jeudi 4 novembre 2021

Dégustation du 20.10.201 : Côtes d’Auvergne & Saint-Pourçain

 

Auvergne, géographiquement notre voisine et curieusement, tellement éloignée de nos pensées quand il s’agit de définir les thèmes de nos dégustations annuelles.

Trouver une explication à ce désintérêt se résume-t-elle seulement dans le manque d’aura de cette région viticole ?


Et, pourtant en pleine renaissance actuellement, cette région viticole connue déjà en 52 avant JC et occupant jusqu’à 40 000 ha au moment de son apogée au XIXème a bien failli disparaître dès l’année 1895.
Le parasite qui attaque les racines des vignes, le phylloxéra, contamine presque toutes les vignes auvergnates. Il faut alors arracher tous les plants et greffer des ceps résistants mais le mal est fait. La production va dégringoler.
En 1910, un autre parasite vient compliquer la tâche des viticulteurs ; le mildiou.
Quatre ans plus tard, début de la première guerre mondiale… le vignoble auvergnat ne s’en remettra pas.

Aujourd’hui, un regain de sérénité, le vignoble auvergnat exploité par de nombreux vignerons gestionnaires chacun de relatives petites surfaces, s’étend sur environ 1300 hectares (Saint-Pourçain, Côtes Auvergne, Côte Roannaise et Côtes du Forez) pour une production d’environ 65000 hl (à titre de comparaison, on recense plus de 100 000 hectares dans les grands vignobles). Cette « petite » production fait plus que de se maintenir la tête hors de l’eau et s’exporte dorénavant dans le mondes entier et l’image du vin auvergnat est en pleine mutation.

Apprécié maintenant comme un vin de petite production, de caractère, qui se tient à l’écart des cépages presque trop connus, qui inondent le marché, allions-nous passer et ignorer ces réalisations ?

Et c’est notre ‘’pèlerin viticole’’ Claude Bouquet qui s’est chargé de vouloir nous faire découvrir une sélection de cette production en s’attachant plus particulièrement aux réalisations de quelques viticulteurs de Saint-Pourçain et des Côtes d’Auvergne.

Après avoir sacrifié aux obligatoires précautions induites par la complexe et stressante situation épidémiologique : pass sanitaire, distanciation, verre et crachoir personnel, service assuré par un seul participant, non circulation des flacons, ventilation maximale de la salle, les 31 participants que je remercie de leur présence bien sagement installés sur le pourtour de la salle attendent patiemment le début des débats.

En préambule, Jean-Michel nous annonce qu’il souhaite ouvrir une nouvelle rubrique à l’entame de chacune des dégustations : 
La bouteille du mois’’.

Pour cette première il s’agit d’un vin de Toscane (Italie) :
Domaine :            Tenata Il Palagio
Cuvée :                 Message in a Bottle
Appellation :         IGT Rosso Toscana
Région :                Italie
Couleur :               Vin rouge
Cépages :             70 % Sangiovese, 15 % Merlot, 15 % Syrah
Degré d'alcool :    13,5%
Sucre résiduel :    3.8 g/L (sec).*
Dégustation :      ‘’Un vin aux arômes de fruits mûrs telles les prunes, les cerises combinés à des notes d’épices douces ainsi qu’un soupçon de vanille. La bouche est passablement généreuse avec des tannins presque charpentés et bien souples, une acidité fraîche et sur des flaveurs de fruits mûrs telles les prunes, les cerises et les mûres. C’est juteux, équilibré et complexe avec quelques notes boisées témoignage d’un passage en fûts de chênes français pendant 12 mois.’’ (Cf : https://vinformateur.com/, millésime 2018).
Prix :                      11,00 à 14,00 €

Nota :                 ’Message in a Bottle’’, c'est le titre d'une chanson du groupe The Police, mais c'est maintenant aussi un vin rouge de Toscane produit par le domaine Tenuta il Palagio, appartenant au chanteur Sting et à son épouse.



Après ce prélude, distribution de pain en provenance de la boulangerie ‘’Les Pains de Simon’’ située 44-Rue Jean-Jaurès à Bourges (une façon de découvrir cet emplacement tenu par un ex-ingénieur reconverti en boulanger à plus de cinquante ans) et introduction liminaire du déroulement de la dégustation par Claude Bouquet.

Ce dernier d’ailleurs ne s’attarde pas sur la présentation de la région Auvergne en incitant chacun des auditeurs à se reporter sur le blog pour retrouver la description de cette région (Voir : Les Régions Viticoles°).
Chaque bouteille sera ouverte au fur et à mesure de leur dégustation avec un rapide carafage pour certaines.

Chaque vin sera présenté rapidement avant sa dégustation, des compléments d’informations pouvant être donnés après celle-ci pour conforter, justifier et aussi expliquer les commentaires fournis.


Mais avant toute chose il convient de se sacrifier au rituel de la traditionnelle bouteille ‘’Mystère’’.


Soutenue, la robe rouge sombre nuancé de brique se singularise par sa profondeur tout en s’éclairant de reflets violines sur le bord du disque.

