Guillaume Sorbe en tenue ''conférencier'' |
Satisfaction tout d’abord, que Guillaume Sorbe (le fils de Jean-Michel qui a tant œuvré pour l’appellation Reuilly et bien connu des anciens adhérents pour son implication dans notre club, par ailleurs, n’est-il pas membre d’honneur de notre club Amphores de Bourges !) ait répondu favorablement à notre invitation (faisant suite à une première rencontre exceptionnelle en 2020 à l’initiative et à la volonté de Jean-Loup) et accepte de se déplacer pour animer l’une de nos dégustations.
Plaisir attendu ensuite par
chacun de pouvoir rencontrer et faire connaissance avec ce viticulteur, encensé
par la presse spécialisée, afin de découvrir son
cheminement, sa philosophie de travail et bien entendu les différentes et
maintenant recherchées cuvées de son domaine. (Un aperçu de cette reconnaissance
médiatique en cliquant ICI).
Dans une salle dont la
disposition des tables nous rappelle nos bons (ou mauvais) souvenirs de passage
obligé en école communale avec l’estrade et le tableau noir en fond de salle,
ce dernier agrémenté de différentes photos, tous les sens gustatifs des 39
participants qui se sont pressés à cette dégustation étaient en éveil, mais au
préalable chacun s’est montré à la fois, très attentifs, curieux et
interrogatifs lors de la présentation très détaillée fournie par Guillaume
Sorbe.
Ce seront 6 cuvées qui seront
soumises à notre analyse et comme à l’accoutumé, accompagnées des habituelles
tranches de pains.
Tous les vins auront été carafés
pré-dégustation, les durées de carafage, d’oxygénation augmenteront donc au fil
de la séance.
Encore une fois, ne regrettez pas
l’absence momentanée de l’habituelle bouteille ‘’Mystère’’, elle saura certainement
revenir lors de prochaines dégustations.
👉 Les commentaires de dégustation en date du 19.02.2023 sont proposés par
JL Guerrin (JL) et P.Perrotin (PP).
Le Vigneron :
Guillaume Sorbe est un vigneron
passionné et méticuleux qui cherche à produire le meilleur vin possible sur ses
terres d'origine. Son inspiration première est la méthode bourguignonne dans le
travail et le respect du parcellaire, en vigne comme en cave. Sur les
appellations de Reuilly et Quincy, il est à contre-courant d'une majorité de
vignerons qui font des vins simples et dont l'investissement financier et
personnel pour la qualité et l'environnement est peu développé.
Son parcours :
Fils de vigneron, il débute
pourtant sa vie professionnelle en cuisine avant de s'orienter vers la
sommellerie. Il fût notamment apprenti puis assistant sommelier à La Poularde à
Montrond-les-Bains, puis quelques temps chef sommelier chez Jacques Chibois à
Grasse et enfin chef sommelier de La Marée à Paris.
Mais c'était pour mieux revenir
aux vignes. En effet, malgré la promesse d'une belle carrière en sommellerie et
des propositions pourtant difficiles à refuser, il abandonne cette voie pour
créer son propre domaine en région Centre. Pour se préparer, il fait d'abord
une licence de commercialisation des vins à l'international, voyage sur
plusieurs continents pour le compte d'un gros domaine Sancerrois puis un BTS
Viticulture-Œnologie à Beaune en 2004-2005, avec des stages de vinification et
culture chez Jean-Marc Boillot à Pommard et de nombreuses visites sur la côte
de Nuits.
Son père Jean-Michel Sorbe ayant
cédé le domaine familial en 2001, Guillaume doit reconstruire un vignoble.
Son domaine :
Les vins produits sont
commercialisés sous le nom du ‘’Domaine Les Poëte’’ (nom de jeune fille
de son arrière-grand-mère : Esther Poëte, ce qui explique la présence du tréma
et de l’absence de ’’s’’ sur ce nom évocateur mais étonnant !), nom donné
au domaine lors de sa création, à l’origine par Guillaume avec son père
Jean-Michel et ses frères Ulrich et Grégoire, nom qui a été choisi car ils
étaient plusieurs ; il est maintenant seul aux commandes mais a conservé le
nom.
Les terroirs :
Les premières vignes ont donc
commencé à être achetées et plantées en 2001.
En 2006, il ne débute qu'avec environ 1 ha sur
Reuilly et Quincy et il vend tout d'abord ses raisins.
Cette frustration est en partie
compensée par l'achat avec son père et ses frères de 1,5 ha de vignes de gamay,
de sauvignon, de cabernet Franc et de côt à Thésée en appellation Touraine. Née
d'une envie de s'ouvrir à d'autres cépages, d'acquérir de l'expérience (faire
des macérations carboniques notamment), c'est une vieille vigne de gamay de 70
ans sur sable/silex (et calcaire sous-jacent) à Thésée qui le décida à se
lancer. Ces vignes étant situées à 80 kms de chez lui, il les travaille en
collaboration avec un collègue sur place chez qui il peut les vinifier.
