vendredi 18 novembre 2022

Cépage : Riesling

 

 

Cépage Riesling 



Historique :
Les plus audacieux des historiens de ce cépage le font remonter au cépage ‘’Argitis minor’’décrit par les Romains et sa culture remonterait à cette époque. Il est aussi évoqué sa résistance au gel, sa croissance, la taille de ses grains ou son cycle végétatif long, pour lui trouver une parenté possible avec une vigne sauvage.

Feuille et grappe Riesling

Toutes ces théories ont fini par se rejoindre lorsqu'un test ADN a révélé que le riesling est issu d'un croisement entre le gouais B et un autre croisement issu du traminer B et d'une vigne sauvage (lambrusque). Sachant que le gouais B fut ramené de Croatie par les Romains, on retrouve génétiquement la trace de tous les protagonistes évoqués par l'histoire, même si on ignore à quel endroit de ce cheminement le métissage s'est produit.
En 1435 le mot Rieslingen est mentionné pour la première fois dans une facture du comte Jean IV de Katzenelnbogen, qui a construit son dernier château à Rüsselsheim, près de Francfort-sur-le-Main et agrandi le vignoble existant. L'administrateur Klaus Kleinfisch a noté avoir acheté des vignes à planter de rieslingen pour vingt-deux schillings. Le vendeur est inconnu.
Son extension dans la Hesse rhénane et dans le Palatinat rhénan date de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème siècle et dès les XVIIème et XVIIIème siècles, il est recommandé dans tous les États allemands viticoles. Les Alsaciens font remonter la culture du riesling en Alsace à la fin du XVème siècle, mais il ne doit la reconnaissance de ses qualités qu'au XIXème siècle ; ce n'est finalement que dans les années 1960 qu'il devient le premier cépage alsacien en surface.

Il n'existe pas à l'heure actuelle en français d'ouvrages d'ampélographie, de viticulture et d'œnologie de haut niveau, faisant un bilan des recherches internationales sur ce cépage, pourtant de plus en plus prisé des consommateurs du monde entier, notamment aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en France. Il existe d'abondants travaux en langue allemande (Allemagne, Autriche et Suisse). 
Le riesling progresse en surface et sa culture touche de plus en plus de pays. Il est en passe de connaître le même essor mondial que le chardonnay B dans les années 1990 et 2000.

Aire de répartition :
Encépagement du riesling dans le monde (Environ 60 000 ha) :
Ce cépage est planté principalement en Allemagne (23 809 hectares), mais se rencontre également :
- en Roumanie (6 121 ha),
- aux États-Unis (4 605 ha en Californie et dans l'État de New York),
- en France (surtout dans le vignoble d'Alsace avec 4 025 ha),
-  en Australie (3 157 ha),
- en Ukraine (2 700 ha),
- en Chine (2 500 ha),
- en Italie (1 681 ha) et,
- en Moldavie (1 343 ha).

Allemagne :
Originaire d'Allemagne, le riesling tient la première place des cépages cultivés dans ce pays avec 23 809 hectares, soit 23,2 % de la superficie viticole allemande en 2017. L’Allemagne est le pays du Riesling, tout particulièrement en Mosel, le Rheingau et le Pfalz. Le cépage se caractérise par son côté à la fois minéral, mais aussi fruité. La gamme des vins produits est très large.
Les Riesling de base sont classés en Qualitätswein. Ils sont pour la plupart légers, fruités, vifs et légèrement doux.
La catégorie supérieure est la Prädikatswein dans laquelle les vins sont classifiés en fonction du niveau de sucre des raisins.
Dans l’ordre croissant :
- Kabinett (fruits verts, doux et léger),
- Spätlese (vendange tardive voir plus haut,)
- Auslese (encore plus de corps, arômes de fruits exotiques). A ce niveau, il existe aussi le Eiswein ou vin de glace qui est un vin doux élaboré à partir de raisins gelés.
- Beerenauslese,
- Trockenbeerenauslese.
Ces deux dernières catégories étant des vins élaborés à partir de la pourriture noble (botrytisation).
En Allemagne, la maturation du riesling apparaît entre fin septembre et fin novembre ; les vendanges tardives peuvent se prolonger jusqu'en janvier.

Le riesling allemand se caractérise par le fait qu'il est rarement assemblé avec d'autres cépages, rarement exposés aux levures commerciales6 et généralement peu exposés à l'arôme du chêne. Cependant, dans les régions de Rhénanie-Palatinat et du Pays de Bade les viticulteurs expérimentent de nouvelles techniques de vieillissement en fût de chêne. Le climat plus chaud de ces régions donne des vins contenant un plus fort degré alcoolique qui résistent au chêne.
Le taux de sucre lors des vendanges est l'un des facteurs primordiaux dans la production de « Vin de qualité spéciale » (Prädikatswein), selon les critères des appellations allemandes. Le bon équilibre entre l'acide malique et l'acide tartrique est aussi un critère important.

France :
Jusqu'à août 2008, la culture du riesling n'était autorisée que dans les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.
Depuis la nouvelle Organisation commune du marché vitivinicole de 2008, toutes les variétés de raisins de cuve sont autorisées sur l'ensemble du territoire français. Cela signifie que du riesling peut être planté dans d'autres régions viticoles, sans toutefois pouvoir entrer dans les vins d'AOC.
Cependant, les surfaces plantées en riesling, hors Alsace et Moselle, restent faibles. En 2010, seuls 65 ares avaient été plantés en Languedoc, région viticole la plus demandeuse de cépages d'autres régions.

Grand-Duché de Luxembourg :
Au Grand-Duché de Luxembourg, le riesling représente 160 hectares de vignes, soit environ 13% du vignoble total du pays. Il y est attesté depuis le XVe siècle (la Moselle luxembourgeoise étant le prolongement de la Moselle allemande) et y est considéré comme le "Roi des cépages".

Australie et Nouvelle-Zélande :
Les rieslings néo-zélandais sont souvent très faciles à boire, aux fruits assez explosifs.
En Australie, c'est l'acidité marquée et les notes d'hydrocarbures qui symbolisent les grands rieslings de Clare Valley et Eden Valley.

États-Unis :
Aux États-Unis, le riesling est cultivé dans les régions de Mendocino et dans l'État de New York.

Étymologie et synonymie :
L'origine de son nom est obscure et de langue allemande. Elle pourrait provenir de Varrieseln qui signifie « coulures », de reißende Säure (« acidité mordante »), edles Reis (« riz noble ») ou Rusling (« bois sombre »).

- Le welschriesling B est un cépage autrichien différent.
- Le riesling noir (Schwarzriesling) est un synonyme du pinot meunier N.
- Le riesling du Cap est le crouchen B, un cépage pyrénéen.
- Le riesling gris est le trousseau gris, variante d'un cépage jurassien.
- Le riesling blanc (weißer Riesling), qui est quant à lui est le « vrai » riesling.

Le riesling est également connu sous les noms de gentile aromatique petracine (département Moselle), la " perle d'Alsace" en Alsace, Gewürtztraube, Gräfenberger, Hochheimer, Johannisberger, Karbacher Riesling, Kastellberger, Kleinriesler, Kleinriesling, Klingenberger, Metternich, Moselriesling, Niederländer, petit rhin (en Suisse), petit riesling, Pfefferl, raisin du Rhin, Reno, Reynai, Rheingauer, Rheinriesling, Rheineriesling (Autriche), Riesler, Riesling blanc, Riesling renano, Riesling renano bianco, Rieslinger, Risling rejnski, Rizling, rohac, Rössling, Rösslinger, Weisser Riesling (Allemagne), Weißer Riesling (nom correct), White Riesling.

