Le Vignoble : Saint-Emilion
Sur la rive droite de la Dordogne, à une cinquantaine de kilomètres au
nord-est de Bordeaux, le vignoble de Saint-Emilion produit certainement le vin
le plus connu dans le monde. La magnifique colline de Saint-Emilion, qui compte
parmi les joyaux du patrimoine viticole
dfe la France, donne le jour à des vins rouges exceptionnels d’élégance,
puissants, charpentés, tanniques et de très longue garde.
Le paysage viticole :
Ce vignoble regroupant les appellations
Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru, couvre près de 5400 ha, répartis sur
9 communes.
Huit de ces neuf
communes forment l’ancienne juridiction de Saint-Emilion : il s’agit des
communes de Saint-Emilion, Saint-Christophe des Bardes, Saint-Etienne de Lisse,
Saint-Laurent des Combes, Saint- Hippolyte, Saint-Pey d’Armens, Saint-Sulpice
de Faleyrens et VIgnonet ainsi qu’une faible partie de Libourne.
Le vignoble est
limité au sud, par la basse vallée de la Dordogne et, au nord, par le ruisseau
la Barbanne, affluent de l’Isle. La vigne y présente tous les aspects d’une
monoculture : en effet 67,5% de la superficie de l’ancienne juridiction
sont voués à la culture de la vigne. La taille des propriétés est relativement
faible, 6 ha en moyenne, et l’on compte de nombreux domaines exploitant une
superficie comprise entre 7 et 12 ha, ce qui correspond à la surface occupée
par les anciennes métairies,
Le Climat :
Située à 40 km à l’est de la ville de
Bordeaux, la région de Saint-Emilion est sous l’influence du climat tempéré océanique
aquitain.
Le climat
océanique aquitain est caractérisé par des températures mensuelles moyennes
douces et relativement constantes tout au long de l’année (6°C en décembre et
janvier, 20°C en juillet et août) ; combinées à une humidité relativement importante
(de l’ordre de 75 % en moyenne), celles-ci favorisent le développement de
nombreuses maladies cryptogamiques importées d’Amérique au XIXème siècle.
Le rayonnement
solaire est plutôt limité (1250 h d’insolation entre avril et septembre
inclus), essentiellement en raison d’une nébulosité importante : en
conséquence, la maturation des raisins est lente et la synthèse des matières
colorantes n’est suffisante que lorsque les rendements restent modérés.
La pluviosité est
globalement abondante (800 mm par an) et assez régulièrement répartie tout au
long de l’année avec un léger minimum estival : il tombe cependant plus de
100 mm de pluie pendant les six à sept semaines que dure la maturation.
D’une année à
l’autre, la différence des températures peut être considérable : en 1956
la moyenne annuelle fut de 11 ,7°C (l’hiver particulièrement froid est
resté dans les mémoires) contre 14,3 °C en 1982. Ces précipitations peuvent
également varier dans des proportions importantes par rapport à la
moyenne : 1160 mm en 1960 contre 450 mm en 1989. Cela entraine une plus ou
moins grande précocité du cycle végétal de la vigne, l’écart extrême pouvant
atteindre plus de cinq semaines au moment des vendanges. Le millésime qui est
une notion très importante en Bordelais est le résultat de cette variabilité.
Sols et sous-sols :
Comme dans le reste du Bordelais, les
formations géologiques supportant le vignoble de Saint-Emilion appartiennent
exclusivement aux ères tertiaires et quaternaires.
Les formations
tertiaires plus ou moins érodables, qui constituent le socle du vignoble de
Saint-Emilion, furent entaillées par l’Isle et la Dordogne. Ces deux principaux
cours d’aux coulent à l’ouest et au sud
de l’appellation Saint-Emilion ; ceux-ci édifièrent, pendant l’ère
quaternaire, plusieurs niveaux alluviaux à textures grossières. La remontée
récente de la mer à donné lieu à un dépôt fin, localisé dans les basses
vallées.
Formations tertiaires :
Dans le Bassin
aquitain, la période tertiaire a connu des conditions de dépôts très variées,
pouvant parfois se produire simultanément. Il peut s’agir de sédimentations
continentales détritiques, lacustres, littorales et marines, qui affectent leur
texture. Dans la région de Saint-Emilion, la grande majorité des couches
tertiaires (Oligocène) rencontrées à l’affleurement sont carbonatées.