Seule la production de sauvignon Touraine
subsiste, celle des vins rouges de Touraine, à base de gamay, côt et cabernet
franc est abandonnée.
La véritable impulsion date de
2007, avec environ 30 à 35 ares de plus plantées chaque année sur les
appellations Reuilly, Quincy et conduisant à un domaine productif actuel réparti
sur les appellations Reuilly, Quincy et Touraine de 6,45 ha (1,35 ha pinot noir, 0,51 ha de
pinot gris et 4,59 ha sauvignon blanc). Superficie raisonnable, mais elle se répartie
sur 28 parcelles différentes, très éloignées les unes des autres,
au-delà du seul éloignement avec ses vignes de Touraine travaillées par un
collègue vigneron,
On va le voir par la suite, à
chaque fois que Guillaume a eu à faire des choix, il n’a visé qu’un seul
objectif : la qualité. « Il faut faire les choses intelligemment car les
conséquences durent quelques dizaines d’années ».
Cela a donc commencé avec le
choix des parcelles.
Dans les vignes |
Sur l'appellation Quincy,
s'il est présent sur le grand côté (dessus du plateau en rive gauche du Cher),
c'est surtout en rive droite qu'il s'implante, au lieu-dit Villalin, la partie
la plus qualitative de l'appellation (elle n'en représente que 5%) avec ses
sols minces de graves très pauvres, juste sur le calcaire.
Sur l'appellation Reuilly,
il exploite des vignes sur les alluvions argileuses de Preuilly, sur les
alluvions sablo-graveleuses de Reuilly et il remet peu à peu en exploitation
une partie de ce qui est peut-être le plus beau terroir de l'appellation à
Chéry (lieux-dits Saint-Romain et Les Boissières) avec un dessus de coteau
calcaire (calcaires lacustres et kimméridgien) et une parcelle à la pente de 80%
exposée à l'Est (« on ne monte pas en courant et on descend doucement
»).
Les vignes abandonnées, quand elles existent
encore, y sont remplacées avec la plus grande réflexion pour que chaque cépage
puisse s’exprimer totalement.
Il y effectue un gros travail de défrichage,
de préparation des sols, prend le temps de choisir les porte-greffes les plus
adaptés (voir ci-après) et quand le potentiel est très grand, il effectue même
des sélections massales sur place ou en Bourgogne pour implanter le matériel
végétal le plus intéressant et diversifié possible.
Sur ces parcelles, il adapte les
plantations de pinot noir, de sauvignon et de pinot gris en fonction des
caractéristiques du sol. Celui-ci étant assez variable, notamment sur Reuilly,
on peut retrouver les 3 cépages de l'AOC dans une même parcelle (il peut
intercaler par exemple quelques rangs de pinot gris sur une bande plus
sableuse).
Or les beaux terroirs disponibles
étaient rares et peu étendus, ils s’avèrent souvent difficiles à travailler.
Par rapport à un collègue qui dispose lui aussi de la même superficie mais d’un
seul tenant et qui met deux heures pour traiter ses vignes, Guillaume y passe
deux jours … et pas sept heures par jour…
Il envisage d’ailleurs de réduire
la surface d’un ou deux hectares afin de disposer de plus de temps pour
s’occuper de son vignoble. Cela permettrait également de diminuer un peu les
problèmes de recrutement d’ouvriers pour effectuer l’ensemble des travaux tout
au long de l’année.
Six personnes travaillent en
moyenne sur l’année au domaine.
Le premier vin ne date que de
2011 et la moyenne d’âge du vignoble a maintenant quinze ans. Guillaume estime
que ses vignes ont atteint une certaine maturité : il juge cela d’après les pH
qui sont stables d’une année sur l’autre, autour de 3,1 – 3,15, ce qui permet
ensuite d’avoir des vins très équilibrés.
Cela a même été le cas avec le
millésime 2018 dans tous ses vins.
Une petite digression sur ce
millésime loué partout car ayant donné à la fois de la quantité et de la
qualité. Or cette qualité n'est jugée que trop souvent sur le seul critère de
la très bonne maturité phénolique. Ainsi on trouve régulièrement, dans la
plupart des vins des autres vignerons, des degrés alcooliques élevés (15 °) et
des acidités basses (pH de 3,6 – 3,7), ces pH élevés les ayant d’ailleurs
obligé à ajouter trois fois plus de soufre que d’habitude pour protéger ces
vins hors normes. Guillaume a pu éviter les écueils de ce millésime, grâce à un
vignoble très sain et ayant un rendement faible.
Le végétal :
Le deuxième choix qu’il a eu à
faire, porte sur le végétal qui d’après lui a encore plus d’importance que le
sol pour viser la qualité finale du vin. Il s’est donc logiquement orienté vers
une sélection massale, un peu à partir de plants de son père et surtout en
s’adressant à un « vrai pépiniériste », Hébinger en Alsace.