Variabilité génétique :
Clones :
En France, de 1971 à 2006, le seul clone homologué était le numéro 49. Il présente une bonne typicité et un haut niveau qualitatif si le rendement est maîtrisé. En 1997, près de 190 clones ont été installés dans un conservatoire en Alsace, et les clones 1089, 1090, 1091, 1092, 1094, 1096 et 1097 ont maintenant été homologués. Ils fournissent les rendements inférieurs de vins supérieurs, le 1089 en particulier.

Hybrides :
Le riesling a été utilisé en Allemagne dans de nombreux croisements. 
Avec le sylvaner B, il a donné entre autres le rieslaner, le multaner, le scheurebe, le bacchus… 
Avec le müller-thurgau B il a donné le thurling B.
Avec le traminer Rs, il a donné le zähringer, le kerner…

En Suisse, il a été croisé avec la madeleine angevine pour donner le müller-thurgau B.

Mutations :
En Allemagne, il existe un roter riesling (considéré rosé par les chercheurs français) et un blauer Riesling (noir). Ce sont des mutations apparues spontanément dans des parcelles. 
La variante rose existait couramment autrefois en mélange avec le blanc. 
La sélection massale puis clonale l'a éliminée. 
Le riesling bleu n'a jamais été cultivé. Ces deux curiosités sont conservées en collection.

Caractères ampélographiques :
- Bourgeonnement vert-jaune cotonneux.
- Jeunes feuilles jaunes à plages légèrement bronzées.
- Rameau avec entre-nœuds rouges ou striés de rouge.
- Feuilles adultes orbiculaires à 5 ou 7 lobes avec sinus pétiolaire à lobes chevauchants, des sinus latéraux profonds à fond en U, des dents moyennes convexes ou rectilignes, un limbe légèrement gaufré.
- Grappes de petite taille. Baies petites et légèrement aplaties, vert-jaune à dorées piquetées de petits points noirs.

Aptitudes Culturales :
Sa conduite exige une taille longue (fertilité moyenne) et un palissage (port semi-érigé). Il peut être planté sur presque tous les terroirs mais il donne le meilleur de lui-même particulièrement sur des schistes et des granites.
On l'appelle éponge à terroirs pour signifier qu'il les révèle bien.

Sensibilité climatique :
Le riesling est un cépage résistant aux hivers rigoureux du climat semi-continental de l'Europe centrale. Sa mise à fruit secondaire est bonne après un épisode de gel tardif, assurant tout de même une bonne récolte.
En revanche, il n'apprécie pas les climats trop chauds. Il n'a jamais donné en climat méditerranéen que des vins plats sans grande saveur, trop alcooleux.

Sensibilité aux maladies :
Il est sensible à la pourriture grise, à l'anthracnose et aux vers de la grappe. Certaines années, la pourriture attaque les pédoncules des baies faisant chuter les baies.

Aptitudes œnologiques :
Le cépage Riesling dévoile généralement une robe élégante jaune clair à pâle aux reflets argentés. Cette robe spécifique rappelle la fraîcheur qui caractérise le Riesling.
Au nez, on découvre des notes fruitées, minérales, florales, distinctives de sa fraîcheur caractéristique. Les notes fruitées sont celles des agrumes (pamplemousse, citron, citronnelle), les notes florales se déclinent sur les fleurs blanches et le tilleul. 
La minéralité est l’arôme singulier du Riesling (pierre à fusil, pétrolé) et il s’accentue avec le vieillissement. On peut aussi retrouver des touches mentholées, d’eucalyptus, de fenouil et même de poivre. 
D’un point de vue gustatif, on reconnait les caractères de fraîcheur du cépage, son caractère racé et tendu, et l’acidité des arômes.

En résumé, le Riesling est un vin raffiné avec une grande droiture. En effet, du début à la fin de la dégustation, on reste sur la même trame : la fraîcheur.

À table :
En version liquoreuse, il est parfait sur du foie gras poêlé sur des toasts de pain d'épice grillé. À essayer aussi sur un munster affiné ou du roquefort.

 

 

Crédit : https://fr.wikipedia.org/wiki/Riesling


Claude F. le 18.11.2022

dimanche 6 novembre 2022

Dégustation de 18.10.2022 : Les femmes vigneronnes



Femmes et vigneronnes !!!
Naturellement et tout simplement vigneronnes.

Envisagée une paire d’année auparavant, cette dégustation mettant à l’honneur nos vigneronnes s’est vue reportée de mois en mois du fait des contraintes relatives aux précédents phénomènes épidémiologiques.
Enfin, pouvons-nous dire.
Initialement, l’idée s’est immiscée dans nos esprits suite à la médiatisation des réalisations des femmes évoluant dans l’univers viticole et de la volonté de ces dernières se faire une place toute entière dans ce monde, qui, il faut bien le dire, se voulait l’apanage et le domaine réservé à la gente masculine. C’est à partir de l’année 2000 que les femmes sont devenues plus nombreuses à prendre la tête d’exploitation viticoles sans pour autant se sentir accompagnées et représentées par les organisations syndicales et interprofessionnelles du secteur amenant celles-ci à se réunir au sein de ‘’Clubs de vigneronnes’’ afin de profiter de la solidarité et des connaissances émanant de ces collectifs. Tous ceux-ci étant réunis au sein du ‘’Cercle des Femmes de Vins’’ créé en 2009 qui rend transversales certaines actions et est actuellement présidée par l’Alsacienne Mélanie Pfister.
Sandrine Goeyvaerts, caviste, sommelière et autrice belge (dont vous retrouver sa généalogie en cliquant ici ) apporte une vision de cette évolution féministe dans le monde viticole ‘’Aujourd’hui, dans les vignes et les chais de France, de plus en plus de vigneronnes réalisent des vins remarquables, qu’ils soient issus de terroirs prestigieux et valorisés ou sans pedigree et méconnus. Longtemps elles sont restées dans l’ombre de leur vigneron de père ou mari ou frère ou cousin… Les femmes sont désormais incontournables. Souvent moins médiatisées que leurs confrères, notamment lorsqu’elles sont associées, ces femmes sont pourtant présentes partout dans le vignoble français. Les vins ‘’féminins’’ n'existent pas …. Mais les femmes qui font du vin existent bel et bien !’’.

Organisatrice Cécile Jacquet, épaulée par son mari Jean-Michel avait souhaité que cette soirée soit placée sous le signe de la découverte (habituellement le mois d’octobre est bien réservé aux ‘’Découvertes’’) et du partage.

Et pour ce faire : Woof !!!
- Pour recevoir les 41 inscrits à cette réunion (participants et invités), préparation préalable de la salle, table installée en ‘’U’’, assiette individuelle judicieusement garnie de tranches de pain dans l’attente de l’installation de chacun.
- Flacons probablement choisis et sélectionnés chez quelques cavistes de Bourges puis goûtés avant d’être retenus pour cette séance.
- Achat d’en-cas pour accompagner chacun des vins : galette feuilletée, petit bouchon de chèvre, Chavignol affiné des Monts-Damnés, charcuterie italienne (saucisson, jambon) et fromage Salers qui se succéderont au gré des flacons dégustés.
- Fiches descriptives des domaines et cuvées présentées : supports pour la présentatrice Cécile.

