lundi 29 novembre 2021

Dégustation du 16.11.2021 – Languedoc

  

Prestige : séance espérée et tant attendue après cette année de disette dégustative !  
Prévue depuis plusieurs mois, c’est en Languedoc que nous allons vagabonder pour tâcher de découvrir quelques facettes de cette vaste région viticole pleine de diversité.

Quelle histoire ce Languedoc !
Placé à cheval entre trois départements (Aude, Hérault et une partie du Gard le vignoble du Languedoc couvre 245 000 ha.
Ce vignoble est très ancien et depuis les premiers ceps de vignes, plantés 6 siècles avant JC par les Grecs puis les Romains, le vignoble du Languedoc n'a cessé de s'adapter afin d'affronter de nombreuses crises viticoles.
Après le ravage du phylloxera (fin XIXème), la production s'oriente vers des vins faciles, bon marché, énergétiques, afin de répondre à une forte demande. Au début des années 60, le Languedoc est touché de plein fouet par un contexte de surproduction. Surnommé alors le Midi rouge, il est le fief de terribles révoltes viticoles.
Face à cela, la filière s'organise. De nombreux VDQS (Vin Délimité de Qualité Supérieure) sont reconnus (Faugères, Saint-Chinian, Pic Saint Loup...). En 1985, l'appellation Coteaux du Languedoc devient une Appellation d'Origine Contrôlée (AOC).

Le vignoble se restructure : arrachages (- 43% de sa superficie depuis 1975), plantation de cépages améliorateurs (en provenance d'autres régions viticoles françaises), mise en valeur de cépages régionaux qualitatifs, palissage de la vigne.
Aujourd'hui, le Languedoc récolte enfin les fruits de ses remises en question. Il a su acquérir de la notoriété, en France comme à l'étranger.

Avec 22 AOP (Appellation d'Origine Protégée ou AOC) et 17 IGP (Indication Géographique Protégée ou Vin de Pays), le vignoble du Languedoc est riche de sa diversité.
Il est soumis à un climat méditerranéen (soleil, vent, faible pluviométrie), favorisant des récoltes qualitatives, des millésimes réguliers et une culture saine de la vigne. Sous influences atlantiques à son extrémité ouest (Cabardès, Malepère, Limoux).
Il présente une multitude incroyable de sols, souvent en coteaux : schistes, terrasses de galets roulés, argilo-calcaires, basaltes, terrasses villafranchiennes, grès, sables...
On y trouve un large éventail de cépages (56 sont autorisés en IGP d'Oc).
Les 10 premiers en surface sont : Syrah, Grenache Noir, Carignan Noir, Merlot, Cabernet Sauvignon, Chardonnay, Cinsault, Sauvignon Blanc, Muscat à petits grains, Mourvèdre.
Bien que la production de vin rouge reste majoritaire (75 %), les blancs et rosés sont bien représentés. N'oublions pas le Vin Doux Naturel (Muscat) et les effervescents (Limoux), qui contribuent à l'originalité de l'offre en Languedoc.
Les IGP se sont orientées vers la production de vins tendances, décomplexés souvent aux packagings fashion. Des produits souvent plaisirs, facilement abordables et d'un bon rapport qualité prix.
Les AOP, fières de leur identité, jouent la carte de la tradition en mettant en avant leur savoir-faire et les cépages autochtones.
Avec un prix du foncier encore abordable, le Languedoc est la terre d'accueil des amoureux du vin. Qu'il s'agisse de jeunes agriculteurs ou de reconversions professionnelles, ces nouveaux domaines amènent un vent revigorant !
Devant l'engouement de l'œnotourisme, les vigneronnes et vignerons font preuve d'imagination pour faire découvrir leur passion à travers des offres variées
(Par ailleurs, si un élan de curiosité vous transporte, n’hésitez-pas à consulter votre blog pour la satisfaire. Dans l’onglet ‘’Régions viticoles’’ vous trouverez une présentation de cette belle région que nous allons visiter.)

Après avoir sacrifié aux obligatoires précautions induites par la complexe et stressante situation épidémiologique : pass sanitaire, distanciation, verre et crachoir personnel, service assuré, non circulation des flacons, ventilation de la salle, ce sont finalement 38 participants (dont 9 invités) sur les 41 participants initialement inscrits (Hum…) qui ont répondus présents. Bien sagement installés et resserrés sur le pourtour de la salle ils attendent patiemment le début des débats tout en commençant de grignoter le pain en provenance de la boulangerie ‘’Les Pains de Simon’’ située 44-Rue Jean-Jaurès à Bourges.

 

Afin d’avoir une vue le plus large possible sur la production de cette région, ce sont 8 vins qui ont été sélectionnés par Jean-Loup et Jean-Michel auxquels viendra s’ajouter un vin ‘’intrus’’.

Deux blancs et sept rouges nous seront donc proposés pour une dégustation à l’aveugle ; l’identité de chacun nous sera dévoilée seulement en fin de séance.

Les blancs débouchés auront été conservés au frais tandis que les rouges ont tous été carafés 2 heures avant l’entame de la dégustation en leur évitant un réchauffement trop conséquent.


Nous débutons par la (maintenant) traditionnelle présentation de : ’La bouteille du mois’’ choisie par Jean-Michel.

Il s’agit du :             Domaine Louis Dorry

Cuvée :                   Les Collonges

Appellation :           Macon Milly-Lamartine

Région :                  Bourgogne - Maconnais

Couleur :                Vin blanc

Cépages :              100 % Chardonnay

Dégustation :       ‘Un vin élégant avec une belle robe blond brillant, un nez superbe sur des notes de vanille, de fleurs blanches et de coing. La bouche est fruitée, riche et intense d'une très belle longueur saline.’’                             (Cf www.avenuedesvins.fr, millésime 2018).

Prix :                      26,00 €

Présentation : Tout petit domaine de 2 Ha sur 3 appellations (Mâcon et Mâcon-villages, Bourgogne-passetoutgrain, Bourgogne-aligoté) qui a son siège dans un ancien prieuré des moines de Cluny, a proximité de l'église romane de Buissières. Fils de vigneron, Louis Dorry reprend l'exploitation en 2006 à la retraite de son père.

                   Sa petite parcelle de chardonnay (AOP Macon Milly-Lamartine) située sur un coteau argilo-calcaire exposé plein sud, face aux Roches de Vernisson et de Solutré est travaillée sans désherbant chimique. La vigne est travaillée le week-end, taillée uniquement au mois de mars. Le désherbant est proscrit, toute la vigne est labourée. Le vin est vinifié le plus naturellement possible sans intrants. La fermentation s'enclenche naturellement avec les levures indigènes et dure entre 4 et 12 mois. 

Revenons donc au sujet qui nous réunis et si tous les vins seront dégustés ‘’à l’aveugle’’, quelques spécifications nous seront néanmoins divulguées avant leurs dégustations : millésime, cépages, élevage …). 

Fin prêt.

Nous démarrons par un vin blanc. 

