Temps de cuvaison : 9 Jours.
Elevage : 10 mois en cuves ciment.
Sa dégustation, les commentaires :
(Prix d’achat : 29,00 €).
Le **Morgon Côte du Py 2022** de **Louis-Claude
Desvignes** est une belle expression du cru Morgon, particulièrement sur ce
millésime.
**Robe** : Elle présente une robe rouge rubis intense,
avec des reflets violets.
**Nez** : Au nez, on retrouve des arômes de fruits
rouges mûrs comme la cerise et la framboise, associés à des notes plus
complexes de violette, de pierre humide, et une touche épicée qui vient
souligner le caractère minéral du terroir du Côté du Py.
**Bouche** : En bouche, ce vin est structuré et ample,
avec une belle concentration de fruit. Les tannins sont fins et bien intégrés,
apportant une texture veloutée. Il y a une fraîcheur persistante qui équilibre
la maturité du fruit, typique des Morgon issus de ce terroir volcanique. On y
retrouve également des notes légèrement fumées et minérales en fin de bouche,
avec une longueur remarquable.
**Potentiel de garde** : Ce millésime, bien
qu'agréable à boire dès maintenant, possède un beau potentiel de garde (5 à 10
ans), grâce à sa structure tannique et son acidité bien maîtrisée.
En résumé, le Morgon Côte du Py 2022 Desvignes est un
vin élégant, riche en fruits et en minéralité, qui exprime parfaitement le
caractère du terroir de Morgon.
(Commentaires
Jean-Michel du 11.09.2024).
Les
commentaires de Jean-Loup du 14.09.2024
La
robe est très sombre mais tellement marquée par le cépage et sa jeunesse que
les teintes violettes gagnent sur le cœur du disque.
Bien
intense, le nez propose des fruits noirs tels que la mûre, mais aussi des notes
florales. Viennent également des senteurs minérales se rapprochant de la
pierre.
La
bouche impressionne par sa densité, plus par le grain serré de la matière que
par la quantité de tanins, ceux-ci étant gras. La fraîcheur est suffisante et
la longue finale empreinte de quelques amers.
Ce
vin, d'une belle présence racée, donne cependant l’impression de ne pas pouvoir
donner tout ce qu’il possède et demande à se détendre pour cela.
Très
Bien mais à
attendre au moins cinq ans pour un équilibre encore meilleur. Je suis très
confiant pour un avenir grand ouvert devant lui.
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
Robe grenat, dense, reflets
violacés, larmes épaisses.
Nez sur les fruits noirs, la mûre,
myrtilles écrasées.
L’attaque en bouche est grasse,
les tanins sont fins mais présents, on retrouve la mûre et quelques légères
notes de colle et une fin de bouche sur des amers un peu dérangeants.
Bien pour ce vin que je ne trouve
pas en place ce soir, mais apparait pouvoir bien mieux se présenter dans les
années à venir.
Que nous
réserve ce millésime en appellation Moulin à Vent ? Rendez-vous est pris
au :
3 – Domaine Mee Godard - Moulin à Vent (Guide RVF 2024 : **)
Originaire de la Corée du Sud, Mee Godard est œnologue
de formation et c'est en février 2013 que cette dernière décide de reprendre de
somptueuses parcelles de très vieilles vignes sur la mythique appellation de
Morgon.
Le Domaine :
IL se compose de 6,5
hectares de vignes âgées d'environ 70 ans.
Ces parcelles se situent dans les meilleurs
terroirs de Morgon:
"Corcelette", "Grand Cras", "Côtes du Py" ainsi
qu'1,1 hectare sur l'appellation Moulin-à-Vent sur le lieu-dit "Au Michelon".
Talentueuse œnologue, Mee Godard élabore des vins
complexes, élégants et vivants !
La gamme se compose de 4 vins rouges : Morgon
"Corcelette" qui est un vin souple et gourmand, Morgon "Grand
Cras" qui est un vin élégant et racé, vient ensuite le Morgon "Côte
du Py" beaucoup plus complexe : c'est un vin charnu avec beaucoup de
caractère. Pour finir, le non des moindres Morgon "Passerelle 577"
est un vin d'une finesse rare possédant toutes les qualités requises pour en
faire une future superstar.
Terroirs :
Les sols se composent en grande partie de granits et
de pierres bleues, les parcelles sont orientées Sud-Est.
Elaboration :
Le travail à la vigne est très soigné : ébourgeonnage,
cisaillage, épamprage et effeuillage. Le même soin est apporté sur le travail
des sols afin d'obtenir un raisin de grande qualité.
Une fois vendangées manuellement, les caissettes de
35kg contenant les précieux raisins sont transportées jusqu'à la cave où
commence la phase de vinification après un tri sévère.
La vinification et l'élevage sont adaptés à chaque
parcelle afin d'en respecter le terroir unique.
Les grappes, vendangées entières de 70 à 100%, sont
pigées puis remontées matin et soir et le moût est vinifié dans des cuves
ciment.
La fermentation alcoolique dure de 3 à 4 jours mais
peut s'étendre jusqu'à 12 jours pour les plus longues. Ce sont des grands vins
de garde qui se révéleront dans le temps.
Le Domaine Mee Godard est un des domaines les plus en
vue et surtout parmi les plus prometteurs du Beaujolais !
👉 Vous voulez en savoir plus ? Cliquez ICI
Appellation : AOP Moulin
à Vent.
Cuvée : ‘’Au
Michelon’’.
Cépages : 100 % Gamay.
Mode cultural : Biologique
non certifiée.
Terroirs : Parcelle
en coteau exposée sud/sud-ouest, à une altitude de 400m située dans le nord de
l'appellation. Sols de granite rose en décomposition sur le lieu-dit Au
Michelon, vignes âgées de 50 ans en moyenne.
Viticulture : Traditionnelle
du Beaujolais avec une forte densité de plantation de 9 000-10 000 pieds/ha,
une taille en gobelet bas, un enherbement partiel.
Vendanges : Manuelles
en caissettes de 35 kg.
Vinification : Tri à la réception de
vendange.
La vinification jusqu’à l’assemblage est effectuée en parcellaire.
Vinification de 17 jours avec des raisins partiellement égrappés.
Élevage : Elevage
de 10 mois en demi-muid et fûts.
Le **Moulin-à-Vent Michelon 2022** de **Mee Godard**
est une cuvée impressionnante qui reflète bien l’approche soignée et précise de
la vigneronne sur ce cru prestigieux.
**Robe** : D’une couleur rubis profond avec des
reflets violacés, la robe est intense, promettant une belle matière en bouche.
**Nez** : Le nez est raffiné et complexe, dévoilant
des arômes de fruits noirs bien mûrs comme la myrtille, la cerise noire et la
mûre, accompagnés de subtiles notes florales (violette, pivoine). Des touches
d’épices, de réglisse et de minéralité (caractéristique des sols granitiques)
s'y ajoutent, apportant de la profondeur et de la complexité.
**Bouche** : En bouche, c’est un vin qui combine à la
perfection puissance et élégance. Les tannins sont bien présents, structurés
mais fins, apportant une belle charpente au vin. Les saveurs de fruits noirs
dominent, avec des nuances de prune, des notes poivrées, et une légère touche
boisée qui vient arrondir le tout. La fraîcheur est bien maintenue grâce à une
acidité équilibrée, offrant une finale longue, précise et persistante, avec des
touches minérales et épicées.
**Potentiel de garde** : Ce Moulin-à-Vent Michelon
2022 est encore jeune mais prometteur. Il peut être dégusté dès à présent, mais
un passage en cave de quelques années (5 à 10 ans) permettra à ce vin de se
complexifier davantage et d'exprimer pleinement son potentiel.
