Les Alpes !!! ses Sommets et … ses domaines !!
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Vue sur les vignes de Marie-Thérèse Chappaz |
Jean-Michel, notre président,
sans nul doute, adore les vins étrangers et a eu l’excellente idée de nous
proposer un thème très particulier, mais oh combien alléchant : l’arc alpin.Il s’agit des vins produits au
pied des Alpes, que ce soit en France, en Suisse, en Italie, en Autriche et en
Slovénie. Naturellement, Il lui a fallu faire des choix et il n’y aura pas de
vins slovènes, cependant la sélection des domaines s’est avérée super pointue,
avec notamment des domaines travaillant le plus souvent en biodynamie, voire
visant des vins naturels.
Comme nous l’espérions, le
programme proposé n’a pas manqué de susciter un vif intérêt, car pas moins d’une
quarantaine de personnes passionnées ont pu participer à cette séance.
Personnellement, je regrette vivement ma non-participation à la suite de restes
de COVID, d’autant plus, après avoir pris connaissance des vins proposés. |
L'assistance |
La préparation de la dégustation
a suivi le rite habituel avec mise en température préalable des flacons,
débouchage, test et assemblage du contenu des flacons de chacun des crus afin
d’assurer leur homogénéisation et d’éviter l’effet ‘’bouteille discordante’’
lors de la dégustation et, carafage.
Après une présentation à la fois
généraliste et didactique (utilisation d’un rétro-projecteur, une première qu’il
serait intéressant de renouveler, ) des vignobles Alpins (que je vous invite fortement
à retrouver très détaillée dans ce blog ICI ), de leurs diversités, tant de son
terroir que de de son implantation ainsi que de son élaboration, lancement de
la dégustation avec une présentation préalable de chacune des cuvées ; leurs
caractéristiques (organoleptiques, élaboration, assemblage éventuel …) seront,
quant à elles, commentées post-appréciation. L’ordre de dégustation n’est pas
géographique mais suit une logique en fonction des caractéristiques attendue
des vins et, là encore, Jean-Michel a fait les bons choix.
👉 Les commentaires de
dégustation en date du 27.12.2023 sont proposés par JL Guerrin (JL).
Mais avant de rencontrer ces vins
prometteurs, entamons cette dégustation par notre traditionnel flacon « Mystère
» (le but étant d’essayer de découvrir à l’aveugle le cépage majoritaire ou
unique de la cuvée proposée), et laissons la plume à notre commentateur.
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En pleine recherche. |
La robe de couleur saumon tire sur l’orangé.
D’intensité moyenne, le nez distille avec parcimonie des petits
fruits rouges, fraise et groseille, mais aussi blancs, sur la poire.
La bouche se révèle légère, peu charnue mais assez fine, et dotée
d’une belle fraîcheur. L’aromatique n’est qu’en filigrane, l’allonge correcte
et munie d’une bonne salivation.
Assez Bien + pour ce vin que j’ai trouvé sans aucun défaut mais très simple.
Je suis surpris par la mention « Rosé de repas » sur la
contre-étiquette. D’après moi, il manque de structure et d’aromatique pour
cela. En revanche il devrait bien passer à l’apéritif.
(JL)
Quésaco ?
Il s’agit du :
1 – La Tour de Pierre - Pierre
Deshors
Le domaine :
Après 10 ans d’expérience dans le
Languedoc et en Provence, Pierre Deshors ingénieur agronome et œnologue revient
en 2007 dans sa région d’origine. Il choisit le village-vigneron du Crest dont
l’emblème est l’ancien château surmonté d’un campanile. Pierre Deshors exploite
et vinifie aujourd’hui avec passion quatorze hectares de son Domaine la Tour de Pierre et du vignoble Pierres de Coppel. Histoire d’une amitié et d’un amour
des vignes et du vin.
De toutes ces compétences sont
nées les gammes : La Tour de Pierre et Les Détours de Pierre.
La production :
Viticulteur en Cotes d’Auvergne son
exploitation de 14 ha recense les cépages principaux :
- chardonnay,
- gamay,
- pinot noir,
- cépages remontés du sud :
vermentino, viognier., marselan.
Pour une gamme :
Blanc : 3 cuvées :
deux déclinaisons de Chardonnay et un assemblage « exotique » : Vermentino &
Viognier.
Rosé : 4 cuvées : une
déclinaison à base de Gamay, de Pinot ou de vieux cépages autochtones
auvergnats.
Rouge : 5 cuvées aux caractéristiques
bien différentes : Magma rouge, Gampinayot, O Terra, Pinot Cchio, Lauriers
de 16 ares, Plein D’épices et Détours de Pierre Rouge.
Effervescents : 2
cuvées (Incresdibulles et Peti Pierre).
Ses implications :
Membre association Volcanic
Origin qui comprend sept vignobles en France (en Alsace, Auvergne, Ardèche,
Beaujolais, Languedoc, Provence) et autres vignobles dans le monde (ex :
Sicile).
En France, on estime que les
terroirs d’origine volcanique représentent 1 à 2 % de la production. Dans le
monde, ce serait 2 %.
Les vins « volcaniques » :
Les sols :
Le magma doit être sorti
projections du volcan, coulée, colluvions issues de l’érosion) et de roches
volcaniques (basalte, trachybasalte, andésite, trachyandésite, trachyte,
rhyolite, dacite) ou volcano-sédimentaires (scories, "pouzzolane",
pépérite, pierre ponce), voire volcano-sédimentaires de proximité (boues
volcaniques ou lahard, colluvions de pente à faible remaniement).
Caractérisation des sols
volcaniques :
Ils présentent une faible
rétention d’eau, ils sont très drainants, relativement pauvres et faibles en
matière organique. Apport d’une large gamme d’éléments minéraux : phosphore,
potassium, soufre, calcium, sodium, magnésium, fer, manganèse, cuivre, zinc,
molybdène et divers sels minéraux.
Profil des vins :
Souplesse marquée, une certaine
salinité et des notes fumées ; production de vins ‘’moins parfumés’’ car
le fer oxyderait les arômes.
Le Conservatoire :
Appartient à la Fédération
Viticole du Puy de Dôme.
En fait, il existe 2
conservatoires : celui géré par Pierre Deshors avec 10 cépages et celui géré
par 2 autres vitis avec 22 cépages.
Les cépages sont assemblés pour
faire un rosé : les dates de maturité des cépages sont variables entre eux.
Certains cépages ont des
résistances contre les maladies.
Particularité des cépages : ex :
Epinou = prunelle apre.
La Cuvée : Les Détours de Pierre –
Conservatoire – Vin de France – 2022
Appellation : Vin de France.
Millésime : 2022
Situation : Vigne du
conservatoire d’Authézat sur des sols argilo-calcaires (sur 7 ha).
Cépages : Vieux
cépages Auvergnats : Canari, Chatus, Corbeau, Epinou, Grec, Limberger,
Mondeuse, Noir fleurien, Pilier, Portugais bleu.
Sols : Argilo-calcaires.
Age des vignes : 10 ans.
Type de culture : Raisonnée.
Vendanges : Manuelles.
Vinification : Pressurage direct,
cuvaison de 15 jours, température régulée.
Elevage : Barriques
de 3 ans.
Prix de vente : 8,00€ (Flacon offert par le viticulteur).