Ce sont tout d’abord quelques fugaces émanations éthyliques qui viennent titiller les narines, désagrément vite dissipé à l’aération pour proposer au nez une appétente palette aromatique à la fois d’une belle intensité et dénuée de lourdeur, toute dominée par des arômes de fruits rouges (framboises, cerises) et surtout noirs (cassis, mûres) où se viennent se mêler des notes d’épices avec une prédominance de poivre noir. Quelques perceptibles fragrances giboyeuses et terreuses viennent compléter le ressenti olfactif, qui se voit ternir par de discrètes rémanences alcooleuses.

Portée sur une souple trame tannique, une opulente et concentrée matière d’une belle fraîcheur dégageant un large aromatique de fruits rouges et principalement noirs parsemé de notes épicées (poivre) et de quelques fragrances giboyeuses vient, tel un taffetas, garnir le palais en lui apportant dans l’immédiat un ressenti soyeux et gourmand. Dommage, cette sensation de plénitude se voit presque immédiatement contrarié par des titillements occasionnés par quelques émanations d’alcool.

Faisons fi de celles-ci et faisons rouler cette belle matière en bouche et là avec plaisir nous retrouvons les impressions primaires de ces belles et fraîches notes fruitées agrémentées d’épices et une matière, somme toute, dotée d’un bel équilibre général ; ces quelques émanations éthylique semblant s’être estompées et effacées derrière la richesse et la concentration de l’ensemble.

Un vin, complexe, apportant une réelle plénitude en bouche (volume, puissance, arômes, fraîcheur) amenant des sensations qui s’étirent plaisamment sur une finale à la fois, fraîche et gourmande avec quelques petites pointes d’amertume, qui vient s’estomper rapidement tout en laissant trainer quelques rémanences éthyliques.

Une entrée en matière un tantinet déroutante !!!


Bien


Mais qu’est-ce donc ?

Comme à l’accoutumée, la salle devient soudainement silencieuse, tout un chacun très attentif à ce que contient son verre en essayant d’y repérer des indices pouvant conduire à la découverte du ou des cépages.

La sombre robe rouge au nuance violine interpelle.

Claude Bouquet, à l’origine de la fourniture de ce vin, observe les réactions et semble s’impatienter de l’absence de ces dernières ainsi que de propositions.

Celles-ci ne tardent pas à se manifester et tourne autour de l’énumération de cépages : sans aucuns résultats positifs.

Pour ma part, je suppose que l’ami Claude nous propose ici un vin d’Auvergne glané lors de son périple auvergnat.

Rapidement j’exclue le cépage Gamay ainsi que le Pinot Noir, cépages principaux en Auvergne.

ET que reste-il ? Certains y ont implanté la Syrah et cette robe rouge sombre dégageant des arômes de fruits noirs et d’épices correspondent bien à ce cépage.

J’annonce ce cépage (100% Syrah) ainsi que sa provenance (du moins celle que je pressentais) : la cuvée de la cave Desprat de Saint-Verny : 45,3 avec 100% Syrah sur le millésime 2018.

Bingo pour le 100% Syrah et le millésime !!!

La provenance quant à elle est erronée, il s’agit en fait d’une production du :

 

 Domaine Benoît Montel                                                                             

 

Le viticulteur, le domaine :

Faut-il oser le terme de vocation ?

Evoquant ses très jeunes années d’internat en lycée viticole, Benoît Montel répète sa conviction précoce que le terroir volcanique auvergnat, unique en France, « permettrait de faire des choses magnifiques ». Vingt ans plus tard, il élabore une dizaine de cuvées différentes, dont la moitié dans les dénominations de Chanturgue, Châteaugay et Madargue ; il est pour l’heure le seul vigneron présent à la fois sur trois des crus de la région.

Mis à part sur une cuvée de vin blanc, où il marie Sauvignon et Chardonnay, Benoît ne pratique pas d’assemblage entre les différents cépages, préférant donner à chacun sa chance entière et en essayer d’autres.

Aux Gamay, Pinot et Chardonnay de l’appellation, il ajoute du Sauvignon et de la petite Syrah, envisageant de cultiver bientôt d’autres cépages riches de promesses pour certaines côtes des onze hectares qu’il travaille. Ceux-ci se répartissent en cinq secteurs. et, comme nombre de ses collègues, Benoît avale les kilomètres… Au cours de ces trajets, son port d’attache est à Riom, où il a fait son nid et conçoit ses vins, y compris celui de la ville elle-même, qui possède de longue date ses propres vignes et dont il est le fermier.

Ce vigneron a l’habitude depuis une dizaine d’années de faire vieillir une barrique de ses meilleurs chardonnays au fond du lac Pavin, souvent appelé le lac vert, lié à la couleur de l’eau dans un cratère de volcan éteint, dont le tour à pied est une des balades préférées des amateurs de circuits pédestres.

Samedi 3 avril 2021, il a procédé à la remontée d’une de ces fameuses barriques après un séjour de 18 mois, dans une eau à 4° de température, dans l’obscurité totale et avec la pression de quelques 25 mètres de profondeur ; cette année le séjour du vin a été plus long que d’habitude suite aux aléas du covid-19 et les plongeurs chargés d’arrimer la barrique pour sa remontée à l’air libre ont eu du mal a retrouver la trace au fond de l’eau du précieux récipient !