En résumé, c'est un vin structuré, riche et élégant,
qui reflète bien le caractère minéral et puissant du terroir.
(Commentaires
Jean-Michel du 11.09.2024).
Les commentaires de Jean-Loup du
14.09.2024
La robe est bien sombre et jeune.
Le nez se montre très généreux,
offrant des fruits noirs bien mûrs, en particulier de la cerise noire. J’ai
aussi une sensation minérale, plus crayeuse ou terreuse cette fois-ci.
La bouche présente une belle
dualité concentration – finesse, avec une aromatique au fruité un peu moins
prononcé qu’au nez. Les tanins très fins et une grande tension lui procurent
une persistance de haut vol.
Très Bien + et je suis scotché par le niveau
de ce vin aussi jeune alors que les vins de Mee Godard sont plutôt à attendre.
Mais il sera sans doute encore meilleur dans quelques années.
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
Robe grenat, brillante.
Nez sur la cerise très mûr, mais
sans le côté kirsch.
Attaque riche, belle acidité
enrobée par des fruits rouges bien mûrs et des notes de graphite;
Un vin de belle tension et des
tanins bien enrobés.
Finale saline et de bonne longueur.
Très Bien +
Maintenant,
qu’en est-il du millésime 2020 ?
Un aperçu
de sa climatologie :
Avec près de 3 degrés de plus que les
normales, l'hiver 2020 apparaît comme le plus chaud depuis le début du XXème
siècle. Alors que le monde entier se confine fin mars, la vigne se réveille
sous l'effet de cette douceur. La suite de la saison est à l'avenant, chaude et
peu arrosée, à l'exception de la fin mai : sans surprise, nous observons les
premières fleurs le 20 mai. Le temps change néanmoins et juin apporte fraîcheur
et humidité. La vigne poursuit tout de même son cycle et les premiers raisins
vérés sont aperçus mi-juillet. L'été reprend alors ses droits : les pluies
disparaissent et les températures s'envolent. Le début du mois d'août assène
une chaleur accablante et un ensoleillement exceptionnel. D'abord envisagées le
24 août, les vendanges démarrent finalement le 21 août.
Pour avoir temporairement mis sur
pause toute la planète, 2020 figurera dans les livres d'histoire ; 2020 n'a
finalement de solaire que le nom : rien, dans les cuvées nées de ce millésime,
ne traduit les excès de l’année.
De retour dans l’appellation Morgon
pour ce nouveau millésime ; ce sera au :
4 - Domaine Terres Dorées
(Jean-Paul Brun) - Morgon (Guide RVF 2024 : **)
Histoire - présentation :
Jean-Paul Brun fait partie de ses
hommes qui sont à l’origine du renouveau du Beaujolais.
Il figure aujourd’hui parmi les
meilleurs vignerons de la région, reconnu tant pour ses primeurs que pour ses
crus du Beaujolais.
A la tête du Domaine des terres
dorées, Jean-Paul exploite un vignoble de 48 hectares.
Jean-Paul Brun reprend l’exploitation
en 1979 à la suite de son père. Ce dernier a commencé par emmener les raisins à
la coopérative pour ensuite créer son propre domaine.
Le Domaine est situé à Charnay en
Beaujolais, dans la région des “Pierres Dorées”. C’est un triangle au sud de
Villefranche sur Saône, délimité à l’Ouest par l’Azergues et à l’Est par la
Saône.
C’est dans cette belle région des
Pierres Dorées que l’aventure de Jean-Paul Brun commence. Lui qui croit dur
comme fer au potentiel des sols argilo-calcaires de la région.
Le Domaine s’est ensuite beaucoup
étendu avec l’acquisition de vignes plus au nord sur 6 crus différents :
Morgon, Saint Amour, Brouilly, Côte de Brouilly, Fleury et Moulin à Vent.
Le Domaine des Terres Dorées travaille
4 cépages différents : le Gamay, le Chardonnay, le Pinot Noir et la Roussanne.
Côté Vignes :
Qui a dit que le cépage Gamay ne
convenait pas aux sols argilo-calcaires ? Phillipe le Hardi, duc de Bourgogne
sans aucun doute. Lui qui relégua ce cépage mal-aimé dans le Beaujolais, aux
confins de la Bourgogne.
Mais pas Jean-Paul Brun qui fut lui
l’un des premiers à croire au grand potentiel des terroirs des Terres dorées.
C’est ici qu’est produit son Beaujolais L’Ancien, une cuvée de vieilles vignes
issues des meilleurs terroirs de la région.
Jean-Paul Brun est adepte d’une
viticulture naturelle, mettant en avant le terroir et respectant
l’environnement. Même s’il n’est pas certifié, le domaine emprunte de
nombreuses pratiques à l’agriculture biologique.
Très peu d’interventions sont
effectuées dans les vignes pour accompagner le cep du premier bourgeon à la
cueillette. Les sols sont labourés, le cuivre et le soufre remplacent les
produits phytosanitaires.
Les vendanges sont réalisées
manuellement et assez tardivement pour la région afin de cueillir des raisins à
pleine maturité.
Côté Cave :
Jean-Paul Brun est un précurseur.
Adepte de vinification naturelles, il limite au maximum son intervention en
cave.
Les fermentations se font avec les
levures indigènes issues de chaque terroir.
Depuis la création du domaine,
Jean-Paul Brun s’inspire de ses illustres voisins en privilégiant les
vinifications bourguignonnes. C’est pour celui-ci la seule qui permette
d’exprimer le terroir avec le plus d’authenticité. Les raisins sont entièrement
égrappés et pressés. Les extractions sont douces avec de longues macérations
pour obtenir des jus d’une grande finesse et des vins d’une belle concentration.
Certains crus sont tout de même
vinifiés à la beaujolaise, par macération semi-carbonique en grappes entières.
L’ajout de SO2 est minimal, d’abord en
fin de fermentation malo-lactique puis à la mise à l’occasion d’une filtration
sur terre.
Le caractère du vin est respecté et
celui-ci peu mûrir en bouteille.
La Cuvée : Domaine Terres Dorées (Jean-Paul Brun) - Morgon ‘’Javernières’’ 2020
Cuvée : ‘’Javernières’’.
Cépage : 100 % Gamay.
Terroirs : Sols
de schistes granitiques décomposés riches en oxyde de fer, sur le lieu-dit
Javernières en contrebas de la Côte du Py.
Mode cultural : Culture raisonnée avec très peu
d’interventions.
Viticulture : Raisonnée
(travail du sol, enherbement, protection phytosanitaire avec des produits
naturels à base de minéraux et de plantes).
Vendanges : Manuelles.
Vinification : Bourguignonne : tri de la
vendange, égrappage total et macération longue avec pigeages réguliers.
Élevage : En
cuve ciment.
Sa
dégustation, les commentaires :
(Prix d’achat :
19,00 €).
Le **Côte du Py Javernières 2020** est un vin
provenant d'un terroir exceptionnel situé à Morgon, souvent réputé pour ses
vins puissants et minéraux, et ce millésime 2020 ne fait pas exception.
**Robe** : La robe est d’un rouge profond, presque
grenat, avec des reflets pourpres. Elle montre une belle concentration,
annonçant une matière dense.
**Nez** : Au nez, ce Morgon est intense et complexe.
On y retrouve des arômes généreux de fruits noirs tels que la mûre et le
cassis, accompagnés de notes de cerise noire. Des touches florales de violette
et des nuances épicées (poivre noir, clou de girofle) apportent une complexité
supplémentaire. Un côté légèrement fumé, voire terreux, se développe aussi avec
une minéralité marquée.