Guillaume nous a parlé avec passion de tout le soin apporté par ce pépiniériste
à ses vignes mères, au choix des porte-greffes adaptés à chaque type de sol, à
la forme de la greffe, etc, afin de viser la qualité et de limiter les risques
de maladies. Dans la continuité, il faut bien tailler la vigne pour réduire
l’apparition de ces maladies et Guillaume a pu bénéficier des conseils de François
Dal, le grand spécialiste français du sujet mais qui est aussi un local car
travaillant à la SICAVAC (Service Interprofessionnel de Conseil Agronomique, de
Vinification et d'Analyses du Centre) à Sancerre.
La viticulture :
Quoiqu’il soit résolument bio et
même biodynamicien, Guillaume préfère préparer lui-même ses décoctions de
plantes : ortie, badiane, consoude, prêle, mais il refuse toute labellisation,
déclarant : « On observe, on ressent, on choisit le bon jour, sans se
préoccuper des cycles cosmiques. On écoute la réponse du sol. La biodynamie
n’est pas un dogme, auquel on obéit aveuglément ».
Il se qualifie ‘’d’éco-logique’’
et refuse toute certification.
Sa devise “Moins mais mieux”
(que l’on retrouve sur ses étiquettes) résume le mieux ses choix et ses actions
du quotidien, c’est aussi une expression d’exigence qualitative, de sensibilité
vis à vis de la nature et du respect du vivant.
Le sol est travaillé sous le rang
avec modération, 2 à 3 fois par an (Début juin, Début juillet et après les
vendanges), pas plus. Cela permet d'avoir des vignes saines tout en conservant
la faune et la structure du sol. De plus, si le sol est trop travaillé, cela
peut amener sur calcaire à la libération de carbonates entraînant des problèmes
de chlorose et donc de maturité ; dans les sols grossiers, cela limite
également la capacité d'absorption et de restitution de l'eau et des minéraux.
Là où cela est nécessaire (sols
plus riches, vigne trop productive), il pratique l'enherbement concurrentiel,
soit naturel, soit semé. Il essaye de gérer au plus juste la densité de cet
enherbement pour contrôler la vigueur de la vigne sans la faire trop souffrir.
Cela peut aussi s'accompagner d'une hauteur de palissage plus haute d'environ
20 cm pour augmenter la surface foliaire et d'une maîtrise des rendements entre
25 et 35 hl/ha en rouge, légèrement plus en blancs.
Pour réguler les apports d'eau
sur des sols qui sont rarement trop secs, il n'hésite pas à réaliser des fossés
de drainage au-dessus de ses parcelles des Boissières. Pour favoriser une bonne
exposition et une meilleure action du vent (afin d'assécher et donc d'aider la
vigne à lutter contre les maladies), les rangs de vignes sont parfois plantés
en diagonale dans la pente, ce qui n'est pas sans poser de problèmes (tracteur
ne pouvant plus travailler en remontant par exemple).
Dans la pente du terrain, un
système de trois bassins de rétention d’eau placés en escalier communicant via
des cacades est envisagé afin d’avoir à sa disposition une réserve ; la
circulation de l’eau est maintenue par un process de relevage entre le bassin
inférieur vers le supérieur, ceci permettant de maintenir un cycle continu
d’oxygénation du contenu de ces trois bassins.
A titre d’exemple pour expliquer
pourquoi ses vignes sont différentes des autres, Guillaume ne pratique pas
d’écimage car cela provoquerait un épaississement de la vigne et une moindre
exposition des grappes au soleil.
La vinification :
« A partir d’une bonne matière
de base, donc un raisin sain, tout se passe bien en cave ». Assertion souvent
entendue mais Guillaume nous l’a affirmé également. Son matériel de
vinification est donc très simple, sans régulation thermique. En revanche, il
dispose de cinquante cuves de vinification car, même s’il ne produit pas de
cuvée parcellaire, il est très important de vinifier chaque parcelle séparément
pour pouvoir réaliser les petits ajustements spécifiques.
Les blancs peuvent avoir
des durées d’élevage longues selon les cuvées 12 à 18 mois, complété par un
élevage en bouteille (6 mois) avant mise en vente et bénéficient de deux
soutirages pour ne garder que les lies fines.
Le sauvignon de Touraine est
élevé entièrement en cuves alors que le Quincy et le Reuilly passent pour ¾ en
cuves et ¼ en fûts de 400 l et 600 l, allant de fûts neufs à des fûts de sept
ans.
Le sauvignon de Touraine reçoit
un léger sulfitage au moment du débourbage.
Pour le Quincy
et le Reuilly, il n’y a aucun sulfitage pendant la vinification ni
l’élevage en cuve ou en fût. Un premier sulfitage (40 mg / l) est réalisé après
assemblage en masse ; ensuite, pendant et après les préparations à la mise,
entre collage et filtration, il peut y avoir ajustement si besoin. Le but visé
par Guillaume est d’avoir entre 30 et 35 mg / l de SO2 libre et le minimum de
SO2 total car le sauvignon réagit beaucoup au soufre ce qui homogénéise son aromatique.