Une dégustation immédiate a montré que le vin qui passe une partie de sa vie au fond de l’eau est plus gras, davantage boisé, et succulent par rapport à celui qui est resté sur terre !

Le fruit de cette barrique immergée soit environ 300 bouteilles sera vendu, et le bénéfice de la vente ira contribuer à aider les enfants cancéreux de l’hôpital Estaing.

 

« Parmi les vignerons les plus talentueux du secteur, Benoît Montel a constitué en vingt ans un vignoble de 11 hectares répartis entre Riom et Clermont-Ferrand.

La variété de sols, argilo-calcaires (Bourrassol et Chanturgue), basaltiques (Châteaugay), sablos-marneux (Madargue), est un terrain de jeu formidable pour ciseler des rouges de gamay dotés d’une forte personnalité. Ils sont bien colorés, avec une trame tannique ferme et une touche fumée légèrement austère qui leur donne un réel tempérament auvergnat.

Les blancs de chardonnay sont aussi fringants, mais plus académiques. Cette Loire volcanique n’a jamais été aussi dynamique ! Les vins : les blancs à dominante de chardonnay sont techniquement bien vinifiés.

L’IGP est simple et croquant tandis que Bourrassol s’affirme avec plus de fond et de jolies touches anisées. Une belle série de rouges avec une nette préférence pour ceux qui ne voient pas le bois, et conservent des fruités bien mûrs tout en étant tenus par une trame légèrement serrée.

Leurs saveurs fumées évoquent agréablement leur terroir volcanique. S’ils sont déjà avenants, ils ne craignent pas quelques années de garde, particulièrement Bourrassol, de bonne constitution tannique. « 

(Cf : RVF Guide Vert)

 

Encépagement et vignoble :

Sols :                                                Argilo-calcaires (Bourrassol et Chanturgue), 

                                                          basaltiques (Châteaugay), 

                                                          sablos-marneux (Madargue)

Nombre de bouteilles par an :       40000

Surface plantée :                            11 hectares (Rouge : 9, Blanc : 2)

Mode de vendange :                       Manuelle et mécanique.

Âge moyen des vignes :                30 ans.

Cépages rouges :                           Gamaret (3%), Gamay noir à jus blanc (76%), Pinot noir (10%), Syrah (11%).

Cépages blancs :                            Chardonnay (85%), Sauvignon blanc (15%).

 

Alors, cette cuvée ‘’mystérieuse’’ ? 

 

Il s’agit donc de la cuvée : IGP Puy de Dôme ‘’Le Sang des Volcans’’ du Domaine dans le millésime 2018 ; une bouteille dotée d’une belle complexité, présentant d’imposants arômes de fruits rouges et noirs soutenues par des notes d’épices enrobant une matière opulente et concentrée texture d’une belle fraîcheur offrant un plaisir gourmand immédiat.

Appellation :                    IGP Puy de Dôme
Encépagement :              100 % Syrah
Viticulture :                      Raisonnée.
Vendanges :                    Manuelles.
Prix :                                (à la cave) 18,00 €. 

Après cette mystérieuse entame, poursuivons donc notre dégustation en nous rendant près de Saint-Pourçain à Cesset, plus précisément, pour déguster quelques productions du : 

 1 – Domaine des Bérioles : IGP Val de Loire ‘‘Tresaille’’ - 2019                                                             11,00 € 

 
Le Domaine :
Le domaine des Bérioles est une entreprise familiale située à Cesset, dans le vignoble de Saint Pourçain.

Fort d’expériences œnologiques en Bourgogne et dans le Val de Loire, Jean Teissèdre reprend les 7 hectares vignes de ses parents en 2011. Ces derniers approvisionnaient jusqu’alors la cave coopérative. Sa sœur Sophie et son beau-frère Jérôme le rejoigne en 2015. Tous trois ont l’ambition de créer une signature, une typicité. La certification vers la culture biologique (à forte orientation biodynamique) suit naturellement.

Résolument amoureux de leurs terroirs, tout commence par un soin minutieux à la vigne.

Leur envie de s’adapter, et de progresser donne un souffle sur la petite appellation.

Le domaine compte aujourd’hui 17 hectares.

 

Le terroir :

Le vignoble s’étend sur les trois  types des sols de l’appellation :

- Au nord : des sols argilo-siliceux ou sables du Bourbonnais dus aux dépôts alluvionnaires de l'Allier.

- A l'est, le long de la Sioule et de l’Allier :  des sols argilo-calcaires.

- A l’ouest et au sud du vignoble sur les communes de Bresnay, Meillard, Verneuil-en-Bourbonnais, Bransat, Cesset, Fleuriel, Deneuille-les-Chantelle, Chantelle ; des sols siliceux granitiques et métamorphiques (schistes, gneiss).

Encépagement :

Il est constitué par :
- 33% de Pinot Noir,
- 30% de Chardonnay,
- 14% de Gamay,

- 23 % Tressallier.

Vinification-Elevage :

Le domaine des Bérioles a revendiqué sa certification en agriculture Biologique depuis 2015.

Les Pratiques culturales à forte orientation biodynamique appliquées au vignoble visent à redynamiser la vie du sol. Elles aident ainsi la plante à mieux s’adapter à son milieu naturel et la renforce.