**Bouche** : En bouche, le vin est puissant et ample,
avec des tannins bien structurés, mais déjà bien intégrés pour un vin aussi
jeune. La texture est soyeuse malgré la puissance, et l'acidité bien présente
apporte de la fraîcheur pour équilibrer la richesse des fruits noirs et rouges.
On retrouve également des notes de sous-bois et de pierre humide,
caractéristiques du terroir du Côte du Py. La finale est longue et persistante,
marquée par une belle minéralité et des notes épicées.
**Potentiel de garde** : Le millésime 2020 du Côte du
Py Javernières possède un excellent potentiel de garde, de 8 à 15 ans. Il
gagnera en complexité avec le temps, laissant ses tannins s’affiner et ses
arômes secondaires se développer.
En résumé, ce vin est une magnifique expression du
terroir de Javernières : riche, complexe, et élégant, avec un équilibre parfait
entre fruit, structure et minéralité. Il représente bien la grandeur de Morgon
sur ce terroir singulier.
(Commentaires Jean-Michel du 11.09.2024).
Les commentaires de Jean-Loup du
14.09.2024
La robe sombre est encore assez
jeune.
L’intensité du nez est aidée par
une légère acidité volatile et les fruits sont plutôt rouges, plus que les vins
précédents.
L’attaque est souple puis une
grosse acidité et des tanins carrés emportent tout. La matière semble
insuffisante pour supporter ces deux caractéristiques exacerbées et les tanins
assèchent un peu la finale.
Bien + grâce au nez. A attendre,
mais sans gros espoir.
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
Robe pourpre à brique, assez mat.
Nez de fruits rouges surmûris,
fraises écrasées, prune.
Attaque en bouche assez souple,
l’acidité domine.
Gros creux en milieu de bouche.
Entre finesse et maigreur, je
penche plutôt pour maigreur sur ce vin qui en plus fini assez court. Ce n’est
pas plus mal d’ailleurs.
Moyen
Retournons dance domaine pour une de
leur production de Moulin à Vent dans ce millésime.
5 - Domaines Chermette (Ex : Du Vissous) - Moulin à Vent (Guide RVF 2024 : **)
👉 Voir
présentation sur vin N°1.
La
Cuvée : Domaines Chermette (Ex : Du
Vissous) – Moulin à Vent ‘’La Rochelle’’ 2020
Appellation : AOP Moulin à Vent.
Cuvée : ‘’La
Rochelle’’. (Parcelle de 2ha acquise en 2002, la parcelle de la Rochelle
surplombe le célèbre et antique moulin à vent, avec une exposition sud-est).
Cépages : 100% Gamay noir à jus blanc.
Terroirs : Granites
divers avec manganèse.
Mode cultural : Culture raisonnée. (HVE depuis 2018).
A la vigne : Taille Gobelet. 10 000
pieds/hectare, exposition Sud-est.
Vendanges : Manuelles à pleine maturité.
Vinification : Beaujolaise
traditionnelle semi carbonique avec deux remontages par jour, macération de 10
à 12 jours en barrique, pas de chaptalisation ni levurage, minimum de sulfite.
Elevage : En foudres
de chêne anciens de 40 à 70 hectolitres.
Sa
dégustation, les commentaires :
(Prix d’achat :
30,00 €).
Le **Moulin-à-Vent La Rochelle 2020** de
**Pierre-Marie Chermette** est une cuvée impressionnante, provenant d’un
terroir emblématique de l’appellation. Ce vin se distingue par son équilibre
entre puissance et finesse, un trait caractéristique des meilleurs
Moulin-à-Vent.
**Robe** : Le vin arbore une robe grenat profond,
intense et brillante, annonçant une belle concentration.
**Nez** : Le nez est riche et complexe. On retrouve
des arômes de fruits noirs bien mûrs tels que la mûre, le cassis et la cerise
noire, accompagnés de touches florales élégantes comme la violette et la
pivoine. À cela s’ajoutent des notes épicées, de réglisse et de sous-bois, avec
une subtile touche minérale qui rappelle le terroir granitique de La Rochelle.
**Bouche** : En bouche, ce Moulin-à-Vent montre une
belle structure. Les tannins sont présents et bien intégrés, apportant une
texture soyeuse et veloutée. Les saveurs de fruits noirs dominent, accompagnées
de notes épicées, de poivre noir et de réglisse. L'acidité équilibrée donne une
fraîcheur qui contrebalance la richesse du fruit. On y perçoit également des
touches minérales et légèrement fumées qui apportent de la complexité et
prolongent la finale. La longueur en bouche est remarquable, avec une persistance
des notes fruitées et épicées.
**Potentiel de garde** : Ce vin a un excellent
potentiel de garde (8 à 15 ans). Bien qu'il soit déjà agréable à boire
maintenant, il gagnera en complexité avec quelques années supplémentaires en
cave, laissant les tannins s’affiner et les arômes secondaires émerger.
En résumé, le Moulin-à-Vent La Rochelle 2020 de
Pierre-Marie Chermette est un vin à la fois puissant et élégant, qui exprime
magnifiquement le caractère de son terroir, avec un superbe équilibre entre
fruit, structure tannique et fraîcheur.
(Commentaires
Jean-Michel du 11.09.2024).
Les commentaires de Jean-Loup du
14.09.2024
Une bouteille sur les trois était
bouchonnée.
La robe est bien sombre et montre
encore quelques reflets violets sur la frange.
*Très intense, le nez exhale des
petits fruits noirs et de la prune, noire elle aussi, ainsi qu’un trait de
vert. J’ai également une sensation de boisé à l’aération alors que l’élevage
est réalisé en foudres de chêne anciens de 40 à 70 hectolitres…
La bouche combine un gros volume
et une bonne densité, sur une aromatique que je qualifierais d’avenante mais
facile. Je mettais ce deuxième qualificatif sur le compte d’un élevage en fûts
mais ce doit provenir de la macération semi carbonique. Un toucher velouté et
une bonne vivacité complètent ce joli tableau.
Bien ++ / Très Bien
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
La robe est similaire au précédent
mais un poil plus brillante.
Le nez présente de légères notes
de pain grillé (ce qui est étonnant, vu l’élevage en foudre…), des notes de
prunes et de pivoine. Très agréable.
L’attaque en bouche est grasse,
veloutée, le vin développe bien en bouche sur des arômes fruités et réglissés.
Bonne longueur.
Très Bien +
Maintenant,
qu’en est-il du millésime 2019 ?
Un aperçu
de sa climatologie en beaujolais :
Après un hiver doux et sec, la vigne
enclenche son cycle très tôt et quelques feuilles sont déjà visibles début
avril. Le Beaujolais est alors durement touché par le gel dans les parcelles de
bas de coteau. Le printemps demeurera frais et pluvieux permettant aux nappes
phréatiques de retrouver un niveau acceptable et ce n'est que début juin
qu'apparaitront les premières fleurs. L'été coïncide avec un changement radical
; chaleur caniculaire et sécheresse mettent le gamay à rude épreuve. Des pluies
importantes fin juillet apportent ainsi un réel soulagement. Mi-aout,
fraîcheur, violents orages et grêles caractérisent la période de véraison. Le
retour du soleil fin août sera cependant idéale pour la maturation des raisins
et amènera à vendanger le 10 septembre.
Année de paradoxes, où gel, canicules,
sécheresses et humidité auront à tour de rôle menacé nos raisins, 2019 est
finalement un millésime de son époque : imprévisible, tout simplement.