- Molasse du Fronsadais. La molasse du
Fronsadais est une roche calcaire tendre, essentiellement à texture fine
(limono-argileuse), mais localement plus grossière (chenaux sableux qui, par
endroits, sont indurés en grès.
- Argile de
Castillon. Il s’agit d’une argile verte à nodules calcaires, d’une épaisseur
d’un mètre seulement, qui se situe entre la mollasse du Fronsadais et le
calcaire à astéries. Elle est peu visible sur les versants sud et ouest du
coteau, car elle est recouverte de colluvions. Toutefois en raison de son
imperméabilité, elle se manifeste par une ligne de sources à la cote + 55 m. Sur
le versant nord, ou la pente est généralement plus faible, il existe quelques
affleurements qui restent néanmoins de superficie peu importante.
- Calcaire à
astéries. Ce calcaire d’origine marine fossilifère et plus ou moins dur
présente une certaine hétérogénéité, : de la base vers le sommet, il est
composé d’une couche d’argile à huitres peu épaisse, puis d’une assise
puissante, d’une à plusieurs dizaines de mètres de calcaire à grain fin,
sableux (faciès calcarénite) et enfin, d’une assise riche en fossiles grossiers
(faciès calcirudite). En l’absence d’accidents tectoniques majeurs dans la
région, la base du calcaire à astéries est à peu près horizontale et varie de
quelques mètres autour de la cote + 55m ; elle remonte légèrement vers
l’est et vers le nord.
Sur la partie
ouest du plateau de calcaire à astéries, qui se trouve dans la commune de Saint-Emilion,
l’érosion de la calcirudite a permis l’affleurement de la calcarénite qui est
le faciès le plus homogène. Elle a été exploité, dans les carrières
souterraines ou à ciel ouvert, pour l’extraction des pierres de taille.
Ailleurs dans la juridiction, la calcirudite se trouve le plus souvent à
l’affleurement.
- Couverture
limono-argileuse sur les calcaires à astéries. Sur les points culminants, il
existe, au dessus du calcaire à astéries, une couche limono-argileuse, dont
l’épaisseur peur dépasser2 m et qui n’a pas été datée avec certitude :
elle pourrait correspondre à la molasse de l’Agenais.
Profils comparés
des deux côtes de Saint-Emilion
Formations quaternaires:
- Nappes
alluviales quaternaires. A Saint-Emilion, on trouve des alluvions siliceuses
sableuses et sablo-graveleuses de l’Isle au nord-ouest , et de la Dordogne au
sud de l’appellation ; ces dernières seraient d’origine plus récente. La
limite entre les zones d’influence des deux rivières devrait se situer un peu
au nord de la ligne de chemin de fer entre la rocade de Libourne et « Le
Terte Daugay ».
- Alluvions récentes. Ce dépôt, d’âge
flandrien, est situé dans la basse vallée de la Dordogne et diffère des autres
alluvions par sa texture fine et son mode de mise en place. Il peut être
légèrement carbonaté. Cette zone humide et fertile, appelée localement palus,
est généralement exclue de l’aire d’appellation.
Les terroirs viticoles du Saint-Emilionnais
Formes de relief :
La morphogenèse
du Saint-Emilionnais a connu une phase de construction avec la mise en place
des molasses et des calcaires tertiaires, et une phase de destruction par le
creusement des couloirs que constituent les vallées de l’Isle et de la
Dordogne. Il en résulte l’existence de plateaux calcaires (Stampien) au centre
de l’AOC, entourés de versants sur lesquels affleurent les molasses
(Sannoisien) dominant les plaines alluviales (Quaternaire).
L’érosion a
fortement disséqué les tables de calcaire à astéries, et leur surface est
ondulée. Localement, il existe des traces de formations molassiques
postérieures à la mise en place du calcaire à astéries, sous forme de buttes
résiduelles, dont on trouve un exemple au lieu-dit Mondot.
Les versants
sont, par endroits, assez marqués à cause de la superposition du calcaire dur au
dessus de la molasse tendre. Lorsque le calcaire a disparu, l’érosion emporte
très rapidement la molasse sous-jacente. En accord avec le système des versants
dissymétriques, les pentes exposées au sud et à l’ouest sont plus marquées que
celles exposées au nord et à l’est, quand elles
résultent de l’altération du même matériau. Sur le versant nord, de
nombreux petits cours d’eau évacuent les eaux de ruissellement alors que, vers
le nord-est, ceux-ci se situent au fond de thalwegs et multiplient les expositions.