C’est donc d’autant plus important pour faire ressortir les typicités des sols
qualitatifs, de Quincy et encore plus de Reuilly. Mais la protection est
toujours assurée car Guillaume n’est pas un adepte des vins nature, en tout cas
pas de ceux déviants.
Le Reuilly rouge est
vinifié à 60 % en vendange entière, avec des remontages légers et une cuvaison
courte de huit jours pour préserver le fruit. L’élevage, pour ¾ en cuves et ¼
en fûts de 228 l (ratio surface – volume meilleur pour les rouges), 400 l et
600 l, allant de fûts neufs à des fûts de sept ans et dure de 12 à 18 mois
selon le millésime avant mise en bouteilles puis 6 mois après mise avant
commercialisation. Le sulfitage est du type de celui réalisé pour les blancs de
Quincy et de Reuilly.
Enfin Guillaume n’a sacrifié qu’à
un moyen « technologique » de vinification, mais toujours dans le but de viser
la meilleure qualité : DE(O2)S,
(prononcer déos), qui réalise une nano-oxygénation et permet un pilotage très
fin de l’équilibre entre réduction et oxygénation du vin.
Situation administrative :
Les organismes de contrôles via
les syndicats viticoles ont entrainées la perte des appellations Quincy et
Reuilly, en raison d’un manque de typicité (par rapport aux autres producteurs)
et, il faut bien le dire, du fait d’une
administration tatillonne : les contrôles semblent en effet beaucoup plus
fréquents pour un domaine qui veut à la fois rester dans les appellations et
viser la meilleure qualité possible, quitte à ce que ses vins, tout en
respectant les cahiers des charges, soient gustativement très différents (dans
le bon sens) de la moyenne.
Les vins issus de ces terroirs
son donc labellisés ‘’Vin de France’’.
La commercialisation :
Guillaume Sorbe n’a pas le temps
de s’occuper de la partie commerciale (il préfère être dans ses vignes) et il a
donc choisi de s’appuyer sur des agents distributeurs qui vendent ensuite à des
cavistes et des restaurants.
Quand il s’est lancé, ce sont les
distributeurs tournés vers l’export qui lui ont principalement fait confiance
et en 2015 il avait ainsi 92 % de sa production qui partait à l’export. Cette
proportion est actuellement à la baisse car le marché français a maintenant
compris la qualité de ses vins mais il ne souhaite pas abandonner ceux qui ont
cru en lui très tôt : l’évolution sera donc lente. Il ne vend pas aux
particuliers (même pas à nous !) car cela lui prendrait trop de temps et le
marché local ne comprendrait pas les prix affichés.
Actuellement, seuls 10 % de sa
production, entre 33.000 et 35.000 bouteilles par an, sont vendus en France ;
le reste part à l’export, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Australie
et dans les pays nordiques.
Mais, il ne faut pas désespérer,
on trouve ses vins chez des cavistes (La Cave Raffault à La Châtre 36000 …) et notamment
sur Internet (Sites : purjus, idealwine, vigneronsdexception …) ; la
dégustation qui suit montre que le rapport qualité / prix est très favorable !
Qu’en est-il de ses cuvées ?
Nous débuterons par :
Cuvée N° 1 : Le S de Touraine
Appellation : AOC
Touraine Sauvignon.
Millésime : 2020.
Encépagement : 100% Sauvignon blanc.
Rendement : 50 hl/ha.
Sols : Principalement
argilo calcaire et perruches (rive droite du Cher à Thésée), sous-sol calcaire,
argiles à silex en surface (rive gauche du Cher à Chateauvieux).
Viticulture :
Enherbement semé ou spontané
selon les parcelles.
Travail du sol raisonné
(ouverture des sols au printemps, aération et travail superficiel jusqu’en juin
puis aucune intervention jusqu’après vendange). Respect des cycles de l’azote.
Travail du palissage pour diriger
la plante vers le ciel (ébourgeonnage très tôt, puis relevage, écimage très
tardif et 1 rognage seulement.
Recherche de verticalité et de
finesse, aération et clarté.
Œnologie :
Vendange déclenchée par le
rapport maturité aromatique / maturité analytique.
Vendanges à la machine.
Pressurage direct sur Thésée.
Macération pelliculaire sur
Chateauvieux.
Débourbage à froid, levurage et
lancement de fermentation alcoolique entre 15 et 16°C.
Puis soutirage et léger
sulfitage.
Elevage sur lies fines de 9 à 12
mois avant mise en bouteilles puis 6 mois après mise avant commercialisation.
(Prix d’achat habituel caviste :
16,00 €).
‘’La robe est bien pâle.