Pour ce nouveau millésime, de nouveau
en Morgon, arrêtons-nous au :
6 - Domaine Bouland
Daniel – Morgon
(Guide RVF 2024 : **)
Présentation :
Le Domaine Daniel Bouland est situé à
Corcelette entre Villié-Morgon et Chiroubles, dans le Beaujolais et s'étend sur
9 hectares avec de beaux terroirs et des vieilles vignes. Daniel Bouland est
issu d'une famille de vigneron et s'est partagé le domaine familial avec son
frère Raymond, vigneron sur la commune de Villié-Morgon.
Daniel dispose lui de vignes sur les
appellations Morgon, Chiroubles mais aussi Côte-de-Brouilly. Certaines d'entre
elles ont été plantées en 1926, elles sont utilisées pour réaliser la cuvée
Delys. Chez ce vigneron soucieux de travailler tout en respectant ses vignes et
ses produits – son domaine est certifié agriculture biologique depuis
2012 - le gamay est roi et compose 100% des cuvées.
La propriété est certifiée en
agriculture biologique depuis 2012.
Le parcellaire :
Le domaine s’étend sur 9 ha qui
couvrent 3 appellations :
- Chiroubles (1 cuvée): 65 ares
de grès et de gore (granit décomposé), à mi-coteau. C’est un terroir très
pentu, un véritable mur selon Daniel. Ce sol est pour lui presque impossible à
labourer, Il est donc obligé de traiter à l’atomiseur pour contenir
l’enherbement.
- Côtes de Brouilly (1 cuvée):
80 ares de vignes exposées au sud sur un terroir volcanique et de roches
bleues, au-dessus du Château Thivin.
- Morgon (8 cuvées): environ
7,5 ha éclatés sur plusieurs terroirs :
. Le Pré Jourdan: terroir plat,
sablo-limoneux situé à la sortie de Villié-Morgon en allant sur Fleurie. C’est
un sol plus profond que sur les autres parcelles et notamment Corcelette qui
s’en rapproche.
. Corcelette : sol sableux en
légère pente.
. Bellevue : 2 ha en location,
Il y a ici deux types de sols et deux porte-greffes différents et qui vont donc
donner naissance à 2 cuvées distinctes sur 2018 :
- une parcelle exposée sud-est sur sol
sablonneux en pente douce. Le porte-greffe utilisé est le Vialla, vigoureux
mais peu productif, qui contribue donc à limiter l’exubérant gamay. Les vignes
sont relativement jeunes, 30 à 40 ans.
- une parcelle presque plate sise
sur un « tas de caillou » dixit Daniel. C’est un terroir qui chauffe
beaucoup. Le porte greffe utilisé est le 420A, qui se comporte bien dans de
telles conditions. Les vignes sont plus âgées, environ 70 ans.
Travail à la vigne :
Le travail s’effectue à l’ancienne, et
encore en conventionnel.
La densité de plantation est
classique, à 10 000 pieds/ha.
Il est le seul salarié de son domaine
et travaille donc énormément à la vigne, même si bien évidemment, au vu de la
taille du domaine, il fait appel quand le besoin s’en fait sentir à des
prestataires et des saisonniers. Il garde malgré tout pour lui la taille et
l’attachage de ses vieilles vignes. Il affirme travailler ses jeunes vignes
avec attachage sur fils tendus sur le rang avec des piquets, comme cela se fait
classiquement un peu partout, car cela convient mieux à des vignes de cet âge.
Ses vieilles vignes sont travaillées
en gobelets et encore attachées pied par pied, selon la méthode traditionnelle
beaujolaise, qui a tendance à disparaître de nos jours. Cette technique permet
de préserver une belle fraîcheur aux vins par la préservation d’une meilleure
couverture foliaire. Selon lui, cette technique permet aussi de moins être
soumis à la pression des mauvaises levures du sol.
S’il est en conventionnel, Daniel
limite ses traitements autant que possible.
Vinifications :
Les vins sont vinifiés de la même
manière, seul le contenant d’élevage change.
Les vins fermentent uniquement en
levures indigènes, en semi-carbonique beaujolaise traditionnelle. Les
températures varient entre 28 degrés en début de fermentation et 35 degrés à la
fin. Un remontage matin et soir, pas de grillage, pigeage en fin de fermentation
(2 jours avant décuvage).
La présence de gaz dans ses vins en
cours d’élevage est favorisée pour les protéger et limiter la quantité de
soufre ajouté. Ils ont donc à ce moment un côté perlant et réducteur. Les vins
sont ensuite soutirés 15 jours avant la mise, avec deux objectifs : ôter le gaz
et éliminer la réduction
Les raisins sont soufrés à la vendange
puis après fermentation malolactique.
La Cuvée : Domaine Bouland
Daniel – Morgon ‘’Bellevue - Les Cailloux’’
2019
Appellation : AOP Morgon.
Cuvée : ‘’Bellevue – Les Cailloux’’
Terroir : Parcelle en pente
douce. Sols extrêmement caillouteux (schiste).
Cépages : 100
% Gamay.
Mode cultural : Biologique certifié depuis 2012.
Moy. d’âge de la vigne : 70 ans.
Vendanges : Manuelles.
Vinification : Vinifications en vendange
entière uniquement. Les
macérations durent 10 à 12 jours avec chaque jour 2 remontages (matin et soir)
et un pigeage tant que le chapeau le permet. Utilisation
de doses de SO2 faibles, généralement que 2 g/hl dans les vins après
fermentation malolactique et en ajustant le SO2 libre entre 15 et 20 mg/l à la
mise en bouteille.
Elevage : En cuves (béton avec
revêtement époxy pendant 6 à 9 mois (les premières mises sont faites fin Avril
et les dernières en Juillet). Les vins ne
sont pas filtrés et ils ne sont désormais plus dégazés à l'azote mais
suffisamment aérés avant la mise
Comme à la
vigne durant l'été, beaucoup de temps est passé en cave à tous les stades de
vinification, il goûte beaucoup et est très attentif à toute évolution (et très
inquiet), n'hésitant pas à multiplier les analyses pour confirmer ses
sensations.
(Prix d’achat :
24,00 €).
‘Le **Morgon Bellevue 2019** de **Daniel Bouland** est
une belle représentation du caractère généreux et typé de l’appellation Morgon,
particulièrement sur un millésime solaire comme 2019.
**Robe** : Ce vin arbore une robe rubis profond,
intense et brillante, avec des reflets grenat, témoignant de sa concentration.
**Nez** : Le nez est expressif et complexe. On y
découvre des arômes généreux de fruits rouges et noirs mûrs, notamment la
cerise, la framboise et la mûre, avec des notes de prune. À cela s'ajoutent des
nuances de violette, de réglisse, et un côté légèrement poivré et minéral qui
apporte de la profondeur. Des touches de sous-bois et une légère note fumée
viennent compléter ce bouquet riche.
**Bouche** : En bouche, le vin est à la fois ample et
structuré. Les tannins sont fins mais bien présents, offrant une belle
charpente. Les saveurs de fruits mûrs dominent, avec une belle concentration
qui témoigne du millésime 2019, mais toujours équilibrée par une acidité
rafraîchissante qui garde le vin dynamique. On retrouve également des notes de
terre, de pierre humide et de poivre, typiques des sols granitiques de Morgon.
La finale est longue, marquée par des touches épicées et ´ la minérales.
(Commentaires
Jean-Michel du 11.09.2024).
Les commentaires de Jean-Loup du
14.09.2024
La robe assez sombre se teinte de
reflets tuilés sur les bords du disque.
Très ouvert, le nez se patine d’un
fruité franc et pur, plutôt rouge, avec une touche fugace empyreumatique.