Les vendanges sont effectuées à la main et un tri sévère est appliqué à la cave. Les vinifications se veulent non interventionnistes afin de laisser au vin tout le loisir d’exprimer le potentiel de son terroir.

 

Production :

Vins blancs :

- Cuvée Aurence (Chardonnay et Tressallier).

- Cuvée Autochtone (Sélection parcellaire de Tressallier sur un terroir granitique).

- Cuvée Intrépide Blanc (Sélection de Chardonay sur une terroir argilo-calcaire).

- Cuvée Tresaille (Tressallier).

- Cuvée Brut (Tressallier).

Vins rouges :

- Cuvée Auvernat (Pinot Noir sur un terroir Argilo-calcaire ''les Carpeaux').

- Cuvée La Chabanne (Sélection parcellaire de Pinot Noir, exposée Sud, sur la commune de Saulcet).

- Cuvée Grandes Brières (Issue d’une sélection de Gamay sur un terroir granitique).

- Cuvée Mille-Pattes (Gamay).

Vin rosé :

- Rosé ''100% Gamay''.

 

La cuvée : Domaine des Bérioles : IGP Val de Loire ‘‘Tresaille’’ - 2019         

Appellation :                 IGP Val de Loire
Cépages :                     100% Tréssallier, cépage autochtone unique en France,
Terroirs :                       Argilo-calcaire et granitique de la commune de Cesset,
Vendanges :                 Manuelles en caisse de 25 kg,
Viticulture :                  Biologique certifiée,
Vinification :                Pressurage à basse pression en pressoir pneumatique,
                                      Débourbage à froid (9°),
                                      Fermentation à basse température (13°) en début de travail puis jusqu’à 17°C pour terminer la  transformation du sucre en alcool et obtenir un bel équilibre aromatique du cépage.
                                      Soutirage en fin de fermentation.
Elevage :                      En cuve sur lies fines, filtration et mise en bouteilles. 

Sa dégustation, les commentaires : 

Nous voilà donc en présence d’un vin élaboré à partir du seul cépage emblématique de Saint-Pourçain : le tressallier.
Le verre se pare d’une vive robe jaune pâle : très limpide le contenu se voit strié de quelques reflets verdâtres du plus bel effet amenant à l’ensemble un rendu visuel avenant.
D’emblée, l’expressif bouquet se montre charmeur, fin et élégant en proposant au nez tout un ensemble de vifs et frais arômes de fleurs blanches (acacia) accompagnées de notes de fruits blancs (pêche) et laissant poindre quelques fragrances beurrées. Un rendu olfactif du plus bel effet qui ne manque pas d’amplifier notre curiosité.
D’emblée la franche et vive prise en bouche libère une matière ronde et onctueuse (mais sans aucune mollesse). Cette chair à la large texture se voit portée par une acidité très présente qui sans être agressive rafraîchit délicatement le palais.
Celui-ci se complait avec ces beaux arômes floraux (fleurs blanches) auxquels se joignent de discrètes notes de fruits blancs (pêche) et de traces beurrées tandis que l’alcool, tout de même bien présente semble vouloir s’effacer. Avec plaisir, c’est une douce sensation goûteuse qui se répand en bouche, toute portée par cet agrégat d’arômes principalement fleuri dans une bienveillante ambiance très rafraichissante.
Le plaisir buccal est bien présent mais sa finale pourtant portée sur une trame d’une belle fraicheur voit s’évanouir assez rapidement tous ces arômes en laissant trainer sur nos papilles une insidieuse sécheresse, contrariant tant soit peu l’agréable ressenti antérieur.

Poursuivons par une seconde cuvée de ce domaine.


 2 – Domaine des Bérioles : AOC Saint-Pourçain ‘‘Aurence’’ - 2018                                                            9,50 € 

 

Le Domaine :

👉 Voir ci-dessus en (1) pour sa présentation.


La cuvée : Domaine des Bérioles : AOC Saint-Pourçain ‘‘Aurence’’ - 2018  

Cépages :                          Chardonnay 80%, Tressaillier 20%.
Terroir :                             Sol argilo-calcaires.
Vinification :                     Les vendanges sont réalisées à la main, en caisse de 25 kilos.
                                           Ensuite, une sélection des meilleurs raisins est faite, suivi d'un pressurage et d'un débourbage à froid.
                                           Les étapes s'enchaînent avec la vinification et la fermentation, puis un soutirage à la fin de la fermentation alcoolique.
                                           Puis vient l'assemblage des cépages et enfin, l'élevage qui va durer 6 mois en cuve béton sur lies fines. 