Intense et très pur, le nez
offre du pamplemousse teinté d’une belle floralité, pour un ensemble très
engageant.
La bouche est dans la lignée,
développant avec beaucoup de finesse une aromatique aérienne. L’acidité lui
procure un profil ciselé jusqu’à une finale savoureuse, où les agrumes
ressortent, de longueur satisfaisante.
Bien ++ / Très Bien
pour ce vin simple mais d’une efficacité et d’une buvabilité redoutables.’’
(JL)
‘’Robe très claire, reflets
gris.
Nez très expressif sur le
cassis (bonbon Pimousse !), le pamplemousse, le citron à l’aération.
Bouche ronde, sphérique,
salivante, belle acidité. On retrouve les mêmes arômes qu’au nez.
Vin gourmand bien équilibré,
très efficace.
Bien ++’’
(PP)
Revenons sur des terroirs plus
locaux pour déguster :
Cuvée N°2 : Pouilly-Fumé
Appellation : AOC
Pouilly-Fumé. (Une cuvée en
collaboration avec un ami de 20 ans pour faire sur le terroir de Pouilly ce
qu'il a mis en place chez lui à Reuilly).
Millésime : 2020.
Encépagement : 100% sauvignon blanc.
Viticulture du domaine :
Vignes conduites en lutte raisonnée et plantées sur plusieurs parcelles.
Vendanges manuelles en caissettes.
Vinification :
Pressurage direct, utilisation de
l'inertage à l'azote afin de ne pas sulfiter le jus sur sa première année.
¼ du vin est élevé en fûts neufs,
mais de 300 ou 400 l et rincés pour ne pas trop le marquer.
Mis en bouteille avec des
sulfites raisonnés.
(Prix habituel
d’achat caviste : 22,00 €).
‘’La robe
est de couleur paille.
Le nez
d’une belle intensité est plus orienté vers les fruits blancs et les fleurs, agrémenté
de quelques touches d’agrumes et d’anis.
La bouche
présente une silhouette plus ronde, avec une matière crayeuse qui a du fond et
dotée d’une aromatique apaisée. Une bonne vivacité allonge la finale qui fait
preuve d’une certaine salinité.
Très Bien pour ce vin qui n'a pas la même qualité
d'évidence mais qui est doté d’une certaine personnalité.’’
(JL)
‘’Robe très claire, léger doré.
Nez plus
en retrait, sur les agrumes, une pointe de vanille, de craie.
Bouche
assez riche, minéral, citron, pointe de fumée, bonne longueur sur le caillou
chaud.
Vin assez
« musclé », mais bien équilibré.
Bien ++’’
(PP)
Déportons-nous plus à l’ouest pour
revenir sur les deux fleurons du domaine, toujours en monocépage sauvignon,
avec des rendements très constants même si les conditions climatiques sont
différentes, autour de 42 hl/ha, et des vendanges effectuées à la main.
Tout d’abord sur le terroir de Quincy :
Cuvée N° 3 : Argos
Appellation : Vin de France.
Dénomination : Elle
fait référence à Argos, personnage de la mythologie grecque qui possédait selon
la légende cent yeux et dont la vigilance était alors impossible à tromper.
Millésime : 2018.
Terroirs : Sur
l'appellation Quincy, au lieu-dit Villalin, la partie la plus qualitative de
l'appellation (elle n'en représente que 5%).
Sols : Minces terres sablonneuses,
limoneuses et argileuses, juste sur le calcaire.
Encépagement : 100 % Sauvignon blanc.
Viticulture du domaine :
Travail des vignes, des plantes
et des sols selon les principes de la culture biologique ou biodynamique
(bouillie, cuivre soufre, purins, composts, préparations maison). Pas de
certification.
Recherche d’équilibre
environnemental (vignes, forêts, arbres fruitiers, moutons, poules, abeilles…)
Semences locales de graminées, de
mélanges mellifères à la fois pour concurrencer la vigne et pour nourrir les
insectes et les animaux. Enherbement
semé ou spontané.
Travail du sol raisonné
(ouverture des sols au printemps, aération et travail superficiel jusqu’en juin
puis aucune intervention jusqu’après les vendanges). Respect des cycles de
l’azote.
Travail du palissage pour diriger
la plante vers le ciel (ébourgeonnage très tôt, puis relevage, écimage très tardif et 1 rognage
seulement.
Recherche de verticalité et de
finesse, aération et clarté.
Œnologie :
Vendanges
manuelles, soit en caisses, soit avec benne élévatrice respectant l’intégrité
des fruits.
Tri
à la parcelle si besoin, remplissage du pressoir avec inertage, transferts de
moûts sous azote.
Débourbage
à froid uniquement.
Fermentations
indigènes ou non lancées vers 20°C, en cuves ou en fûts (400 et 600 L).
Une
parcelle = une ou plusieurs cuves/fûts.