La bouche déliée a clairement
choisi le camp de l’élégance et de la fraîcheur, prenant une silhouette
longiligne. Le déroulé serein s’articule juste autour de tanins poudreux et de
qualité, s’étirant en finesse.
Très Bien (+)
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
Robe grenat à pourpre, reflets
bruns.
Nez sur les fruits noirs (cassis),
réglisse, léger menthol. Très beau.
Bouche pleine, qui développe sur
un fruité bien mûr.
Superbe équilibre entre matière,
tanins et acidité.
Longue finale fraiche.
Excellent
Retournons
en Moulin à Vent pour ce millésime et rendons visite au :
7 - Domaine Thibault
Liger-Belair
Domaine des Pierres Roses– Moulin à Vent (Guide RVF 2024 : **)
Présentation
- historique :
Le Domaine
Thibault Liger-Belair est situé à Nuits-Saint-Georges. Il trouve ses origines
dans la création des Établissements C. Marey en 1720. La maison de négoce C.
Marey s’associera avec le Comte Louis Liger-Belair en 1852. Les Liber-Belair
prendront seuls la tête de la maison en 1869 après le décès de Félix Marey. En
1982, la maison de négoce est vendue par Xavier Liger-Belair qui décède dans la
foulée. Son fils Vincent rachètera les bâtiments et entreprendra de créer un véritable domaine viticole
bourguignon. En 2001, le domaine (dont les vignes sont en métayage) est repris
par son fils Thibault, qui après avoir fait des études en œnologie avait travaillé
pour la société Ficofi, créée par Philippe Capdouze.
Aujourd'hui,
la prestigieuse maison s'étend sur 8 hectares de vignes sur les meilleures
parcelles de Richebourg, Vosne-Romanée, Clos Vougeot, Nuits-SaintGeorges et
Gevrey-Chambertin ainsi qu'une vingtaine d'hectares dans le Beaujolais (Domaine
des Pierres Roses). Devenu une référence incontournable de la Bourgogne,
Thibault Liger-Belair a brillamment repris le domaine familial, les vignes sont
cultivées en agriculture biologique et les rendements très maîtrisés. Installé depuis
peu dans une nouvelle cuverie alimentée par géothermie et énergie solaire,
Thibault Liger-Belair est un vigneron sincère qui affirme un style élégant et
raffiné, et ses vins ne cessent d’enthousiasmer.
Ses bouteilles
s'arrachent sur le marché tant la qualité des vins est éblouissante et les
quantités très limitées.
Le domaine
s’articule autour de 3 entités :
- Le domaine
originel Thibault Liger-Belair,
- Le
domaine Thibaut liger-Belair Successeurs créée en 2003, avec pour objectif de
racheter la partie des vins du domaine revenant aux propriétaires des vignes :
la famille Liger-Belair ?
- Le
domaine des Pierres Roses en Beaujolais.
Domaine
des Pierres Roses :
Le domaine
des Pierres Roses est un domaine de la région du Beaujolais d’une vingtaine
d’hectares sur les plus beaux terroirs de l'appellation Moulin à Vent dont
Thibault Liger-Belair se porte acquéreur en 2009 et construit son domaine peu à
peu en sélectionnant des parcelles très précises. Le Moulin à Vent issu de très
vieilles vignes est l’illustration parfaite de l’état d’esprit de Thibault
Liger-Belair. Il cherche à tout prix à reproduire sa méthodologie de travail à
la « bourguignonne » tout en prenant en compte les notions de terroir et de
cépage très différents de la Bourgogne.
Les cuvées
Moulin à Vent Les Vieilles Vignes et Moulin à Vent La Roche sont emblématiques
du domaine et très représentatives du style qu’a souhaité donner Thibault
Liger-Belair à ses vins.
Les vignes
de cépage gamay sont plantées pour les
plus anciennes à partir de 1910.
Le sol est
peu profond et essentiellement composé de sable, de granit et quartz.
Viticulture
et vendanges :
Pour
Thibault Liger-Belair, la qualité d’un vin dépend en premier lieu de la qualité
des vignes et des raisins. Il a donc converti le domaine en agriculture
biologique et biodynamique en 2002 mais ne le fait pas figurer sur les étiquettes,
n’étant pas homme à suivre les modes ou à obéir à des logiques commerciales. La
plus grande attention est apportée aux vendanges manuelles et au tri, qui est
triple, une fois dans la vigne puis sur table vibrante et tapis roulant.
Vinification :
Suivant
les cuvées et les millésimes, une certaine proportion de raisins entiers sont
conservés. S’il explore plusieurs pistes en termes de vinification toujours
avec le moins d’interventions possibles, notre vigneron alterne matière et
finesse en fonction des cuvées et effectue un travail très important de
sélection des bois en partenariat avec ses deux tonneliers attitrés en allant
jusqu'à choisir lui-même les arbres pour les tonneaux de chacune de ses cuvées.
Il se limite à un maximum de 60% de fût neuf, les durées d'élevage vont de 15 à
20 mois suivant les crus.
👉 Vous voulez en savoir plus ? Cliquez ICI
La
Cuvée : Domaine Des Pierres Roses – Moulin à vent ‘’Champ de Cour’’
2019
Appellation : AOP Moulin à Vent.
Cuvée : ‘’Champ de cour’’.
Mode
cultural : Biologique et biodynamie depuis 2002.
Cépage : Gamay
100 %.
Terroir : 2.25 Ha plantés entre 1920 et 1945. Ces parcelles se situent au
sommet de la colline Moulin à Vent à environ 50 mètres du Moulin où affleurent
les granites roses. Ce qui fait la particularité de ce terroir, c'est
l'influence du vent froid du nord mêlée aux granites, offrant à cette cuvée une
belle fraîcheur.
Vendanges : Manuelles avec 40% de vendanges entières.
Vinification 3 semaines de fermentation en cuve ouverte
avec une extraction très douce.
Elevage : En fûts de 1 à 3 vins (20 % de bois neuf) sur
une période de 15 mois.
(Prix d’achat :
30,00 €).
Le **Moulin-à-Vent "Champ de Cour" 2019** de
**Thibault Liger-Belair** est un vin qui allie puissance et finesse, offrant
une belle expression du terroir de ce célèbre cru du Beaujolais.
**Robe** : Ce vin présente une robe grenat profonde,
presque opaque, avec des reflets grenat évolution.
**Nez** : Le nez est complexe et expressif mais éthérique
On y retrouve des arômes de fruits noirs comme la mûre, la cerise noire et la
myrtille, mêlés à des notes florales élégantes de violette et de pivoine. En
arrière-plan, des touches épicées (poivre noir, réglisse) et une subtile note
de graphite ou de pierre humide rappellent la minéralité de son terroir. On
perçoit aussi un léger boisé raffiné, témoignant d'un élevage bien maîtrisé.
**Bouche** : En bouche, le vin est puissant et
structuré, avec des tannins serrés mais déjà bien fondus, apportant une belle
charpente. La texture est soyeuse et veloutée. Les saveurs de fruits noirs se
confirment, accompagnées de nuances de sous-bois, de cuir et d'épices douces.
L’acidité est bien intégrée, apportant une fraîcheur qui équilibre parfaitement
la richesse du fruit. La finale est longue, marquée par une belle minéralité
mais pas les aromatiques de l’élevage en fut et des touches légèrement fumées
et épicées, offrant une belle complexité.
(Commentaires
Jean-Michel du 11.09.2024).
Les commentaires de Jean-Loup du
14.09.2024
La robe n’est pas très sombre et
montre de nets signes d’évolution.