 Vin N° 1 

 
Cépages :                        Roussanne 25 %,
                                         Marsanne 20%,
                                         Rolle (Vermentino) 30%,
                                         Grenache Blanc 20%,
                                         Clairette 5%.
Sols :                               350 mètres d’altitude avec une exposition vers le Nord. Argile, calcaire avec du basalte.
Vinification, élevage :    Bio. Fermentation et élevage effectués en foudres

 Brillante, la belle robe dorée, légèrement striée de quelques reflets vient habiller notre verre.
Le nez est immédiatement empli par un plaisant et intense ensemble aromatique tout en fraîcheur. Sans se bousculer, ce sont tout d’abord de délicates et fraîches senteurs florales (aubépine, acacia et violette) suivies par des notes de pêches et d’abricots qui viennent tapisser nos narines ; quelques senteurs d’agrumes tentent de se mettre en valeur tandis que de discrètes fragrances amandées et minérales sont perceptibles.
Toute en fraîcheur, l’attaque en bouche apporte délicatement une matière d’un abord discret mais qui se dévoile rapidement en gainant amplement le palais avec onctuosité. Soutenu par une belle et soutenue, mais non excessive, acidité, l’’ensemble aromatique précédemment perçu s’installe en bouche avec la prédominance des notes florales et fruitées tout en laissant émaner une légère amertume. Quelques senteurs d’agrumes viennent apporter une pointe d’exotisme au rendu buccal. L’onctuosité aromatique, l’acidifiante fraîcheur et la présence alcoolique cohabitent pour le plus grand plaisir, sans que l’un ou l’autre ne veuille s’imposer et participent à l’équilibre de cet ensemble. Cette agréable matière roule avec gourmandise en bouche y laissant trainer avec plaisir sa fraîche suavité pour s’y intégrer et amener au fur et à mesure de la dégustation la perception d’une délicate et douce caresse sur le palais.
Pour notre plaisir, la finale à la fraîche aromatique empreinte de fragrances d’amertume laisse lentement s’évanouir ces agréables ressentis. 

Bien + 

Il s’agit du :

 

 Le vin : Domaine d’Aupilhac : AOP Languedoc ‘’Les Cocalières’’ Blanc 2020                                (Prix achat : 19,80 €) 


Le Domaine :
Le Domaine d'AUPILHAC se situe à Montpeyroux à 36 Km au nord-ouest de Montpellier. La cave, qui se trouve au cœur du village, a été créée en 1989 dans la maison familiale.
La famille cultive la vigne depuis plus de 5 générations. Une partie des vignes se répartit en « terrasses » exposée au Sud-Ouest sur le lieu- dit appelé « Aupilhac ». Le Mourvédre et le Carignan en sont les cépages principaux complétés par la Syrah, le Grenache et le Cinsault.
L'autre terroir se trouve sur le site « Les Cocalières » à trois cent cinquante mètres d'altitude exposée au nord-ouest. La Syrah y est dominante complétée par le Mourvédre et le Grenache. La partie la plus orientée au Nord accueille quatre cépages blancs de l'appellation Coteaux du Languedoc qui sont la Roussanne, la Marsanne, le Grenache blanc et le Rolle (Vermentino).
Les labours réguliers font descendre les racines afin d'atteindre la fraîcheur du sous-sol (le terroir). Ils facilitent ainsi la résistance de la vigne aux éventuelles sécheresses estivales. Le respect du sol avec la préservation de son équilibre est la priorité.
Les vendanges sont manuelles La maturité de la peau est très importante pour une extraction facilitée des arômes et de la couleur ainsi que l'obtention de tanins soyeux. Sur les jeunes vignes les vendanges vertes sont pratiquées pour éviter à la vigne de souffrir de la chaleur et donc favoriser l'enracinement.
Les levures indigènes (du terroir) font fermenter naturellement les raisins. L'élevage s'effectue en foudres et barriques dans notre chai enterré. Mises en bouteilles au Domaine sans filtration.
Le travail à la vigne a beaucoup plus d'influence sur la qualité d'un vin que celui de la cave. 

>> Aupilhac :
13.5 hectares en terrasses à 100 mètres d'altitude sur le lieu dit "Aupilhac", avec une exposition Sud-ouest.
Ces parcelles sont situées en contrebas du Castellas, château emblématique de Montpeyroux datant du XIe siècle.
Ils sont plantés en Mourvédre (3.5ha), Carignan (4.3ha), Syrah (2.2ha), Grenache (2.5ha) et Cinsault (0.8ha). 

>> Cocalières :

8 hectares à 350 mètres d'altitude sur le lieu dit "Les Cocalières". Ce vignoble est constitué en Blanc de Roussanne, Marsanne, Rolle et Grenache blanc. Le Grenache noir, la Syrah et le Mourvédre complètent en rouge les plantations de ces vignes. Le but est de produire des vins qui auront, grâce à l‘altitude, des équilibres acidités/alcool plus élevés ainsi que des arômes plus frais sans que la profondeur et la sève du vin en soient diminuées.
Nombre de bouteilles par an :   110000
Surface plantée :                        25.5 hectares (Rouge : 21.5 ha, Blanc : 4) ha
Mode de vendange :                  Manuelle
Âge moyen des vignes :            35 ans
Achat de raisin :                         Non
Cépages rouges :                      Grenache noir (11%),
                                                   Syrah (18%),
       Mourvèdre (28%),
       Cinsault (18%),
       Carignan (25%).
Cépages blancs :                       Vermentino (17%),
                                                   Carignan (3%),  
                                                   Ugni blanc (trebbiano) (19%),
         Roussanne (17%),
         Marsanne (11%),
         Grenache gris (3%),
         Grenache blanc (19%),
         Clairette (11%). 

Nous poursuivons par un second vin blanc : 

 Vin N° 2 


Millésime :                       2011
Cépages :                        Carignan blanc 66 %,
                                         Chenin 33%,4
Sols :                               Sol argileux avec des cailloutis calcaires
Vinification, élevage :    Bio. Fermentation en fût de chêne ou demi-muids puis élevage en barriques ou foudres.

Brillant, net et limpide le contenu du verre tout paré d’une robe d’un jaune soutenu, striée de reflets d’or blanc, pose avec vivacité son expressif et complexe panel aromatique sous nos narines.
En premier plan, c’est tout un panel d’arômes dénotant un certain degré d’évolution (cuir, cire d’abeille, caramel) qui vient taquiner et embarrasser nos narines ; bien venue, une persistance aération du verre entraine tant soit peu la disparition de ces émanations et enfin des perceptions olfactives des plus attirantes viennent s’installer et là nous allons à la découverte de notes fruitées (abricots, prune jaune, amande), de fleurs blanches (acacia), de fruits exotiques (citron), minérales (pétrole et silex), de fragrances lactées et épicées, toutes constitutives de ce complexe et touffu rendu aromatique lequel ne manque pas de susciter la curiosité et l’attirance.
Une sensation olfactive des plus affriolante !
Dans cette continuité, l’attaque en bouche est nette, précise, droite et c’est une très belle matière, à la richesse présente, mais contenue, posée sur une trame minérale empreinte d’une belle acidité, qui va prendre possession du palais venant y plaquer ses beaux et onctueux arômes de fruits (abricots, prune jaune) ; sensations tempérées par un subtil agrégat de senteurs florales et exotiques, de pointes délicatement épicées et vanillées.
Cette belle et riche matière aromatique à la structure, complexe et élégante, tout en équilibre, laissant trainer quelques fragrances oxydatives et d’amandes amères, roule avec gourmandise en bouche y posant avec plaisir sa suavité pour s’y intégrer et amener au fur et à mesure de la dégustation la perception d’une délicate et soyeuse caresse sur le palais.
Les sensations gourmandes variées vont et viennent en bouche, caressent tour à tour les papilles, s’en échappent, reviennent pour relancer le plaisir.
Ce dernier perdure tout au long d’une finale à l’onctueuse richesse aromatique et portée sur une fraîche trame empreinte d’une discrète amertume elle ne manque pas de s’éterniser pour notre plus grande satisfaction pour s’évanouir lentement en oubliant toutefois quelques pointes épicées et oxydatives
Un vin de haute tenue, à consommer et réserver pour des repas festifs qui proposerons de nobles produits de la mer : langoustes, homards (même d’origine canadienne), Saint-Jacques (la vraie), Saint-Pierre, Bar de ligne.  