Sa dégustation, les commentaires :

La robe d’un jaune pâle très clair habille une limpide matière éclairée de quelques reflets verdâtres.
Tout de suite le nez est accueilli par une large et plaisante palette aromatique dominée par des notes tendrement beurrées et briochées, toutes accompagnées de notes à la fois florales (chèvrefeuille) et végétales (pomme granny). Agréable ambiance olfactive dans un frais décor légèrement citronné, annonciatrice de belles émotions buccales.
Tout de suite la mise en bouche amène une matière d’une belle amplitude à se répandre sur le palais en y déployant sa palette d’arômes, floraux et végétaux, précédemment ressenti.
C’est une chair empreinte de notes beurrées et briochées dans une enveloppe d’une belle et citronnée acidité qui apporte une sensation à la fois douce et délicatement incisive en bouche, sous-tendue par une discrète amertume. L’amalgame de tous les éléments de cet ensemble : acidité, alcool, densité de la chair, arômes, est parfaitement abouti et permet à ce dernier de dégager une originale sensation de plénitude.
Sans se lasser, cette fraîche et stimulante matière roule en bouche y dégageant gourmandise et reviens-y.
Et il faut bien y penser, la finale portée sur une trame légèrement acide s’allonge plaisamment et tarde à laisser s’évanouir cet aromatique. 

Bien ++ 

3 – Domaine Benoit Montel :  AOC Côtes d’Auvergne Cuvée ‘’Expression’’ – 2018                                          12,00 €  Le Domaine :

>> Voir ci-dessus en (Mystère) pour sa présentation.


Sol :                                   Argilo-calcaire

Cépage :                           100% Chardonnay

Mode viticulture :             Raisonnée

Vendanges :                     Manuelles.

Elevage :                          Particulier : (4 barriques en chêne, 1 en acacia, 1 amphore terre cuite et 1 amphore grès.


Sa dégustation, les commentaires :
 

Une belle robe jaune d’or légèrement palissant enveloppe notre verre garni d’un vin d’une relative densité et cerné d’un fin disque translucide.

Surpris, notre nez se trouve devant un verre mutin qui refuse de s’exprimer. Un peu de patience, quelques rotations du verre pour favoriser sa respiration et enfin ce dernier commence à vouloir parler. Tout d’abord ce sont des notes vanillées qui se présentent suivies de notes beurrées et briochées ainsi que florales (fleurs blanches) complexifiées par des arômes de cire d’abeille. Tous ces arômes viennent à se mêler pour restituer un ensemble complexe, un peu surprenant mais en définitive : agréable.
Vive, portée par une incisive acidité, la prise de bouche amène au palais une matière d’un beau volume. Les arômes se déploient avec une prédominance de notes beurrées et légèrement briochées accompagnées de fragrances vanillées et de cire d’abeille, tandis que l’acidité semble vouloir se mettre en retrait et devient moins prégnante alors que la présence alcoolique, bien présente, sait se montrer discrète. Somme toute, une fraîche et ample restitution goûteuse et appétente.
La finale toute en fraîcheur, tout d’abord dans la continuité aromatique, ne tarde pas, avec regrets, à s’évanouir et disparaître. 


Bien

Pour ce premier vin rouge dirigeons-nous dans le bas du Puy-de-Dôme à Boudes pour faire connaissance avec : 

 4 – Domaine Charmensat : Côtes d’Auvergne Boudes ‘’Terre d’Ocre’’ - 2018                         7,40 € 

 
Le Domaine : 

Situé sur la belle côte de Boudes dans le Puy de Dôme, le domaine est implanté sur le plus méridional des crus de Côtes d'Auvergne.

Le vignoble s'étend aujourd'hui sur 9 hectares situés principalement sur la côte de Boudes orientée plein sud : 7 hectares replantés à partir de 1987 complètent les 2 hectares de vieilles vignes centenaires et cultivées en terrasse.

Ces nouvelles plantations sont palissées avec une densité de l'ordre de 4000 pieds/ha. Pour les vieilles vignes qui sont sur "échalas", on est autour de 10000 pieds/ha.

Un domaine exploité depuis 2019 par Samuel et Agnès Gatinois originaires de Champagne qui ont repris à Boudes ce domaine Charmensat où cinq générations de vignerons se sont succédé.

Tout le travail du vin s'effectue à la cave : vinification, pressurage, filtration, mise en bouteille.

Les vins vieillissent en cuves, en tonneaux ou encore en foudre.

"Il y a quand même eu cinq générations avant nous alors forcément on arrive avec la pression à faire aussi bien qu'eux" (Samuel Gatinois).

 

La production :

 AOC Côtes d’Auvergne :

- Rosé « Bout de Rose" - cépage Gamay : médaille d’Argent Concours Général Agricole Paris 2019

- Blanc "Initiales BB" - cépage Chardonnay

 AOC Côtes d'Auvergne BOUDES :        

- ‘’Terre d'Ocres’’ - assemblage de gamay et pinot noir : médaille d'Argent Concours Général Agricole Paris 2019

- "Cuvée la Centenaire" – 100% gamay pur issu d'une vigne centenaire, élevé en barriques.

- "La Cuvée d'Autrefois" – 100% gamay pur élevé en foudre chêne pendant 6 mois.

- Cuvée "Prélude" – 100% de pur gamay.

 

Domaine :                        9 ha.

Terroir :                            argilo-calcaire.

Encépagement :             Gamay, Pinot noir, Chardonnay.

 

La cuvée : Domaine Charmensat : Côtes d’Auvergne Boudes ‘’Terre d’Ocre’’ - 2018    


Assemblage :    70% Gamay, 30% Pinot noir.
 

