Appellation :
Côtes de Bourg
Sous région : Bourgeais
Installé sur la rive droite de la Dordogne et de la Garonne, à 35 km au nord de Bordeaux (20 km par le fleuve).
Le vignoble des Côtes de Bourg s’étend sur 15 communes, situées sur le même canton administratif : Bayon-sur-Gironde, Bourg, Comps, Gauriac, Lansac, Mombrier, Prignac-et-Marcamps, Pugnac, Saint-Ciers-de-Canesse, Saint-Seurin-de-Bourg, Saint-Trojan, Samonac, Tauriac, Teuillac et Villeneuve.
Installé sur la rive droite de la Dordogne et de la Garonne, à 35 km au nord de Bordeaux (20 km par le fleuve).
Le vignoble des Côtes de Bourg s’étend sur 15 communes, situées sur le même canton administratif : Bayon-sur-Gironde, Bourg, Comps, Gauriac, Lansac, Mombrier, Prignac-et-Marcamps, Pugnac, Saint-Ciers-de-Canesse, Saint-Seurin-de-Bourg, Saint-Trojan, Samonac, Tauriac, Teuillac et Villeneuve.
Histoire :
Dès le moyen âge, Bourg était un port viticole important et son vignoble d'estuaire s'est étendu au rythme de la vie et du commerce fluvial. C'est sur la rive droite de la Gironde, au nord du patchwork viticole bordelais, que l'appellation Côtes de Bourg a fait ses premiers pas.
Des pas conduits par des âmes fortes, car la population de Bourg se composait de marins, de pêcheurs et de vignerons. Des pas qui ont foulé un sol fait pour la vigne et une cité tournée vers le commerce.
Les historiens situent la vocation viticole de Bourg autour du IIème siècle, période où les Romains plantèrent le premier plan de « Vitis Biturica » désigné comme l'ancêtre du Cabernet. Les Romains avaient déjà compris que la richesse des sols, le climat et l'exposition des terres sur la rive droite du fleuve étaient propices à l'implantation du vignoble.
Et, jusqu'au IXème siècle, le commerce du vin s'est accompagné de celui de l'étain. Ce dernier s'est complété de celui de la pierre. Aujourd'hui, les lieux abritent d'anciennes carrières plantées là sur des couches calcaires. Elles conservent la trace de nombreuses galeries qui signent aussi la construction de Bordeaux.
Cette donnée s'intègre dans le paysage et participe à l'histoire du vignoble puisque l'appellation alterne entre sols graveleux, limoneux, et argilo-calcaires.
En raison de sa position stratégique, le site fut convoité et sujet d'invasions normandes et barbares. Ces luttes se sont perpétuées au XIIIème siècle mais les échanges se sont néanmoins instaurés de la fière citadelle fortifiée qu'était jadis Bourg jusqu'à l'Angleterre.
Si, aujourd'hui, la cité est une paisible bourgade située au bord de la Dordogne, c'est aussi parce que le vin s'est exporté jusqu'à faire de Bourg « la première filleule de Bordeaux ».
Puis, le vignoble s'est enraciné encore dans les mentalités, il s'est développé, pour entrer définitivement dans l'échelle hiérarchique du Bordelais au XVIIIème siècle. Les vins bourgeais, bourgeois ou du bourquais étaient nés.
Caractéristiques de l’AOC :
L'AOC Côtes de Bourg, qui regroupe aujourd'hui 400 viticulteurs, a été créée en 1936 (11 septembre 1936) pour les rouges et en 1945 (19 mai 1945) pour les blancs et s'étend sur quinze communes situées sur les coteaux qui surplombent la Dordogne et la Gironde (liste ci-dessus).
Ces 400 viticulteurs se répartissent en :
- 2/3 viticulteurs indépendants
Superficie moyenne des domaines : 10 ha,
Majoritairement des structures familiales traditionnelles.
- 1/3 coopérateurs
Majoritairement producteurs sur des petites surfaces (< 5 ha).