Très bien 

Il s’agit du : 

 
Le Domaine :
Le Mas Jullien situé à Jonquières au Nord-Ouest de Montpellier est conduit depuis 1985 par Olivier Jullien qui exploite un vignoble de 20 ha de terres aux sols très variés (argilo-calcaires, silices, grès), cultivés sans certification désormais (le domaine l'a été par le passé) dans une démarche d'agriculture biologique non revendiquée pour échapper aux dogmes.
Olivier fait partie des grands vignerons du Languedoc, avec intuition et intelligence, il est parvenu à hisser au plus haut le niveau qualitatif des vins de la région et a entraîné derrière lui toute une génération de jeunes vignerons. 
Olivier Jullien recueille l’admiration et le respect de ses pairs. Il est l’un des principaux artisans de la renaissance d’une viticulture rigoureuse dans la région, recherchant la combinaison nuancée de sols et de cépages autochtones variés, en rouge et en blanc, sur les Terrasses du Larzac. La sincérité de ce visionnaire fuyant la compétition se projette sur ses vins profonds, digestes et généreux, sudistes par l’intensité et la variété de leurs saveurs, non par la simple maturité du raisin et son illusoire richesse en alcool. 
Le vignoble est travaillé dans le respect de la nature, mais sans certification. Olivier suit les grands principes de la viticulture biologique. Même si le Mas Jullien possède un matériel viticole de pointe, l'homéopathie est privilégiée à l'utilisation excessive des techniques modernes. A la vigne, les rendements sont faibles et les vendanges sont manuelles pour préserver le meilleur du raisin. Le vin fermente en barrique ou en demi-muids puis l'élevage s'effectue en barrique ou en foudre.
Les rouges frais et complets, à l’élevage millimétré, évoquent pleinement la chaleur du Languedoc, avec des notes de sauge, de garrigue et de thym. Ils évoluent lentement et peuvent sembler austères en vin jeune, ils ont besoin de plusieurs années pour s'ouvrir et sont capables de briller sur plus de quinze ans de vieillissement. 

Si les rouges restent au plus haut niveau languedocien, le blanc (IGP de l'Hérault) est lui aussi fort réussi, tout en puissance et fraîcheur, un magnifique blanc hors mode, font de ce domaine une référence.

 

Nombre de bouteilles par an :  
Surface plantée :                       (Rouge : 16.00, Blanc : 4.00)
Mode de vendange :                 
Âge moyen des vignes :           
Cépages rouges :                      (40%), (40%), (20%)
Cépages blancs :                       (60%), (30%), (10%).

 

Après cette belle doublette de vins blancs, entamons notre cycle ‘’rouge’’.

 Vin N°3  


Millésime :                       2017
Cépages :                        Grenache 70 %,
                                         Carignan 30%.
Sols :                               350 et 800 mètres d'altitude. Argilo-calcaire avec du schiste.
Vinification, élevage :    Bio. Macération de 10 jours, levures indigènes, 6 mois en cuves ciment.
                                         Ni collage ni filtration à la mise en bouteilles (1000 bouteilles). 

Limpide et brillant le contenu du verre paré de sa robe rubis, éclairée de reflets violine et ceint d’un disque clair vient se glisser sous nos narines.
Oh là là !
Une intense bouffée aromatique emplie de notes tertiaires, principalement animalières (cuir, gibier) vient surprendre notre olfactif.
Illico, une rotation du verre s’engage pour tenter une aération et dissiper ces odeurs sauvages. Peu à peu ces senteurs s’effacent pour laisser la place à de plus plaisantes notes de fruits noirs et rouges (cassis, fraises, cerises noires, mûres), baignées par de résiduelles fragrances d’alcool.
La délicate attaque en bouche véhicule une matière à l’apparence légère, de peu de densité ; sensation première qui va disparaitre lors d’une sensation de montée en puissance lorsque cette matière vient prendre possession du palais en y déposant d’intenses arômes de fruits rouges et noirs macérés, parsemées de notes animales et de fragrances épicées et réglissées.

Les fins tannins se révèlent relativement soyeux et sous-tendent une fraîcheur minérale, le tout dans un bel équilibre. Cette texture douce et caressante laisse échapper quelques perceptions d’arômes tertiaires (cuir) ainsi que quelques émanations alcooleuses sans toutefois apporter de désagrément gustatif.
Toute en fraîcheur, la finale portée sur une trame parsemée de tanins très fins, prolonge ces onctueuses sensations pour se dissiper langoureusement.
Vin de bonne facture qui aurait peut-être mérité un plus longue carafage afin de dissiper les arômes tertiaires perçus initialement. (Et pourtant ce vin a pourtant été carafé plus de 2 heures). 

Bien ++ 

Il s’agit du : 

 Le Vin : Terroir Al Limit : DOC Priorat ‘’Historic’’ Rouge 2017                                                              (Prix d’achat : 15,80 €) 

 
Le Domaine :
Terroir al Limit s’est profondément inspirée des très anciennes traditions viticoles de Bourgogne.
Dominik Huber a pleinement adopté une approche biodynamique de la viticulture, associée à un style de vinification doux et non intrusif qui favorise la fermentation en grappes entières, et le vieillissement en béton ou en amphore comme alternative au chêne.
Contrairement aux vins spécifiques au site de Terroir Al Limit, Terroir Històric se consacre à exprimer le caractère complexe de l'ensemble du Priorat (Catalogne) en deux couleurs : blanc et rouge.
Tout est mis en œuvre pour exploiter au maximum les propriétés des raisins, ce qui signifie une approche vraiment sans intervention dans la cave : vendanges manuelles, fermentation naturelle de la grappe entière et transfert dans une cuve en ciment pendant huit mois.
Pas d'acier, pas d'extraction, pas de chêne.

Cette cuvée est composé de 70 % de grenache et de 30 % de carignan, à peu près le même assemblage qu'il y a une génération. Une bonne dose de grenache a été cultivée en hauteur dans les massifs du Montsant sur des sols argilo-calcaires, et le reste du fruit provenait de vignes cultivées sur l'ardoise et le schiste du Priorat, apportant une minéralité savoureuse 

Les 9 villages du Priorat Històric :         Bellmunt,  Gratallops,  El Lloar, Escaladei,  Poboleda,  Porrera,  Torroja,  Vilella Alta,  Vilella Baixa
Ages des vignes :                                   35 ans - 50 ans
Altitude :                                                 350 - 800 mètres
Cépages :                                               70% Grenache Rouge,
                                                               30% Carignan.
Sols :                                                      Ardoise, Argile, Granit, Alluvial
Vinification :                                            Macération de 10 jours sans extraction dans les cuves ciment.
Fermentation :                                        Levures indigènes
Elevage :                                                6 mois en cuves béton avant embouteillage. 