Sur place, préparation préalable et vérification des bouteilles : rondeur, acidité, toucher, tanins, longueur, … afin de détecter d’éventuels problèmes, on « assemble » ensuite les trois bouteilles de chaque cuvée dans des carafes afin d’homogénéiser le contenu de ces flacons et permettre également leur oxygénation.
Ouf ! aucun défaut n’a été détecté. 

Maintenant partons à la rencontre de nos vigneronnes.

 

1 – Domaine Bigonneau (Virginie Bigonneau depuis 2007) 



Domaine :
Le domaine viticole Bigonneau, situé à Brinay (18) près de Vierzon dans le Cher, producteur de vin des deux AOC Reuilly et Quincy au lieu-dit ‘’La Chagnat’’ est issu d’une exploitation agricole et viticole familiale.
C'est au tournant des années 1980 que Gérard Bigonneau saisit l’opportunité de constituer un vignoble sur les coteaux de la commune de Reuilly.
Et aujourd’hui, c’est sa fille Virginie, qui gère l’exploitation du domaine viticole qui s'étend sur 20 hectares et veille à conserver la qualité et le savoir-faire qui font le succès des récoltes ; domaine s’étendant sur des sols caillouteux posés sur des sous-sols calcaires de l’époque kimméridgienne supérieure avec une exposition sud-est et dominant la vallée de l’Arnon.
On retrouve sur le domaine viticole les trois cépages emblématiques des appellations Quincy et Reuilly, à savoir :
- le Sauvignon,
- le Pinot Gris,
- le Pinot Noir.
 

La Cuvée : Domaine Bigonneau (Virginie Bignonneau) - Reuilly Gris 2021


Appellation :         AOC Reuilly rosé
Cépage :                 100% pinot gris.
Vignes :                  Vingtaine d’années situées sur un coteau exposé sud-est dominant la vallée de l’Arnon.
Terroir :                  Sol caillouteux sur sous-sol calcaire.
Rendement :         50 à 60 hl/ha.
Vendange :            Mécanique avec un tri manuel des raisins à la vigne pour enlever les verts-jus avant le passage de la machine à vendanger.
Elevage :           Fermentation en cuve thermo régulée entre 17 et 18°C avec des brassages réguliers, élevage sur lies fines en cuve inox thermo régulée.
Garde :                  2023-2024.
Service :                10°.

(Flacon acheté chez le caviste ‘’La Sommelière’’ pour 10,90 €).

La robe de couleur paille se teinte de reflets gris et rosés.
Le nez fringant évoque principalement les agrumes mais aussi un panel étonnant de fruits blancs et rouges, la pêche prenant l’ascendant à l’aération.
La bouche simple et fraiche, avec une silhouette fine mais pas maigre, déroule un bon fruité. L’allonge modérée se termine sur une finale salivante.
Bien +
La couleur de ce vin n'a pas été annoncée, et certains sont tombés dans le piège en pensant à un blanc.
Il est vrai que Virginie Bigonneau fait macérer son pinot gris très peu de temps (pas une nuit comme Jacques Vincent par exemple) mais la teinte légèrement rosée et certains arômes, de petits fruits rouges comme la fraise des bois ou même la pêche, étaient de bons indices.
(Commentaires Jean-Loup du 6/11/2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe doré clair, reflets gris
Nez expressif sur le cassis, les agrumes. Attaque vive et fraiche sur les agrumes, vin simple mais agréable. Assez court en bouche
Bien -

 

 

2 - Domaine Piquemal (Marie-Pierre Piquemal)

 


Le Domaine :
Au cœur du Roussillon, le domaine Piquemal est un domaine (50 ha) à Espira de l’Agly, à moins de 20 kilomètres à vol d’oiseau de la Grande Bleue qui a été initié par les parents de Marie-Pierre, Annie et Pierre Piquemal.
Marie-Pierre les rejoint en 2002 pour en assurer la commercialisation, tout comme son frère Franck en 2009, au moment où les parents cèdent la main, pour la vinification.
Un virage est alors donné, le domaine quitte le centre du village pour occuper un vaste et moderne bâtiment à quelques kilomètres de là.
Mais, en mai 2010, quatre mois avant l’inauguration de ces nouvelles installations, Franck meurt, à 40 ans, d’une maladie foudroyante, obligeant Marie-Pierre à reprendre la vinification. Deux ans plus tard, alors que les travaux d’aménagement du site s’achèvent, Annie Piquemal décède à son tour, propulsant Marie-Pierre à la tête du domaine et obligeant son père à reprendre du service et son mari à venir à la rescousse.
Depuis 2013, les méthodes du domaine Piquemal ont évolué vers un travail en parcellaire, c’est-à-dire en vinifiant séparément les raisins de chaque parcelle afin d’assembler les meilleurs jus et obtenir les vins les plus harmonieux selon les terroirs.
Près de 60 parcelles sur une mosaïque de terroirs (schistes feuilletés, sols argilo-calcaires et galets roulés) composent le domaine pour un total de 50 hectares, les cépages étant regroupés selon les terroirs, car on ne plante pas les mêmes raisins sur des sols de schiste que sur des galets roulés ou des sols argilo-calcaires. Le style a évolué vers des vins moins chaleureux (comprenez, moins alcoolisés), plus frais, avec des degrés cohérents. Des vins moins massifs qu’auparavant, plus ronds et équilibrés sans trop d’extraction. Dans le même esprit, la barrique
sert à élever le vin pour en donner le meilleur et non en pour maquiller les défauts, avec des élevages moins intenses afin de vendre les vins dans leur jeunesse.
La gamme de Piquemal se décline en Côtes de Roussillon Villages avec les excellentes “Terres grillées” en blanc, rosé et rouge, ainsi que les cuvées ‘’Galatée’’ et ‘’Pygmalion’’, en vins de pays et en Muscat de Rivesaltes.
Marie-Pierre s’est vu élire ‘’vigneronne de l’année’’ par le Guide Hachette 2018.
 

La cuvée : Domaine Piquemal Marie-Pierre - Côtes du Roussillon blanc ‘’Terres Grillées’’ 2019   


Appellation :              AOP Côtes du Roussillon Blanc.
Cuvée :                        Terres Grillées.
Cépages :                    50% Grenache blanc, 40% Macabeu, 10% Vermentino (rolle).
Sols :                            Marnes schisteuses noires (Espira de l’Agly).
Vignes :                       40 ans, enherbées.
Rendements :            30 hl/ha.
Vendanges :               Mi-septembre, manuelles.
Vinification :           Eraflage, pressurage direct, débourbage à froid, fermentation alcoolique partielle     en demi-muids (12 mois : 30% du vin), bâtonnage sur lies.
Elevage :                     Demi-muids (4 à 5 mois) puis cuve. 

(Flacon acheté chez le caviste ‘’Sélection et Millésimes’’ pour 11,90 €).