Sa dégustation, les commentaires : 

Une robe intensément violacée vient habiller notre verre qui montre une surface avec un pale disque aux reflets bruns.
Tout de suite le nez est agréablement habité par une prédominance d’arômes de fruits rouges (cerises, fraises) lesquels se voient complétés par des notes épicées (poivre noir) et de discrètes émanations minérales (silex).  
Tout un ensemble aromatique plaisant au fruité imposant et complexe qui ne manque pas de titiller notre olfactif et de nous laisser présager une agréable continuité gustative.
Mais là, tout se complique pour ainsi dire.
L’attaque en bouche s’affiche d’emblée sans volume, véhiculant une matière très fluide qui manque de personnalité et dans laquelle les éléments, acide, tannins, alcool ont oubliés de s’amalgamer et de se fondre.
On retrouve nos arômes de fruits rouges (cerises) qui semblent avoir perdus de leur tonicité, accompagnés par des notes empyreumatiques qui elles ont oublié leur discrétion ; les tannins non fondus, rugueux, sont présents et semblent s’être mis à l’écart, tandis que le ressenti éthylique très présent devient dérangeant.
Une finale courte et asséchante vient fermer le ban de cette dégustation.

Qu’est-il donc arrivé à ce vin pour qu’il soit ainsi déstructuré ?

Je n’ai pas les réponses et suis étonné car à lire certains commentaires sur différents sites, ce vin se présente comme étant structuré, équilibré et harmonieux.
Impérativement, à retester !!! 

Pas de notation. 

Revenons au Domaine des Bérioles pour une autre cuvée.

 

 5 - Domaine des Bérioles : AOC Saint-Pourçain ‘‘Auvernat’’ - 2018                                                         10,00 

 Le Domaine :

👉 Voir ci-dessus en (Mystère) pour sa présentation.

 

 

La cuvée : Domaine des Bérioles : AOC Saint-Pourçain ‘‘Auvernat’’ - 2018 


Type de sol :                     Argilo-calcaire
Cépages :                         100 % Pinot noir (appelé jadis Auvernat dans le Val de Loire.
Vendanges :                     A la main en caisses de 25 kg, tri sur table.
Vinification :                    Un éraflage est effectué avant l’encuvage raisins en cuve béton tronconique. Macération d’environ 4 semaines.
                                           Pigeages et remontages sont effectués quotidiennement.
                                           Fermentation alcoolique puis malo-lactique.
Elevage :                           6 mois en cuve béton.
                                           Filtration et mise en bouteille à la propriété.   

Sa dégustation, les commentaires : 

Habillé de sa robe rouge aux reflets violets ceinte d’un disque clair, notre verre tournicote et laisse trainer quelques larmes sur les parois du verre. D’un premier abord le nez semble se mettre en arrêt ; des notes giboyeuses viennent s’immiscer dans nos narines. Une vive rotation du verre va apporter l’oxygénation suffisante, le vin se met à respirer et dans un premier temps des arômes de fruits noirs et rouges (cerises noires, cassis, mûres,) se propose à nos narines. Un brin de rotation supplémentaire et ces notes se voient accompagnées par de subtiles émanations fumées ainsi que par des fragrances épicées (poivre blanc). En finalité, de la complexité pour cette agréable palette aromatique qui vient titiller notre olfactif. 
Sur une trame fraîche (l’acidité) l’attaque en bouche amène une matière à la chair conséquente qui tend à s’élargir et tapisser le palais avec ses arômes de fruits rouges et noirs, idoinement portés par une belle acidité. Le frais toucher de bouche se révèle harmonieux, puissance et tannins fondus enrobés de discrets épices sont au rendez-vous avec une perceptible légère amertume sous-jacente
.
La relative puissance de l’ensemble se conjugue avec harmonie à une intensité aromatique marquée et, accompagnée par ces souples tannins, conduit à une appréciation gustative gourmande et attirante.
Ces gouleyantes sensations se développent et perdurent sur une persistante finale aux frais arômes fruités.
Vin de plaisir, à profiter dans l’immédiat.
Sinon, sans nul doute à la vue de sa structure et de son support acide, il devrait évoluer et de se bonifier en cave ; sachons donc être patients. 

Bien +++

Nous poursuivons par la découverte de : 


 Le Domaine :

Avec Camille sa compagne, Mikaël fait partie des « petits jeunes » de la Loire Volcanique, parmi les petits derniers à s’être installés, et arrivés là presque par hasard. Presque… et la nuance est de taille : elle est originaire de Gironde, lui de Polynésie.

Pour eux, faire du bon vin était indissociable de paysages grandioses. Après avoir fait leurs armes dans le Médoc, ils se mettent en quête du vignoble de leurs rêves. Ils sillonnent d’abord les Terrasses du Larzac, où la majesté des coteaux embrasse une nature encore souvent sauvage. Mais, une rencontre en entraînant une autre, les voilà un beau matin au cœur des Côtes d’Auvergne. L’évidence les saisit : c’est ici, dans cette région à la fois si centrale et si reculée, où les vignes ancestrales côtoient l’histoire volcanique du pays, oui, c’est ici qu’ils poseront leurs valises et créeront leur propre vin. Les étoiles semblent résolument s’aligner, lorsqu’ils rencontrent Jean-Pierre Pradier, vigneron à la recherche de repreneurs. 5,5 hectares déjà en bio et le soutien des vignerons locaux… Malgré la rudesse de ce métier, le jeune couple est conscient de sa chance. Une aventure comme la leur, ça donne des ailes.