Bien généreux en intensité mais
aussi avec un côté chaleureux, le nez évoque un taux d’alcool élevé. Sur le
plan aromatique, ce sont les fruits compotés qui dominent, avec une volatile
qui vient brouiller les pistes par rapport à la sensation d’alcool.
La bouche est malheureusement
marquée par une piqûre acétique dominante. La finale dérange par son
astringence mais surtout ses saveurs désagréables.
ED pour moi, en tout cas je ne
noterai pas, mais d’autres ont apprécié. Je précise que les trois bouteilles
avaient été préalablement "assemblées", après vérification de
l'absence de TCA. Mais je n'avais effectué cette vérification qu'au nez...
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
Robe grenat peu dense, brunie.
1er nez réduit, puis sur un combo
cerise / jus de viande. Volatile et alcool font aussi partie du tableau.
Bouche assez riche, mais volatile
trop présente à mon goût
Finale qui chauffe et tanins
asséchants.
ED
Nous terminerons par le millésime 2016 ?
Un aperçu de sa climatologie en beaujolais :
Le premier trimestre 2016 se caractérise par
une douceur certaine et des précipitations excédentaires. Aux derniers jours de
mars, le constat est implacable : l'hiver 2015-2016 a été le plus doux depuis
1900 ! Ironie du sort, le froid attend l'arrivée du printemps et le
débourrement - autour du 11 avril en moyenne - pour faire parler de lui : le 19
avril, un épisode de gel de printemps met à mal plus de 13 000 hectares en
Bourgogne ; le Beaujolais est néanmoins épargné, grâce à sa situation
méridionale. La suite du printemps s'inscrit dans la continuité, maussade,
souvent fraîche et humide, faisant prendre à la vigne quinze jours de retard
par rapport à la moyenne des trente dernières années. Le 27 mai, Fleurie et
Chiroubles subissent un premier orage de grêle, réduisant alors à néant le
travail engagé depuis l'éclosion des bourgeons. Ailleurs, les premières fleurs,
observées notamment sur nos pentes Sud de la Rochelle et à Roche Noire,
apparaissent autour de la mi-juin.
Cela coïncide avec l'arrivée de conditions
enfin estivales. L'embellie est de courte durée puisqu'un second orage dévaste
une zone plus large encore - environ 2 250 hectares sur l'ensemble du
Beaujolais : outre Fleurie et Chiroubles, à nouveau touchés, ce sont cette
fois-ci nos parcelles de Bellevue à Morgon et de Champ de Cour à Moulin-à-Vent
qui sont au coeur de la tempête.
Cette colère passée, juillet s'avère
relativement chaud et très ensoleillé et aide la vigne à panser ses plaies. La
pluie est en revanche toujours aussi présente, exigeant une vigilance de tous
les instants pour préserver nos raisins. Le mois d'août et le retour de la
sécheresse enclenchent alors réellement la maturation.
S'il est désormais acquis que le
millésime sera tardif, l'été indien qui s'installe au cours du mois de
septembre permet de patienter sereinement.
Après l'extraordinaire 2015, 2016 aura
constamment joué avec les nerfs des vignerons, alternant sans cesse
précipitations, fraîcheur, pics de chaleur et même période de sécheresse lors
de la maturation, symbolisant de manière parfois dramatique le changement
climatique en cours. Par leur intensité, la douceur et l'élégance de leurs
structures, les Carquelin, Rochegrès, Thorins... et autre Côte du Py 2016
symbolisent l'adéquation parfaite entre le Gamay noir et les terroirs
volcaniques du Beaujolais.
Que nous réserve ce millésime ?
En Morgon dégustons une réalisation du :
8 - Domaine Dominique Piron – Morgon (Guide RVF 2024 : *)
Historique – présentation :
Le plus vieil ancêtre connu de
Dominique Piron, Etienne Bailly, est né vers 1590 à Morgon, 3 siècles de
famille Bailly et Piron se sont succédés, produisant et vendant du vin de Gamay
à Morgon.
Parti des 10 hectares familiaux de
Morgon, Dominique Piron a tracé sa propre route. La société commerciale Piron
qu’il a créée en 1988 pour ses achats de raisins à Morgon était une première en
Beaujolais – la maison Fessy a suivi, puis Jadot, Duboeuf…
Depuis 2013, Julien Révillon, homme de
commerce et d’organisation, l’a rejoint et continue l'œuvre de Dominique Piron
avec constance et brio. Le duo est aidé par le chef de culture Thibaud
Lemaître, ce qui devenait nécessaire pour veiller sur un domaine qui représente
90 hectares. Julien Revillon ″pur beaujolais″, descendant de 7 générations de
vignerons, est arrivé avec 7 hectares de crus, permettant à Dominique de se
consacrer davantage à la production de vins résolument modernes et de forte
expression.
Après une nouvelle cave de stockage et
d’embouteillage des vins construite en 2014, une cuverie de vinification (cuves
inox et ciment) a été inaugurée aux vendanges 2015, regroupant enfin en un seul
lieu les différents sites utilisés à ce jour.
Les domaines :
Avec les domaines, quelques locations,
toujours quelques achats de raisins et des reprises de vignobles puis de
nouveaux fermages en 2016, les Domaines Piron vinifient 90 hectares de vigne,
en 140 parcelles, spécialisés dans l’appellation Morgon, dont la Côte du Py. 10
hectares à Chénas sont partagés avec la famille Lameloise, 2 hectares à Régnié
avec une douzaine d’amis professionnels de la restauration de Lyon à New York.
Dominique Piron vend dans 30 pays,
c’est un des acteurs forts de la nouvelle reconnaissance des grands vins du
Beaujolais « Le Gamay est excellent ou il n’est rien. C’est un cépage fabuleux,
capable de jouer, selon le sol où il est, dans les registres du fruit et de
l’élégance comme de la structure, il est une véritable photocopie du sous-sol
».
En Morgon :
Les vieux granits désagrégés et les
schistes, chargés en oxyde de fer nourrissent des vins structurés, minéraux et
épicés. Son vignoble reste difficile à cultiver : 30 % de fortes pentes, un
morcellement incroyable des parcelles, une forte densité, et une taille gobelet
si près du sol - et impose de nombreux travaux à la main.
Philosophie :
Son approche globale de la vigne au
vin passe par une adaptation permanente aux éléments, et une réponse par le bon
sens et l’équilibre de la nature. Ainsi : « au Domaine, nous intégrons tous
les leviers possibles de la biodiversité, avec la plantation d’herbes, de
fleurs, d’arbustes, de buissons, pour entretenir la faune et la flore de
l’environnement ».
Appellations :
Morgon, Brouilly, Chénas, Moulin à
Vent, Régnié, Fleurie, Beaujolais blanc, rouge et rosé, Beaujolais-Villages.
La
Cuvée : Domaine Dominique Piron –
Morgon Côte de Py ‘’Aux Pierres’’ 2016
Appellation : AOP
Morgon.
Cuvée : Côte du Py
– ‘’Aux Pierres’’ (Produite que dans les grands millésimes, lorsque la
qualité de cette parcelle est exceptionnelle). Millésime : 2016.
Cépage : Gamay 100 %.
Mode cultural : Raisonnée
(traditionnelle et soignée).
Terroirs : Sur une
colline d’origine éruptive en plein cœur de l’appellation Morgon, à 200-300m
d’altitude, sol de roches volcaniques anciennes et pierres bleues. Parcelle
de 85 ares que le grand père de Dominique a acquise en 1932, parsemée des
pierres bleues.
Vendange : Manuelle. Tri sur
table, très sélectif, égrappage partiel.