Après cette incartade et
découverte auvergnate, démarrons notre périple alpin en nous dirigeant
au :
2 - Domaine Belluard (rebaptisé Domaine du Gringet)
Le domaine :
Créé en 1947, le Domaine Belluard
s'étend sur 10 hectares sur la petite commune d'Ayse (Haute-Savoie) située au
cœur de la vallée de l'Arve entre Genève et Chamonix Mont-Blanc.
Dominique Belluard exploite
depuis 1988 l'un des plus anciens vignobles alpins où subsiste un cépage
endémique « le Gringet », unique au monde.
Pour la plus grande typicité des
vins, la principale préoccupation du Domaine est de cultiver la vigne dans le
plus grand respect des terroirs et des traditions d'élaboration, d'où une
reconversion en 2001 à la culture bio-dynamique.
👉 Aujourd’hui, à la suite de la disparition
brutale de Dominique Belluard en 2021, qui a porté ce domaine si haut dans le
cœur des amoureux des vins de montagne et y a laissé un grand vide, les rênes
du domaine ont été reprises par Vincent Ruiz, jeune vigneron qui a travaillé
jusqu'en 2022 chez Franck Balthazar à Cornas étant épaulé par trois associés et
adoubé par Valérie Belluard ; le domaine s’appellera désormais Domaine
du Gringet. Une page se tourne et une autre débute.
Historique :
Ayse fait partie des 22 crus
savoyards en AOC. Il représente 2% des vins de Savoie.
La particularité du vignoble
d’Ayse est son cépage : « Le Gringet », il est cultivé uniquement sur notre
appellation et nulle-part ailleurs.
On pense que ce cépage endémique
de la Savoie était déjà présent avant l’arrivée des Romains. Les dernières
analyses ADN démontrent qu’il n’appartient pas à la famille des savagnins
(Traminers) comme beaucoup le pense.
Actuellement il ne reste que 22
hectares de Gringet en production dont 10 travaillés sur le domaine. Le reste
est réparti sur une dizaine de petits producteurs.
Les terres de la famille Belluard
étaient autrefois recouvertes d’arbres fruitiers. Les parents de Dominique ont
exploité leurs vergers jusque dans les années 80. C’est après des études
d’œnologique à Beaune que Dominique prend la relève en 1988 et s’occupe de
toute la partie production et vinification.
Personnalité, philosophie de
travail :
Pourquoi l’agriculture
bio-dynamique ?
Car c’est la seule réponse aux
lois du « Vivant ».
Après plusieurs années de
culture chimique, même « raisonnée », on se rend compte que quelque-chose ne
fonctionne pas. Vous créez des déséquilibres, car tout notre environnement ne
fonctionne que sur les lois du « Vivant ».
La terre oû plonge les racines
des plantes, n’est pas qu’un support au végétal, mais un lieu de vie et
d’échange entre les mondes : végétal (racines, champignons, levures…), animal
(insectes, vers de terre, bactéries…) et minéral (roches, limons, argiles…).
Ce sont ces micro-organismes
qui structurent notre « terre-mère » et la rende fertile. Ils rendent
disponible les différents éléments de croissance nécessaire à la plante.
Toute cette vie ne peut
fonctionner sans la présence de l’eau et de l’air.
Tous les pesticides de
synthèse (origine non organique) : désherbants, fongicides, insecticides,
acaricides ont une action extrêmement néfaste sur ces derniers.
Une baisse de l’activité
microbienne touche directement la structure du sol : tassements, érosion,
lessivage des micro-éléments…, ce qui entraîne une perte de notre « Terroir ».
Car c’est l’énergie que dégage la masse microbienne qui « soude » entre eux,
les différents éléments de la « terre-mère ». Mais cela ne suffit pas à la
croissance de la plante, car ses prélèvements dans le sol ne représentent que
3% de ses besoins, les 97% restants sont pris dans l’Atmosphère.
C’est pourquoi les
préparations bio-dynamique (Préparats) à base de bouse de vache (500), va
vitaliser et augmenter l’activité biologique (croissance et rendement) et que
la silice réduite en poudre (501), va structurer la plante, développer les
arômes et la rendre résistante aux maladies.
Ce sont ces Préparats qui vont
mettre votre plante en relation avec la Terre et le Cosmos et rééquilibrer les
Rythmes (jour/nuit, lune montante/lune descendante et les saisons : printemps,
été, automne, hiver).
« Les Forces captées par les
plantes ne sont pas perdues pour celui qui les mange. » (R. Steiner).
Terroir :
Ses coteaux ensoleillés à 450 m
d’altitude sous le climat des Alpes, sont exposés plein sud où subsiste
aujourd’hui une vingtaine d’hectares de vignoble très particulier et très
ancien (dès le XIIIème Siècle on retrouve les premières traces écrites attestant
de la présence du vignoble d’Ayse).
Sa géologie est composée
de différents terroirs :
- Eboulis calcaires du massif du
Chablais : Petits cailloux.
- Sédiments de très anciens
glaciers : strates de molasse argilo-calcaire.
- Sédiments de cascades glacières
: argile rouge chargée en alumine de fer (particularité du « Feu »).
Encépagement :
Cépages :
95% Gringet
3% Altesse
2% Mondeuse.
Appellations :
Vin de Savoie Ayse (Méthode
Traditionnelle et Cuvée Mont-Blanc),
Vin de Savoie blanc (Cuvées Les
Alpes, Grandes Jorasses et Le Feu),
Vin de Savoie rouge (Mondeuse).
Culture :
L’observation et l’analyse
permanente du vignoble nous mènent à une conduite de protection et de soin des
plantes en intégrant tous les éléments naturels environnants, toujours à la
recherche de l’équilibre entre le monde végétal, animal et minéral au détriment
des pesticides de la chimie.
Aujourd’hui, pour la plus grande
typicité de nos vins, la principale préoccupation du Domaine est de cultiver la
vigne dans le plus grand respect des terroirs et traditions d’élaboration d’où
une reconversion à l’agriculture bio-dynamique en 2001.
La Cuvée : Domaine Belluard : AOP Vin
de Savoie Ayze Brut ‘’Les Perles du Mont
Blanc’’ 2020
Appellation : AOP
Vin de Savoie Ayse Millésime : 2020
Type de vin : Fines
bulles.
Cépage : 100%
Gringet (vieux cépage autochtone Savoyard).
Terroir : Éboulis
calcaires du massif du Chablais et strates argilo-calcaires.
Vendanges : Manuelles.
Rendements : 55
hl/ha.
Vinification
: Méthode traditionnelle : pas de
levurage, filtration grossière sur terre blanche, élaboré selon la méthode
champenoise.
Elevage : 2
ans sur lattes minimum.
(Prix d’achat :
21,50 €).
‘’La robe vieil or est un peu trouble : deux indices (le premier
pour un vin aussi jeune) d’un vin à la tendance nature.
Le nez très intense associe arômes primaires de fruits frais et de
végétal (pomme, menthe) et arômes tertiaires d’évolution avec ses notes
oxydatives. Plus étonnant est le fin grillé qui ne peut provenir d’un passage
sous bois et qui aurait donc pour origine un élevage en milieu réducteur ;
celui-ci aurait persisté malgré la concurrence oxydative. En tout cas la
résultante me plait beaucoup !