- 4 Caves coopératives dans le secteur produisent 23 % du volume global de l’AOC
. La Cave du Bourgeais à Gauriac,
Dès le moyen âge, Bourg était un port viticole important et son vignoble d'estuaire s'est étendu au rythme de la vie et du commerce fluvial. C'est sur la rive droite de la Gironde, au nord du patchwork viticole bordelais, que l'appellation Côtes de Bourg a fait ses premiers pas.
Des pas conduits par des âmes fortes, car la population de Bourg se composait de marins, de pêcheurs et de vignerons. Des pas qui ont foulé un sol fait pour la vigne et une cité tournée vers le commerce.
Les historiens situent la vocation viticole de Bourg autour du IIème siècle, période où les Romains plantèrent le premier plan de « Vitis Biturica » désigné comme l'ancêtre du Cabernet. Les Romains avaient déjà compris que la richesse des sols, le climat et l'exposition des terres sur la rive droite du fleuve étaient propices à l'implantation du vignoble.
Et, jusqu'au IXème siècle, le commerce du vin s'est accompagné de celui de l'étain. Ce dernier s'est complété de celui de la pierre. Aujourd'hui, les lieux abritent d'anciennes carrières plantées là sur des couches calcaires. Elles conservent la trace de nombreuses galeries qui signent aussi la construction de Bordeaux.
Cette donnée s'intègre dans le paysage et participe à l'histoire du vignoble puisque l'appellation alterne entre sols graveleux, limoneux, et argilo-calcaires.
En raison de sa position stratégique, le site fut convoité et sujet d'invasions normandes et barbares. Ces luttes se sont perpétuées au XIIIème siècle mais les échanges se sont néanmoins instaurés de la fière citadelle fortifiée qu'était jadis Bourg jusqu'à l'Angleterre.
Si, aujourd'hui, la cité est une paisible bourgade située au bord de la Dordogne, c'est aussi parce que le vin s'est exporté jusqu'à faire de Bourg « la première filleule de Bordeaux ».
Puis, le vignoble s'est enraciné encore dans les mentalités, il s'est développé, pour entrer définitivement dans l'échelle hiérarchique du Bordelais au XVIIIème siècle. Les vins bourgeais, bourgeois ou du bourquais étaient nés.
Caractéristiques de l’AOC :
L'AOC Côtes de Bourg, qui regroupe aujourd'hui 400 viticulteurs, a été créée en 1936 (11 septembre 1936) pour les rouges et en 1945 (19 mai 1945) pour les blancs et s'étend sur quinze communes situées sur les coteaux qui surplombent la Dordogne et la Gironde (liste ci-dessus).
Ces 400 viticulteurs se répartissent en :
- 2/3 viticulteurs indépendants
Superficie moyenne des domaines : 10 ha,
Majoritairement des structures familiales traditionnelles.
- 1/3 coopérateurs
Majoritairement producteurs sur des petites surfaces (< 5 ha).
- 4 Caves coopératives dans le secteur produisent 23 % du volume global de l’AOC
. La Cave du Bourgeais à Gauriac,
. Alliance Bourg (avec 3 sites à Lansac, Pugnac et Bourg-Tauriac),
. Les Vignerons de Tutiac,
. Châteaux Solidaires.
Les quelques 4000 ha de vignes donnent en majorité des vins rouges, et dans une moindre mesure des vins blancs (3950 ha de vignes en rouge, 29 ha de vignes en blanc) avec un rendement moyen de 54 hl/ha .
La production annuelle traduit cette tendance puisqu'elle est de 200 000 hl pour les rouges et 1200 hl pour les blancs.
Les quelques 4000 ha de vignes donnent en majorité des vins rouges, et dans une moindre mesure des vins blancs (3950 ha de vignes en rouge, 29 ha de vignes en blanc) avec un rendement moyen de 54 hl/ha .