Vinification
et élevages en contenants séparés ; les élevages durent un an par parcelle
en fûts neufs, puis deux ans en masse en cuves (avec de l’azote injecté pour
chasser l’oxygène : inertage).
Assemblages
en fin d’élevage puis 6 mois après mise avant commercialisation.
Sulfitage
le plus tardivement possible.
Stabilisation
des vins par collage. Filtration ou non.
Sa dégustation, les commentaires :
(Prix habituel
d’achat caviste : 28,00 €).
‘’La robe de couleur paille
est habillée de reflets verdâtres.
Très intense, le nez exhale
d’abord des arômes grillés puis des fruits blancs, de la menthe, des agrumes
bien mûrs, ainsi qu’une note vanillée.
La bouche présente un bel
équilibre qui repose sur un trépied solide : chair, tension et aromatique. La
matière est mûre sans excès d’alcool, dotée d’une bonne densité, avec une
finale longue et effilée plus marquée par l’acidité.*
Très Bien +’’
(JL)
‘’Robe dorée peu intense,
brillante.
Nez boisé, légèrement toasté,
citron confit, ointe de miel.
Bouche riche, très « tirée »,
assez verticale.
Vin assez puissant où
l’élevage en fûts reste présent. Cela reste très bon, mais j’aurai aimé un bois
mieux intégré au vin.
Très bien –‘’
(PP)
Poursuivons sur les terres
originelles de Guillaume pour découvrir le cépage phare de l’appellation
Reuilly ; à savoir le sauvignon blanc avec le deuxième fleuron du domaine :
Cuvée N° 4 : Orphée
Appellation : Vin
de France.
Millésime : 2018
Encépagement : 100 % sauvignon blanc.
Superficie : 1,5 ha. 9 parcelles de
0,11 ha à 0,47 ha.
Sols : Principalement
argilo-calcaires (Chéry, St romain, Les Coignons), graves alluvionnaires et
sables rouges sur sous-sol calcaire (Reuilly, Lury), argilo-limoneux (Preuilly).
Cépages : Portes
greffes 3309 et SO4 selon les secteurs Reuilly, Lury, Preuilly (Fercal et 41B sur
Chéry, St Romain, la Ferté) clones qualitatifs et sélections massales
régionales + collection privée.
Densité de plantation :
Entre 6500 et 8000 pieds/ha.
Rendement : Entre 14 et 45 hl/ha.
Viticulture du domaine
:
Travail des vignes, des plantes
et des sols selon les principes de la culture biologique ou biodynamique
(bouillie, cuivre soufre, purins, composts, préparations maison). Pas de
certification.
Recherche d’équilibre
environnemental (vignes, forêts, arbres fruitiers, moutons, poules, abeilles…).
Semences locales de graminées, de
mélanges mellifères à la fois pour concurrencer la vigne et pour nourrir les
insectes et les animaux. Enherbement
semé ou spontané.
Travail du sol raisonné
(ouverture des sols au printemps, aération et travail superficiel jusqu’en juin
puis aucune intervention jusqu’après les vendanges). Respect des cycles de
l’azote.
Travail du palissage pour diriger
la plante vers le ciel (ébourgeonnage très tôt, puis relevage, écimage très tardif et 1 rognage
seulement. Recherche de verticalité et de finesse, aération et clarté.
Œnologie :
Vendange déclenchée par le
rapport maturité aromatique / maturité analytique.
Vendanges manuelles, soit en
caisses, soit avec benne élévatrice respectant l’intégrité des fruits.
Tri à la parcelle si besoin,
remplissage du pressoir avec inertage, transferts de moûts sous azote.
Débourbage à froid uniquement.
Fermentations indigènes ou non
lancées vers 20°C, en cuves ou en fûts (400 et 600 L).
Une parcelle = une ou plusieurs
cuves/fûts.
Vinification et élevages en
contenants séparés ; les élevages durent un an par parcelle en fûts neufs, puis
deux ans en masse en cuves (avec de l’azote injecté pour chasser l’oxygène : inertage).
Assemblages en fin d’élevage puis
6 mois après mise avant commercialisation.
Sulfitage le plus tardivement
possible.
Stabilisation des vins par
collage. Filtration ou non.
(Prix d’achat
habituel caviste : 28,00 €).
‘’L’or clair de la robe est bien brillant.
D’une
grande intensité et très classieux par sa sensation crayeuse, le nez montre une
belle complexité avec des fruits blancs, des agrumes et de la réglisse.
La bouche
parfaitement construite présente aussi un équilibre parfait, chaque paramètre
bénéficiant d’une intensité plus grande, avec notamment plus de volume et de
sève. La finale de grande persistance est très précise et élevée par une fine
salinité.
Très Bien
++ pour ce
très beau vin !’’
(JL)
‘’Robe
dorée peu intense, brillante, semblable au précédent.
Nez sur
les agrumes, le pamplemousse, le citron, c’est classieux ; Vin et élevage (36
mois !) se marient parfaitement.