La bouche est marquée par une magnifique tension, ce qui lui
procure une grande rectitude et beaucoup de persistance. Mais elle n’est pas
austère pour autant, plutôt axée sur la finesse. On ressent beaucoup de
vibrations, pour reprendre le vocabulaire des fans de vins natures, ce que je
ne suis pas. Je vibre à l’unisson en ressentant des vagues successives. La
finale plus ronde et savoureuse réjouit également pas sa salinité salivante.
Très Bien +(+)
Je dois dire que ce vin est très clivant car les seuls commentaires
perçus venant des dégustateurs autour de moi étaient « je n’aime pas », ce que
je peux comprendre. (JL)
Effectuons un grand saut pour rendre visite, en Autriche, au
réputé viticulteur, le :
Présentation du vignoble autrichien :
Avec une surface viticole
équivalente au tiers de celle du vignoble bordelais, l’Autriche brille par la
qualité exceptionnelle de ses vins. Une mosaïque de terroirs, un travail
minutieux sur des cépages uniques ainsi qu’une viticulture respectueuse de
l’environnement font du pays de Mozart et de Klimt une référence de choix pour
les amateurs de grands vins.
Vieux de plus de deux
millénaires, le patrimoine viticole de l’Autriche rayonne véritablement à
partir du XIXème siècle. Un siècle plus tard, un scandale ébranle le monde du
vin et permet très paradoxalement d’insuffler aux vignobles autrichiens un
nouveau niveau d’exigence qui donne naissance aux grands vins d’Autriche.
Accusés d’ajouter des additifs interdits dans leurs vins afin de les rendre
plus ronds et plus doux, les vignerons et les coopératives se voient alors
contraints de changer de mode de production et beaucoup se tournent vers une
viticulture respectueuse de la nature. Aujourd’hui, l’Autriche est une
référence en termes de viticulture biologique et biodynamique.
En Autriche, les splendides
paysages viticoles y sont aussi variés que le style des vins. En
Basse-Autriche, les vignes de la Wachau longent le Danube tandis
qu’elles s’étendent au milieu des plaines du Burgenland. Les vignobles de la
Styrie viennent même se loger sur des côteaux à une altitude élevée. Cette
variété soumet les sols à une géologie très complexe notamment influencée par
l’argile, le gneiss, le schiste, le granite et le lœss. Le climat est quant à
lui typiquement continental avec des étés chauds et des hivers rigoureux. Ce
terroir riche en diversité offre aussi bien des vins blancs frais et secs que
des vins blancs plus puissants et sucrés mais aussi des vins rouges très
généreux et magistraux.
Aujourd’hui, la réputation des
grands vins d’Autriche n’est plus à faire : 9 des 16 régions viticoles
autrichiennes sont classées DAC ce qui équivaut à l’AOP français. En matière de
cépages, deux tiers du vignoble autrichien sont consacrés à des cépages blancs.
On dénombre en effet 26 cépages différents pour la production de vins blancs de
qualité dont les fabuleux riesling, saint laurent, chardonnay et le très
célèbre grüner veltliner. Ce dernier occupe à lui seul près de 30% du
vignoble autrichien. Pour autant, les vins rouges ne sont pas en reste. Avec 14
sortes de cépages rouges, l’Autriche propose des zweigelt remarquables et se
tourne de plus en plus vers la culture du merlot et du cabernet sauvignon. Dans
la région de la Styrie, le Schilcher, un vin rosé unique au monde, vient
compléter le tableau particulièrement riche et varié des grands vins
d’Autriche.
Le Wachau :
Avec une surface viticole
équivalente au tiers de la surface du vignoble bordelais, l’Autriche est
devenue depuis quelques années et suite à une refonte stricte de ses pratiques
viticoles, une référence de choix pour les amateurs de grands vins.
Située sur des terrasses le long
du Danube datant du Moyen-Âge et d’une surface de plus de 1350 hectares, Wachau
est l’une des appellations les plus prestigieuses d’Autriche, reconnue pour ses
vins blancs secs issus de terroirs d’exception et produits en quantité limitée
par des exploitations familiales.
Le cépage autrichien grüner
veltiner représente la majorité de l’encépagement avec le riesling.
Chardonnay, gelber muskateller, rivaner et le pinot noir sont les autres
cépages présents dans l’appellation..
Depuis 1984 et sous l’action de
l’association de viticulteurs locaux, Vinea Wachau (créée en 1983),
l’appellation possède un système innovant de dénomination des terroirs figurant
sur chaque étiquette. Ainsi, la mention « Steinfeder » désigne des vins légers,
frais et acidulés, « Federspiel » les vins demi-secs moyennement corsés et
enfin « Smaragd » les vins les plus charpentés et complexes.
Le climat continental est tempéré
du fait de la proximité avec le Danube. Le terroir est constitué de sable, de
gravier, de sédiments provenant du fleuve ainsi que de gneiss, roche contenant
notamment du quartz, apportant des notes minérales aux vins de l’appellation.
L’appellation est inscrite depuis
2000 au patrimoine mondial de l’Unesco pour la qualité de son patrimoine
architectural et agricole.
Le Domäne Wachau :
Même si son nom apparut en 1137,
le Domäne Wachau prospère véritablement au 17ème siècle lorsque l'Église
commence à donner ses lettres de noblesse au domaine viticole. Après 300 ans
d’évolutions et d’innovations, Roman Horvath MW et Heinz Frischengruber
reprennent les rênes du domaine et lui insufflent un enthousiasme et un
dynamisme nouveaux.
Aujourd’hui, le Domäne Wachau
s’impose comme un des meilleurs domaines d’Autriche.
Implantés dans le célèbre village
viticole de Dürsntein, les 440 hectares de vignes du Domäne Wachau longent le
Danube. Le vignoble a la particularité d’être situé sur des parcelles
escarpées, en terrasses de pierres sèches.
Reflet du terroir si particulier
du Wachau, le domaine viticole est une mosaïque géologique et climatique
complexe. La dualité du climat à la fois doux et océanique ainsi que
l’influence du sol à dominante de quartz et de mica nourrissent
ce terroir d’exception et offrent des vins très minéraux.
Le caractère exceptionnel du
Domäne Wachau ne s’arrête pas à l’originalité de son terroir. Le prestige de
ses vins repose sur l’équilibre parfait entre un travail manuel des vignes
respectueux de la biodiversité, et le savoir-faire ancestral du regroupement de
vignerons qui travaillent dans le domaine. Cette cave coopérative offre des
vins riches en variétés avec un grand nombre de cépages différents, dont les
deux meilleurs de la région : le grüner veltliner et le riesling.
Ce travail méticuleux des
parcelles du domaine réparties sur toute la vallée de Wachau offre de grands
vins autrichiens des catégories Steinfeder, Federspiel et Smaragd. Ces vins de
grande qualité mêlent subtilement tradition et innovation, et c’est donc très
naturellement que le domaine compte parmi les membres de l'illustre association
Vinea Wachau Nobils Districtus. En 2020, le Domäne Wachau est même élu
troisième meilleur domaine viticole au monde, et meilleur d’Europe par le
World’s Best Vineyards. La variété de ces grands vins d’Autriche et la
précision de leur origine ont établi la renommée du domaine, une excellence
saluée par l’expert américain Robert Parker.
Appellation : DAC Wachau. (DAC équivaut à
notre AOP française).
Cuvée : ‘’Grüner Veltliner
Sélection ‘’.