Vinification : La
fermentation dure 15 à 20 jours, afin d’extraire les meilleurs tannins des
pellicules qui donneront une bonne structure au vin.
Élevage : 18 mois en futs de chêne français.
Sa
dégustation, les commentaires :
(Prix d’achat :
19,50 €).
Le **Morgon "Aux Pierres" 2016** de
**Domaine Piron** est un vin qui exprime à merveille le caractère minéral et
élégant du terroir de Morgon, avec une belle évolution depuis son millésime.
**Robe** : Ce vin présente une robe grenat profond
avec des reflets légèrement tuilés, montrant une belle évolution et une
certaine maturité.
**Nez** : Le nez est fin et complexe. Il s’ouvre sur
des arômes de fruits rouges et noirs comme la cerise, la framboise et la mûre,
accompagnés de nuances plus évoluées de sous-bois, de cuir et de prune. On y
perçoit également des notes florales discrètes, comme la violette, ainsi qu’une
belle minéralité, typique des sols pierreux du lieu-dit. Des touches épicées
(poivre blanc, cannelle) et légèrement fumées se dévoilent après aération.
**Bouche** : En bouche, ce Morgon affiche une belle
rondeur et une structure raffinée. Les tannins sont souples, ayant bien évolué
avec le temps, mais apportent encore une jolie trame. Les fruits rouges et
noirs sont toujours présents, mais plus fondus, laissant la place à des notes
tertiaires de cuir, de champignons et d'épices douces. La minéralité, signature
du terroir, se manifeste en fin de bouche avec une sensation légèrement
crayeuse. L’acidité est bien intégrée, offrant une fraîcheur subtile qui équilibre
la maturité du vin. La finale est longue et persistante, marquée par des notes
épicées et minérales.
(Commentaires
Jean-Michel du 11.09.2024).
Les commentaires de Jean-Loup du
14.09.2024
La robe assez sombre est parée de
nets reflets tuilés.
Le nez très ouvert et bien riche
offre des arômes de fruits noirs mûrs et même des notes chocolatées, ainsi que
des épices, pour former une palette très séductrice
En bouche, beaucoup de curseurs
sont poussés à fond : alcool, acidité, tanins. La matière répond présente pour
les absorber mais sans réussir à les fondre, ce qui donne un ensemble un peu
dissocié. La finale plus apaisée permet
de terminer sur une bonne impression.
Bien ++ mais je suis sûr qu’à
table ce vin gagnerait énormément en cohérence et en plaisir.
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
Robe grenat / pourpre, très mate,
dense.
Nez sur les fruits noirs, mais
aussi des notes de café, de jus de viande, de cachou.
Bouche assez riche sur les fruits
noirs bien mûrs.
Le vin reste assez linéaire dans
son développement et finalement c’est l’alcool qui prend légèrement le dessus
doublée d’une finale asséchante.*
Moyen +
Pour terminer, ce domaine nous propose
l’une de ses cuvées phares.
Qu’en sera-t-il dans ce millésime ?
9 - Domaine Château des Jacques – Moulin à Vent (Guide RVF 2024 : **)
Présentation :
Né en 1924 du rêve viticole d’Amédée
Rousseau un manufacturier de chemises françaises visionnaire, le Château des
Jacques est un domaine emblématique du Beaujolais.
Les vignes du domaine s’étendent sur
les crus de Moulin-à-Vent, Morgon et Fleurie ainsi qu’au cœur d’un clos
historique de Chardonnay.
Convaincu de l’appartenance des Crus
du Beaujolais au monde des grands vins, le domaine demeure obstinément fidèle à
ses méthodes d’élaboration en usage avant le tournant « Nouveau » des années
1950 : égrappage, macérations longues, et élevage en fûts de chêne. Ce style de
vinification et d’élevage permettent de créer des vins préservant à la fois le
fruit éclatant du cépage gamay, et son potentiel de vieillissement.
En 1996 la famille Kopf, propriétaire
de la Maison Louis Jadot acquiert le domaine. Tout en conservant l’identité et
l’autonomie du Château des Jacques, celle-ci investit dans le vignoble et met
en œuvre des pratiques environnementales tournées vers l’agriculture
biologique. Le cuvage est complètement rénové en 2017.
Le Domaine :
Les 69 hectares de vignes du
Château des Jacques se répartissent principalement sur Moulin-à-Vent, Morgon et
Fleurie. Ces vignes sont situées sur les plus beaux climats.
Planté en Gamay :
Moulin à Vent : Clos de Rochegrès
(9.9ha), Clos du Grand Carquelin (4.9 ha), Les Thorins (3,8 ha), La Roche
(1.6ha), Champ de Cour (5.8ha), Les Vérillats (5.7ha), La Rochelle (2 ha), Les
Caves (2ha), Le Moulin (40 ares).
Fleurie : Bel Air (2.8ha), Grille-Midi
(0.9ha), Cercillon (0.5ha).
Morgon : Corcelette (11 ha), Côte du
Py (5.3ha), Roche Noire (4ha).
Planté en Chardonnay :
Beaujolais"Clos de Loyse"
(9ha).
Vinification :
Les vendanges sont effectuées à la
main. Les raisins transportés en petites caisses arrivent sans attendre au
cuvage. Une table vibrante sépare les grappes de leurs grains secs et des
insectes toujours présents sur des vignes cultivées en méthode naturelle. Une
table de tri permet ensuite de ne conserver que le meilleur.
Puis, avant de les déposer dans leur
cuve, un égrappoir sépare délicatement la baie de sa rafle. Cette opération,
historique au Château des Jacques, est originale pour le Beaujolais. Son
utilisation n'est pas systématique, elle varie selon la nature de nos
différents terroirs et le style des millésimes.
Vinification :
La fermentation alcoolique est
véritablement la conception du vin, elle se fait longuement, naturellement,
pleinement, comme aux temps de nos ancêtres. Sans ajout extérieur, durant
dix-huit à vingt-cinq jours, les levures vont transformer un raisin bien mûr en
un vin parfaitement extrait
Elevage :
Durant dix mois, les vins, tout juste
sortis du pressoir, sont logés en cuves béton ou "envoûtés" dans une
vieille cave du XVIIème, en fûts, comme en gestation dans ces cocons de chêne.
Ils resteront sur leurs lies jusqu'au début de l'été suivant.
Aux beaux jours, les vins sont
soutirés. Opération délicate, la mise en bouteille est réalisée au domaine, au
plus près des cuves.
Le Gamay noir à jus blanc est issu du
mariage du Pinot noir et du Gouais blanc. Plus généreux que son père
bourguignon, il est parfaitement adapté au vieux granit pauvre et acide de nos
terroirs.
Sa générosité entraîne une fragilité
qui, bien respectée par le vigneron, donnera des vins soyeux et délicats. Le
tanin du Gamay est toujours une caresse.
La capacité de garde, c'est à dire de
vie, des vins du Château des Jacques est l'égal des meilleurs crus de
Bourgogne.
Ils ont besoin de deux à quatre ans
pour atteindre leur âge adulte.
👉 Vous voulez en savoir plus ?
Cliquez ICI
La
Cuvée : Domaine Château des Jacques –
Moulin à Vent ’’Clos de Rochegrès’’ 2016
Appellation : AOP Moulin à Vent.
*Cuvée : ‘’Clos
de Rochegrès’’
Mode cultural : Raisonnée, transition vers le bio.
Cépage : 100% Gamay.
Terroir : Parcelle
de (9.9ha).
Son nom sur le cadastre ‘’Au mont’’ témoigne d'une position sur les
hauteurs de l'appellation ; (lieu-dit au mont culminant à 361 mètres) avec un sol granitique assez
argileux traversé de nombreux filons de quartz.
