Appellation Moulin à vent (A.O.C)
Région : Beaujolais.
Catégorie : AOC
- AOP
Décret d'origine : Décret du 11.09.1936
et homologué par l’arrêté du 20 mars 2020, JORF du 27 mars 2020
modifié par l’arrêté du 22 février 2021, JORF du 2 mars 2021.
Type d'appellation : Appellation communale.
Présentation :
La zone
géographique s’étend sur le flanc oriental des « Monts du Beaujolais »,
principalement sur la « Montagne
de Rémont » (510 mètres d’altitude) et sur les terrasses faisant face à la
plaine de la Saône, à 15 kilomètres au sud-ouest de Mâcon, et 25 kilomètres au
nord de Villefranche-Sur-Saône.
Elle s’étend
ainsi sur le territoire des communes de Chénas et de Romanèche-Thorins, aux
confins des départements du Rhône et de la Saône-et-Loire.
Il n'y a pas
de communes du nom de "Moulin-à-Vent".
Au cœur du vignoble domine un
vieux moulin à vent qui a donné son nom à l'appellation.
Le moulin à vent. |
Histoire :
La présence de
la vigne au sein de la zone géographique est ancienne.
Suzanne
BLANCHET, dans son ouvrage « Les vins de Bourgogne » relate que la culture de
la vigne du « Mâconnais »
au « Lyonnais », où la forêt domine, est effective depuis le Ier siècle (Pline L’AncienN).
Au IIIème siècle, les vins, alors conditionnés dans des amphores,
descendent à Lyon par la Saône toute proche.
Le vignoble
connaît son véritable essor, à partir de la fin du XVème siècle,
sous l’impulsion de la bourgeoisie lyonnaise enrichie par la soierie et la
banque.
Le commerce
des vins de la région beaujolaise prend de l’ampleur au cours du XVIIIème
siècle conduisant à de grandes transformations dans le vignoble. Les grandes
propriétés sont alors divisées en « métayages », toujours très présents au sein
de la zone géographique.
Les archives
nationales de 1722 précisent que :« Romanèche est l’une des quatre localités du
Mâconnais d’où sont expédiées le plus grand nombre de pièces de vin pour Paris.
».
Le nom de
l’appellation d’origine contrôlée est lié à l’antique moulin à vent, construit
en 1550, qui sedresse sur la
colline de Romanèche-Thorins. Il a servi à moudre du grain jusqu’au milieu du
XIXème siècle. Il est maintenant classé comme monument historique.
Situé au cœur du vignoble et visible de très loin, il identifie parfaitement la
zone géographique de « Moulin-à-Vent ».
Le jugement du
tribunal de Mâcon, en date du 17 avril 1924, précise officiellement les limites
géographiques dans lesquelles peuvent être produits les vins nommés « Thorins
ou Moulin-à-Vent ».
L’année
suivante, « l’Union des viticulteurs » est officiellement créée, et conduit le
dossier de reconnaissance de l’appellation d’origine contrôlée, aboutissant au
décret du 11 septembre 1936. Afin d’éviter toute confusion, le nom de « Thorins
» est délaissé.
Parallèlement,
une quarantaine de producteurs fondent la cave coopérative, installée depuis
1934 dans une dépendance du château des Michauds, à Chénas, qui vinifie environ
20% des volumes, et constitue un élément moteur pour l’économie.
Paysage
viticole :
Les parcelles
délimitées pour la récolte des raisins sont situées dans un paysage vallonné
avec, à l’ouest, des coteaux parfois escarpés dominant le bourg de Chénas, et à
l’est, des pentes plus douces et des terrasses s’étendant jusqu’à
Romanèche-Thorins.
L’altitude
varie ainsi de 190 mètres à 420 mètres.
