Présentation
AOP Montlouis sur Loire (Source : Vignerons de
Montlouis sur Loire)
L’aire d’appellation
est située en amont de Tours, sur l’interfluve de la Loire et du Cher, au point
de rencontre des deux vallées, sur un promontoire incliné Sud-Est.
Elle se répartit sur 3 communes : Lussault-sur-Loire, Saint-Martin-le-Beau et Montlouis-sur-Loire
Elle se répartit sur 3 communes : Lussault-sur-Loire, Saint-Martin-le-Beau et Montlouis-sur-Loire
Sec, tendre, moelleux ou encore
fines bulles, une palette de nectars compose dans vos verres un bouquet
aromatique délicat.
L’appellation de Montlouis :
Pendant des siècles, le blanc de Pineau blanc également appelé Chenin blanc produit des deux côtés de la Loire, à Montlouis et Vouvray, s'appelait ''vin de Vouvray''.
Avec la création des AOC en 1936, le temps du Vouvray de Vouvray
et du Vouvray de Montlouis, depuis toujours confondus, est définitivement
résolu : seul désormais le Territoire de la commune et de sept villages voisin
situés sur la rive droite de la Loire a droit à L'AOC
VOUVRAY.
Lors de la création en 1938 de l'AOC Montlouis - devenue Montlouis-sur-Loire en 2002 -, la nouvelle appellation de "La Rive Gauche", dépourvue de l'antériorité et de la notoriété de sa voisine, commence un long chemin vers la reconnaissance. Dans cette appellation qui compte aujourd'hui 59 caves particulières, 1 cave coopérative et 8 négociants, le véritable élan vient à la fin des années quatre-vingt.
AOC Montlouis-sur-Loire :
- Décret d'AOC : 1938 et 2009.
- 400 ha de vignes en production répartis sur Montlouis, Lussault et Saint-Martin-Le-Beau.
- Cépage : Chenin.
- Rendements : vins tranquilles et pétillant « Original » : 52 hl/ha (rendement butoir : 65 hl/ha), vins de base pour mousseux et pétillants : 65 hl/ha (rendement butoir : 78 hl/ha).
- Titre alcoométrique naturel minimum : vins tranquilles : 10,5% (15% maximum après enrichissement), vins de base des mousseux et pétillants : 9,5% (13% maximum après enrichissement). Vin tranquille sec : 8g/l maximum de sucre résiduels.
AOC Montlouis, cahier des charges du « pétillant originel »
- Rendement maximum : 52 hl/ha.
- Vendanges manuelles.
- Pressoir pneumatique.
- Titre alcoométrique naturel minimum sur moût : 11,5%.
- Ni levures, ni enzymes exogènes.
- Pas de liqueur de tirage, ni d'expédition.
- Moins de 5g/litre de sucre résiduels.
- Elevage 9 mois minimum sur lattes
- Rendement maximum : 52 hl/ha.
- Vendanges manuelles.
- Pressoir pneumatique.
- Titre alcoométrique naturel minimum sur moût : 11,5%.
- Ni levures, ni enzymes exogènes.
- Pas de liqueur de tirage, ni d'expédition.
- Moins de 5g/litre de sucre résiduels.
- Elevage 9 mois minimum sur lattes
La vigne est présente
à Montlouis sur Loire depuis le Vème siècle, la ville se nommait à cette époque
Mons Laudium. Elle doit son essor à la Loire, alors navigable, et à son port
d’où partaient notamment le vin et le tuffeau. Les années ont passé, la Loire
s’est ensablée, le port a disparu, mais le vin est resté une activité agricole
à part entière.
Les
vins de Montlouis ont longtemps été relégués, pour des raisons, économiques et
sociales, derrière ceux de Vouvray. Mais en moins d'une décennie, l'appellation
de "La Rive Gauche" de la Loire est apparue en pleine lumière, au
point d'éclipser parfois sa "rivale" de "La Rive Droite".
Grâce notamment à une jeune génération volontaire et enthousiaste.