La robe paille brille intensément.
Le nez, ouvert sans plus, propose des fleurs blanches et des fruits blancs ainsi qu’une suggestion anisée.
La matière charnue se développe avec ampleur en bouche tout en gardant une bonne fraîcheur. La finale active et sapide fait preuve d’une certaine salinité.
D’après le site du domaine, cette cuvée est élevée sous bois mais le boisé est quasiment imperceptible : beau travail de précision !
Bien ++ / Très Bien
(Commentaires Jean-Loup du 6/11/2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe claire, brillante.
Nez plus en retrait que le 1er vin. Notes anisées et florales (acacia). Bouche assez grasse, citronnée, finale saline.
Longueur correcte
Bien
 

 

3 - Domaine Nadine Ferrand

 


Domaine :
Nadine Ferrand perpétue depuis 1984 la tradition familiale vigneronne depuis quatre générations.
Avec les années, force de courage, elle transforme et développe le domaine pour atteindre une superficie de 11,5 hectares situé au cœur de l'appellation Pouilly Fuissé sur un terroir argilo-calcaire du jurassique, le vignoble occupant de petits cirques pentus orientés Est/Sud-Est entre 250 et 300 mètres d'altitude.
En 2012, Marine sa fille aînée, après avoir travaillé aux Etats Unis chez un importateur de vin, la rejoint pour l'aider à poursuivre la philosophie du vin au féminin... le Domaine pose les bases d'une véritable stratégie de notoriété internationale et exporte en Europe et dans le Monde entier.
En 2018, après deux années de travaux, les locaux du domaine sont agrandis et modernisés avec un nouveau caveau de dégustation pouvant accueillir les clients.
Primauté est donné au cépage chardonnay (ceps de 50 ans en moyenne) à la base de la production élaborée traditionnellement avec :
- élevage en cuves inox,
- pressurage pneumatique,
- débourbage en cuve thermorégulée,
- maîtrise totale des températures pendant les fermentations,
- soutirage fin avril,
- assemblage et mise en bouteille d’août à septembre.

La production :
- Pouilly-Fuissé / blanc,
- Saint Véran / blanc,
- Mâcon Solutré-Pouilly / blanc,
- Mâcon / blanc,
- Crémant de Bourgogne / blanc,
- Bourgogne / blanc,
- Mâcon-villages / blanc,
- Viré Clissé / blanc,
- Mâcon Charnay les Mâcon / blanc.
 

La cuvée : Domaine Nadine Ferrand – AOC Pouilly-Fuissé ‘’Lise Marie’’ 2018

 
Appellation :                   AOC Pouilly-Fuissé.
Cuvée :                             Lise-Marie.
Terroirs :                       Sols argilo-calcaires du jurassique, le vignoble occupe de petits cirques pentus orientés Est/Sud-Est entre 250 et 300 mètres d’altitude.
Vignes :                            45 ans en moyenne.
Cépage :                           100% Chardonnay.
Elaboration :        Vinification traditionnelle avec élevage en cuves inox et émail, pressurage pneumatique, débourbage en cuve thermorégulée. 
                                          Maîtrise totale des températures pendant les fermentations par un système de drapeaux dans chaque récipient. 
                                          Soutirage, assemblage et mise en bouteille en septembre.
Garde :                             8 à 10 ans.

(Flacon acheté chez le caviste ‘’La Sommelière’’ pour 25,50 €).

La robe se situe quelque part entre paille et or.
Le nez intense développe de beaux arômes de fruits blancs et d’agrumes, enrobés de senteurs beurrées qui rappellent le cépage.
La bouche elle aussi affiche un gras notable, qui lui apporte de la rondeur et de l’épaisseur. L’ensemble est confortable, doté d’une aromatique en rétro fort appréciable, sans aucun apport de bois. Certes l’acidité est minimum car on est sur 2018, mais elle atteint le niveau suffisant pour l’emporter dans une longue finale goûteuse.
Très Bien et une bien belle découverte !
(Commentaires Jean-Loup du 6/11/2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe doré intense.
Nez agréable sur les agrumes bien mûrs, notes de pâtisserie. Joli nez.
Bouche riche, beurrée, beau développement, notes citronnées.
Finale assez longue et fraiche.
Joli vin.
Bien ++

Et !!! Pensez aux possibles accords : Poissons en sauce, quenelles, viande blanche à la crème.
 

 

4 - Domaine Serge Dagueneau & ses filles (Valérie Dagueneau)

 


Domaine :
’C’est l’histoire de ma famille, de ces quatre générations de vignerons et vigneronnes, amoureux de leur terroir jusqu’à vouloir en exprimer la quintessence ; c’est le travail et la compétence de toute une équipe à mes côtés, pour donner quotidiennement le meilleur de nous-mêmes.
Aujourd’hui à la tête d’une exploitation familiale de 21 ha, ma philosophie de travail se nourrit à la fois du passé en perpétuant les gestes appris de mes aïeux, et de l’avenir en intégrant les nouvelles pratiques agricoles et vinicoles, toujours dans le respect bienveillant de nos terres.’'' (Valérie Dagueneau).

La répartition du domaine :
Le domaine se situe principalement sur des sols de marnes kimmeridgiennes dites « Terres Blanches », un soupçon de calcaire du Barrois et une précieuse petite veine de silex : de magnifiques terroirs exprimés et révélés dans nos différentes cuvées.
L’âge moyen des vignes est d’environ 40 ans pour les Sauvignons (Pouilly Fumé), et plus que centenaire pour celle de Chasselas (Pouilly-sur-Loire). La réussite d’un vin se conçoit d’abord et avant tout dans la qualité intrinsèque des raisins et demande de respecter les sols en apportant un soin constant à chaque pied de vigne.
Les pratiques « raisonnées et engagées » sont appliquées pour préserver ce patrimoine naturel : certification Haute Valeur Environnementale (HVE), labours, buttage et débuttage, pas de désherbage chimique, utilisation optimale du biocontrôle (exemple : principe de confusion sexuelle contre les vers de la grappe), etc.
La production en Pouilly-Fumé :
- Tradition,
- Clos de Chaudoux,
- L’odyssée,
- La Léontine,
- Les Filles.
 Et en Pouilly sur Loire :
- La Centenaire.

Sur Les Côtes de Charité (3 ha) :
Au Moyen Âge, cultivé par les moines clunisiens, un vaste vignoble s’étend de La Charité-sur-Loire à Nevers : les Côtes de La Charité. Victime du phylloxéra, réduit à une poignée d’hectares, ce vignoble renaît aujourd’hui grâce à des vignerons passionnés. Il est désormais classé IGP (Indication Géographique Protégée) et compte 50 ha au total sur l’appellation.
Exposées au sud, sud-est, entourées par la forêt des Bertranges, les parcelles se situent sur les Montées de Saint-Lay. Ce terroir argilo-calcaire légèrement ferrugineux permet de travailler des cépages différents aussi bien en blanc (Chardonnay, Pinot Beurrot) qu’en rouge (Pinot noir) et même en rosé (Pinot noir).
La production en Côtes de la Charité ‘’Les Montées’’ :
- Chardonnay,
- Pinot Beurrot,
- Pinot noir,
- Rosé de pinot noir.
 

La Cuvée : Domaine Valérie Dagueneau - AOC Pouilly-Fumé ‘’L’Odyssée’’ Silex 2019


Appellation :                   AOC Pouilly-Fumé.
Cuvée :                             L’Odyssée – Silex.
Terroir :                            Petite veine de silex sur la vigne ‘’Les Chailloux’’ qui longe la voie romaine de Pouilly-sur-Loire.
Sols :                                 Silex.
Superficie :                      0,30 ha.
Vinification :                   Vendangées à la main, les grappes entières sont pressées directement
                                    La fermentation se déroule dans une petite cuve béton ovoïde (que l’on appelle tout simplement « l’œuf ») de 17 hl dont la particularité de sa forme provoque un vortex naturel qui favorise le brassage des lies. Le vin ainsi « nourri » développe un bouquet aromatique intense. La porosité du béton permet une micro-oxygénation naturelle du vin.
Élevage :                          En cuve béton ovoïde pendant 1 an.
Degré alcoolique :         13,5 %. Acidité : 4,5.
Rendement :                   55 hl / ha.
Production :                    2 150 bouteilles.

(Flacon acheté chez le caviste ‘’La Cave de Malitorne’’ pour 25,70 €).