Voilà donc notre ‘’intrus’’. 

Attardons-nous sur ce second rouge. 

 Vin N° 4  


Millésime :                     2014
Cépages :                      Cinsault 100%. > 50 ans.
Sols :                             Calcaires et des marnes jaunes.
Vinification, élevage :  Raisonnée. Elevage en barriques de 24 mois.

Dans sa belle robe rouge violacée rappelant la cerise noire et présentant quelques nuances tuilées laissant supposer un léger début d’évolution, notre verre laisse se dissiper avec vivacité un large ensemble aromatique des plus captivant.
Le nez plonge avec gourmandise dans ces capiteux arômes de fruits rouges et noirs (cerises noires, griottes, framboises, mûres, cassis), accompagnés de senteurs méditerranéennes (lavande, garrigue) tandis que des fragrances d’épices (poivre) apportent du relief à ce panel aromatique ; quelques émanations de fumé sont perceptibles en fin d’aération.
Posée sur une fraîche et soyeuse trame, l’attaque en bouche se distingue par sa droiture et apporte une matière d’un beau volume qui prend rapidement place sur le palais pour lui donner des ressentis savoureux, fondants et charmeurs. 
Tous les éléments constitutifs de cet ensemble sont dans une parfaite harmonie, à savoir : une chair grassement fruitée qui apporte cette sensation savoureuse, une acidité présente, non incisive qui apporte la fraîcheur, une tension alcoolique de bon aloi qui oublie de se mettre en avant, des tannins très fins et fondus, quelques belles fragrances réglissées épicées venant donner du relief à l’ensemble ainsi que de discrètes flaveurs florales (violettes).
Ouaf ! Cet ensemble de pur cinsault taillé en demi-corps dans une texture fine et riche à la fois, d’un très bel équilibre pend plaisir à rouler en bouche tout en caressant avec sa trame soyeuse le palais pour y générer appétence et de plus, gourmandise.
Que de belles sensations qui s’étirent sur une longue finale à la trame soyeuse chargée de fruit baignant dans une fraicheur bienveillante et qui disparait lentement en laissant traîner quelques touches d’amertume sur les papilles.

Un « Grand » vin à l’appréciation et satisfaction immédiate mais qui saura encore attendre (je pense) encore années. 

Très bien 

Il s’agit du : 

 Le Vin : Domaine de la Terrasse d’Elise IGP Pays de l’Hérault ‘’Les Hauts de Carol’s’’ rouge 2014 (Prix achat : 30,00 €) 


Le Domaine :
Le Domaine La Terrasse d’Elise se situe entre Aniane et Saint-Jean-de-Fos, dans le secteur sulfureux d’Aniane.

Les prémices de cette aventure débutent très discrètement en 1998, lorsque Xavier Braujou, bucheron de formation, fait l’acquisition d’un demi-hectare de vieilles vignes de Syrah avec lesquelles il élaborera sa première cuvée : Élise. Premier essai, premier succès. Le résultat est bluffant et à la hauteur de la détermination de cet artisan vigneron.

De bucheron à vigneron, il n’y avait qu’un pas. Xavier va au fil du temps s’investir toujours un peu plus dans son domaine en étoffant son patrimoine de parcelles pour atteindre aujourd’hui une surface de vignoble de 14 hectares. Peu à peu, il renonce à son activité d’origine et dédie l’intégralité de son temps au Domaine.

Sa vision du vin est simple : "si la vigne est belle, le vin sera beau". Les vignes sont conduites selon les principes de l'agriculture biologique et de la biodynamie. Pas de certification pour éviter les dogmes ! Les récoltes sont manuelles et au chai les jus sont transformés en moût avec très peu d'interventions humaines. Les rendements, très faibles (environ 20 hl/hectare) sont obtenus naturellement grâce à une collection de vignes anciennes.

Aux chais, les élevages se déroulent en fûts expérimentés ou en cuve. Les élevages sont longs, de 12 à 24 mois en barrique, apportant beaucoup de finesse des tanins. Il y a autant de soin apporté à la vigne que sur les vinifications et les élevages. En résulte des jus d’une souplesse incroyable avec de la race et beaucoup de richesse en bouche.

Ici, on ose ce que les autres nosent pas, et la plupart des cuvées sont issues de mono-cépage. Alors que l'assemblage est quasi systématique dans le Languedoc, Xavier Braujou a pris le parti, de sublimer son terroir par le biais de pieds de vignes anciens, en osmose avec le milieu naturel du lieu. Sans concession, notre viticulteur passionné n'hésite pas à conserver en cave une cuvée qui pourrait décevoir dans sa jeunesse, mais qui s'avèrera exceptionnelle d'ici quelques années.

Déclassés en IGP, les vins du domaine pourraient faire trembler de grands Bourgogne, tant par leur subtile palette aromatique que par l'élégance et la délicatesse de leur sève. Là où le challenge est difficile pour les blancs du Languedoc, la cuvée Siclène brille ici par sa fraîcheur. Quant à la gamme en rouge, Xavier fût l'un des premiers à exprimer la grandeur du Cinsault, du Carignan et du Mourvèdre dans des cuvées en mono-cépage.

Nombre de bouteilles par an : 50000
Surface plantée :                     14 hectares (Rouge : 12, Blanc : 2)
Mode de vendange :                Manuelle
Âge moyen des vignes :          20 ans
Achat de raisin :                       Non
Cépages rouges :                    Carignan (20%),
                                                 Cinsault (25%),
                                                 Grenache noir (5%),
          Mourvèdre (20%),
          Syrah (25%),
          Nielluciu (5%).
Cépages blancs :                     Chardonnay (20%),
                                                 Marsanne (40%),
                                                 Roussanne (40%).

Que va donc nous réserver ce troisième rouge ? 

 Vin N° 5

 
Cépages :                          Syrah 80%.
                                           Grenache 20%,
Sols :                                  Petit parcellaire au pied du Pic Saint Loup de Calcaires Dures.
                                           (résurgence Dolomitique). 
Vinification, élevage :      Conversion Bio. Traditionnelle. Fermentation et élevage 18 mois en cuve béton. 

Vêtu de sa robe au grenat soutenu, presque sombre, et frangé de tuilé, notre verre s’emplit d’un vin dense présentant un léger soupçon d’opacité.
A sa rotation des épaisses larmes grenat fainéantisent sur ses parois. Tout de suite le nez est réveillé presque en sursaut dès la perception des vifs et exubérants arômes qui s’exhalent du verre. Ce sont tout d’abord des notes de mûrs fruits noirs et rouges (cassis, pruneaux, griottes) rehaussées de notes florales (violettes) et d’épices (poivre noir) qui se présentent pour un agréable rendu olfactif. Presque dans la foulée, cet agrégat aromatique se voit pris dans un nuage de senteurs d’alcool. Une active aération du verre tente de dissiper ces dernières ; le résultat n’est pas à la hauteur des espérances car si celles-ci s’évaporent elles laissent la place à de nettes et tenaces fragrances métalliques.
Qu'en sera-t-il de la bouche ?
L’attaque en bouche se révèle surprenante par son manque de relief, qui apporte au palais un liquide sans aucune réelle consistance dans une dominante où l’on retrouve ces arômes métalliques associés à des notes terreuses. Peu agréable le ressenti apportés par ces arômes où l’on retrouve en séquence ces notes terreuses, des notes alcooliques très présentes, des notes discrètes de fruits noirs confiturés, des tannins très serrés et volontiers rêches, une acescence qui vient remplacer une, pourtant attendue, acidité.
Cet ensemble, à l’absence de structure, se veut dérangeant en bouche et cette sensation perdure sur sa finale posée une trame aux émanations métalliques et acescentes qui se dissipent très rapidement en asséchant les papilles. 