Millésime : 2021
Cépage : Grüner Veltliner 100%. Terroirs : Vignobles
escarpés et en terrasses ; différentes parcelles réparties sur toute la
vallée de Wachau.
Sols Dominante
de quartz et de mica.
Elaboration : Les
vignes sont cultivées de manière durable et de plus en plus biologique, sans
utilisation d'insecticides ni d'herbicides, et récoltées à la main.
Après une
sélection précise des raisins et un pressurage dans des pressoirs pneumatiques
à cuve, une fermentation contrôlée a lieu avec un élevage en cuves inox. Un
traitement très doux garantit un vin frais, fruité et structuré.
(Prix d’achat :
14,00 €).
‘’La robe est de couleur paille prononcée.*
Assez intense mais pas trop, le nez propose des fruits blancs
plutôt mûrs, un peu d’arômes floraux et de tisane (tilleul).
La bouche souple et de bon aloi, au fruité simple, avec une pointe
de sucrosité ressentie, est équilibrée par une chouette fraîcheur. L’aromatique
inexistante en attaque va se révéler sur le déroulé, explorant les gammes
florale et végétale, jusqu’à une finale de bonne facture.
Bien +(+) ‘’
(JL)
Retour dans notre belle Savoie pour rendre visite au :
4 - Domaine Partagé
– Gilles Berlioz
Le domaine
Le Domaine Partagé - Gilles
Berlioz est localisé en Savoie, du côté de Chignin au cœur de la Cluze de
Chambéry qui en compte cinq autres : Monterminod, Saint-Jeoire-Prieuré,
Chignin-Bergeron, Apremont et Abymes. Un village composé de plusieurs hameaux :
Le Villard, Le Chef-Lieu, Le Viviers…C’est dans ce dernier que vit Gilles
Berlioz
Cette région viticole présente
une particularité : la vigne est implantée sur des coteaux. Elle se trouve
également adossée à la façade sud du Massif des Bauges. Le domaine se situe à
proximité d’une zone naturelle protégée (zone Natura 2000) et d’une zone
touristique (stations de ski, lac du Bourget…).
C’est dans cet environnement où
la vigne s’est intégrée au paysage local, que Gilles Berlioz conduit son
exploitation sur 6 ha en agriculture biologique et biodynamique.
Son domaine se compose de différents
ilots de parcelles séparées physiquement dont :
- Bordio : 0,65 ha de
Mondeuse et 0,15 ha de Persan; terroir composé là, pour l’essentiel, de pierres
roulées, jadis par le glacier. Une sorte de moraine et très peu d’argile, avec
une exposition ouest et des pentes très ventilées, le plus souvent par la bise
du nord. Une zone où les températures peuvent monter l’après-midi, notamment en
été, ce qui permet d’atteindre de bonnes maturités.
- Les Chateaux (ou Bugnon)
et Chez Odette : 1,1 ha de Roussanne et 0,3 ha de Jacquère ; « Super
parcelle », sur une petite, ventilée nord-sud. C’est le royaume du bergeron où
il s’est lancé sur un protocole de trois ans avec le GRAB (Groupe de recherche
en agriculture biologique) en vue de traitements aux moyens d’huiles
essentielles (phytothérapie) et de faire diminuer l’utilisation du cuivre
métal, qui entraine une pollution des sols, dans la viticulture.
- Le Tournaz : 0,12 ha de
Roussanne : coteau en très forte pente.
- Les Cray : 0,8 ha de
Jacquère et 0,3 ha d’Altesse : coteau en très forte pente.
Les cépages
La Mondeuse, le Persan, la
Roussanne, la Jacquère et l’Altesse sont des cépages traditionnels en Savoie.
Chaque cépage est choisi en
fonction des propriétés de la parcelle (exposition au soleil, type de sol...)
afin que le vin obtenu soit de la meilleure qualité possible et reflète au
mieux le terroir.
Ainsi, Gilles Berlioz propose des
micro-cuvées issues de conditions particulières et valorisées de façon propre
et originale.
Tout ce domaine est conduit en
agriculture biologique et biodynamique dans son intégralité depuis 2005
*Depuis, Gilles Berlioz continue
sa quête du naturel avec l'introduction de la phytothérapie au domaine.
Habitué des blancs cristallins,
il produit son premier vin rouge en 200.
Travail à la vigne :
Le travail de la vigne se fait
manuellement : labourage (utilisation du cheval), désherbage, taille,
ébourgeonnage, ..
Chaque cépage est choisi en
fonction des propriétés de la parcelle afin que le vin reflète au mieux le
terroir. Gilles Berlioz propose ainsi des micro-cuvées, issues de conditions
particulières et valorisées de façon propre et originale.
Vinification :
Les vendanges sont effectuées à
la main et les pressurages sont lents : entre 4 et 6 heures.
Les vinifications se font grâce
aux levures indigènes, naturellement présentes dans le raisin, et sans ajout
d'éléments extérieurs.
Les
bouteilles sont stockées au frais 1 an avant la vente. Il faut donc 2
ans de travail de la vigne à votre verre.
La Cuvée : Domaine Partagé - Gilles Berlioz Vin de Savoie Chignin ‘’Le
Jaja’’ 2021
Appellation : AOP Vin de Savoie Chignin.
Millésime : 2021.
Cépage : 100
% Jacquère
Lieu-dit : Les
Frettes.
Sol : Limono-calcaire.
Exposition :
Sud-Est.
Age de la vigne : 39
ans.
Densité : 7000
pieds/hectare
Vendanges : Manuelles.
Vinification : Pressurage
lents. Utilisation levures indigènes.
Elevage : En
cuves en fibre de verre dure 9 mois, et la mise en bouteille se fait en été, en
fonction du calendrier lunaire. Les bouteilles sont stockées au frais 1 an
avant la vente.
(Prix d’achat :
28,00 €).
‘’La robe hésite entre paille et or et j’hésite avec elle…
Le nez exhale avec une grande intensité des arômes de poire
prégnants, un peu de pêche, complétés par une touche pierreuse.
Un infime perlant n’apparaît que sur l’attaque de la première
gorgée. C’est surtout la rondeur et le volume, avec même une fine pellicule de
gras, qui caractérisent la bouche. C’est donc inhabituel pour une jacquère mais
c’est la malolactique qui en est la cause : on perd certes en tension vertébrale
mais on gagne en confort et en complexité. Gilles Berlioz a dû être un des
précurseurs de cette évolution. Le millésime 2012 dégusté plusieurs fois
m’avait déjà donné cette impression d’une certaine richesse, mais avec plus
d’acidité. Celle-ci est vraiment minimum ici, pourtant sur un millésime frais,
mais elle est suffisante pour éviter la mollesse, d’autant que l’alcool est
très bas (11 ° !). La finale persistante fait ressortir à nouveau la poire.
Très Bien (+) ''
(JL)
Nous poursuivrons notre périple en
passant de nouveau la frontière pour nous poser en Italie dans la région de
Trentin à la :
5 - Azienda Agricola Elisabetta
Foradori
Le Domaine :
👉 En préalable à cette
présentation, vous pouvez reprendre connaissance avec le vignoble italien en
cliquant ICI.
Après avoir repris le domaine
familial à 20 ans, l’italienne Elisabetta Foradori s’est découvert une passion
pour les cépages autochtones oubliés et les méthodes vitivinicoles ancestrales.