Vignoble de Montlouis :
Ce vignoble présente une parenté certaine avec celui de Vouvray.
C'est aussi un vignoble de pineau de la Loire. On y retrouve les trois types :
tranquilles, pétillants et « méthode traditionnelle ». À la base de la falaise
de Montlouis, la cave Courtemanche témoigne de l'ancien commerce du vin sur la
Loire. Les caves d'élevage bénéficient d'une réserve inépuisable de « frigories
» gratuites. Le terroir étant plus homogène, les variantes proviennent
davantage des millésimes. Les vins tranquilles atteignent leur optimum plus tôt
que sur l'autre rive du fleuve. Ce vignoble couvre trois communes : Lussault-sur-Loire, Saint-Martin-le-Beau et Montlouis-sur-Loire.
Les eaux du fleuve viennent frôler la rive gauche, aux falaise de
tuffeau jaune du turonien supérieur, creusées de vastes caves. En grimpant la
côte dans Montlouis, on atteint le plateau et le vignoble de chenin qui compte
300 hectares. Il est assis sur un large épandage alluvial ancien qui recouvre
pratiquement tout l'interfluve en amont de la confluence Loire-Cher. Ces alluvions
dominent le Val de 25 à 35 mètres . Leur épaisseur est inférieure à 4 mètres.
De ce fait, les vignes n'ont aucune peine pour atteindre le tuffeau qui porte
le manteau alluvial. Les alluvions sont sableuses, quartzeuses et
feldspathiques, limoneuses en surface, et passent latéralement à des sables
éoliens. Elles sont chargées en cailloutis et en galets siliceux divers,
d'origine locale. Les pentes, modestes, regardent vers le sud et le sud-ouest.
En descendant vers le Cher, on rencontre des formations argilo-siliceuses
sénoniennes. Vers l'est, après une dépression joignant autrefois les vallées du
Cher et de la Loire, les alluvions anciennes s'étalent de nouveau, couvertes de
vignobles.
Face aux forts besoins d'extension de la ville de Tours et à l'urbanisation
qui menaçait le vignoble de Montlouis, une ZAP (Zone Agricole Protégée) met
désormais les vignes à l'abri des convoitises, grâce à la ténacité de François
Chidaine, président du syndicat, et de la municipalité.
Le chenin, cépage-roi incontesté.
Le chenin - dit aussi pineau de la Loire -, s'il est taillé long, peut donner des vins acides et vulgaires (chaptalisés). Depuis les années quatre-vingt, l'adoption de la taille à la place du "gobelet éventail" permet une meilleure répartition des grappes. Taillé court, le chenin révèle ses qualités de grand cépage aux arômes complexes - coing, fleur d'acacia, tilleul, agrumes, voire épices -, doté d'une acidité bienvenue et d'une belle longueur.
Le chenin - dit aussi pineau de la Loire -, s'il est taillé long, peut donner des vins acides et vulgaires (chaptalisés). Depuis les années quatre-vingt, l'adoption de la taille à la place du "gobelet éventail" permet une meilleure répartition des grappes. Taillé court, le chenin révèle ses qualités de grand cépage aux arômes complexes - coing, fleur d'acacia, tilleul, agrumes, voire épices -, doté d'une acidité bienvenue et d'une belle longueur.
A Montlouis, il donne des vins puissants, élégants et frais qui
supportent allégrement les années, voire les décennies, et peuvent se décliner
avec bonheur en sec, demi-sec, moelleux, liquoreux, en méthode traditionnelles
ou en pétillant, selon l'allure du millésime. À Montlouis, 2 vins sur 3 sont
élaborés en méthode traditionnelle ou pétillant.
Sec :
Moins
de 5g de sucre résiduel par litre.
A boire ou à garder suivant la méthode d’élevage.
Des vins au profil tendu, frais, parfois vifs.
A boire ou à garder suivant la méthode d’élevage.
Des vins au profil tendu, frais, parfois vifs.