Climatologie :
Le climat est
océanique dégradé, soumis à des influences continentales et méridionales. Les
précipitations sont régulièrement réparties au cours de l’année et la
température moyenne annuelle est proche de 11°C. Les « Monts du Beaujolais »
jouent un rôle essentiel de protection vis-à-vis des vents venant de l’ouest,
atténuant ainsi l’influence océanique. L'effet de foehn qu'ils induisent
assèche l'air humide, augmentant d'autant la luminosité et réduisant les
précipitations. La large vallée de la Saône joue également un rôle prépondérant
dans le développement de la vigne, offrant une grande luminosité et véhiculant
les influences méridionales, marquées en particulier par de fortes chaleurs
estivales.
Géologie - Pédologie :
Le granite qui est la
roche locale, est constitué de 3 minéraux bien cristallisés, quasiment à parts
égales : mica noir (sombre), quartz (translucide) et feldspath (rose).
Le granite sain n’est
que rarement visible en surface, surtout sur Moulin-à-Vent, car il est altéré
sur une plus ou moins grande profondeur. On peut l’observer sur des
affleurements présents sur les hauts de Chénas, Fleurie ou Chiroubles mais pas
ici.
L’altération du
granite induit la création d’un sol, notion quelque peu floue car il n’y a pas
de limite claire entre horizon meuble et roche intacte. Si on définit le sol
comme étant la partie « désordonnée » comprenant plus ou moins de matière
organique, on trouvera la limite entre 20 et 80 cm, alors que si on le définit
comme étant tout l’horizon occupé par les racines, on placera peut-être la
limite à 1,50 m ou 2,00 m (car les racines s’insinuent dans toutes les
fissures).
Que se passe-t-il
entre ces 2 limites ? Et bien le granite se dégrade sous l’action de l’eau
(d’autant plus s’il y a de l’humus qui l’acidifie) et également sous l’action
des bactéries et des racines qui vont notamment retirer la potasse des
molécules de mica noir et de feldspath. Ceux-ci se transforment alors en
argile, d’abord de façon pelliculaire puis entièrement. Il faut (ordre de
grandeur) quelques 10 000 ans pour dégrader 1 ou 2 cm de granite.
La partie altérée du
granite reste d’abord ordonnée et cohérente ; si on en prend un morceau, il a
conservé sa structure de roche mais il est devenu friable. Elle est également
plus foncée, plus rouge que le granite d’origine car du fer est aussi extrait
des cristaux et s’oxyde. On l’appelle altérite ou saprolite (« roche pourrie
»), mais on entend plus souvent le terme de gore qui est très utilisé par les
vigneron.
Cette saprolite est
essentielle dans la compréhension des sols de Moulin-à-Vent (et, à des degrés
divers, des autres crus). Vis-à-vis de la vigne, ses principaux intérêts sont
d’être poreux d’une part (réserve d’eau) et riche en argile d’autre part (donc
en minéraux).
Au-dessus de la
saprolite, le sable est très majoritaire (95% quartz, minéral très peu
dégradable) car l’érosion fait son œuvre et l’argile est lessivée par la pluie,
du moins dès qu’il y a un peu de pente. Les terrains plats conservent
naturellement plus d’argile en surface. Il est d’ailleurs intéressant de noter
ici que le travail des sols favorise également le lessivage des argiles et donc
l’appauvrissement des sols ; c’est un facteur à prendre en compte dans les
choix de culture.
Les sols les plus
lessivés ne contiennent presque que du sable ; ils constituent un réservoir
hydrique très faible (moins de 30 l/m2) et ils sont également très pauvres. La
vigne, qui est une plante pionnière, y pousse tout de même mais on comprend que
sa vigueur y soit réduite comparativement à un sol plus argileux. Ces sols très
lessivés sont peu présents sur Moulin-à-Vent, on les trouve davantage sur les
autres crus.
Sols :
Les sols dans leur
ensemble sont imprégnés d’oxydes de fer et de manganèse dispersés à partir des
filons recoupant la masse granitique.
Deux types de sols :
- Sur l'ensemble de la
zone géographique de l'appellation et principalement sur les flancs de la
montagne de Rémont, les sols qui portent les vignobles sont composés d'arènes
granitiques, sables siliceux grossiers issus de l'altération de la roche mère constituée
de granite rose riche en manganèse. Ces sols sont acides et maigres.