Le nez allie avec une belle intensité des arômes d’agrumes et de fruits exotiques.
La bouche s’affirme, avec de la présence, du volume et de l’impact. Le manque de vivacité est plus marquant encore que sur le vin précédent car il en faut pour dompter la puissance obtenue grâce au contenant de l’élevage et malgré le sol en silex. De fins amers prennent la relève avec bonheur dans la finale assez persistante.
Bien ++ pour ce vin intéressant mais atypique par rapport à son cépage, que d'ailleurs personne n’a reconnu de prime abord.
(Commentaires Jean-Loup du 6/11.2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe doré moyen.
Nez sur les agrumes bien mûrs, notes florales.
Bouche riche, sur l’acacia, le citron confit. Assez monolithique. Finale sur des amers salvateurs.
Un vin qui manque de peps ; un peu trop massif pour moi.
Bien -
 

 

5 - Domaine Claudie Jobard

 


Domaine :
Roger Jobard, père de Claudie a créé le vignoble de Rully dans les années 1970. Pépiniériste viticole depuis plusieurs générations, il a su mettre en pratique son savoir-faire dans le choix des plants de vigne les mieux adaptés au terroir. En 2002, Claudie, œnologue, commence ses premières vinifications à Rully et poursuit l'activité de pépinières viticoles. Laurence Jobard, la mère de Claudie, œnologue réputée à Beaune a transmis les plus belles parcelles de son domaine familial situé à Pommard. Parallèlement à son domaine, Claudie Jobard assure également la direction technique de la maison Remoissenet et poursuit son activité de pépiniériste, spécialité familiale. Ce domaine très ancien qui a vu se succéder 7 générations de vignerons occupe actuellement 10 ha.
Les vignes sur la Côte Chalonnaise sont situées principalement en appellation Rully (AOC depuis 1939) qui produit des vins blancs et rouges, en Village et Premiers Crus et en appellation Montagny.
Sur Rully, les nuances entre les vins proviennent de différences de terroirs, d’expositions et d’altitudes, ici assez variées. Entre 230 et 300 mètres d’altitude, le versant donne des vins qui rivalisent avec les meilleurs de la Côte de Beaune toute proche. Les sols rencontrés sont bruns ou calciques à texture peu argileuse pour le Pinot Noir et argilo-calcaires pour le chardonnay.

Les vignes de la Côte de Beaune sont situées en appellations Beaune et Pommard :
- Beaune (AOC depuis 1936) possède l’un des vignobles les plus étendus de la Côte.
En descendant le coteau le sol est constitué de marnes argoviennes sur des sols épais, blancs, gris ou jaunes, nuancés de rouge par l’oxfordien ferrugineux.
Au bas du coteau : calcaires mêlés à des argiles.
Exposition : de l’est à plein sud entre 220 et 300 mètres d’altitude.
- Pommard (AOC depuis 1936) est le type même du vin de Bourgogne depuis plusieurs siècles : rouge, coloré, bouqueté, ferme et loyal.
Dès le Moyen-Âge, on voyait le Pommard comme « la fleur des vins du Beaunois ». C’est le vin de référence
Exclusivement un rouge issu du Pinot Noir.
Dans la continuité du travail de la vigne, de la vinification, de l'élevage, la mise en bouteilles des vins et l'étiquetage sont effectués au domaine par nos soins.
Le domaine est actuellement en conversion à l'agriculture biologique.
La production :
- Beaune 1er cru Les Epenotes,
- Bourgogne Côte d'Or,
- Pommard 1er cru Les Charmots,
- Pommard Les Vaumuriens,
- Rully rouge La Chaume,
- Rully blanc En Villerange,
- Rully blanc Montagne la Folie,
- Rully blanc Les Saint-Jacques,
- Rully blanc 1er Cru Les Cloux,
- Montagny 1er cru Madeleine.
 

La Cuvée : Domaine Claudie Jobard – AOC Rully Blanc ‘’Montage La Folie’’ 2020


Appellation :                   AOC Rully blanc.
Cuvée :                             Montagne La Folie.
Situation :                        Sur la montagne de la Folie entre Rully et Chagny.
Superficie :                      2ha45 orientée sud/est.
Sols :                                 Argilo-calcaire, très caillouteux.
Cépage :                           Chardonnay 100%.
Vignes :                            47 ans issus de clones qualitatifs à faibles rendements.
Mode cultural :              En conversion biologique.
A la vigne, vinification : Après vendange et pressurage, le moût est débourbé au froid pendant 24 heures. 
                                          La fermentation alcoolique s'effectue en fûts de chêne (15% neufs).
Elevage :                          10 à 12 mois en fûts de chêne (selon les millésimes). 
                                          Pas de collage, ni filtration.
Garde :                             Entre 2 et 5 ans.

(Flacon acheté chez le caviste ‘’Les Domaines qui montent’’ pour 28,50 €)

La robe arbore un or clair.
D'une grande intensité, le vin exhale des arômes boisés très prégnants, avec un léger grillé et de la vanille, les arômes secondaires de fermentation et tertiaires d’élevage étant donc prédominants, avec quelques fruits jaunes qui parviennent à montrer leur bout ... du nez.
La bouche est à l’avenant, avec un boisé qui prend de nets accents grillés voire torréfiés, et fait écran au fruité de la matière. Elle est quand même animée par une fraîcheur bienvenue et tonique, surtout en finale, associée à une amertume posée.
Bien +
(Commentaires Jean-Loup du 6/11/2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe doré brillant, assez clair. Nez grillé, toasté. 
Très élégant. 
Attaque en bouche ample, salivante sur des arômes pâtissiers, finale vanillée avec une jolie salinité. C’est certes boisé, mais j’ai bien apprécié.
Très bien 
 

 

6 - Domaine de Montrieux (Ariane Lesné)

 


Le Domaine :
Ce domaine, Ariane Lesné l’a trouvé après plusieurs années comme caviste et agente de vignerons à Paris. Elle fait d’abord ses gammes au Domaine de l’Arlot en Bourgogne au cœur de la Côte de Nuits. Le pinot noir devient alors son étalon jusqu’à ce qu’elle découvre le pineau d’Aunis, un cépage rare du Vendômois qui se plaît les pieds au frais. C’est une bouteille d’Emile Heredia qui signe cette découverte. « Je suis devenue obsédée par ce cépage aux notes typiques de poivre blanc », raconte-t-elle.
Quand Emile Heredia met en vente son domaine pour s’installer dans le Languedoc, elle saute sur l’occasion et décide, en 2014, avec son compagnon potier de s’installer dans le Loir-et-Cher.
Seule, elle reprend les rênes du domaine d’Emile Heredia, le domaine de Montrieux, où elle cultive et vinifie son cépage adoré, qui représente aujourd’hui la moitié de son vignoble.
Installation en octobre 2014, à la suite des vendanges, sur 7ha50, vignes qui sont déjà en agriculture biologique certifiée, avec uniquement un travail du sol au cheval
À la suite des deux gels de 2016 et 2017, diminution de la surface à 6ha et arrêt du travail du sol par le cheval sauf sur les très vieilles vignes.
Son négoce "Goût à goutte", créé à la suite des gels de 2016 et 2017, complète sa gamme.
2018 : première plantation de 30 ares de pineau d'Aunis sur la commune de Vendôme.
2019 : nouvelle plantation de 60 ares de chenin sur la commune de Vendôme.