Les alluvions de
l’Isle sont constituées, dans la partie nord-ouest de l’AOC , d’une série de
croupes graveleuses. Plus à l’est et au sud, elles se présentent sous forme
d’un glacis sableux, ou les graves sont le plus souvent absentes.
En ce qui concerne
les alluvions de la Dordogne, on peut noter l’absence de terrasses bien
individualisées. Cependant, dans une zone proche des alluvions récentes où des
dépôts gravelo-sableux dominent, quelques croupes et ruptures de pente n’ont
pas été érodées ; de même, à proximité des affleurements tertiaires, il
existe des sables quaternaires très hauts sur les versants. Dans les plaine
alluviales de l’Isle et de la Dordogne, malgré la texture grossière, on trouve
localement des problèmes de stagnation d’eau eu raison de la faible pente.
L’épaisseur de sables, qui diminue de façon progressive d’ouest en est dans la
vallée de la Dordogne, joue un rôle important dans le drainage : au pied
du coteau de Saint-Emilion, le manteau est important et présente une pente douce
jusqu’à la rivière. En revanche, près du coteau de Saint-Etienne de Lisse, il
devient très faible et la dénivellation jusqu’à la rivière est insignifiante,
ce qui gêne l’écoulement des eaux.
Les Cépages :
L’encépagement de Saint-Emilion est largement
dominé par le merlot noir.
Le cépage merlot
est complété par le cabernet franc (appelé localement bouchet) et, dans une
moindre mesure, par le cabernet-sauvignon et le cot (malbec ou noir de
pressac).
Bien que la vigne
y soit très anciennement cultivée, la réussite économique générale des vins de
Saint-Emilion est relativement récente. Dans le classement
« officiel » des vins de Bordeaux de 1855, aucun cru de Saint-Emilion
n’a été retenu et ce n’est qu’un siècle plus tard, en 1954, qu’un classement a
vu le jour. Actuellement, les plus cotés d’entre eux se vendent aux mêmes prix
que les plus prestigieux crus de le région du Haut-Médoc ou des Graves. On peut
penser que la notoriété des vins de Saint-Emilion est apparue à la suite de
l’introduction, durant le XIXème siècle, du merlot noir tant ce
cépage, un peu plus précoce que les cabernets et permettant l’élaboration de
vins plus corsés que le malbec, se plaît sur les divers sols de Saint-Emilion.
A la suite de ce succès, des zones autrefois délaissées par la viticulture,
telles que la plaine de la Dordogne ont été entièrement colonisées.
Les vins :
En raison de la nature des roches mères
surtout et, à un degré moindre, de la topographie, cette région viticole est
caractérisées par une grande diversité de terrains viticoles.
Sur la seule
commune de Saint-Emilion, où sont localisés l’ensemble des Premiers Grands Crus
classés de cette appellation, on rencontre au moins quatre types de sols
fondamentalement distincts.
Les sols sur molasses du Fronsadais à texture souvent
argileuse, possédant une bonne structure (grâce à l’abondance du calcium) et
une forte capacité de rétention : par conséquent l’alimentation en eau
n’est que rarement limitante. Cepandant, la position topographique de ces
terrains favorisent le drainage et il n’y a pas d’eau libre à portée des
racines.
Sur cette côte,
la maturation du raisin n’est pas très rapide, mais régulière. Il est possible
de vendanger assez tardivement, car le risque d’atteindre la surmaturation
n’est pas très important. Les vins possèdent une belle couleur très vive en
raison d’un PH moyennement faible. La palette aromatique est dominée par la
présence de fruits frais. Les tannins sont puissants, musclés, mais assez bien
enrobés. Les vins possèdent d’excellentes capacités de vieillissement et
s’assemblent bien, notamment avec ceux du plateau qui sont d écrits
ci-après.