Vinification : Ramassés
à la main en caissettes, triés et souvent égrappés, les raisins macèrent
lentement durant trois à quatre semaines. Des pigeages ou remontages ponctuent
la fermentation, selon la nature du millésime.
Elevage : Les
vins sont élevés durant 10 mois, en fûts de chêne d’un vin, deux vins et neufs,
dans notre vieille cave du XVIIème siècle. Les bois proviennent des
forêts du Nivernais, du Limousin et de l'Allier.
Sa
dégustation, les commentaires :
(Prix d’achat :
29,00 €).
Le **Château des Jacques - Clos de Rochegrès 2016**
est une superbe cuvée de Moulin-à-Vent, qui allie puissance, élégance et une
belle capacité d'évolution grâce à un terroir exceptionnel et un millésime
favorable.
**Robe** : La robe est d'un grenat profond, avec des
reflets légèrement tuilés qui témoignent de son évolution en bouteille, mais
toujours vibrante.
**Nez** : Le nez est riche et complexe, dévoilant
d'abord des arômes de fruits noirs mûrs, comme la cerise noire, la mûre et le
cassis, qui se mêlent à des notes florales délicates, notamment la pivoine et
la violette. Au fil du temps, des nuances plus évoluées apparaissent, telles
que le cuir, le sous-bois et des épices douces comme le poivre et la réglisse.
Un côté minéral et légèrement fumé, typique des sols granitiques du Clos de
Rochegrès, apporte une profondeur supplémentaire.
**Bouche** : En bouche, ce Moulin-à-Vent montre une
belle concentration et une structure solide. Les tannins sont présents, mais
bien fondus après quelques années de vieillissement, donnant au vin une texture
veloutée. Les fruits noirs sont toujours bien présents, accompagnés de notes de
prune et de figue, ainsi que de touches épicées et minérales. L'acidité est
bien intégrée, apportant une fraîcheur qui équilibre la richesse du vin. La
finale est longue et persistante, marquée par une belle minéralité et des notes
de sous-bois et d'épices qui se prolongent.
(Commentaires
Jean-Michel du 11.09.2024).
Les commentaires de Jean-Loup du
14.09.2024
Une bouteille sur les trois était
bouchonnée.
La robe montre un beau dégradé de
profondeur et de couleur. Du liseré extérieur vers le centre du disque, elle
passe de claire à bien sombre et de tuilé à grenat.
Le nez très généreux exhale un
grillé prégnant mais racé car fin et ne maquillant pas une base de fruits noirs
irréprochables. Il peut provenir de l’élevage ou du sol granitique. La bouche
expansive est bâtie sur une matière de belle tenue, avec une texture au grain
fin et serré. L’aromatique est charmeuse mais, à mon goût, un peu trop marquée
par l’élevage (fûts neufs, d’un et de deux vins) qui masque le fruit. Elle est
dynamisée par une acidité réjouissante.
Très Bien mais ce vin peut diviser
selon l’appétence du dégustateur au boisé. Pour ma part je l’apprécie de moins
en moins, mais ne suis pas un ayatollah de l’anti-bois et ma note est donc
assez bonne car ce vin a bien des qualités. Là encore, c’est un vin de
gastronomie.
Les appréciations de Pascal du
15.09.2024.
Robe similaire au vin précédent.
Nez sur les fruits noirs, fumée,
grillé. C’est assez classieux.
La bouche est grasse, l’attaque
est ample, un beau développement sur les fruits noirs qui peinent tout de même
à se maintenir au-dessus d’un élevage bois marqué, voir un poil ostentatoire.
Belle finale, fraiche et charmeuse
Très Bien (ce type d’élevage ne me
gêne pas)
Curieuses,
curieux, vous voulez en savoir plus sur les domaines et éventuellement si vous
voulez les contacter ?
Voici leurs références :
1
et 5– Famille Chermette
775 Route du Vissous
69820 Saint-Verand
Web : www.chermette.fr
2 – Domaine Louis Claude Desvignes
135 Rue de la Voûte,
69910 Villié-Morgon
Tel : 04 74 04 23 35
Mail: contact@louis-claude-desvignes.com
Web :
www.louis-claude-desvignes.com
3 –
Domaine Mee Godard
921 Route de Morgon
69910 Villié-Morgon
Tél : 06 66 47 00 64
Mail :Mee.Godard@meegodard.com
Web : www.meegodard.com
4 –Domaine des Terres Dorées
(Jean-Paul Brun)
565 Route de Alix,
69380 Charnay
Tél : 04 78 47 93 45
Mail :
Web :
6 –Domaine
Daniel Bouland
487,
chemin de la Grenouille,
69910
Villié-Morgon
Tél : 04 74
69 14 71
Fax : 04
74 69 14 71
Web
7 –Domaine des Pierres Roses Thibault Liger-Belair
Siège social à Chénas
Les Combes
71750 Romqnèche-Thorins
Tél : 03 80 61 51
8 – Domaine Dominique Piron
1216 route du cru
69910 Villié-Morgon
Tel : 04 74 69 10 20
Web : www.domaines-piron.fr
9 - Château des Jacques
147 Rue des Jacques
71570 Romanèche-Thorins
Tél :03 85 35 51 64
Mail :contact@chateau-des-jacques.fr
Web :
www.chateau-des-jacques.fr
👍Maitre d’œuvre de cette dégustation, je
tiens à remercier Jean-Loup pour la préparation (transport, débouchage et
validation des bouteilles) de cette éclectique dégustation qui a su apporter son
lot de plaisirs gustatifs à chacun des participants.
Je n’oublie pas Jean-Michel tant pour
le service de chaque vin que pour ses pertinents commentaires sans lesquels ce
document n’aurait pas pu être rédigé. Autre
satisfaction, pour cette séance de ’’rentrée’’, une belle et encourageante affluence
dans la continuité de nos précédentes dégustations ‘’30ème Anniversaire’’.
Faut-il le
rappeler ? Chacun peut apporter ses remarques (positives ou peut-être
négatives) par le biais de la section ‘’Commentaires’’ située au bas du
compte-rendu ; puis-je compter sur vous ?
En
conclusion : une dégustation, mêlant découvertes et confirmations, qui ne
demande qu’à être renouvelée tant dans sa qualité que son état d’esprit.
Et : bonne
lecture.
Claude F. le 12.09.2024
Quand l’ami Claude a choisi ce thème, il n’a pas fait les choses à moitié !
RépondreSupprimerIl a retenu quatre bons millésimes, jeunes et à point, et uniquement de bons producteurs, tous différents.
Pour chaque millésime, nous avons eu droit à un Morgon et un Moulin à Vent. Il est important de noter que la dégustation s'est déroulée étiquettes découvertes et que cela a pu influencer certains de mes jugements.
Voir les appréciations ci-dessus.
Au final, cette dégustation s’est révélée très intéressante, même si je n’ai pu dégager des tendances propres à chaque appellation : cela peut être dû aux autres paramètres, notamment la vinification, au petit échantillon, ou au manque de discernement du dégustateur
Il y a eu des hauts et des bas, comme le plus souvent dans les dégustations, et j’attendais les hauts plutôt dans les vins à point, donc sur le millésime 2016. Mais mes notes montrent que des vins plus jeunes peuvent s’apprécier pleinement, même s’ils pourront se complexifier avec le temps. Donc, pas de conclusion hâtive non plus à ce sujet sur un petit échantillon !
Merci à l’ami Claude et à bientôt pour une éclectique à Amphores.
Jean-Loup