vendredi 29 novembre 2019

Feuille de route dégustation Sauternes Alsace Pinot Gris DEC 2019


Feuille de route dégustation
Sauternes Alsace Pinot Gris
9 Décembre 2019
17 euros
inscription 
https://doodle.com/poll/7yuddefezphvc5z2




Les appellations Sauternes et Barsac se situent à moins de quarante kilomètres au sud de Bordeaux.
Le vignoble s'étend sur les communes de Preignac, Bommes, Sauternes, Fargues et Barsac. Ce territoire bénéficie de dispositions naturelles privilégiées.

La surface du vignoble de Sauternes et Barsac est modeste : seulement 22 km2. C'est à peine quelques arrondissements de Paris !  Et cela ne représente que 2% de la surface de l'ensemble du vignoble bordelais

Mais la situation est exceptionnelle.

Les terroirs de Sauternes et de Barsac bénéficient d'un microclimat unique.
Le vignoble est bordé par la Garonne et traversé par le Ciron.

Les sols sont ainsi parfaitement drainés ce qui permet un contrôle parfait de l’humidité. Cette situation favorise un phénomène naturel très original : à la fin de l’été, des brumes se lèvent certains matins qui sont rapidement balayés dans la journée.
Sur les raisins très murs, se développe alors le botrytis cinéréa, un champignon microscopique, qui transforme profondément la récolte en générant les arômes qui donneront toutes leurs saveurs aux Sauternes.

Les saveurs s’arrondissent et les parfums se multiplient.


« Noble, la pourriture est une vitalité à l’œuvre, elle se nourrit de l’eau, du suc et des acides du raisin. Comme toute mort, elle est la continuation de la vie par d’autres moyens.

Michel Onfray

C’est ainsi que prend naissance l’incroyable richesse aromatique caractéristique des Sauternes et Barsac.

Indésirable partout ailleurs, redouté dans tous les vignobles, le Botrytis cinerea est providentiel à Sauternes. Les particularités du terroir permettent de contrôler son développement. Les vignerons ont fait le choix d'en tirer partie plutôt que de le combattre. A force d'expérience, ils ont su exploiter les conditions naturelles exceptionnelles qui leur étaient données.

Ici, les vignerons savent sublimer la nature avec des savoir-faire exigeants.

Ce travail donne aux Sauternes et aux Barsac leur caractère spécifique : une diversité d’arômes sans pareil.


Les vignerons de Sauternes ont privilégié le cépage sémillon. Avec le temps, c'est devenu leur meilleur allié dans le travail méticuleux du Botrytis qu'ils accomplissent chaque année.

On dit du sémillon qu'il est « le  cépage » des Sauternes et Barsac. Le sémillon est d'ailleurs originaire de Gironde.

Il est cultivé principalement dans le Bordelais et dans le Sud-Ouest même s'il a été également implanté en Australie, en Californie et en Afrique du Sud.

C'est le principal des trois cépages de Sauternes. Les deux autres, avec des surfaces bien moindres, sont le sauvignon et la muscadelle.


Le sémillon est devenu le meilleur atout de Sauternes parce que ce cépage réagit parfaitement à l'action du Botrytis.

Les vignerons travaillent le sémillon d'une façon particulièrement rigoureuse en vue de limiter la vigueur des ceps. La production est limitée à un maximum de 25 hl / ha.
Cela représente seulement 1 à 3 verres par pied de vigne.

Dans ces conditions, les raisins atteignent un murissement parfait. Ensuite, la peau naturellement très fine du sémillon permet à la pourriture noble de s'installer et de concentrer les sucres et les arômes. Les raisins développent alors des arômes d’agrumes, de fruits exotiques et de fruits confits caractéristiques des Sauternes.

Assemblé au sauvignon et à la muscadelle, c'est la possibilité d'une palette aromatique assez exceptionnelle.


2015  18/20


Après une série de millésimes corrects, moyens ou médiocres depuis les excellents 2009 et 2010, Bordeaux tient enfin un nouveau grand millésime avec 2015. Toutes les conditions qui concourent à une grande année de vins rouges à Bordeaux étaient réunies :

    floraison et nouaison précoces et relativement rapides pour assurer une bonne fécondation et prédisposer à une maturité homogène
    un mois de juillet chaud et sec, provoquant le ralentissement puis l'arrêt définitif de la croissance de la vigne avant la véraison. Les pluies abondantes d'hiver avaient créé des réserves suffisantes pour empêcher les vignes de trop souffrir pendant un été très chaud, mais moins caniculaire dans ses pointes de chaleur qu'en 2003 ou 2009
    une maturation complète des différents cépages grâce à des mois d'août et de septembre assez secs, mais sans chaleurs excessives
    un beau temps, moyennement chaud et faiblement arrosé pendant les vendanges, permettant d'attendre la maturité optimum de chaque parcelle sans redouter la dilution ou la pourriture. Les merlots ont atteint souvent les 14° et les cabernets 13°. L'état sanitaire était absolument parfait avec des acidités plus élevées que dans les autres millésimes très chauds de la région (2003 et 2009 par exemple) avec des peaux épaisses et bien mûres.

Enfin, une belle pourriture noble et précoce à Sauternes et Barsac (avec de bonnes pluies dans la seconde moitié du mois de septembre) a permis de produire de très beaux liquoreux, nets et purs, associant fraîcheur, richesse et élégance. Les teneurs en sucre sont très élevées et l'intensité aromatique assez exceptionnelle.

Parfaitement aromatiques, onctueux et d’une belle complexité, ils développent des notes d’abricot et de marmelade.

