)
Domaine Barthès
: Bandol Blanc Cuvée B d’Or
Millésime 2014 23,00 €
Nous voilà donc sur le chemin des
saveurs retrouvées et nous dirigeons près de la commune du Beausset pour
goûter, disons plutôt déguster cette cuvée ‘’B d’Or’’.
Ici nous nous retrouvons dans un assemblage privilégiant tant soit peu, la
clairette avec 50 %, accompagnée de 40 % d’ugni blanc et de 10 % de sauvignon.
Pour la petite anecdote, lors du choix
des domaines, j’avais eu l’idée d’intégrer le domaine Pibarnon à ce moment de
la dégustation, mais hic quant à ce souhait : plus aucun blanc n’était
disponible au domaine. C’est ainsi que la Maison des Vins de Bandol m’a proposé
et incité à déguster cette cuvée.
Pour ce commentaire, j’ai le plaisir
de donner la parole à Laurent Vacher qui a bien voulu disséquer et commenter ce
vin lors de notre dégustation :
« J’ai
trouvé sa robe jaune pale avec quelques reflets verts, d’une grande limpidité.
Son nez m’est apparu végétal et rapidement très minéral avec en fin une petite
touche de fumée.
En bouche, l’attaque
était très fraîche et très vive, j’ai eu du gras ainsi qu’une petite touche
lactée. En fin de bouche me sont venus quelques arômes de pamplemousse puis de
poires confites (ce qui peut paraître paradoxal).
Au total j’ai
trouvé que ce vin avait une grande ampleur qui possédait beaucoup de matières
parfaitement équilibrées.
C’est pour moi un
vin d’une certaine élégance. »
Ce vin , me semble-t-il, permettra des
accords très gourmands avec les produits de la mer.
Bien
++
Domaine de La
Bégude : Bandol Blanc Millésime 2015 28,00 €
Titillés, pour le moins, par les
précédents flacons, nous terminons notre périple en nous rendant au domaine de
la Bégude au Camp du Castelet pour déguster leur production de blanc, élaboré à
partir de70 % de clairette, 15 % de rolle et 15 % d’ugni blanc.
L’impatience est grandissante, d’autant
plus qu’une précédente dégustation de leur production de 2007 en rouge nous
avait en 2011 enthousiasmée.
Le contenu du verre se présente sous
une belle parure brillante j’aune d’or.
Des senteurs intenses s’échappent du
verre d’un mélange de fruits du verger (pommes, poires) et d’agrumes
desquelles s’extirpent des fragrances de
réductions.
Ouaf ! la bouche se propose
gourmande, charnue et opulente, d’une grosse matière dégageant une réelle
puissance.
Ensemble très structuré, très équilibré
sur la répartition fruits / alcool, posé sur une trame acide délicate et très
précise et doté d’une élégance non tapageuse.
Ce palais caressé par tant de saveurs se
complait actuellement avec une finale d’une belle persistance aromatique.
Sans aucun doute, le potentiel
ressenti nous laisse entrevoir une évolution classieuse lors des prochaines
années.
Beau (très beau vin) d’un fort
potentiel de garde qui pourra dès à présent faire la queue de paon avec des
plats gastronomiques (entre autres) et ne pâlira pas, il me semble, de la
comparaison avec des références plus huppées de Bourgogne.
Très
bien.
Je tiens à
remercier Bernard Chat et Laurent Vacher pour m’avoir communiqué leurs notes de
dégustation afin que je puisse synthétiser et rédiger ce compte-rendu. Je pense, même si ma touche personnelle est
présente, avoir retranscrit au mieux, les réactions formulées lors de cette
soirée.
Egalement,
n’hésitez surtout pas à apporter vos commentaires.
Claude F.
Superbe CR, Claude !
RépondreSupprimerCela fait regretter de n'avoir pu être présent... mais beaucoup ont pu en profiter, ce qui est le principal !
Jean-Loup