Les vignes :
Le domaine viticole de Montrieux s'étend sur 7 hectares, dont les parcelles sont réparties entre 6 communes du Vendômois : Lunay, Mazangé, Naveil, Vendôme, Villiersfaux et Villiers-sur-Loir. Composé de vieilles vignes, il produit majoritairement un cépage endémique de la région : le pineau d'aunis.
On y trouve aussi du gamay teinturier et du chenin, ainsi que quelques rangs de pinots blanc et noir et de cabernet franc.

La vinification :
Lors de la vinification, les vins ne reçoivent pas d’intrants de synthèse afin de proposer un produit propre et de qualité. Rendements moyens : 16 hl/ha, vendanges manuelles, mode de culture : biologique (Ecocert).

Les cuvées :
- Phylactère :     pour le pétillant naturel de gamay teinturier, sans soufre ajouté,
- Ithybole :         pour le chenin, Picrochole pour les jeunes vignes de pineau d'Aunis,
- Grandgousier : pour les vieilles vignes de pineau d'Aunis,
- Gargamelle :   issu de gamay teinturier (depuis 2016).
 

La Cuvée : Domaine de Montrieux – AOC Coteaux du Vendômois ‘’Picrochole’’ – Pineau d’Aunis 2020


Appellation :                    AOC Coteaux du Vendômois.
Cuvée :                             Picrochole.
Cépage :                           100% Pineau d’Aunis.
Sols :                                 Argiles à silex sur tuffeau.
Vignes :                            Jeunes.
Mode cultural :              Biologique (Ecocert).
Rendements moyens : 16 hl/ha.
Récolte :                          Manuelle.
Vinification :                   Aucun intrant de synthèse.
Elevage :                      En caves troglodyte en bord de Loire (température quasi constante et hygrométrie parfaite).

(Flacon acheté chez le caviste ‘’Vinapava’’ pour 19,90 €).

La robe est claire, un peu tuilée et trouble.
Le nez est marqué par une forte acidité volatile qui va forcément de pair avec une grande intensité. Après un traitement de choc, grosse agitation dans le verre, un fruité rouge expressif apparaît et se développe sur la cerise et la framboise.
La bouche adopte un profil fluide et droit, sur une aromatique peu agréable. Elle montre, comme le nez, une très grande acidité, à la limite de l’acceptable, qui bien entendu fait saliver dans la finale poivrée, marqueur du cépage.
L’oxygénation forcée répare un peu les dommages, avec une aromatique plus avenante qui fait oublier un peu l’excès d’acidité.
Bof - et Assez Bien après forte oxygénation.
(Commentaires Jean-Loup du 6/11/2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe trouble.
Nez le vin cuit, volatile importante qui aurait tendance à s’estomper à l’aération…
Bouche kirschée, éthérée, finale courte.
Passable - 
 

 

7 - Domaine Perrault-Jadaud (Anne-Cécile Jadaud)

 

 
Domaine, son historique :
Le domaine Perrault-Jadaud, c'est d'abord une rencontre : celle d'Anne-Cécile Jadaud et de Tanguy Perrault.
Elle est alors œnologue tourangelle exerçant dans le sud de la France et il est étudiant breton en philosophie. En 2009, elle décide de retourner dans sa région natale pour y enseigner l'œnologie, tandis qu'il se reconvertit dans la viticulture et devient formateur en viticulture : c'est au lycée Viticole d'Amboise que tous deux se rencontrent et fondent le domaine Perrault-Jadaud en s'installant dans la commune de Chançay.
Après une décennie de construction et d'achat de parcelles, le vignoble atteint aujourd'hui une surface de 8 ha, de quoi proposer plusieurs cuvées, toutes identitaires, en appellation Vouvray et Vin de France. Depuis 2018, Anne-Cécile Jadaud propose également une gamme de vins de négoce rouges et rosés élaborés à partir de raisins de Côt, de Gamay, d'Aunis, etc …, mais pour l'instant ils sont concentrés sur la production de leur domaine uniquement, dont l'encépagement est constitué de 98% de Chenin et de 2% de Chardonnay.

Terroir :
L'histoire géologique déterminante de la région commence au Crétacé Supérieur, il y a 100 millions d'années de cela. Au Cénomanien, premier étage géologique du Crétacé Supérieur, la région est recouverte par les mers et une sédimentation marine continue de 30 millions d'années s'instaure au moins jusqu'à la fin du Sénonien, nous sommes alors à -70 millions d'années
L'émersion générale du continent qui s'amorce par la suite s'accompagne de phénomène d'altération de la craie que l'on considère aujourd'hui comme étant à l'origine de la formation des argiles à silex, très présentes dans le vignoble de Vouvray. A l'Éocène Supérieur, entre -37 et -33 millions d'années, s'installe un régime continental favorable à la mise en place de formations détritiques avec apport d'éléments de provenance lointaine comme les quartz et les chailles.
Un léger affaissement du socle au Miocène (-23 à -5 millions d'années) semble être à l'origine d'une nouvelle incursion marine pendant cet étage géologique. La mer se retire définitivement fin du Miocène-début du Pliocène, laissant place définitivement à une sédimentation de type continentale.

Les parcelles du domaine se répartissent majoritairement sur des sols où affleurent les couches géologiques de l'Éocène Supérieur. Ils sont constitués :
- de poudingues et de cailloutis siliceux composés de silex roulés et de chailles jurassiques agrégés au sein d'un ciment extrêmement dur,
- d'argiles à silex du Turonien, résultant de l'altération des roches turoniennes sous-jacentes et qui se présentent sous la forme d'argiles très sableuses et fortement colorées en rouge par les oxydes de fer,
- de tuffeau jaune de Touraine, à caractère détritique, se présentant soit sous forme de calcaires gréseux durs, soit sous forme de craie jaune sableuse et tendre, riche en quartz.

Viticulture er vinification :
Les vignes sont âgées en moyenne de 35 ans, les plus vieilles atteignant les 80 ans. Elles sont cultivées selon les principes de l'Agriculture Biologique, comme en témoignent les rangs enherbés du vignoble. Toutefois, le domaine n'étant pas certifié par un organisme officiel, nous ne pouvons pas classer leurs cuvées dans la catégorie des vins biologiques.
Les raisins sont vendangés manuellement, avec tris successifs, et les multiples passages dans les rangs de vignes sont déterminés par leur degré de maturité.
Au domaine, les tâches sont partagées : Tanguy travaille à la vigne, tandis qu'Anne-Cécile s'affaire à la cave pour les vinifications qui se déroulent généralement en cuves ou en barriques, cela dépend des cuvées.
Les fermentations malolactiques sont réalisées partiellement ou entièrement selon les vins, et l'élevage dure généralement 9 mois.
La mise en bouteille a lieu pendant l'été qui suit les vendanges.
 

La Cuvée : Domaine Perrault-Jadaud  - Vin de France ‘’Et si…’’ 2019        


Appellation :                      Vin de France.
Cuvée :                               Et Si…
Localisation :                     Touraine
Terroirs :                            Sablo-limoneux.
Cépage :                            100% Gamay.
Mode de culture :            Biologique. 
                                            Partenariat avec des viticulteurs locaux (certifiés AB ou en conversion), 
                                            et en particulier avec Julien Moreau, domaine de Cambalu à Francueil sur 3,10 hectares.
Age moyen des vignes : 30 ans.
Vendanges :                    Manuelles.
Vinification :                    Réalisées dans le respect des raisins et des jus (peu ou pas de sulfitage, levures   indigènes). 
                                          Encuvage des gamays en grappes entières.
                                          Fermentations naturelles en cuve fibre. Macération de 14 jours.
Elevage :                          En fût de 400 litres pendant 6 mois.
                                          Pas de filtration à la mise en bouteille. SO² total = 30mg/L.