Le bon accord
mets/vins :
Les Montlouis secs s’allieront facilement avec des plats
de poissons : saumon cru mariné, poissons de Loire grillés (sandre, brochet,
anguille), Saint-Jacques poêlées…s'accordant ainsi parfaitement avec la
fraicheur du produit et les notes marines.
Demi
sec :
Entre
8g et 25g de sucre résiduel par litre.
A boire ou à garder suivant la méthode d’élevage.
Des vins jouant sur un juste équilibre sucre/acidité.
A boire ou à garder suivant la méthode d’élevage.
Des vins jouant sur un juste équilibre sucre/acidité.
Le bon accord
mets/vins :
Les Montlouis demi-secs sont des vins d’équilibre qui
s'adaptent au met en allant dans son sens ou en l'équilibrant. Ils se dégustent
avec des poissons en sauce, de la cuisine asiatique (sucré-salé), des
volailles, des ris de veau, du foie gras, de la charcuterie Tourangelle
(Rillons, rillettes …), des fromages de chèvre régionaux (Sainte-Maure,
Valençay, Selles sur Cher…) et des pâtes persillées (fourme d’Ambert, bleu
d’Auvergne…).
Moelleux :
Supérieur
à 25g et jusqu'à 45g de sucre par litre.
Plaisants jeunes ils sont aptes à une longue garde.
Des vins concentrés en sucre, mais bénéficiant d’une acidité qui évite toute lourdeur.
Plaisants jeunes ils sont aptes à une longue garde.
Des vins concentrés en sucre, mais bénéficiant d’une acidité qui évite toute lourdeur.
Doux ou liquoreux
Supérieur
à 45g de sucre par litre.
Provenant uniquement de vendanges surmûries, ces grands vins de garde résultent uniquement d’années exceptionnellement ensoleillées.
Une concentration de sucre proche de la liqueur, riche en arômes.
Provenant uniquement de vendanges surmûries, ces grands vins de garde résultent uniquement d’années exceptionnellement ensoleillées.
Une concentration de sucre proche de la liqueur, riche en arômes.
Le bon accord
mets/vins :
Les Montlouis moelleux, doux et liquoreux peuvent se
déguster seul, pour eux-mêmes, mais aussi avec de la cuisine exotique, des
plats épicés, des fromages puissants (roquefort) ou en dessert.
Effervescents :
Méthodes traditionnelles :
Sont
le résultat de 2 fermentations avec une pression finale supérieure à 3 bars.
Elles peuvent recevoir une liqueur de dosage au dégorgement.
- jusqu’à 12g de sucre par litre pour le brut.
- entre 32g et 50g de sucre par litre pour le demi sec.
Elevage minimum sur lattes : 9 mois.
Elles peuvent recevoir une liqueur de dosage au dégorgement.
- jusqu’à 12g de sucre par litre pour le brut.
- entre 32g et 50g de sucre par litre pour le demi sec.
Elevage minimum sur lattes : 9 mois.
Pétillants :
Sont le résultat de 2 fermentations avec une pression finale de
1 à 2,5 bars.
Ils peuvent recevoir une liqueur de dosage au dégorgement.
- entre 17g et 32g de sucre par litre pour le sec.
- entre 32g et 50g de sucre par litre pour le demi sec.
Elevage minimum sur lattes : 9 mois.
Ils peuvent recevoir une liqueur de dosage au dégorgement.
- entre 17g et 32g de sucre par litre pour le sec.
- entre 32g et 50g de sucre par litre pour le demi sec.
Elevage minimum sur lattes : 9 mois.
Pétillants
originels (une seule fermentation) :
Sont le résultat d'une seule et unique fermentation.
Pas de dosage au dégorgement.
Elevage minimum sur lattes : 9 mois.
Pas de dosage au dégorgement.
Elevage minimum sur lattes : 9 mois.
Le bon accord mets/vins :
Les vins effervescents peuvent se déguster en apéritif ou en dessert.
B Chat - 09/17