La production annuelle traduit cette tendance puisqu'elle est de 200 000 hl pour les rouges et 1200 hl pour les blancs.
Vue des vignobles |
Les Côtes de Bourg sont fidèles au marché national (1/3 vrac, 1/3 mise négoce, 1/3 bouteilles particulières) pour près de 85% tout en augmentant progressivement l'export 15%.
A l'export, les principaux marchés se sont développés en Europe pour 72% notamment en Belgique, au Royaume Uni, au Pays Bas et en Allemagne. Pour les 28% restant, ces marchés sont axés vers le Japon et les Etats-Unis.
Climat :
Le climat tempéré du Bourgeais accentue l'expression du terroir et l'influence atlantique est ici indéniable. Mais à cela vient s'ajouter la régulation des températures par la masse d'eau estuarienne. En Côtes de Bourg par comparaison au climat bordelais, selon les scientifiques et notamment les travaux de Jean Duteau, il a été démontré que l'appellation des Côtes de Bourg bénéficiait d'un rayonnement solaire supérieur de 10%, des températures moins extrêmes de 1 à 2°C et une pluviosité moins importante se situant entre 10 et 25% selon les années.
Sols :
La vigne occupe le sol du Bourgeais depuis des siècles et les cépages actuels ont été sélectionnés pour leurs performances locales. Les Côtes de Bourg se caractérisent par la diversité et la richesse de leurs sols, raison pour laquelle on utilise souvent les termes de «macroterroir» pour désigner les particularités de ce dernier et de « mésoclimat » pour évoquer le climat local traduisant l'influence d'une zone géographique sur sa climatologie.
Si l'appellation Côtes de Bourg se détermine majoritairement par des terroirs globalement argilo-calcaires, leur composition est si riche qu'on parle d'une véritable mosaïque des sols composés de grave et de sable aux alentours de Pugnac.
Si ces camaïeux de sols expliquent l'emploi du terme de macro terroir, trois d'entre eux sont dominants :
- Sols sur
limons quaternaires :
Très spécifiques de la région, situés sur les hauteurs du fait de leur origine : « limons hydro-éoliens datant du Würm » ; ils sont reconnaissables à leur couleur rouge-terre de sienne ; le Merlot et le Malbec y sont très largement implantés. L’enracinement profond compense une certaine pauvreté en capacité de rétention et de matière organique.
- Sols sur graves sablo-limoneuses :
Leur présence est dominante sur l’appellation, caractéristique selon certains auteurs scientifiques, « de restes d’un delta sous-lacustre » ; on y trouve une implantation de Merlot et de Cabernet alternativement, suivant la richesse naturelle et la profondeur d’enracinement qui peut être assez variable.
- Sols argilo-calcaires :
Présence assez répandue du fait de la roche mère dite « Molasse du Fronsadais » et reconnaissable à la présence de calcaire de type « Calcaire à Astéries d’âge Stampien » ; le Merlot y est plus largement implanté avec des sols d’enracinement plus faible et à pouvoir de rétention d’eau plus fort.
Très spécifiques de la région, situés sur les hauteurs du fait de leur origine : « limons hydro-éoliens datant du Würm » ; ils sont reconnaissables à leur couleur rouge-terre de sienne ; le Merlot et le Malbec y sont très largement implantés. L’enracinement profond compense une certaine pauvreté en capacité de rétention et de matière organique.
- Sols sur graves sablo-limoneuses :
Leur présence est dominante sur l’appellation, caractéristique selon certains auteurs scientifiques, « de restes d’un delta sous-lacustre » ; on y trouve une implantation de Merlot et de Cabernet alternativement, suivant la richesse naturelle et la profondeur d’enracinement qui peut être assez variable.
- Sols argilo-calcaires :
Présence assez répandue du fait de la roche mère dite « Molasse du Fronsadais » et reconnaissable à la présence de calcaire de type « Calcaire à Astéries d’âge Stampien » ; le Merlot y est plus largement implanté avec des sols d’enracinement plus faible et à pouvoir de rétention d’eau plus fort.