Les sols développés sur le calcaire à astéries
compact
et non fissuré, en situation quasi horizontale, présentent des propriétés
chimiques voisines des précédents. Ils se diffèrent essentiellement par leur
faible profondeur (40 à 70 cm). La présence du calcaire actif freine la
minéralisation de la matière organique si bien que la nutrition azotée n’y est
normalement pas excessive. Sur ce plateau, la vigne ne souffre jamais d’une
contrainte hydrique importante, ce qui est surprenant si l’on considère la
faible épaisseur du sol. Il a été montré que l’eau contenue dans le calcaire à
astérie (qui n’est pourtant pas colonisé par les racines) participe activement
à l’alimentation de la vigne par le biais de remontées capillaires . cet
apport peut constituer plus de 50 % de l’eau absorbée par la vigne au cours d’un été sec. En périodes de fortes précipitations, le
calcaire à astérie absorbe l’excès d’eau et aucune stagnation d’eau libre n’est
à craindre. Il en résulte une alimentation en eau plus faible mais
remarquablement régulée.
Le développement
de la vigne est harmonieux et la précocité du cycle végétatif est moyenne. Les
rendements sont rarement excessifs sur ce type de sol. Tout comme dans les vins
de côte, les vins de plateau possèdent un PH relativement bas, ce qui rend leur
couleur vive et leur confère une grande fraîcheur à la dégustation. Les risques
d’atteindre la surmaturation sont faibles, et il est en général préférable de
vendanger assez tardivement. Les vins, sir ces sols, n’excellent pas par leur
quantité de composés phénoliques (couleur et tannins), mais la qualité de leurs
tannins est remarquable, car ils ne présentent aucune agressivité. La palette
aromatique est discrète dans les vins jeunes, mais s’amplifie au vieillissement
et peut atteindre une grande complexité. La longueur en fin de bouche est
impressionnante. Ces vins, qui ne paraissent pas très puissants dans leur
jeunesse, vieillissent remarquablement bien. Sur les Premiers Grands Crus
classés, un seul est produit sur ce calcaire (Château Trottevielle) ; huit
sont le résultat d’un assemblage de vin de côte et vin de plateau (Château
Ausone, Château Bel Air, Château Magdeleine, Château Canon, Château
Beauséjour-Bécot, Château Beauséjour-Duffau-Lagarosse, Château Clos Fourtet, et
Château Pavie).
Les sols gravelo-sableux, qui n’occupent
qu’une faible partie du vignoble de Saint-Emilion, présentent de grandes
analogies avec la plupart des sols du Haut-Médoc (grande perméabilité,
prédominance de la fraction sableuse au sein de la terre fine, teneur en limon
et en argile très faible) ; la différence la plus importante réside dans
le fait que l’on n’a pas systématiquement une nappe phréatique à quelques
mètres de profondeur. L’alimentation en eau est non limitante au début de l’été
mais peut devenir déficitaire à partir de la fin de juillet en année sèche.
Ce terrain, qui
se réchauffe au printemps, permet une maturation rapide, et le choix de la date
des vendanges est une décision importante, car les risques de surmaturation
sont réels. Les rendements sont généralement faibles sur ce type de sol peu
fertile. Les vins ont un degré alcoolique
moyen, et l’acidité totale est toujours plus faible que sur les autres
sols. La couleur est assez soutenue,
mais peut évoluer rapidement à cause d’un pH élevé. Les tannins sont présents
et peuvent être durs dans le vin jeune ; ils s’assouplissent cependant au
vieillissement. La principale qualité du vin de graves se situe au niveau de sa
palette aromatique, qui devient extraordinairement complexe au vieillissement. Les
présentent une bonne longueur en bouche. La majorité des vignobles des deux
Premiers Grands Crus classés (Château Cheval Blanc, Château Figeac) est
implantée sur ces graves.
Les sols sableux. A proximité de
ces terrains perméables, mais aussi sur les pentes situées au pied du coteau
calcaire, on rencontre des sols sableux, sans cailloux, avec quelques graviers
en surface. L’existence d’un niveau de à texture plus fine à une faible
profondeur (qui correspond généralement aux molasses oligocènes) limite
l’enracinement de la vigne si bien que la réserve en eau est également assez
faible. Ces terrains, que l’on rencontre localement dans les deux crus évoqués
précédemment, supportent une grande partie des vignobles de deux autres
Premiers Grands Crus classés (Château La Gaffelière, Château L’Angélus).