Après avoir pris connaissance de son pédigré, la question se pose 
Qu’est-il arrivé à ce vin, tant encensé dans la presse spécialisée ?
A regoûter pour retrouver, nous l’espérons, des sensations plus conformes à son prestige. 

Pas de notation. 

Il s’agit du : 

 Le Vin :  Clos des Reboussiers (Christophe Peyrus) AOC Pic-Saint-Loup ‘’Spoutnik’’ 2016        (Prix d’achat : 30,00 €) 


Le Domaine :
À l’extrême-est du Languedoc, s’érige, droite et fière, une petite montagne d’à peine 700 mètres d’altitude.
Visible à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, le Pic Saint Loup fait figure d’Everest dans la platitude panoramique environnante. C’est dans ce secteur que Christophe Peyrus s’est installé en 1995, pour créer le vignoble du Clos Marie en binôme avec Françoise Julien.
Fort de cette belle notoriété acquise en une quinzaine d’années, Christophe Peyrus s’est récemment lancé un nouveau défi, en créant en toute simplicité le domaine « Christophe Peyrus », sur le village de Cazevieille.

Ce nouveau projet est le fruit d’une triple motivation, de notre vigneron, de Jean Vallon, maire de la commune, et de Christian Luchessa, homme d’affaire épicurien dans l’âme qui rêvait d’assouvir un vieux fantasme vigneron.

Cultivés en bio, les 8,5 hectares de grenaches et de syrahs se prélassent et s’épanouissent sereinement sur ce terroir très particulier de calcaire, bercés par une douce chaleur méridionale et purifiés par la Tramontane salvatrice.
2013 voit donc éclore le premier millésime du domaine qui se positionne très vite au sommet de la hiérarchie locale. Les vins du Domaine Christophe Peyrus sont singuliers.
La race du Domaine consiste à révéler une expression du terroir très pure jumelée à la patte marquée du vigneron. Il livre ce Pic-Saint-Loup avec style, juteux, finesse et surtout avec un caractère très aérien et désaltérant.
Travaillés avec le même sens du détail qu’au Clos Marie et bénéficiant de l’expérience d’un vigneron surdoué, les vins du domaine Christophe Peyrus sont déjà salués unanimement par une pluie de critiques élogieuses.

Le Domaine Christophe Peyrus a été racheté en 2019 par Jean-Pierre Girard avec la volonté de perpétuer le même dessein qu'auparavant.
Renommé Clos des Reboussiers, Christophe Peyrus assure le passage de témoin, assurant que le développement futur soit sur la même lignée que ce qui a déjà été accompli. 

Nombre de bouteilles par an :   28000
Surface plantée :                          8.5 hectares (Rouge : 7.5 ha, Blanc : 1 ha)
Mode de vendange :                 Manuelle
Âge moyen des vignes :           15 ans
Achat de raisin :                        Non
Cépages rouges :                     Grenache noir (20%).
                                                  Syrah (80%)
Cépages blancs :                      Chenin (30%),
                                                  Clairette (30%),
                                                  Grenache blanc (20%),
          Tourbat (20%). 

Ouaf !  Que va donc nous réserver ce quatrième vin rouge ? 

 Vin N° 6 

 
Cépages :                       40% Carignan, 
                                        20% Mourvèdre,                                                               
       20% Syrah,
       20% Grenache.                              
Sols :                              Marnes calcaires sur argilo-limono-siliceux
Vinification :                  Vendanges manuelles, En cuve ouverte avec levures indigènes
Elevage :                       18 mois sur lies fines dont 33% en demi-muids, 33% en muids et 33% en foudres. 

De nouveau le verre se présente tout affublé d’une robe au grenat très soutenu et sombre ceint d’un disque brun clair ; son contenu se caractérisant par un légère opacité tandis que quelques larmes viennent colorer ses parois. Un nuage quasi nauséabond vient instantanément prendre en otage notre olfactif. C’est fort ! Un agrégat d’arômes tertiaires de type animal et empyreumatique ainsi que de mercaptan titille nos narines. Une aération forcenée du verre arrive à dissiper ces odeurs et des notes oxydatives de fruits rouges et noirs macérés agrémentées de fragrances épicées deviennent perceptibles. Toutefois ces perceptions aromatiques résultantes manquent de franchise et de droiture et ne viennent susciter aucun enthousiasme.
Et, en bouche ?
L’attaque en bouche se place dans la lignée du ressenti olfactif, une matière de faible densité et toute enveloppée d’un voile alcoolique se glisse sur le palais. Des arômes de fruits rouges et noirs à la fois confiturés et macérés tentent d’y apporter, sans succès, quelques réactions gustatives plaisantes. En fait la matière en bouche semble s’être déstructurée : chair de faible densité, arômes fruités peu avenants, alcool très présente, tannins rustres et puissants, acidité incisive.
En conclusion, un rendu buccal dénué d’intérêt, d’autant plus que la finale véhicule cet agrégat aromatique qui disparaît très rapidement en asséchant nos papilles. 

Là aussi, après avoir pris connaissance de son origine, la question se pose :
Qu’est-il arrivé à ce vin, valorisé dans de nombreux guide ?
L’idée a été émise que ce vin était dans une phase de fermeture et qu’il se dévoilerait certainement dans quelques temps ; il est à en douter, nous sommes sur un millésime 2012.
Autre hypothèse, les flacons auraient-ils pris un ‘’coup de chaud’’ qui aurait accéléré et perturbé leurs évolutions ?

Si possible, à regoûter impérativement pour retrouver, nous l’espérons, des sensations plus conformes à son classement. 

Pas de notation. 


Il s’agit du :  

 Le Vin :  Domaine Roc d’Anglade : IGP du Gard Roc d’Anglade Rouge 2012                              (Prix d’achat : 37,80 €) 


 Le domaine :
Sous l'appellation IGP Pays du Gard, cette propriété posée sur les plus beaux terroirs du village d'Anglade est distingué du fameux Blason Viticole en 1696 par Louis XIV. De plus, juste avant la crise du Phylloxéra à la fin du XXème siècle, la réputation des vins de l’Anglade était à l’égal des grands vins de Bourgogne. Les sols du Roc d'Anglade sont par ailleurs assez similaires aux sols bourguignons : un tiers d'argile, un tiers de silice et un tiers de limon.

Roc d'Anglade est un domaine repris il y a plus d'une dizaine d'années par Rémy Pedreno, un passionné passé chez René Rostaing (en Côte-Rôtie).