La bouche
est très belle, concentration, fraicheur, maturité du fruit, le tout sur un
fond boisé apporté par un élevage parfaitement intégré.
Belle
longueur.
J’adore 💓
Très bien
+’’
(PP)
Nouvelle
approche façon Guillaume Sorbe du second cépage blanc exploité sur le terroir
de Reuilly : le Pinot gris avec sa cuvée :
Cuvée N° 5 : Toison d’Or
Appellation :
Vin de France.
Millésime :
2018.
Terroirs :
0,55 ha répartis
sur 3 parcelles de 0,11 ha à 0,47 ha. (St. Romain et Preuilly).
Sols : Argilo-calcaire
(St romain), grave alluvionnaire et sable rouge sur sous-sol calcaire
(Preuilly), argilo limoneux (Preuilly).
Encépagement
: Pinot gris 100%.
Cépages : Porte greffes 3309
secteurs Preuilly (Fercal et 41B sur St Romain) clones qualitatifs.
Densité
de plantation : entre 6500 et 8000 pieds/ha.
Rendement :
Entre 22 et 45 hl/ha.
Viticulture
du domaine :
Travail
des vignes, des plantes et des sols selon les principes de la culture
biologique ou biodynamique (bouillie, cuivre soufre, purins, composts,
préparations maison). Pas de certification.
Recherche
d’équilibre environnemental (vignes, forêts, arbres fruitiers, moutons, poules,
abeilles…).
Semences
locales de graminées, de mélanges mellifères à la fois pour concurrencer la
vigne et pour nourrir les insectes et les animaux. Enherbement semé ou spontané.
Travail
du sol raisonné (ouverture des sols au printemps, aération et travail
superficiel jusqu’en juin puis aucune intervention jusqu’après la vendange).
Respect des cycles de l’azote.
Travail
du palissage pour diriger la plante vers le ciel (ébourgeonnage très tôt,
puis relevage, écimage très tardif et 1
rognage seulement. Recherche de verticalité et de finesse, aération et
clarté.
Œnologie
:
Vendange
déclenchée par le rapport maturité aromatique / maturité analytique.
Vendanges
manuelles, soit en caisses, soit avec benne élévatrice respectant l’intégrité
des fruits.
Tri
à la parcelle si besoin, remplissage du pressoir avec inertage, transferts de
moûts sous azote.
Débourbage
à froid uniquement. Fermentation indigène ou non, en cuves ou en fûts (400 et
600 litres).
Une
parcelle = une ou plusieurs cuves/fûts.
Vinification
et élevage en contenants séparés.
Assemblages
en fin d’élevage (12 à 18 mois selon le millésime avant mise en bouteilles puis
6 mois après mise avant commercialisation).
Sulfitage
le plus tardivement possible (utilisation de l’inertage).
Stabilisation
des vins par collage. Filtration ou non.
Sa dégustation, les commentaires :
(Prix d’achat
habituel caviste : 28,00 €).
‘’La robe présente un or clair.
Le nez
d’intensité moyenne, flatteur mais peu complexe, propose des fruits jaunes et
de légers accents fumés.
La bouche
se montre pleine et confortable, d’une aromatique plus présente qu’au nez, mais
avec un niveau d’acidité minimum, surtout quand on le compare à celui des vins
précédents. La finale manque aussi d’un peu de peps mais elle est relancée par
des épices et de fins amers.
Bien ++ et donc je ne suis pas fan mais ce vin a été
servi un peu plus chaud que les autres, alors que son cépage l’accepte sans
doute moins.’’
(JL)
‘’Robe
très claire, reflets gris.
Nez sur le
citron et le citron…Bouche ronde, citronnée, un poil chaud.
Finale
correcte sur des amers salivants
Un vin
apprécié par mes collègues, mais je dois bien avouer que je ne n’ai pas été
aussi enthousiasme. Je n’étais sûrement pas remis de la cuvée précédente !
D’ailleurs,
je ne suis pas certain que de faire déguster cette cuvée après Orphée soit
judicieux (amha).
Moyen +’’
(PP)
Pour
terminer ce florilège dégustatif, faisons connaissance avec sa réalisation
basée sur le Pinot noir avec sa cuvée :
Cuvée N°6 : Odyssée
Appellation : Vin de France.
Millésime : 2019.
Encépagement : 100 % Pinot noir.
Superficie : 1.2 ha. 6 parcelles de
0.13 ha à 0.36 ha.
Sols : Argilo-calcaires
(St romain, Chéry, les Coignons), Argilo-limoneux (Preuilly).
Cépages : Portes
greffes 3309 secteurs Preuilly (Fercal et 41B sur St Romain) clones qualitatifs
et sélections massales fines et très fines bourguignonnes.
Densité de plantation :
Entre 6500 et 8000 pieds /ha.
Rendement : Entre 15 et 30 hl/ha.