Véritable pionnière de l’agriculture biologique et biodynamique, ses vins ont
très rapidement emprunté la voie du succès. Aujourd’hui, ses trois enfants
prennent la relève sous son regard avisé.
Le domaine est situé dans le joli
village de Mezzolombardo, au cœur des Dolomites, une région aujourd’hui très
touristique pour ses montagnes (en été comme en hiver) et ses vins, également
réputée pour sa production de pommes.
Passionnée de botanique depuis
son adolescence, Elisabetta Foradori reprend très jeune, au début des années
1980, le domaine viticole familial. Fondé en 1901 à Mezzolombardo, dans le
Campo Rotaliano (Trentin), et acheté en 1929 par Vittorio son grand-père, le
domaine vit aujourd’hui des heures de gloire grâce à cette vigneronne
talentueuse issue de l’école viticole San Michele All’Adige.
Elle doit non seulement la
qualité de ses vins à un travail acharné mais aussi au terroir exceptionnel de
la région de Trentin, qui représente à lui seul 1.5% du vignoble italien avec
une cinquantaine de domaines. Là, la rivière Noce a modelé le paysage,
emportant avec elle les débris des montagnes des Dolomites.
Les sols ainsi formés sont
composés de sable, de graviers, de galets divers et variés, de granites, de
calcaire, de grès porphyrique, de quartz porphyrique, d’ardoise, d’argile ou
encore de fertile. En somme, des sols d’une richesse minérale incroyable.
Le climat est lui aussi idéal,
grâce à la proximité de la montagne, le climat perd bien 2 degrés.
C’est sur les 26 hectares
de l’exploitation qu’Elisabetta remplace son père qui a commencé à
commercialiser les premières bouteilles de Foradori dans les années 1960.
Après la disparition prématurée
de celui-ci en 1976, elle signe à son tour sa première cuvée en 1984. Son
ambition ? Réhabiliter des cépages antiques, en favorisant l’apparition d’une
vraie biodiversité, en limitant les traitements chimiques et la mécanisation.
Elle partage ce projet avec son mari Rainer Zierock « un allemand fou »
plaisante Emidio, et veut prouver au monde que l’on peut faire un grand vin
rouge dans l’esprit de Bordeaux dans le Tyrol. Sa marque de fabrique ? La
production de l’archaïque cépage rouge régional, le teroldego. Adulé au
Moyen-Age, mais totalement oublié pendant des siècles, Elisabetta a su lui
donner une seconde vie et faire de lui le premier du Trentin à recevoir en 1971
la DOC (Denominazione di Origine Controllata). En effet, sa parfaite adaptation
au climat et aux sols drainés de la région lui permette d’assurer des
rendements abondants et qualitatifs… une véritable valeur ajoutée pour
l’économie viticole régionale.
Les autres cépages autochtones
replantés comme en blanc le nosiola- « le matériel génétique du domaine
n’était pas bon, il a fallu tout replanter » précise Emidio – sont pour
certains pré phylloxériques et ont été retrouvés dans l’Institut de la ville,
ou sont des sélections massales de vignerons qui les exploitaient toujours en
petites quantités, sont pour d’autres complantés… « La diversité commence dans
la génétique » rappelle Emidio. Le domaine est le premier de la région à
tailler en Guyot.
Des vins de terroirs :
De nouveaux vins naissent entre
les mains d’Elisabetta : des rouges comme les morei, les sgarzon,
les ailanpa et les karanar et des blancs comme les myrto
ou les fontanasanta bianco. Autant de cuvées aux noms exotiques
qui voient le jour ou disparaissent, marquant ainsi l’évolution constante de la
production du domaine. Malgré cette effervescence, la fin des années 1990
marque un tournant décisif dans la production d’Elisabetta Foradori. Souhaitant
renouer avec la pure expression du terroir et du fruit en faisant renaitre des
cépages délaissés, elle décide de se tourner vers la biodynamie qu’elle adopte
irrémédiablement en 2002, jusqu’à l’obtention de la certification en 2003. « On
a pioché les vignes à la main pendant deux ans, parce que nous n’avions pas
d’outils encore appropriés » se rappelle Emidio, avant de plaisanter « ma mère
est… radicale ! Avec mon frère, nous sommes un peu plus ‘laïcs’ dans notre
approche. Pour nous, la biodynamie est une chose mais parmi tant d’autres. Nous
sommes surtout attachés à la biodiversité dans la vigne, pour que notre vin
soit le plus vivant possible. La forêt, à laquelle nous sommes très attachés,
est notre modèle. » A propos de fertilité, c’est au père d’Emidio que le
domaine doit son emblème, la grenade, symbole grec de profusion, de fécondité
et de richesse.
Elisabetta Foradori prône donc
une viticulture au plus proche de la nature et de la vie végétale et animale.
Biodiversité, biodynamie, énergie sont les principes clés de son approche qui
se traduit dans les vignes par la prohibition de produits chimiques et de la
mécanisation.
Au chai, l’idée est de laisser
les vins s’épanouir afin de leur permettre de dévoiler leurs caractères
naturels seuls. Pour cela, Elisabetta Foradori revendique un faible taux de
soufre et ne filtre pas ses vins.
Autre particularité qui a bâti sa
réputation : la vinification de certaines cuvées en amphores
La relève :
Aujourd’hui, Elisabetta Foradori
laisse ses enfants reprendre le flambeau… Tout en leur prodiguant ses conseils
et son expérience. Chacun des trois a sa propre fonction sur le domaine
désormais composé de 31 hectares de vignes et de 16 parcelles différentes
(chacune entre 0,5 et 2,5 ha) : l’aîné, Emilio, assure la production des vins
depuis 2013. Son frère Théo en assure la promotion et la commercialisation dans
le monde entier. Quant à sa sœur, Myrta, passionnée de polyculture et de
permaculture, elle a choisi de créer une véritable ferme au sein du domaine et
de s’occuper de l’hospitalité, dont nous avons fait les frais ! Une façon de
préserver et d’enrichir la biodiversité locale. « Le sol et la vigne étaient
une première étape. La deuxième est le fait d’intégrer d’autres cultures à
notre exploitation : des animaux – nous avons toujours eu dix vaches sur le
domaine, il fallait juste faire en sorte qu’elles viennent au cœur des vignes –
et des légumes. Notre objectif est que notre domaine soit un véritable cercle
vertueux. Les légumes sont cultivés sous les vignes en pergola, qui sont
désormais notre modèle de plantation, et sont vendus sur place ou au
restaurants locaux ».
Avec toute cette main d’œuvre
jeune, en plus des 12 employés du domaine, vous trouverez donc Elisabetta
Foradori désormais très occupée à la production de fromages… ce depuis quatre
ans ! Elle continue tout de même de représenter le domaine pour différentes
occasions, et est également investie pour la cause de Demeter en Italie.
Emilio, très inspiré de sa mère,
poursuit son œuvre. A savoir, signer des cuvées qui témoignent d’une pureté et
d’une minéralité saisissantes, s’inscrivant dans la lignée des vins dits «
nature ». Fermentations enclenchées par les levures indigènes, vinifications
peu interventionnistes et peu soufrées, microbiologie, extractions douces,
blancs éraflés mais élevés avec les peaux, élevages de six à huit mois en
amphores d’argiles espagnoles (tinajas) notamment pour les parcellaires, et
sinon en béton ou en bois, surveillance méticuleuse de chaque tinaja, puis
élevage en bouteille, permettent d’obtenir ce résultat.