Les 10 hectares Roc d'Anglade de vignes sont plantées sur des terroirs argilo-siliceux sur marnes calcaires.
Exposées plein nord, elles transmettent aux vins de Roc d'Anglade une grande fraîcheur, dans le plus pur respect du fruit. La production est extrêmement limitée.
Roc d'Anglade applique les règles de l'agriculture biologique et ses vins sont  certifiés.
Comme beaucoup de vins de la région, l'appellation (IGP Pays du Gard) n'est que peu importante ; le vigneron est ainsi libre de faire ce qu'il veut, sans contrainte d'appellation. C'est surtout le terroir et le caractère du vinificateur qui sont transmis aux vins rouges, rosés et blancs du domaine, qui compte parmi les plus recherchés du Languedoc : Une extrême finesse, beaucoup de fraîcheur, un potentiel de garde conséquent... bref une immense personnalité.
A la vigne, le travail se fait à la main selon les principes de la culture biologique. Les plants sont exposés au frais, plein nord ; facteur essentiel pour une maturité lente apportant aux vins du Roc d'Anglade fraîcheur et verticalité. L'encépagement en blanc est basé en grande partie en Chenin Blanc puis Chardonnay et Grenache Blanche. Carignan, Mourvèdre, Syrah et Grenache composent l'assemblage des rouges. 

Aux chais, les baies fraîchement récoltées sont pressées puis directement entonnées en fûts de chêne ou demi-muids pendant environ 1 an selon la typicité climatologique du millésime. Vient ensuite un repos en cuves sur lies fines pendant 6 mois avant la mise en bouteille. 

Nombre de bouteilles par an :    36000
Surface plantée :                        10 hectares (Rouge : 8 ha, Blanc : 2 ha)
Mode de vendange :                   Manuelle
Âge moyen des vignes :             25 ans
Achat de raisin :                          Non
Cépages rouges :                       Mourvèdre (25%),
                                                    Divers noir (20%),
                                                    Carignan (55%).
Cépages blancs :                        Chenin (65%),
                                                    Grenache blanc (5%),
                                                    Grenache gris (5%),
                                                    Carignan (5%),
                                                    Chardonnay (20%). 

Reprenons nos esprits et voyons comment nous allons appréhender ce nouveau vin. 

 Vin N° 7  


Cépages :                       Syrah, Mourvèdre, Cabernet Sauvignon, Counoise.
Sols :                              Galets roulés.
Vinification :                  Vendanges manuelles, Traditionnelle, cépage par cépage, levures indigènes, macération longue.
Elevage :                        24 mois d’élevage en barrique. 

Une belle robe à la couleur grenat légèrement obscurcie, dénotant une légère évolution, vient habiller notre verre. Son contenu d’une légère opacité, ceint d’un fin disque tuilé, révèle une certaine densité. Quelques larmes viennent fainéanter sur ses parois.
De fins et expressifs arômes prennent possession dans notre espace olfactif et s’y installent. La palette aromatique se révèle complexe et non dénuée d’une certaine élégance ; ce sont tout d’abord des notes d’un méli-mélo de fruits et de baies rouges et noirs (cerises rouges et noires, fraises des bois, cassis, myrtille) qui viennent se mettre en avant, toutes enveloppées de senteurs florales (violettes), végétales (rubarbe) et soutenues de fragrances de tabac blond, de délicates épices et de cuir de bonne facture. Le tout dégageant appétence et un chic classieux.
Posée sur une trame fraîche en demi-teinte, la mise en bouche véhicule une matière non excessive à la structure toute en finesse répandant sur le palais un panel aromatique complexe soutenu par des arômes de fruits et baies rouges et noirs légèrement confiturés, tous mêlés à des notes florales (violettes), des fragrances épicées et réglissées.
Cet ensemble tout en droiture vient gainer suavement le palais ; par vagues, sa chair y roule pour une grande et soyeuse satisfaction gustative. L’harmonie, résultat d’un élevage millimétré, est parfaite ; dans un bel équilibre, tous les ingrédients, beaux arômes mêlés, discrète acidité agréablement rafraichissante, puissance alcoolique contenue, souples et très fins tannins, restituent un dense et persistant toucher de bouche empreint de finesse, d’élégance et de distinction. Si l’on pouvait comparer ce vin à un plat, nous serions en présence d’une présentation siglée trois étoiles à l’intérieur de laquelle chacun des ingrédients apporte sa touche en valorisant les autres constituants afin de tendre à la perfection du résultat final.
Cette distinguée et suave impression gustative s’étire lascivement sur une droite finale qui laisse dissiper, avec regret, ce suave et remarquable ensemble aromatique.
Un beau (grand) vin, que l’on peut appréhender dans l’immédiat (parfaitement à point) avec un immense plaisir mais qui pourra attendre en cave quelques années.
N’hésitez donc pas d’investir si cela vous est permis. (Serait-il trop tard ?) 

Très Bien ++ 

Il s’agit du :

 

 Le Vin : Domaine de la Grange des Pères : IGP Pays de l’Hérault 2012                                      (Prix d’achat ; 106,00 €) 

 
Le Domaine :
Le domaine de la Grange des Pères est une des plus belles réussites du Languedoc, le domaine le plus réputé et le plus recherché. Il faut dire que Laurent Vaillé, qui nous a malheureusement quittés en avril 2021, était un vigneron extrêmement talentueux qui a contribué à l’essor de sa région.

Sa famille s'était installée dans la région en 1963 et il avait repris l’exploitation familiale en 1988, après s'être formé chez Eloi Dürrbach au domaine de Trévallon (Provence), chez Jean-François Coche-Dury (Meursault) et chez Gérard Chave (vallée du Rhône septentrionale). Après 3 ans de travaux de défrichage, les premiers pieds de vignes sont plantés en 1988, et donneront leur premier millésime en 1992 et depuis le domaine s’est agrandi jusqu'à atteindre 15 hectares.  

Le vigneron travaillait ses sols pour des rendements dépassant rarement les 20 hl/ha. sans produit chimique et, sans être certifié, respectait les principes de la biodynamie. Il s’attachait à des vinifications parcellaires (en cuves inox de 50 hectolitres) et à des élevages menés durant 24 mois en barriques comprenant un tiers de bois neuf. La vinification est ici traditionnelle, les élevages en fûts de chêne longs (24 mois environ) et un véritable travail d'orfèvre est effectué à la vigne.

En 2020, la production annuelle moyenne du domaine s’élevait à 30 000 bouteilles de rouge et 5 000 bouteilles de blanc, pour un vignoble réparti sur 13 hectares en cépages rouges et 2 hectares de blancs, le tout divisé en petites parcelles éparpillées entre plusieurs terroirs sur un sol argilo-calcaire.

Les cépages blancs, situés à une altitude de 300 mètres environ, sont surtout plantés sur un sol calcaire sur le massif de l’Arboussas.
Pour les rouges, les mourvèdres sont également plantés sur du calcaire, alors que les syrahs se trouvent sur des galets roulés, typiques de ce secteur des Terrasses du Larzac.