Le Domaine :

Surface :                           6 ha.

Situation :                        Sur les flancs du puy de Corent jusqu'au puy de Tobize
Sol :                                  Sur le basalte, le chardonnay révèle une minéralité et une profondeur étonnantes. 
                                          Sur les marnes argilo-calcaires, le gamay associé au pinot noir allie fruité et puissance.
Cépages :                        Gamay (Auvergne, Beaujolais, de Bouze), Pinot noir, Chardonnay.

A la Vigne :                      Les vignes sont en agriculture biologique.

Vinification :                    Réalisées en levures indigènes, sans intrants.

 

La cuvée : Domaine des Troullières : IGP Puy de Dôme ‘’Eruption Les Petites Troullières’’ – 2019       


Sol :                                   Parcelle de 25 ares située sur le versant sud du Puy de Tobize, à 420m d’altitude,                                                      

                                           sur des sols argilo-calcaires.

Cépage :                           100% Gamay (Auvergne, Beaujolais, de Bouze)

Mode viticulture :             Bio.

Vendanges :                     Manuelles, avec tri à la vigne et au chai.

Elevage :                          En cuves béton inox. 

Sa dégustation, les commentaires : 

D’un rubis soutenu, la sombre robe s’éclaire de quelques reflets violacés et après sa rotation la matière d’une densité paraissant moyenne, laisse échapper quelques larmes qui essaient de paresser sur les parois du verre.
Le nez se voir surprendre par une palette aromatique dominée par des notes désagréables de réduction avec des arômes de vieille serpillère et de mercaptan qui cache pourtant de belles notes de fruits (rouges et noirs). Cette réduction franchement tenace et persistante demande une grande et franche aération dans le verre avant de la voir se dissiper.
Ouf, les arômes de fruits arrivent toutefois, mais péniblement, à s’exprimer et enfin viennent avec quelques émanations épicées et florales agrémenter notre olfactif.
Vraiment un vin qu’il aurait fallu carafer un certain temps pour effacer cette réduction qui se montre rancunière.
Surprise ! A contrario de la rédhibitoire première perception olfactive, l’attaque en bouche se présente doucereuse amenant une matière presque volumineuse relativement grasse soutenue par une belle acidité, exhalant ses arômes de beaux fruits, rouges et noirs (cerise, framboises, mûres). Celle-ci se voit complétée par de timides fragrances poivrées qui viennent s’étaler et caresser le palais en y apportant une première, fraîche et relative harmonieuse impression gourmande. Cette première sensation se voit complétée par quelques picotements, comme un perlant qui viennent alléger le toucher buccal et donner à la matière un profil que l’on peut qualifier de délicat.
Dans la continuité, la fin de bouche semble manquer de caractère, s’arrête délicatement mais rapidement en délivrant de significatives notes poivrées et nous laissant sur notre ‘’faim’’.
Un vin que l’on doit obligatoirement carafer pour lui permettre de respirer afin d’effacer toute ces notes tenaces de réduction. 

Bien (pour le toucher de bouche) 

Retournons donc au Domaine Montel pour y déguster une autre de ses réalisations.

 

 7 – Domaine Benoit Montel :  AOC Côtes d’Auvergne Cuvée ‘’Coulée de lave’’ – 2018                      13,00 € 

 Le Domaine :

👉 Voir ci-dessus en (Mystère) pour sa présentation

 

La cuvée : Domaine Benoit Montel :  AOC Côtes d’Auvergne Cuvée ‘’Coulée de lave’’ – 2018    

Sol :                                   2 parcelles sur Chateaugay.

Cépage :                           100% Gamay (Auvergne).

Mode viticulture :             Raisonnée.

Vendanges :                      Manuelles.. 

Sa dégustation, les commentaires : 

La robe au grenat fortement soutenu, très sombre, vient parer notre verre garni d’un vin d’une profonde densité qui à chaque rotation d’aération vient teinter les parois de notre verre. Très expressifs, ce sont de présents arômes de fruits noirs légèrement confiturés (cerises noires, pruneaux) qui viennent tout de suite s’installer sur les parois de nos narines, alors que quelques exhalations éthyliques et de légères notes épicées viennent s’immiscer et complexifier cette composition aromatique. L’attaque en bouche se voit surprendre par une préséance alcooleuse dérangeante. La matière relativement conséquente qu’elle enrobe tente de se développer en bouche et tente de poser sur le palais ces arômes de fruits noirs légèrement mûris ressentis olfactivement. La tâche se révèle hautement difficile et l’équilibre n’est pas de mise tant les fragrances éthyliques ont pris le pouvoir et gomment les autres notes aromatiques (fruits noirs, épices).La gourmandise n’est pas au rendez-vous et essayer de regoûter ne change rien ; on retombe toujours sur les mêmes et déplaisantes sensations. 

La finale se place dans cette rêche continuité, s’estompe rapidement sur une pointe très asséchante. 