- En dessous du bourg
de Chénas, sur les pentes plus douces, jusque sur le territoire de la commune
de Romanèche-Thorins, des limons, des cailloutis et des graviers recouvrent le
substrat granitique et enrichissent le sol imprégné d’oxydes de fer et de manganèse. Les sols y sont argilo-siliceux.
En effet, le plus
important gisement français de manganèse a été découvert, vers 1750, à
Romanèche-Thorins. Ce gisement a
été exploité du XVIIIème siècle au XIXème siècle,
jusqu’au milieu de la place du village. La « romanéchite », comme on l’appelait
alors, est une roche noire, très lourde.
On ne le voit pas sur
cette carte car la topographie n’y est pas représentée mais les
caractéristiques des sols sont le plus souvent liées au relief. Les granites
altérés, peu profonds en haut des buttes et dans les pentes les plus fortes
sont en revanche beaucoup plus profonds dans les pentes douces, les piémonts et
les « plaines » ; dans ces dernières, des alluvions se sont également déposées
et recouvrent largement les saprolites.Ajoutons qu’on observe
aussi sur certains secteurs des roches lardées de quartz blanc épais ; elles
sont issues de filons qui se sont formés dans les fractures du granite. On en
trouve particulièrement sur Moulin-à-Vent, Chénas et Fleurie où elles forment
des « échines » (ou des crêtes) car elles sont très résistantes à l’érosion
(les crêtes de Poncié ou de Chassignol par exemple). Cela est dû à la
proportion importante de quartz dans ces filons.
Quant aux sols en bleu
et en jaune sur la carte, il s’agit d’alluvions récentes composées soit de
limons fluviaux soit de marnes lacustres (dus à la formation d’un lac sur la
Saône il y a 200 000 ans lorsqu’une langue glacière est venue la « boucher »). Dans
les 2 cas, les parcelles concernées devraient logiquement être déclassées en
Beaujolais ou Beaujolais-Villages.
Conclusions :
Les sols de
Moulin-à-Vent sont des sols globalement pauvres (0,6% de matière organique au
lieu de 2,5% par exemple pour un sol argilo-calcaire) mais tout de même moins
pauvres que ceux des vignes des coteaux de Chiroubles ou Fleurie par exemple,
car plus riches en argiles. Le gore, par sa porosité, offre aux vignes une
alimentation en eau modérée (jamais d’engorgement et rarement de sécheresse
marquée). Par sa dégradation, Il donne également à la vigne tous les minéraux
essentiels à sa croissance, à des doses faibles certes, mais qui sont
suffisantes pour son équilibre.
C’est sans doute cette conjonction de propriétés qui font que les sols de Moulin-à-Vent sont parmi les meilleurs climats de tout le Beaujolais.
A Savoir :
La formation de la
roche-mère granitique (quelques
informations ici)
Lieux-dits :
Dix-huit climats sont
répertoriés :
Le Clos, Le Carquelin,
Champ de Cour, les Rouchaux, En Morperay, les Burdelines, La Roche, La Delatte,
Les Bois Maréchaux, La Pierre, Les Joies, Rochegrès, La Rochelle, Champagne, Aux
Caves, Grenerier, Plantier Favre et Les Vérillats.
Concernant ceux-ci, on
assiste à une bataille qui se situe à un autre niveau, celui de l’exception.
Alors tout un processus s’est mis en route animé par l’Union des Crus du
Beaujolais : faire reconnaître les
lieux-dits par une étude de caractérisation des terroirs, la sélection les
parcelles, la création des cuvées lieux-dits en s’inspirant du modèle de
toujours : les Climats de Bourgogne.
Cette reconnaissance par l’INAO des lieux-dits en climats ou premiers crus
n’est pas encore à l’ordre du jour, bien que dans les pensées de nombreux
vignerons.
Vins produits : Vins rouges.