Encépagement :
- Côtes de Bourg rouge (env. 4000 ha)
. Merlot 65 %
. Cabernet Sauvignon 20 %
. Malbec 10 %
. Cabernet franc 5 %
- Côtes de Bourg blanc (25 ha)
. Sauvignon blanc 41 %
. Colombard 23 %
. Sémillon 23 %
. Muscadelle 8 %
. Sauvignon gris 5 %
- Côtes de Bourg rouge (env. 4000 ha)
. Merlot 65 %
. Cabernet Sauvignon 20 %
. Malbec 10 %
. Cabernet franc 5 %
- Côtes de Bourg blanc (25 ha)
. Sauvignon blanc 41 %
. Colombard 23 %
. Sémillon 23 %
. Muscadelle 8 %
. Sauvignon gris 5 %
>>Le renouveau du cépage Malbec
Cépage historique de l’AOC Depuis 2007, sélection massale pour obtenir « Un Côt de Bourg » très adapté aux terroirs de l’AOC.
Caractéristiques des vins.
- Les Côtes de Bourg rouges :
Robuste, sombre et de garde. Voilà un trio qui fait la réputation des Côtes de
Bourg rouges. Et ce n'est pas une réputation erronée. Un rien provocante,
l'appellation se fiche des préjugés et n'hésite pas à se mettre à nu. Les Côtes
de Bourg rouges sont des vins tanniques de couleur grenat et aux arômes typés
de merlot. Un vieillissement de 10 ans peut être envisagé en cave mais une
consommation de ces vins dans leur jeunesse n'est pas exclue. Ces vins de
caractère raviront les amateurs de vins fruités. Aux arômes du merlot viendront
s'ajouter les fragrances du malbec à savoir la fleur des champs, le safran, le
coquelicot, qui lui donnent à la fois l'élégance et la complexité. Un duo
explosif, que viendront compléter les notes épicées du cabernet sauvignon et du
cabernet franc. Au final, un quatuor unique.
Quelques accords mets vins : Si la température idéale de service avoisine les 15 à 17 °C, les Côtes de Bourg s'accordent avec la charcuterie, les viandes rouges, les gibiers, mais aussi les viandes blanches, les poissons de rivière et les fromages à pâtes cuites.
- Les Côtes de Bourg blancs :
Quelques accords mets vins : Si la température idéale de service avoisine les 15 à 17 °C, les Côtes de Bourg s'accordent avec la charcuterie, les viandes rouges, les gibiers, mais aussi les viandes blanches, les poissons de rivière et les fromages à pâtes cuites.
- Les Côtes de Bourg blancs :
Généralement secs et fruités, les Côtes de
Bourg blancs ont plus d'un tour dans leur sac. Moderne et fin, voilà qui fait
leur réputation. Bien connus pour leur fraîcheur, les Côtes de Bourg blancs
sont agréables à consommer à l'apéritif. Certains millésimes sont remarquables
par leurs expressions fruitées épicées voire leurs notes de fruits exotiques.
Quelques accords mets vins : Ils se dégustent entre 10 et 12°C et sont radieux sur des plateaux de fruits de mer, les poissons, les salades de gésiers, les viandes blanches, les fromages frais. En fin de repas, les Côtes de Bourg blancs sont conseillés sur les tartes et les soufflés aux fruits, les sorbets et les glaces.
Crédits : www.cotes-de-bourg.comQuelques accords mets vins : Ils se dégustent entre 10 et 12°C et sont radieux sur des plateaux de fruits de mer, les poissons, les salades de gésiers, les viandes blanches, les fromages frais. En fin de repas, les Côtes de Bourg blancs sont conseillés sur les tartes et les soufflés aux fruits, les sorbets et les glaces.
Belle présentation de cette AOC Girondine pleine de promesse on a pu le constater à la dégustation.
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