Les vins :
Les rouges :
Toscana IGT Ampeleia
Alicante : Un pur grenache produit par l’un des domaines de référence
de la Toscane.
Vigneti delle Dolomiti IGT
Teroldego : Une très belle introduction au cépage oublié qu’est le
teroldego et que la famille Foradori remet au goût du jour avec brio ! Sa
vocation à traduire les petits fruits rouges des Dolomites est remplie.
Vigneti delle Dolomiti IGT
Granato : C’est tout simplement LE grand vin du domaine Foradori, qui a
fait connaître la région du Tyrol. La grenade est même l’emblème du domaine, un
fruit apprécié par le mari d’Elisabetta car il symbolise la fertilité dans la
culture grecque.
Vigneti delle Dolomiti IGT
Lezèr : Une cuvée à mi-chemin entre le rosé et le vin rouge léger. Le
vin de copains parfait, ultra gourmand, fruité, frais et digeste. Cerise sur le
gâteau, sa » recette » ne cesse d’évoluer et de s’adapter au
millésime.
Vigneti delle Dolomiti IGT
Morei Cilindrica : Le domaine Foradori signe ce vin ample et chaud
élevé pendant un an en amphores.
Vigneti delle Dolomiti IGT
Sgarzon – Teroldego : Un vin atypique réalisé à partir d’un vieux
cépage local : le teroldego. Il s’agit de la parcelle la plus froide du
domaine, vendangée en dernier tous les ans.
Vigneti delle Dolomiti IGT
Sgarzon Cilindrica – Teroldego : Issu d’un terroir sableux rafraîchi
par quelques vents froids, ce vin élevé en amphores présente une belle énergie
et un bon potentiel de garde.
Les blancs :
Vigneti delle Dolomiti IGT
Fontanasanta Manzoni : Le père d’Elisabetta a étudié avec le professeur
qui a créé ce cépage rare italien. Un vin d’une pureté désarmante
Vigneti delle Dolomiti IGT
Fontanasanta Nosiola : Elégant et aromatique, ce vin offre une bouche à
la fois fraîche et onctueuse. Elisabetta a commencé à travailler ce cépage en
2007 avec la location d’une vigne, après nombre d’essais, en voici le résultat.
Un succès
Vigneti delle Dolomiti IGT
Fuoripista Pinot Grigio : Un vin orange signé Foradori, produit à partir du
pinot gris avec une macération de huit mois en amphores. Aussi délicieux que
surprenant !
Toscana IGT Ampeleia Bianco
di Ampeleia : Un pur trebbiano de macération qui vous surprendra par
son bouquet aromatique et sa belle texture. Une belle découverte italienne.
Appellation : IGP Dolomite. Cuvée : ‘’Fontanasanta
Nosiola’’.
Millésime : 2021
Cépage ; 100%
Nosiola (cépage très peu tannique ; cépage ancestral et autochtone devenu
difficile à cultivé dans les Alpes aujourd'hui plus humides).
Mode cultural : Biodynamie (depuis 2003).
Sols : Sols
argileux pauvres.
Vendanges : Manuelles.
Vinification : Le
raisin est égrappé puis macère sur peaux de septembre à Mars en amphores
d'argile espagnoles fermées hermétiquement, il n'y a donc aucune oxydation. Les
peaux tombent naturellement au fond de l'amphore et sont ensuite écartées par
un soutirage.
Sa dégustation, les
commentaires :
(Prix d’achat :
35,00 €).
‘’La robe est teintée d’un or clair.
Intense, et encore plus après aération dans le verre, rehaussé par
une touche d’acidité volatile qui accentue son aromatique, le nez développe
avec élégance des fruits blancs, des fleurs lourdes et une touche pâtissière.
La bouche affiche une grande personnalité, avec sa matière pleine,
savoureuse, tapissante et expansive. Une vivacité précieuse se met au service
du vin, pour tempérer sa fougue et lui donner du rebond. Elle est servie par
une finale enlevée et de grande persistance, ponctuée de beaux amers.
Très Bien + '’
(JL)
Nous ne pouvions pas ignorer le
vignoble helvète avec une halte obligatoire au domaine référence, le :
6 - Domaine Marie-Thérèse Chappaz (Suisse)
Le Domaine :
Bien que le Domaine Chappaz
élabore des vins sur les terres viticoles suisses depuis la première moitié du
XXème siècle, il est aujourd’hui impossible de le dissocier de sa talentueuse
propriétaire : Marie-Thérèse Chappaz. Cette dernière, que rien ne destinait à
devenir vigneronne, a su mettre sa détermination et sa vision au profit du
domaine familial afin de lui redonner sa splendeur d’antan.
En effet, quelques années après
avoir fini de se former aux arts de la viticulture et de l’œnologie, elle
hérite des terres et des vignes Chappaz. Avec seulement un hectare et demi de
vignes, la surface n’est évidemment pas suffisante pour vivre. Mais grâce à sa
volonté, Marie-Thérèse Chappaz a aujourd’hui réussi à rassembler l’ensemble des
parcelles du vignoble historique détenu par son grand-oncle, soit 10 hectares
qu’elle fait rayonner de son savoir-faire.
C’est donc très naturellement
qu’elle se voit décerner les titres de Lady of Wine au Villa d’Este Wine
Symposium en 2015 et d’Icône du vin suisse par le Gault et Millau en 2016..
Situé au cœur de l’Europe, dans
le canton du Valais en Suisse,
soit la première région viticole du pays, le Domaine Chappaz jouit d’un terroir
d’exception. Là, des vignes en terrasse de pierres s’enracinent sur la rive
droite du Rhône, sur des pentes orientées au sud.
Avec un vignoble qui s’étend sur
les villages de Fully, Charrat, Leytron et Chamoson à une altitude variant de
450 mètres à 800 mètres, les vignes du domaine Chappaz profitent d’un sol varié
et d’un climat idéal. En effet, ce sont quelque 2 000 heures d’ensoleillement
par an et un sol granitique recouvert de lœss qui viennent sublimer le
caractère de cépages autochtones, à l’instar de la petite arvine, l'humagne
rouge, ou encore la syrah et la marsanne.
Pour respecter ce terroir
exceptionnellement riche, Marie-Thérèse Chappaz opte pour l’approche
biodynamique (certification en 2003) et une politique peu interventionniste en
cave.
Cet amour pour la nature se
ressent dans les vins du domaine qui incarnent authenticité et qualité. Témoins
d’un passé, d’un terroir et d’une philosophie, les vins Chappaz expriment le
meilleur de ce que les grands vins suisses ont à offrir
👉 Surtout, ne
ratez-pas la visite de son très détaillé site internet : cliquez ICI.
La Cuvée : Domaine Marie-Thérèse Chappaz AOC Valais ‘’Grain Arvine de Fully’’ 2021
Appellation : AOC Valais.
Cuvée : Grain Arvine de
Fully
Millésime : 2021
Cépage : Petite
Arvine 100%
(Sa présence
est attestée depuis le 12ème siècle, et qui développe sur ces terroirs un
bouquet typique et tellement original entre fleurs capiteuses, herbes
aromatiques, agrumes, fruits confits ou fruits exotiques acidulés…).