Superficie totale : 660
ha (en 2010).
Production annuelle : 34 600 hl (environ en 2010).
L’encépagement :
Cépages principaux : Gamay noir à jus blanc
Le gamay est un cépage peu
vigoureux, faible mais fertile et dont la production doit être maîtrisée car il
a tendance à s'épuiser. Les meilleurs vins de gamay sont obtenus, à l’opposé du
pinot noir, sur des sols acides et granitiques. Son débourrement précoce le
rend également sensible aux gelées de printemps. Il se montre parfois sensible
au millerandage lorsque les conditions climatiques sont défavorables au moment
de la floraison. Le gamay présente l’avantage de produire une petite récolte
sur les contre-bourgeons. Le vin de gamay possède une couleur rouge nuancée de
violet, il est pauvre en tanins et dévoile une bonne acidité. Il possède
généralement un caractère fruité (fruits rouges, fruits noirs) mais exprime peu
de complexité au niveau aromatique.
Cépages accessoires : aligoté B, chardonnay B et melon B.
Les cépages accessoires sont
autorisés uniquement en mélange de plants dans les vignes. Leur proportion
totale est limitée à 15 % au sein de chaque parcelle.
Rendement maximum : 56 hl/ha
(butoir 61 hl/ha).
Méthodes culturales :
Travail manuel :
Ce travail
commence par la taille, elle est courte (en gobelet, éventail ou cordon,
simple, double ou charmet avec 3 à 5 coursons à 2 ou 3 yeux). Le tirage des
sarments suit la taille. Les sarments sont enlevés et peuvent être brûlés ou
mis au milieu du rang pour être broyés. On passe ensuite aux réparations. Puis
éventuellement la plantation de nouvelles greffes est réalisée. L'ébourgeonnage
peut débuter dès que la vigne a commencé à pousser. Cette méthode permet, en
partie, de réguler les rendements. Le relevage est pratiqué lorsque la vigne
commence à avoir bien poussé. Pour finir avec le travail manuel à la vigne, se
réalise l'étape importante des vendanges.
Travail mécanique :
L'enjambeur est
d'une aide précieuse. Les différents travaux se composent du broyage des
sarments, réalisé lorsque les sarments sont tirés et mis au milieu du rang. De
trou fait à la tarière, là où les pieds de vignes sont manquants, en vue de
planter des greffes au printemps. De labourage ou griffage, réalisé dans le but
d'aérer les sols et de supprimer des mauvaises herbes. De désherbage fait
chimiquement pour tuer les mauvaises herbes. De plusieurs traitements des
vignes, réalisés dans le but de les protéger contre certaines maladies
cryptogamiques (mildiou, oïdium, pourriture grise, etc.) et certains insectes
(eudémis et cochylis). De plusieurs rognages consistant à reciper ou couper les
branches de vignes (rameaux) qui dépassent du système de palissage.
Vendanges et rendements
Le rendement
est limité à un maximum de 56 hectolitres par hectare ; le rendement butoir est
de 61 hectolitres par hectare. Le rendement réel est très en dessous du maximum
autorisé par le cahier des charges, par exemple le rendement moyen pour
l'ensemble de l'appellation lors des vendanges 2010 fut de 45,3 hectolitres par
hectare.
Les vendanges
sont faites à la main, les grappes de raisin devant arriver intactes dans les
cuves. Le premier jour des vendanges (appelé « levée du ban des vendanges »)
varie selon la maturité des baies, qui dépend lui-même de l'ensoleillement reçu
: les années relativement chaudes les raisins sont vendangés tôt, les années
relativement froides les vendanges sont plus tardives.