Nota 
Ces impressions de dégustation m’appartiennent, ainsi qu’à quelques participants situés en fond de salle, je pense. Elles peuvent s’expliquer par le fait que ce vin n’a pas été carafé et servi à la bouteille et que celle-ci possédait un dépôt nullement négligeable, dépôt qui seul s’est retrouvé dans nos verres en fond de salle. Il a semblé que pour tous les participants ayant eu le bénéfice de la majorité buvable des deux flacons, les appréciations se sont trouvées plus consensuelles.
Pour le dernier vin, le fond de salle s’est vu servir en premier.
Merci bien.
A revoir impérativement. 

Pas de notation

Pour finaliser notre dégustation retournons au domaine : 

 8 – Domaine des Bérioles : IGP Val de Loire ‘‘La Chabane’’ - 2018                                                         17,50 € 

 Le Domaine :

👉Voir ci-dessus en (1) pour sa présentation.

 

La cuvée : Domaine des Bérioles : IGP Val de Loire ‘‘La Chabane’’ - 2018 

Cépages :                       100 %Pinot Noir,
Vendanges :                   Manuelles en caisses de 25 kg,
Elevage :                        12 mois en cuve bois de 30 hL, filtration avant mise,
Viticulture :                    En conversion biologique,
Vinification :                   Sélection parcellaire, éraflage, macération en cuve de bois tronconique de    30hL environ 4 semaines, remontages et pigeages quotidiens, fermentation alcoolique puis malo-lactique

 Sa dégustation, les commentaires : 

Dans sa robe d’un rouge intense et vif aux reflets violets, le vin virevolte dans le verre oubliant sur ses parois quelques larmes tandis qu’un fin disque clair ceint la surface de son contenu.
Instantanément, avec vivacité, une fraîche et expressive palette aromatique entièrement dominée par des notes de fruits rouges (fraises, framboises, cerises) à la maturité idéale vient emplir nos narines tandis qu’en arrière-plan quelques émanations végétales et fumées viennent se positionner, accompagnées par des fragrances épicées. Tout un rendu aromatique d’une fine complexité dégageant une avenante perspective de gourmandise.
L’attaque en bouche se révèle franche et immédiatement d’une belle et vive densité et transporte une matière à la chair riche et pourvue d’une belle mâche. Matière qui s’étale, transportant sur le palais ces belles notes de fruits rouges (fraises, framboises, cerises) complexifiées par des fragrances épicées et fumées. L’ensemble se pose dans un bel équilibre, acidité qui apporte ces discrètes sensations de fraîcheur, tannins bien fondus, densité alcoolique de bon alois mais qui sait toutefois se montrer discrète. 
D’ores et déjà la satisfaction gustative est présente, mais il est à parier que tous ces éléments se fondront plus intimement pour encore se bonifier pour notre plus grand plaisir.
Un vin, d’un potentiel de bon niveau et qui pourra être rangé consciencieusement au fond de sa cave en attente de dégustations et régalades ultérieures en compagnies d’esthètes.  

Très Bien 

Curieuses, curieux, vous voulez en savoir plus sur les domaines et éventuellement les contacter ?Voici leurs références. 

Mystère, 3, 7 - Domaine Benoit Montel
6 rue Henri et Gilberte Goudier
ZI La Varenne
63200 Riom
Tél : 06 32 00 81 05
Mail : benoit-montel@orange

1, 2, 5, 8 - Domaine des Bérioles
Jean Teissedre, Sophie et Jérôme Roux
Place de l'Eglise
03500 Cesset
Tél. : 04 70 47 09 15, 06 21 04 37 45, 06 14 23 40 72
Mail : domainedesberioles@gmail.
Web : lesberioles.com

4 – Domaine Charmensat
Rue du Coufin,
63340 Boudes
Tel : 04 73 96 58 04 et 06 10 25 73 01
Mail : sam.gatinois@live.com

 

6 – Domaine des Troullières
5 rue de Tobize
63730 Les Martres de Veyre
Tel : 06 33 77 60 45
Web : domaine-des-trouilleres.business.site 

Pour conclure, cette dégustation nous a permis de découvrir, pour beaucoup d’entre nous, quelques réalisations de cette belle région et permettra, sans nul doute, à chacun de vouloir approfondir sa connaissance de la viticulture auvergnate d’autant plus en regard du remarquable rapport qualité / prix.

Bonne lecture.

Elle vous permettra, j’espère, de vous remettre en mémoire cette belle et animée soirée.

 

Claude F. (le 3.11.2021)


3 commentaires:

  1. Je regrette encore plus, après ce beau CR, de ne pas avoir pu être présent...
    Je connaissais le domaine Benoît Montel et suis déçu qu'il ne se soit pas montré sous son meilleur jour. J'aurais bien voulu découvrir le domaine des Bérioles que je ne connais que de nom.
    Merci les deux Claude !
    Jean-Loup

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  2. Belle approche de l'Auvergne avec deux très bons vignerons Jean Teissèdre (les Bérioles) et Benoit Montel et des vins de plaisir .
    Pour le gamay Coulée de lave non noté par l'ami Claude, je n'ai eu cette bouche désagréable mais une très belle matière tannins puissants et élégants, équilibrés sur les fruits noirs belle finale.
    Merci aux Claude
    Bernard

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  3. merci pour ce superbe article ! relate bien le beau moment passé

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