Le vin rouge est aujourd’hui composé principalement de syrah et mourvèdre, à hauteur de 35 à 40 % chacun, auxquels s’ajoutent le cabernet sauvignon, la counoise et le petit verdot (depuis 2006).
Le vin blanc est un assemblage de roussanne (à 80 %), marsanne (environ 15 %) et gros manseng pour le reste. Le chardonnay, présent jusqu’en 2008, a été remplacé en volume par la roussanne. La Grange des Pères blanc peut parfois développer une réduction assez bourguignonne, dans un style gras et puissant, sur des notes de cire, de miel et de fruits jaunes très mûrs, d’épices et parfois de raisins de Corinthe. Son élevage est réalisé en demi-muids. Ample et savoureux, ce vin à l’acidité peu perceptible impose un style tout à fait particulier dans l’univers des très grands vins blancs sudistes.
Laurent Vaillé vinifiait séparément les différents terroirs. Il laissait son vin en élevage durant 24 mois en barriques de chêne de 600 litres (demi-muids), avec un tiers de bois neuf.
 Il utilise uniquement des levures indigènes, leur laissant ainsi le temps d’effectuer leur travail. Ce n’est qu’au moment de l’assemblage que les vins issus des différents terroirs sont réunis. 

Superficie plantée :           15 ha (13 en rouge, 2 en blanc)
Sols et terroirs :                 Sol argilo-calcaire, galets roulés.
Cépages rouges :              40 % syrah,
                                          40 % mourvèdre,
                                          10 % cabernet sauvignon,
                                          10 % counoise,
                                          Petit verdot depuis 2006
Cépages blancs :              80 % roussanne,
                                          15 % marsanne,
                                          Gros manseng,
                                          Chardonnay (disparu depuis 2008 et a été surgreffé en Roussane).
Volume produit :                30 à 35 000 bouteilles/an

 Le sourire est de retour, allons-nous continuer dans la même direction avec le vin suivant ?

 

 Vin N° 8 

 
Millésime :                2010
Cépages :                 40 % Mourvèdre,
  40 % Carignan,
  20 % Syrah.
Sols :                         Argileux avec des cailloutis calcaires.
Vinification :            Bio. Fermentations (alcoolique et malolactique) en cuve béton. S’en suit l’entonnage en demi-muids de 600 litres ; l’élevage dure entre 12 et 16 mois
 
Nos verres s’emplissent d’un vin à la très robe sombre, aux discrets reflets brillants, dont la couleur qui semble mêler celle de l’encre noire à celle de la confiture de bigarreaux type ‘’burlat’’ apporte une densité et une profondeur à la texture déposée au fond des verres tout en lui conservant une discrète luminosité (brillance) de bon aloi ; un disque légèrement tuilé venant ceindre sa surface. La rotation du verre effectuée pour la recherche des arômes apporte de belles larmes qui s’attardent nonchalamment sur les parois.
Un nez qui ne se lasse pas de cette palette aromatique tant charmeuse.
Posée sur une jolie trame de très frais tanins fins et précis, une riche matière totalement imprégnée de ces juteux et mûrs fruits noirs et rouges à la limite de la macération et du confiturage vient avec une gracieuse délicatesse, se déposer et enrober le palais.
Tous ces arômes fruités qui laissent se dissiper quelques délicates notes kirchées, quelques émanations d’épices et de garrigue se voient enrobés par une apaisante fraîcheur et, soutenue par ces beaux et très fins tannins, l’ensemble d’un beau volume procure au milieu de bouche de sublimes sensations chaleureuses d’une fine et subtile élégance.
Une parfaite et belle structure dans un harmonieux et parfait équilibre de saveurs où tous les éléments s’accordent parfaitement les uns aux autres (peut-on parler d’osmose ?), que ce soit le dosage de l’acidité, la finesse et la précision des tannins, la vinosité bien intégrée qui se met en retrait vis-à-vis de la prédominance des arômes fruités, la délicate et presque absente amertume, et apportent à la bouche cette élégante et soyeuse plénitude.
Que c’est délicatement goûteux et gourmand ?
Et toutes ces sensations perdurent longuement, pour notre plus grand bonheur, dans une élégante finale posée sur une belle et fraîche trame de beaux et fins tannins emplie de la diversité de ces beaux et juteux arômes que l’on souhaiterait ne pas voir se dissiper.
Patience donc.

Très bien + 


Il s’agit du : 

 Le Vin : Mas Jullien : IGP Pays de l’Hérault Rouge 2010                                                                           (Prix achat : 43,00 €) 

 Le Domaine :

>> Se reporter au Vin N° 2

 L’unanimité des participants est au rendez-vous pour ces deux derniers vins.
En sera-t-il de même pour terminer notre dégustation ?
 

 Vin N° 9 

 
Millésime :                       2002
Cépages :                        Syrah 90%,
                                         Mourvèdre et Grenache
Sols :                               Coteaux caillouteux argilo-calcaire.
Vinification :                   Bio. Cuvaison longue et remontages effectués.
Elevage :                         Près de 10 ans, 3/4 en cuve et 1/4 en foudre puis affinage en bouteille.

Notre verre, au contenu brillant et relativement limpide se pare d’une belle robe grenat agrémentée de reflets orangés. Une rotation aératrice pose de nombreuses, riches et fainéantes larmes sur les parois.
C’est un élégant et complexe ensemble d’arômes qui
viennent prendre possession et s’installer dans notre espace olfactif. En premier nez, c’est un méli-mélo de fruits rouges et noirs supposant une macération à l’alcool (cerises rouges et noires, fraises des bois, cassis, myrtille, pruneaux) qui viennent se mettre en avant, lesquelles laissent échapper des senteurs méditerranéennes (garrigue) ainsi que quelques notes chocolatées et de caramel. En second nez, des notes animales, de sous-bois, de champignons sont perçues, toutes enveloppées de fragrance épicées.
Posée sur une trame délicate et fraîche, l’attaque en bouche véhicule une matière d’une densité conséquente, à la structure toute en finesse répandant sur le palais un panel aromatique complexe soutenu par des arômes de fruits rouges et noirs kirschés, agrémentés de notes de garrigue, d’épices et de quelques senteurs tertiaires qui conduisent à former un ensemble classieux, charmeur.
Comme contenue dans un voile fin et soyeux la matière à la fois riche et délicate se répand sur le palais, une réelle harmonie s’en dégage ; dans un bel équilibre, tous les ingrédients, beaux arômes mêlés, discrète acidité agréablement rafraichissante, puissance alcoolique contenue, souples et fins tannins (preuve d’une bonne vinification), restituent un dense et persistant toucher de bouche plein de finesse et de charme et délivrant un ressenti d’une sobre élégance.
Cette belle et fine impression gustative s’étire sur une finale persistante qui laisse tranquillement se dissiper avec fraîcheur cette belle composition aromatique.
Un beau (grand) vin, que l’on peut appréhender dans l’immédiat (tout à fait à point) avec le plus grand plaisir mais qui ne manquera pas de pouvoir être conservé en cave quelques années.
Là aussi, pourquoi ne pas investir ?