Vinification et élevage :
La
particularité de vinification de cette appellation et du beaujolais en général
est la macération carbonique. La vendange est récoltée manuellement et le
raisin est amené directement dans la cuve. La cuve est fermée et les grappes du
dessus écrasent celles qui sont situées au fond de la cuve, lesquelles libèrent
alors leur jus. La fermentation alcoolique commence dans la partie inférieure
de la cuve et le gaz carbonique qui s'en dégage remonte aux dessus des raisins
pour un effet protecteur. Ce phénomène provoque une macération qui extrait des
arômes et de la couleur. Les macérations dans l'appellation « Moulin-à-vent »
sont plus longues que celles faites dans l'appellation « Beaujolais ». À la fin
de la macération, la cuve est séparée en deux pour donner un vin de goutte et
un vin de presse qui sont ensuite assemblés pour une fin totale de la
fermentation alcoolique. La fermentation malolactique suit après pour assouplir
et rendre les vins moins acides. L'élevage se fait en cuve, en foudres ou en
fûts.
Titres alcoométriques :
Le degré des
vins fini doit être d'au moins 10,5 % de volume et l'enrichissement, lorsqu'il
est autorisé, ne permet pas de dépasser 13 % de volume, ce qui signifie qu'il
n'y a pas de limite en degré naturel, bien que le viticulteur doit alors
prouver l'absence de chaptalisation.
Etiquetage :
L’étiquetage
des vins bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée peut préciser le nom
d’une unité géographique plus petite, sous réserve
:
- qu’il s’agisse du nom d’un lieu-dit cadastré,
- que celui-ci figure sur la déclaration de
récolte.
Le nom du lieu-dit cadastré est inscrit
immédiatement après le nom de l’appellation d’origine contrôlée et imprimé en
caractères dont les dimensions ne sont pas supérieures, aussi bien en hauteur qu’en
largeur, à celles des caractères composant le nom de l’appellation d’origine
contrôlée.
L’étiquetage des vins bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée peut
préciser l’unité géographique plus grande « Vin du Beaujolais » ou « Grand Vin
du Beaujolais » ou « Cru du Beaujolais ».
Les
dimensions des caractères de l’unité géographique plus grande ne sont pas
supérieures, aussi bien en hauteur qu’en largeur, aux deux tiers de celles des
caractères composant le nom de l’appellation d’origine contrôlée.
Caractères gustatifs des vins :
Les sols granitiques
avec du manganèse donne en généralité un vin de couleur intense, à la robe
oscillante entre un grenat sombre et un rubis profond. Elle est très
caractéristique. Comme pour tous les vins, ses arômes évoluent avec l'âge.
Dégusté jeune, il évoque la fleur et le fruit, avec une dominante de violette
soutenue par une note de cerise. Avec les années, sa palette odorante devient
plus complexe. S'y ajoutent des parfums d'iris, de roses fanées, d'épices, de
fruits mûrs puis, avec le temps, de la truffe, du musc, une odeur de venaison
et même d'ambre gris. Taniques et charnus, subtilement épicés, les vins
développent en bouche des saveurs complexes, mêlant finesse et harmonie. Ils
sont généralement caractérisés par une longueur en bouche remarquable.
Gastronomie, durée de
garde et température de service :
Ils s'accordent bien
avec un tournedos, du coq au vin, des viandes rouges rôties, des viandes en
sauces, du gibier, des fromages. Ils peuvent se conserver jusqu'à dix ans (moyenne
de 5 à 10 ans), en fonction des millésimes, avec souvent, au fil du temps, une
nette tendance à ‘’pinoter’’. Ils se servent entre 14 et 16 degrés.
Les lieux-dits :
Le Clos,
Le Carquelin,
Champ de Cour,
les Rouchaux,
En Morperay,
les Burdelines,
La Roche,
La Delatte,
Les Bois
Maréchaux,
La Pierre,
Les Joies,
Rochegrès,
La Rochelle,
Champagne,
Aux Caves,
Grenerier,
Plantier Favre,
Les Vérillats.
Sources : www.vinsvignesvignerons.com
https://www.beaujoloire.fr/
Cahier des charges de l’appellation
d’origine contrôlée « Moulin à vent » :
- info.agriculture.gouv.fr
- www.legifrance.gouv.fr
Claude F ; le 8.08.2024
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