Sa dégustation, les commentaires :
(Flacon acheté chez le caviste ‘’Vinapava’’ pour 14,85 €).

La robe se révèle très sombre, avec des reflets violacés prononcés.
Bien ouvert, le nez déroule une aromatique sombre, composée de fruits noirs, d’épices et d’encre.
La bouche conjugue une matière dense avec un fruité charnu, le tout habillé de tanins de velours. La finale gourmande n’est pas très persistante mais plus épurée.
Bien ++ / Très Bien


 

 

8 - Domaine Mas de Libian (Hélène Thibon)

 

 
Domaine :
Situé à St Marcel d’Ardèche sur la rive droite du Rhône, tout au bout des gorges de l’Ardèche, le Mas de Libian appartient à la famille Thibon depuis 1670.
Un domaine aux accents méridionaux affirmés situé sur la rive droite du Rhône, tout au bout des Gorges de l’Ardèche. 
La famille Thibon achète le Mas de Libian en 1670. Les générations se succèdent. L'histoire se souvient de Gustave (1903-2001) philosophe reconnu. La génération suivante avec Jean Pierre donne un nouvel élan au domaine en décidant que le vin en serait l'activité principale. Ses trois filles choisiront le vin. Hélène et son mari s'associent à leurs parents sur le domaine en 1995, rejoint par sa sœur Catherine en 2006 et enfin avec Aurélien (le fils d'Hélène et Alain) en 2016.
Ensemble ils choisissent d'agrandir le domaine pour arriver aujourd'hui à 25 ha de vignes et 8 ha de terres nourricières (oliviers, céréales, foin, jardin, abeilles...). Un domaine conduit en agriculture biologique et biodynamique, comme aime à le dire Hélène : « le passage en agriculture AB et certification Demeter n’a rien changé au travail, le sol n’a subi ni l’impact des pesticides ni celui des désherbants ».
Travail du sol en traction équine.
Terroir baigné de soleil, le Mas de Libian revendique ses appartenances méridionales en produisant des vins d’assemblage (Grenache, Mourvèdre, Syrah, Counoise, Vaccarèse….) sur un terroir de galets roulés et d’argiles rouges typiquement Rhodanien.
C'est avec grand plaisir (et même un peu de fierté) que l'on voit ce domaine s'affirmer, désormais reconnu dans le monde du vin.

Les cuvées :
- Bout d'Z*n :                75% Grenache, 25% Syrah.
- Calade :                        90% Mourvèdre, 10% Grenache.
- Cave Vinum :              40% Viognier, 40 % Roussanne, 20 % Clairette.
- Khayyâm :                   75% Grenache, 15% Mourvèdre et 10% Syrah.
- Buve Z'en Rosé :        1/3 Grenache, 1/3 Mourvèdre 1/3 Counoise.
- Vin de Pétanque : majorité Grenache 75%, puis Syrah, Mourvèdre, Counoise, Vaccarèse (jeunes vignes uniquement < 25 ans).
 

La Cuvée : Domaine Mas de Libian – AOC Côte du Rhône ‘’Bout d’Z*n’’ 2021                   


Appellation :                       AOC Côte du Rhône.
Cuvée :                                 Bout d’Z*n. 
                                              Le « a » du Zan est devenu « * » pour de sombres raisons juridiques de marque déposée dans la confiserie). 
                                             ‘’Il s’agit du terme affectif destiné à mon père dans sa petite enfance’’ (Hélène Thibon).
Cépages :                            75% Grenache, 25% Syrah.
Terroir :                               Mosaïque de terroirs. 
                                              Les parcelles sont exposées sud sud-est avec certaines plus au Nord où sont plantées les Syrah.
                                             Le sol est argilo-calcaire et quelques galets pour les parcelles en Côtes du Rhône.
                                         En revanche, pour celles en Côtes du Rhône Villages le terroir est constitué uniquement de galets roulés et d’argile rouge.
Climat :                               Méditerranéen, étés secs et chauds, faible pluviosité, très venté.
Vignes :                              Age moyen de 30 ans.
Culture :                             Culture bio dynamique certification Demeter.
Rendement :                     45 Hl/Ha.
Mode de conduite :        Gobelet sur grenache avec élimination des rameaux anticipés et palissage sur syrah avec effeuillage.
Récolte :                            Entièrement manuelle avec un tri sévère à la parcelle.
Vinification :                     Respectueuse, assemblage des cépages à la cuve. 
                                           Eraflage 100%. 
                                           Léger foulage. 
                                           Régulation des températures de fermentations. 
                                           Macération de 12 jours.
                                           Ecoulage par gravité. Pressurage pneumatique.
Elevage :                           9 mois en foudres pour 1/3 du vin.
Température service :   16°C.
Garde :                             8 ans.
Mise en bouteilles :       Faible dose de SO2 (30 mg/l) ajoutée lors de la mise en bouteille au domaine. 4800 caisses.
Commercialisation :      Juin 2022.

Sa dégustation, les commentaires :
(Flacon acheté chez le caviste ‘’Crus et Cépages’’ pour 10,00 €).

Dégusté après un carafage de trois heures.
La robe sombre est sertie de beaux reflets violets.
Le nez très intense se fait charmeur, avec ses arômes variés de mûre, de cassis, de vanille et de violette.
L’attaque se révèle légère puis la bouche va crescendo en densité. Le beau fruité se teinte d’une pointe de réglisse, qui donne son nom à la cuvée, tout en restant frais. Les tanins poudreux rappellent que ce vin est tout jeune et la longue finale florale présente une vivacité très appréciable.
Très Bien
(Commentaires Jean-Loup du 6/11/2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe grenat foncé, limpide, brillante.
Nez expressif, florale (violette), fruits noirs.
Bouche ample, riche, tanins soyeux, fruits noirs.
Finale fraiche et de longueur correcte.
Très Bien +

Pensez également à quelques accords possibles du type : agneau tajine, viande grillé et légumes aux saveurs du sud, en résumé aime une cuisine colorée.  

 

9 - Domaine Cosse - Maisonneuve

 


Domaine, son historique :
Fort de son expérience à la cave coopérative de Cocumont, en plein Sud-Ouest viticole, Mathieu Cosse s'installe à son compte avec Catherine Maisonneuve, tout droit sortie du célèbre Château Léoville Las Casès et élaborent ensemble leur 1er millésime en 1999.
De jeunes vignerons, donc ! Des 5 ha de vignes en fermage de leur début sur les éboulis-calcaires de Lacapelle-Cabanac, les voilà aujourd'hui propriétaires de 28 hectares non loin de Cahors, en bordure du Lot dans le Sud-Ouest.
Très vite, ils décident de travailler en biodynamie - Certification : vin bio (AB, Ecocert), Biodynamie (Demeter) - avec pour résultats, des petits rendements et des vins très surprenants et loin de l'idée que l'on se fait de l'appellation Cahors.
Les vignes s'étendent sur 2 terroirs bien identifiés et pour lesquels chaque parcelle est vinifiée séparément.
Un 1er terroir sur argilo calcaires se situe à Cournou ("le plateau") et donne des vins structurés faits pour la garde.
Le 2ème, à Prayssac, dans la vallée, correspond à des vins plus charnus, souples et fruités ("les terrasses").
Les sols sont travaillés et les vignes traitées de manière homéopathique. Le ramassage des raisins bien mûrs se fait à la main et, à la table de tri, Mathieu Cosse et Catherine Maisonneuve surveillent de près la qualité de la vendange qui sera égrappée. "Nul besoin de chercher des tanins supplémentaires sur un cépage tel que le Malbec !" dixit Catherine. Les conditions météorologiques et la faiblesse des rendements apportent un équilibre naturel (peau épaisse et peu de jus).
La vinification démarre en levures indigènes.
Les cuvaisons sont longues, le remontage est proscrit et la filtration inexistante. Pas de "100% bois neuf" non plus et seuls des fûts de plusieurs vins aident à la maturation lente sans marquer le vin. Seule ‘’Les Laquets’’, la cuvée haut de gamme, "subira" jusqu'à 22 mois de fût neuf et d’un vin