Situation et sols : Raisins issus de trois
terroirs emblématiques du Domaine :
- Les Epalins
tout d’abord, avec une petite parcelle plantée voici une quinzaine d’années,
sur les coteaux de la Louye, à l’ouest de Fully. Nous sommes sur des sols
alcalins, très pauvres en calcaires, issus de cônes d’alluvions, mêlant gneiss
et éboulis. - Le terroir
des Seilles, ensuite, situé entre les communes de Branson et Fully. Un
petit vignoble entouré de forêts à l’est et à l’ouest, à l’influence
thermo-régulatrice, dont le sol granitique homogène constitue un terrain de
prédilection pour une expression épicée de la petite arvine.
- Et enfin,
bien sûr, le coteau granitique des Claives, véritable phare du Domaine,
parfaitement situé au cœur du finage de Fully, entre 450 et 650 mètres
d’altitude.
Mode cultural : Biologique
et bio-dynamique depuis 2003
Elaboration : Après
une fermentation sur levures indigènes, sans malolactique dans la mesure où la
petite arvine possède déjà une magnifique rondeur naturelle, le vin est élevé
un peu plus d’un an en cuve et dolia
Marie-Thérèse
cherche une expression la plus pure et aboutie du fruit et de son imprégnation
dans le sol.
Sa dégustation, les
commentaires :
(Prix d’achat :
80,00 €)
''La robe brille d’un bel or.
Le nez bien expressif libère de façon addictive une aromatique où
paradent des fruits jaunes très mûrs, notamment du coing, de la brioche, un
soupçon d’épices et même des notes minérales caillouteuses.
La richesse perçue en bouche provient des saveurs opulentes et de
quelques sucres résiduels (Edit : 2,2 g/l ; information de Tristan, responsable
de la cave chez Marie-Thérèse Chappaz), sans qu’elle se transforme en lourdeur,
car une acidité vertébrale la recentre parfaitement. Son profil est sphérique
et d’un gros volume, et la texture d’un grain serré et voluptueux à la fois. La
finale s’affine et s’étire remarquablement, avec cette salinité qui signe le
grand terroir granitique.
Très Bien ++’’
(JL)
Afin d’entamer notre séquence ‘’vins rouges’’
retournons en Savoie à la rencontre de ce minuscule domaine :
7 - Les Fils de Charles Trosset
Le producteur :
C’est à Arbin, petit village
savoyard non loin de Chambéry, que les Trosset cultive la terre de père en
fils. Si le domaine travaille aujourd’hui uniquement la mondeuse, cépage cousin
de la syrah mais attaché au vignoble de Savoie, les générations précédentes,
elles, pratiquaient la polyculture. Le domaine s’est toujours démarqué par le
soin apporté au travail des vignes, au soin mené lors des vendanges, c’est pour
cela qu’en 82 le père de Louis Trosset quitte la cave coopérative, du fait de
divergences quant aux exigences qualitatives. Le vin est alors mis en bouteille
sous l’étiquette du domaine
Le domaine ne compte que 5
hectares de vignes, uniquement en mondeuse, avec un âge moyen des vignes de
l’ordre de 25 ans.
L’accent est mis sur le travail
des sols malgré la rudesse des pentes qui nécessite parfois l’usage du treuil.
Ce travail, malheureusement trop rare dans la région, a à la fois pour objectif
d’aérer les sols, de favoriser l’enracinement, et d’embellir le paysage.
Apport de compost sur les vignes
qui en ont besoin. On sent dans l’ensemble une tension vers un travail complet
en agriculture biologique, toutefois la flavescence dorée reste à ce jour
combattue en conventionnel, car les réponses “naturelles” efficaces n’ont pas
étés trouvées.
Les vendanges sont évidemment
manuelles, en caisse, et non égrappées.
Les cuvaisons durent 8 à 10
jours, les fermentations sont sur levures indigènes sauf exception. Beaucoup
d’attention lors du pressage afin d’aplatir les grains et non de les déchirer,
pour préserver le caractère soyeux du vin. L’élevage est ensuite fait en cuve
inox, parcelle par parcelle, et l’assemblage n’a lieu qu’avant la mise, qui
donnera trois cuvées : Prestige des Arpents, Harmonie et Confidentiel, cette
dernière se prêtant tout particulièrement à la garde(5-7ans) sur les bons
millésimes tel 2005 et 2006.
En 2013, les fils de Charles
Trosset ont fait sécession.
Louis poursuit seul l’aventure à
Arbin, royaume de la mondeuse, réduisant la voilure à 2,5 hectares, son
frère Joseph ayant lui aussi pris le large.Les vi
gnes taillées en gobelet
ont jusqu’à cinquante ans, réparties sur différents terroirs entre caillasse,
marnes blanches très dures du Kimméridgien et des terres rouges ferriques plus
profondes.
Ce domaine fait partie des belles
pépites du vignoble, avec des vins taillés pour la garde. Son seul point faible
serait les petits volumes produits !
La Cuvée : Les Fils de Charles Trosset –
AOP Vin de Savoie Arbin Mondeuse ‘’Confidentiel’’ 2020
Appellation : AOP
Vin de Savoie Arbin Mondeuse.
Cuvée : ‘’Confidentiel’’.
Millésime : 2020
Cépage : 100% Mondeuse.
Age des vignes : 25 ans en moyenne.
Mode cultural : Bio
non certifié. Terroir : Vignes
situées sur le coteau d’Arbin et exposées de manière privilégiée (plein Sud),
et bénéficiant d’une géologie particulière. Sol de moraines glacières, schistes
rouges et éboulis calcaires
- Prestiges
des Arpents (jeunes vignes sur terres brunes très caillouteuses),
- Harmonie
(vignes en gobelet âgées d'une trentaine d'années, sur terres rouges profondes,
riches en hématite) e
- Confidentiel
(les plus vieilles vignes, conduites en gobelet et sur échalas).
Vendanges : Manuelles, en caisses, non
égrappées.
Vinification : La
cuvaison dure entre 8 à 10 jours. Les fermentations se font sur levures
indigènes avant de passer au pressurage, pour lequel le vigneron accord une
attention toute particulière pour aplatir les grains sans les déchirer.
Sa dégustation, les
commentaires :
(Prix d’achat :
25,00 €).
‘’La robe quasiment noire laisse apparaître quelques reflets
violacés sur le pourtour du disque.
Le nez développe avec une belle ampleur des fruits très noirs et
bien mûrs, mûre et myrtille. Le poivre fin est bien présent pour évoquer le
cépage et une touche de cuir noble apporte déjà un peu de complexité.
En revanche la bouche, certes dense et charpentée, paraît un peu
bloquée, comme engoncée dans un carcan de jeunesse. L’acidité n’est que
sous-jacente et un manteau de tanins, fort heureusement lisses, vient accentuer
cette sensation de blocage qui empêche même la finale de se frayer un chemin.
Bien ++ / Très Bien à ce stade mais je suis très optimiste pour une
libération sans conditions pour dans cinq ans et un apogée radieux pour dans
dix ans ! ‘’
A servir impérativement à table, sur un plat haut en goûts et en
couleurs
(JL)
Nous terminerons cette séquence dégustative en
retournant en Suisse dans le Valais pour rendre visite au :
8 - Domaine Jean-René Germanier
Histoire :
Jean-René Germanier,œnologue et
homme politique suisse, reprend le vignoble familial, construit en 1896 par son
aïeul Urbain, dès l’âge de 23 ans.Il est la troisième génération à succéder à
la destinée du domaine. Il est épaulé dans sa tâche par l’œnologue Gilles
Besse, son neveu.