Il est important
de ne pas confondre ces secteurs drainants avec la majorité des sols sableux de
Saint-Emilion, situés en topographie horizontale, qui sont caractérisés par
l’existence d’une nappe d’au qui reste à une faible profondeur durant une
grande partie du cycle végétatif. Ainsi, la vigne est plus vigoureuse et la
croissance se poursuit tard dans la saison. Les raisins n’ont pas la
concentration de ceux évoqués précédemment. Ils peuvent cependant donner des
vins fruités, friands dans leur jeunesse qui évoluent relativement vite. Leur
couleur est moyennement intense et prend rapidement des teintes tuilées au
vieillissement.
Classement
2012 des crus de l’AOC SAINT-EMILION
Grand Cru :
Premiers Grands Crus classés :
par ordre alphabétique
Château Angélus (A) Clos Fourtet
Château Ausone (A) Château la Gaffelière
Château Beauséjour (héritiers Duffau-Lagarrosse)
Château Larcis Ducasse
Château
Beau-Séjour-Bécot La Mondotte
Château Bélair-Monange Château
Pavie (A)
Château Canon Château
Pavie Macquin
Château Canon la Gaffelière Château Troplong Mondot
Château Cheval Blanc (A) Château Trottevieille
Château Figeac Château
Valandraud
Grands Crus classés :
par ordre alphabétique
Château l’Arrosée Château Fleur Cardinale Château Monbousquet
Château Balestard la Tonnelle Château La Fleur Morange Château
Moulin du Cadet
Château Barde-Haut Château Fombrauge Clos
de l’Oratoire
Château Bellefont-Belcier Château Fonplégade Château Pavie Decesse
Château Bellevue Château Fonroque Château
Peby Faugères
Château Berliquet Château Franc Mayne Château Petit Faurie de Soutard
Château Cadet-Bon Château Grand Corbin Château de Pressac
Château Capdemourlin Château Grand Corbin-Despagne Château le Prieuré
Château le Chatelet Château Grand Mayne Château Quinault l’Enclos
Château Chauvin Château les Grandes Murailles Château Ripeau
Château Clos de Sarpe Château Grand-Pontet Château Rochebelle
Château la Clotte Château Guadet Château
Saint-Georges-Cote-Pavie
Château la Commanderie Château Haut-Sarpe Clos Saint-Martin
Château Corbin Clos des Jacobins Château
Sansonnet
Château Côte de Baleau Couvent des Jacobins Château la Serre
Château la Couspaude Château Jean Faure Château Soutard
Château Dassault Château Laniote Château Tertre Daugay
Château Destieux Château Larmande Château la Tour Figeac
Château la Dominique Château Laroque Château Villemaurine
Château Faugères Château Laroze Château
Yon-Figeac
Château Faurie de Souchard Clos la Madeleine
Château de Ferrand Château
la Marzelle
>>> Quid des Saint-Emilion Grands Crus non classés :
Attention, ne pas confondre Saint-Emilion Grand Cru et Saint-Emilion Grand Cru classé ! Les Saint-Emilion Grands Crus qui ne sont pas classés sont ceux qui jusqu’à présent ne rentraient pas dans le classement officiel Saint-Emilion Grand Cru (voir plus haut). Ils sont environ deux cents. Il ne s’agit ici en aucun cas d’un terroir déterminé mais d’une sélection stricte de vins. La plupart proviennent cependant de la bordure du plateau calcaire et de la côte argilo-calcaire.
Les
exploitants doivent faire chaque année, en juin, leur demande auprès d’une
commission de dégustation. Les vins sont alors agréés, soit ajournés ou, dans
le pire des cas, rejetés. La mise en bouteille ne peut s’effectuer qu’au
château, après dix-huit mois au moins de vieillissement. Dans cette catégorie
ne rentre que les vins rouges d’appellation Saint-Emilion. Les satellites en
sont exclus. Ces vins sont à boire entre cinq et douze ans.
Quelques chiffres :
- Superficie : 5500 ha
- Production totale : 275000 hl/an
Sources : >> Grand Atlas des Vignobles de France (Benoît) (Edition
2002)
NB : Pour tous les
curieux et (ou) passionnés par les vins de Saint-Emilion, essayez de vous
procurer le livre « Saint-Emilion »
dans la collection « Le Grand Bernard des Vins de France » de Bernard
Ginestet et édité par Jacques Legrand. Sa lecture vous passionnera.
Cfa le : 28.02.2017
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