Les cuvées :
- La Fage :             100 % malbec.
- Le Combal :       100 % malbec.
- Cheval enTête : 100 % malbec.
- Les Laquets :     100% malbec.
- La Marguerite : une micro cuvée parcellaire exceptionnelle.
- Abstème :          100% gamay.
- Carmenet :        100% cabernet franc sur calcaire.
- Le Sid :               100% cabernet franc sur argiles sidérolithiques (ferreux).
 

La Cuvée : Domaine Cosse–Maisonneuve - AOC Cahors ‘’Le Combal’’  2016        


Appellation :                   AOC Cahors.
Cuvée :                             Le Combal.
Vignoble :                        3 ha.
Cépage :                           100% Malbec.
Age moyen vines :         > 30 ans.
Terroirs :                          Sols des troisièmes terrasses : argilo-graveleuses et siliceuces.
Culture :                           Biologique. 
Rendement :                   45 hl/ha environ.
A la vigne :                      Vendange vertes en juillet si besoin.
Vendanges :                    Manuelles.
Vinification :                   En cuverie inox avec contrôle des températures. Remontages. Cuvaisons 15 jours à 3 semaines environ.
Elevage :                          12 mois en barriques de 1 et 2 vins. Non filtré non collé.

Sa dégustation, les commentaires :
(Flacon issu de la cave personnelle de Jean-Michel ; prix achat 13,00 €).

La robe très sombre fait encore bien jeune.
Le nez se montre très ouvert, d’autant qu’une pointe de volatile vient renforcer ses arômes de fruits noirs, teintés de vanille et de suie, et relevés par une note végétale. C’est à la fois riche et classieux.
L’attaque est de grande envergure, même imposante par sa grande concentration. Une forte acidité vient ramener la bouche sur de bons rails, mais avec un léger décalage dans le déroulé. On aurait souhaité ces deux caractéristiques de puissance et de vivacité plus fondues, mais c’est pour chipoter, et nul doute que le temps sera un allié dans ce but.
Très Bien
(Commentaires Jean-Loup du 6/11/2022).

Une autre appréciation de Pascal Perrotin (6/11/2022).
Robe dense, très sombre.
Nez avec une pointe de réduction, arômes de fruits noirs, de ronce, boisé bien intégré. Joli nez.
La bouche est riche, on retrouve les fruits noirs, pointe végétale rafraichissante, finale assez tannique.
Très Bien
 

Curieuses, curieux, vous voulez en savoir plus sur les domaines et les cavistes pour éventuellement les contacter et, peut-être y faire vos emplettes ?

Voici leurs références.

 

Les domaines :
1 - Domaine Bigonneau Virginie
La Chagnat
18120 Brinay
Tel : 02 48 52 80 22
Mail : contact@domaine-bigonneau.com
Web : www.domaine-bigonneau.com

2 - Domaine Piquemal Marie-Pierre
Lieu dit Della Lo Rec RD 117 - KM 7
66600 Espira de l'Agly
Tel :04 68 64 09 14 
Tel mobile : 06 72 22 53 66
Fax : 04 26 30 36 62
Web : www.domaine-piquemal.com

3 - Domaine Ferrand Nadine
51 Chemin du Voisinet
71850 Charnay-lès-Mâcon
Tel : 03 80 21 66 56
Tel mobile : 06 09 05 19 74
Mail : contact@ferrand-pouilly-fuisse.co

4 - Domaine Serge Dagueneau & Filles (Valérie depuis 2010)
Les Berthiers
22, rue du Mont Beauvois
58150 Saint-Andelain
Tel : 03 86 39 11 18
Mail : contact@s-dagueneau-filles.fr
Web : http://s-dagueneau-filles.fr/

5 - Domaine Claudie Jobard
5 route de Beaune
71150 Deminy
Tel : 03 85 49 46 81
Fax : 03 85 49 48 63
Mail : contact@domaineclaudiejobard.fr
Web : www.domaineclaudiejobard.fr

43 rue de Montrieux
41100 Naveil
Tel :  06 10 97 08 73
Web :  http://www.facebook.com/domainemontrieux

8 - Domaine Mas de Libian (Hélène Thibon)
965 Libian
07700 Saint-Marcel-d'Ardèche
Tél mobile : 06 61 41 45 32
Tél. : 04.75.04.66.22
Email : helenethibon@gmail.com
Web : www.masdelibian.com

7 – Domaine Perrault-Jadaud (Anne-Cécile Jadaud)
15, rue des Acacias,
37210 Chançay
Tél mobile : 06 16 87 80 40

9 – Domaine Cosse-Maisonneuve (Catherine Maisonneuve
Les Beraudies
46700 Lacapelle-Cabanac
Tel : 05 65 24 22 37
Tel mobile : 06 78 79 57 10

Les cavistes :
La Sommelière
67 Rue d'Auron
1800 Bourges
Tel : 09 87 11 76 77

Sélection et Millésimes
2 route de la chapelle
18000 Bourges
Tél. 02 48 50 22 23

Cave de Malitorne
270 Rue de Malitorne,
18230 Saint-Doulchard
Tél : 02 48 70 32 54

Les Domaines qui montent
374 Rte d'Orléans,
18230 Saint-Doulchard
Tél : 02 48 21 39 31

Vinapava
22 Rue Coursarlon,
18000 Bourges
Tél : 02 48 69 40 67

Crus et Cépages
50 Av. Marcel Haegelen,
18000 Bourges
Tél : 02 48 21 24 14 

Que de belles et intéressantes découvertes, ces flacons judicieusement choisis et proposés par le couple Cécile et Jean-Michel, allant du charmeur Rully (Claudie Jobard) au déroutant OVNI (Objet Viticole non identifiable) des Coteaux du Vendomois (Ariane Lesné) en passant par le consensuel Côtes-du-Rhone (Ariane Thibon) !

Une sélection et un accompagnement de quelques nourritures terrestres qui ont permis de créer une ambiance à la fois conviviale, constructive et participative permettant ainsi à chacun (qui le souhaitait) de s’exprimer afin de communiquer ses impressions et ouvrir de fait la discussion pour les confronter à d’autres ressentis individuels.

Cette dégustation fut, sans nul doute riche d’enseignements et nous a permis, s’il fallait en douter, de confirmer la compétence et le professionnalisme de ces vigneronnes qui prennent, avec bonheur, de plus en plus de place dans le paysage et l’environnement viticole.

De nouveau, remercions organisateur et organisatrice (une amicale pensée pour Cécile) ainsi que les participants pour le déroulement presque récréatif de cette soirée qui dans son esprit, ne demandera qu’à être renouvelée en s’appuyant bien entendu sur d’autres thèmes de dégustation. Et, n’oublions pas Jean-Loup pour l’ensemble de ses commentaires toujours aussi pertinents. 

Claude F.

Le 6.11.2022