Viticulture du domaine :
Travail des vignes, des plantes
et des
sols selon les
principes de la culture biologique
ou biodynamique (bouillie, cuivre soufre, purins, composts, préparations
maison) (pas de certification).
Recherche d’équilibre
environnemental (vignes, forêts, arbres fruitiers, moutons, poules, abeilles,
…).
Semences locales de graminées, de
mélanges mellifères à la fois pour concurrencer la vigne et pour nourrir les
insectes et les animaux. Enherbement
semé ou spontané.
*Travail du sol raisonné
(ouverture des sols au printemps, aération et travail superficiel jusqu’en juin
puis aucune intervention jusqu’après vendange). Respect des cycles de l’azote.
Travail du palissage pour
diriger la plante vers le ciel (ébourgeonnages très
tôt, puis relevage,
écimage très tardif
et 1 rognage
seulement.
Recherche de verticalité et de finesse,
aération et clarté.
Œnologie :
Vendange déclenchée par le
rapport maturité aromatique / maturité analytique.
Vendanges manuelles, soit en
caisses, soit avec benne élévatrice respectant l’intégrité des fruits.
Pied de cuve sur la parcelle la
plus précoce. 4 jours mini avant récolte des autres vignerons de l’appellation.
Tri à la parcelle si besoin.
Table de tri et encuvage avec égrappage d’une partie puis grappe entière (entre
¼ à ½), aucun foulage ni pigeage.
Remontages journaliers, aération
a la moitié de la fermentation alcoolique (FA). Macérations de 5 à 7 jours
maxi. Assemblage des gouttes et des
presses. Fin de FA en cuves + Malo puis entonnage (15 à 20 %) et encuvage sous
azote.
Vinification et élevages en
contenants séparés.
Assemblages en fin d’élevage (24 mois avant mise en bouteilles puis 6 mois après mise
avant commercialisation).
Sulfitages le plus tardivement
possible (utilisation de l’inertage).
Stabilisation des vins par
collage. Filtration ou non.
(Prix d’achat
habituel caviste : 28,00 €).
‘’La robe est assez sombre, en
tout cas pour un pinot noir, et pas brillante.
Le nez intense et séducteur
explore la gamme des petits fruits rouges, avec de la framboise, de la
groseille, de la cerise et de la fraise, tout en évoquant également un univers
floral.
La bouche adopte un profil
droit et long. Elle est dotée d’une grande vivacité et d’un fruité moins
expressif en rétro-olfaction mais très pur. La finale de belle persistance se
déploie en élégance.
Très Bien (+) et
un bel avenir devant lui !’’
(JL)
‘’Robe grenat sombre, assez
mate.
Nez sur le bois neuf, plus
vanille que pain grillé. A l’aération, les fruits rouges arrivent ! Cerise,
fraise.
La bouche est élégante, c’est
rond, soyeux, toujours sur les fruits rouges bien mûrs, un beau jus et un
élevage présent mais pas gênant.
Un peu ‘’too much‘’avec ce
bois un poil ostentatoire, mais redoutablement gourmand et le verre se vide
sans peiner !
Très bien’’
(PP)
Rencontrer un vigneron dans le milieu où il évolue,
vignes et caves, constitue le souhait de chaque dégustateur, mais souvent ces
instants se révèlent fugaces et se limitent à quelques propos liminaires
ponctués d’une plus ou moins rapide dégustation dont la finalité est dans l’achat
de quelques flacons.
Quel plaisir, en revanche, quand ce même vigneron se
déplace et accepte hors situ de se présenter, d’évoquer son cheminement
(création et expansion de son domaine), sa philosophie de travail, de montrer,
photos à l’appui, son vignoble et proposer à la dégustation ses différentes
cuvées et les commenter.
Remercions vivement et chaleureusement Guillaume,
vigneron aux idées claires, non avare d’explications et de réponses à chacun de
nos questionnements, de nous avoir apporter tout cela en ayant su captiver son
auditoire pendant plus de 2 heures sans faiblir.
Un grand merci à Jean-Loup, géniteur de cette dégustation
laquelle, à en croire les réactions de chaque participant au terme de cette
rencontre, a su intéresser, interroger et captiver.
Personnellement, je tiens à remercier Jean-Loup et Pascal
pour leurs pertinents commentaires.
Avez-vous des ressentis différents ?
Alors n’hésitez-pas à les exprimer par le biais de la
section ‘’Commentaires’’ située au bas de ce compte-rendu.
En conclusion : une passionnante dégustation qui s’inscrit
parfaitement dans l’esprit de découverte de notre club et dont on ne peut
souhaiter que le renouvellement et je tiens à réitérer mes vifs remerciements à
Guillaume Sorbe.
Claude F. le 20.02.2023
Références du domaine :
Domaine Les Poëte
9 Rte de Boisgisson
18120 Preuilly
Tél : 06 61 62 88 52
Web : www.lespoete.com
Email : info@lespoete.com