Installé au hameau de Balavaud à
Vétroz dans le canton de Valais, le domaine s’étend sur 60 hectares en
AOC Valais pour une production de 700.000 bouteilles
Les vignes de 35 ans en moyenne
bénéficient d’une viticulture de pointe respectueuse de l’environnement.
Jean-René Germanier et Gilles Besse estiment que la culture de la vigne doit
permettre de produire le meilleur raisin possible dans le respect de la nature.
Pour cette raison, ils ont été pionniers dans l'introduction il y a quinze ans
de la production intégrée qui garantit une utilisation raisonnée des produits
en tenant compte des facteurs naturels
Aujourd'hui, ils se placent à
nouveau parmi les précurseurs, en s’orientant vers des pratiques telles que
l'enherbement des vignes en vue de parvenir à terme à une production
entièrement certifiée biologique. Il s'agit pour eux de l'un des enjeux les plus
importants de la viticulture dans l'avenir.
Dans la lignée de leurs aïeux,
Jean-René Germanier et Gilles Besse n’ont de cesse d’améliorer toujours la
qualité et la prestance de leurs vins. Pour y parvenir, ils investissent
régulièrement dans du matériel de production moderne. Ils ont également fait le
choix de réduire le rendement de leurs vignes afin d’obtenir des vins plus
concentrés. Gilles Besse travaille toujours à améliorer, tester de nouveaux
assemblages
Pour Jean-René Germanier, un
vigneron doit se distinguer non par une cuvée prestige produite en quantité
confidentielle mais par une qualité irréprochable sur l’ensemble de la gamme
Preuves de la qualité des vins de
la maison, les multiples médailles qui couronnent de succès le travail du
binôme.
Leur Cayas notamment est devenu à
l’étranger le symbole du Valais viticole moderne.
Leur cuvée Mitis, un vin doux
fait à partir de raisins botrytisés, est également beaucoup appréciée et
primée.
L’excellence de leur travail leur
a valu d’être répertoriés au sein de La Mémoire des Vins Suisses, association
renommée réunissant l'élite des producteurs de vins suisses. Ils y ont été
représentés par le Cayas, et depuis 2013, par leur Amigne Grand Cru sèche. 60
bouteilles de chaque vin référencé par La Mémoire sont gardées dans un « trésor
» où elles sont soumises à l’épreuve du temps avec l’objectif de prouver qu’ils
ont la capacité de garde faisant d’eux des grands vins.
Tous les vins de la gamme font
l’objet de soins précieux pour exprimer le meilleur des cépages du domaine.
Les «classiques» AOC
Valais, des vins de cépages, se déclinent en blanc et en rouge.
Les vins «Réserves», parmi
lesquels le Cayas et le Mitis, sont issus des meilleures vignes.
Enfin les vins d’assemblage
composent une gamme plaisir, gourmande, créée par Gilles Besse pour des moments
de dégustation friands.
Un autre pan historique de
l’activité de la maison est la production d’eaux-de-vie. En 1940, Francis
Germanier, fils du fondateur, décide de planter la poire Williams, le terroir
du Valais étant excellent pour ce fruit devenu une AOP. En 1945, un orage met à
mal la totalité de la récolte. Francis décide alors de distiller les poires
abîmées et ainsi est née l’eau-de-vie le Bon Père Williams, aujourd’hui encore
produite par le domaine.
Une double casquette pour le
domaine, comme pour Jean-René Germanier, valant à ses produits une belle
réussite et un beau développement hors des frontière suisses.
La Cuvée : Domaine Jean-René
Germanier Cornalin Réserve 2019
Appellation : Vin
de Pays.
Cuvée : ‘’Cornalin
Réserve’’. Millésime : 2019.
Cépage : Cornalin 100%.
Pratiques viticoles : Sur la voie de la certification
biologique.
Terroir : Coteau de Vétroz et Conthey
Sols : Schiste et moraine.
Vinification : Macération de 10 jours et
fermentation dans un fût ouvert de chêne neuf de 400 litres. Pressurage doux.
et élevage de 12 mois dans le même fût, auquel on a remis le couvercle.
Sa dégustation, les
commentaires :
(Prix d’achat :
66,00 €).
‘’La robe noire laisse deviner quelques reflets de jeunesse sur le
liseré
Intense et multidimensionnel, le nez enchante par ses senteurs de
fruits noirs et de framboise, ainsi que de feuilles de sèches. Des notes
boisées sont sensibles mais nobles et relativement intégrées.
C’est la très belle texture moelleuse qui frappe dès l’attaque
puis, dans un deuxième temps, la concentration et le fruité flatteur. La bouche
semble quand même souffrir d’un léger déficit de peps avant que la finale se
révèle plus déliée malgré quelques tanins titillants.
Très Bien (+) et à attendre cinq ans pour que l’élevage se fonde et que
l’ensemble s’harmonise.’’
(JL)
Curieuses,
curieux, vous voulez en savoir plus sur les domaines.
Voici leurs références :
1 – La Tour de Pierre
10 rue Mr et Mme Néraud
63450 Le Crest
Tel : 06 32 86 23 67 ou 04 73 39
00 8
2 - Domaine Belluard (Domaine du Gringet)
283, les Chenevaz
74130 Ayse
Tél : 04 50 97 05 63
3 - Domäne Wachau
Dürnstein 107
3601 Dürnstein
Autrich
Tél. : +43 2711 371
Fax. : +43 2711 371-13
Mail :
office@domaene-wachau.at
Web : www.domaene-wachau.at
4 - Domaine Partagé – Gilles Berlio
25, chemin de la Sourc
Le Viviers
73800 Chignin
Tél : 04 79 71 58 8
Mail : domainepartage@gillesberlioz.fr
Web : www. domainepartagegillesberlioz.fr
5 - Azienda Agricola Forador
Via Damiano Chiesa, 1,
38017 Mezzolombard
Italie
Tel : 39 0461 601046
Mail : info@agricolaforadori.co
Web : www.agricolaforadori.co
6 - Domaine Marie-Thérèse Chappa
Chemin de Liaudise 3
1926 Fully
Valais
Suiss
Tel : 0
27 746 353
Mail :
admin@chappaz.ch
7 - SCEA les Fils de Charles
Trosset
280 Chemin des Moulins
73800 Arbin
Tél : 06 82 36 82 62
8 – Jean-René Germanier
Balavaud
Route Cantonale 291
1963 Vétroz
Suisse
Tel : 0041 27 346 12 16
Quel beau périple !!!
‘’Un immense merci à Jean-Michel
qui, en plus des vins choisis, avait formidablement préparé la séance, avec
projection de cartes, de quantité d’informations sur les vins, et même de
petites vidéos !’’ (JL)
Personnellement, je tiens a
remercier Jean-Loup pour la pertinence de ses commentaires, sans lesquels, ce
compte-rendu n’aurait pas pu être rédigé et je regrette d’autant plus mon absence
à cette dernière séance 2023
Avez-vous des ressentis
différents ?
Une nouvelle fois, je le
rappelle, n’hésitez-pas à les exprimer par le biais de la section ‘’Commentaires’’
située au bas de ce compte-rendu.
Claude F. le 7.01.2024
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