Très Bien + (+)

 Il s’agit du :

 

 Vin : Domaine Peyre Rose : AOC Languedoc ‘’Clos des Cistes’’ Rouge 2002                                      (Prix achat : 74,40 €) 

 
Le domaine :    
C'est une histoire incroyable que celle de Marlène Soria... À l'issue de sa brillante carrière dans l'immobilier, elle s'installe au village de Saint Pargoire à quelques kilomètres de Montpellier, dans une propriété perdue au bout d'un chemin introuvable. Venue à l'origine pour se cacher du monde, elle décide de défricher les garrigues entourant sa maison et de transformer le tout en parcelles de vignes au début des années, 1980. Puis, sa sensibilité à fleur de peau et ses envies de créativité la poussent à devenir vigneronne, l'une des plus talentueuses désormais.
Entre 1984 et 1987, elle plante majoritairement de la Syrah, puis de la Grenache et du Mourvèdre pour les rouges. Les blancs proviennent des cépages Rolle, Roussanne, Viognier, Ugni blanc et Terret. Les 17 hectares du domaine sont plantés en l'espace de 3 ans. Dès le début, la culture biologique est une devise du domaine. C'est en 1988 qu'ont lieu les premières vinifications et deux ans après, c'est la première mise en bouteille. C'est comme cela qu'est née la renommée mondiale des vins de Marlène Soria, qui séduisent année après année le palais des fins connaisseurs.
Aujourd'hui, le domaine couvre 25 hectares de vignes dont 23 en rouge et le reste en blanc.
Dans un climat purement méditerranéen et dans un vignoble joliment vallonné, les sols argilo-calcaires sont principalement composés de roches friables et de cailloux durs.
Dans les vignes, Marlène Soria bichonne ses plants comme personne. Ici, la Syrah est reine, composant l'encépagement des rouges à 70%. D'autres parcelles sont plantées en Grenache noir, Mourvèdre et Carignan. N'oublions pas le blanc avec 50% de Rolle (le Vermentino italien) puis plusieurs autres cépages dont le Viognier, qui s'exprime divinement bien à Peyre Rose.
Marlène Soria suit les principes de l'agriculture biologique dans l'objectif de révéler l'expression du terroir dans sa plus grande sincérité. Les rendements y sont très faibles donnant des jus concentrés et clairement taillés pour la garde. Dans les chais, on sent évidement le lien étroit avec les vignes.

Les vinifications se font en cuves bétons (peintes en rose elles aussi) et spécialement adaptées à la récolte des parcellaires. S'en suivent de longs élevages en barrique puis un repos d'une petite décennie avant commercialisation. Toute la philosophie de Marlène Soria réside dans le fait de ne vendre que des vins matures prêt à boire !

La gamme se compose de quatre cuvées toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres. À noter que depuis le millésime 2010, Marlène est sortie de l'appellation Coteaux du Languedoc et sort désormais ses vins en classification Vin de France. Aucun changement dans la bouteille, il ne s'agit là que de se libérer de quelques lourdeurs administratives... Marlène n'a donc plus le droit d'indiquer un cépage ou d'utiliser le terme "clos" pour ses vins, c'est pourquoi "Clos des Cistes" devient "Les Cistes" et la cuvée "Syrah Léone" se nomme désormais "Belle Léone".

Trois cuvées en rouge :
- la cuvée "Marlène", issue d'un assemblage équivalent de Syrah et de Grenache complété par du Tempranillo (cépage roi de la Rioja), est extrêmement parfumée et d'une race purement méditerranéenne.
- La cuvée "Belle Léone" composée quasi-exclusivement de Syrah assaisonnée de Mourvèdre donne des vins larges, gourmands et d'un éclat exceptionnel.
- Enfin la cuvée "Les Cistes" montre plus de profondeur et de complexité, mais s'apprécie après quelques années de garde, au regard de sa solide structure tannique.

Une cuvée en blanc :
- la cuvée "Oro". Assemblage de Rolle, Roussanne et Viognier et élevé pendant plusieurs années en cuve, ce blanc montre un équilibre parfait entre onctuosité et tension, le tout dans un ensemble d'une émotion rare. 

Nombre de bouteilles par an :  30 000
Surface plantée :                      25hectares (Rouge : 23 ha, Blanc : 2 ha)
Mode de vendange :                 Manuelle
Âge moyen des vignes :           30
Achat de raisin :                        Non
Cépages rouges :                     Mourvèdre (5%),
                                                 Grenache noir (15%),
                                                 Syrah (80%),
                                                 Tempranillo.
Cépages blancs :                     Roussanne (33%),
                                                 Viognier (2%),
                                                 Rolle (65%).

 

Nota : Ce millésime 2002 ‘’Clos des Cistes’’ a été le premier produit le domaine.

 

Maintenant : le tiercé gagnant.

Celui-ci a été donné par l’ensemble des .38 participants.,
Ce classement met surtout en évidence trois domaines hautement encensés par la presse spécialisée.

 1er          Domaine La Grange des Pères Rouge 2012
2ème       Domaine Peyre Rose Clos des Cistes  2002    
3ème       Mas Jullien rouge 2010.

 

Curieuses, curieux, vous voulez en savoir plus sur les domaines ?

Voici leurs références.

En complément, consacrez donc aussi quelques précieuses minutes à la consultation de l’onglet ‘‘’Les Régions viticoles’’’ dans le blog pour parfaire vos connaissances sur cette belle région. 

Le vin du mois - Domaine Louis Dorry
15 Rue des Biefs Sandrin
71960 Bussières
Tél. 06 37 64 10 73
Mail : louisdorry@hotmail.com

 

1 - Domaine d'Aupilhac

28 Rue du Plo
34150 Montpeyroux
Tél : 04 67 96 61 19

Mail : aupilhac@aupilhac.com

Web : www.aupilhac.net 2

2 et 8 - Mas Jullien
3 Chemin cu Mas Jullien
34725 Jonquières
Tel : 04 674 96 60 04
Mail : mqasjullien@free.fr

3- Terroir Al Limit
Carrer de Baixa Font 12
43737 Torroja del Priorat 
Tarragonqa, Catalogne
Espaqgne
Tel :(+34) 977 828 057
 
4 - Domaine La Terrasse d'Élise

1320 Chemin de Capion
34150 Aniane

Tél : 06 22 91 81 39
Mail :
terrassedelise@gmail.com


5 - Domaine Christophe PEYRUS - Clos des Reboussiers

Lieu-dit Le Sauzet,

11, route du Pic Saint-Loup

34270 Cazevieille

Tél : 04 67 91 20 12
Mail : jp.girard@closdesreboussiers.f

 

6 - Roc d'Anglade
700 Chemin de Vigne Croze
30980 Langlade
Tél : 04 66 81 45 83
Mail  : contact@rocdanglade.fr
Web : www.rocdanglade.fr

 

7 – Domaine La Grange des Pères
34150 Aniane
Tél : 04 67 57 70 55

Fax : 04 67 57 32 04 


9 - Domaine Peyre Rose
Saint-Pargoire
34230 Saint-Pargoire
Tél : 04 67 98 75 50
Mail : peyrerose@orange.fr
 

Un grand remerciement à Jean-Loup et Jean-Michel pour le judicieux choix de flacons issus de domaines parmi les plus en vue actuellement dans les différents guides et pour certains devenus pratiquement inaccessibles. Ce fut l’occasion de confronter nos sensations avec les commentaires pouvant être produits dans ces guides et si pour la majorité l’harmonie s’est totalement trouvée au rendez-vous, quelques désillusions (deux) sont venues y apporter quelques rides.

Bonne lecture.
Elle vous permettra, j’espère, de vous remettre en mémoire cette belle et très animée soirée et n’hésitez-pas à apporter vos remarques.

 Claude F. (le 29.11.2021)