2009, 18/20

2009 est incontestablement un très beau millésime dans l'ensemble du vignoble bordelais. Le climat ensoleillé de l'été et du mois de septembre a favorisé une forte concentration des anthocyanes et des arômes, une condition nécessaire, mais pas suffisante pour qualifier de grand un millésime. Il faut également que l'équilibre entre l'alcool et l'acidité soit au rendez-vous.
La qualité du fruit a réjoui tous les observateurs et acteurs de ce millésime, un fruit goûteux et délicat qu'on retrouvera dans tous les vins qui n'ont pas été vendangés trop tard, un des risques du millésime, ce qui peut apporter des arômes un peu cuits et lourds.
Pour tous ceux qui ont vendangé à une juste maturité, on retrouve cette qualité de fruit dans un remarquable équilibre tanins/alcool/acidité qui en fait des vins relativement faciles à déguster jeunes et qui sont de toute évidence taillés pour la garde. On se retrouve donc pas trop loin d'une année comme 2005, mais avec un côté moins carré" et plus ouvert. Autre caractéristique de ce millésime : la réussite assez générale dans toutes les appellations et tous les types de vins que ce soit les rouges, bien sûr, mais aussi les blancs secs ou les liquoreux.

A Sauternes et Barsac, sécheresse et chaleur modérées durant six mois consécutifs donnèrent des raisins parfaitement mûrs, très riches en sucres (et en alcool), peut-être davantage encore que 2005.
La phase végétative fut d'une rare qualité et les nuits fraîches de l'été préservèrent l'acidité et le potentiel aromatique. La botrytisation fut superbe, grâce notamment aux pluies du 19 septembre (sans les déluges annoncés !) et des trois semaines chaudes et sèches qui suivirent.


Des vins raffinés au bouquet de pêche blanche et d’ananas, soutenus par une acidité et un équilibre parfait. La Muscadelle, très expressive cette année-là, apporte une collection d’arômes muscatés et floraux.


1996  17/20

Un très grand millésime en qualité et en quantité. La parfaite maturité du cabernet-sauvignon a engendré des vins d'une extraordinaire concentration. La plupart des vins du Médoc sont pleins, amples, aromatiques et de grande garde. En revanche, les Pomerol, Saint-Emilion et Graves sont de qualité plus irrégulière, le merlot ayant souffert des pluies torrentielles de l'été.
Favorisés par une récolte précoce, les vins blancs secs sont magnifiques et complexes. Les liquoreux sont d'une richesse peu commune.












ALSACE  Pinot Gris Vendanges Tardives

Le Pinot gris, originaire de la région Bourgogne est réputé pour ses qualités et ses facultés à produire des vins très concentrés.
Outre ses aspects ampélographiques et gustatifs, c’est l’histoire tourmentée de ses différentes dénominations qui aura retenu l’attention du monde vitivinicole. Appelé Grauer Tokayer avant 1870, le pinot gris prit le nom de Tokay gris, puis Tokay d’Alsace, ou encore de Tokay Pinot Gris et enfin depuis le 1er avril 2007 de Pinot Gris.

Le climat semi-continental du vignoble alsacien, avec sa très faible pluviométrie et son remarquable ensoleillement durant la période automnale, est éminemment favorable en grande année au passerillage des raisins ainsi qu’au développement de la pourriture noble. Il permet ainsi la récolte retardée - bien au-delà des vendanges normales - des cépages Riesling, Muscat, Pinot Gris ou Gewurztraminer, au moment où ils offrent toute leur opulence.
Les Vendanges Tardives doivent présenter une richesse en sucre à la récolte particulièrement élevée et ne peuvent être commercialisés qu’après 18 mois d’élevage. Les efforts considérables engagés par les vignerons ont été récompensés par la reconnaissance officielle des Vendanges Tardives, par décret ministériel en date du 1er mars 1984. Cette règlementation a été renforcée à plusieurs reprises depuis lors (notamment dans l’arrêté du 20 juin 2016).
Le développement du Botritis cinerea (pourriture noble) sur les baies amorce un phénomène d’évaporation qui favorise la concentration en sucre et en arômes, apportant à ces vins moelleux et puissance.



2015
GRANDE ANNEE

2015 a consacré les talents d’équilibristes avérés : il a fallu être très précis dans la gestion des équilibres alcool/sucres résiduels/acides.

Le climat
L’hiver a été particulièrement clément, et au début du printemps le vignoble a bénéficié de précipitations supérieures à celles de l’an dernier. La douceur d’après Pâques a donné un coup de fouet à la végétation. Le débourrement est intervenu mi-avril (dans la moyenne des trente dernières années), et la floraison début juin, dans des conditions climatiques plus favorables qu’en 2014. Les chaleurs de juin et juillet ont favorisé la croissance de la vigne.
Mais rapidement une période de sécheresse s’est installée, plus ou moins marquée selon les terroirs et les secteurs géographiques, entraînant çà et là des ralentissements, voire des blocages du cycle végétatif. Dès lors, le potentiel de rendement, déjà plus faible que la moyenne, a été impacté dans les terroirs les plus sensibles. Les fortes températures (plus de 40° début juillet !) ont été accompagnées d’épisodes orageux avec parfois de la grêle, notamment dans le secteur de Dambach-la-Ville. Heureusement, les pluies de mi-août sont venues à point nommé. La réaction de la vigne a été spectaculaire avec une reprise de la croissance et une accélération de la maturation des raisins. Fin août, les vignes présentaient un état sanitaire parfait.
Les acidités sont plus faibles que les années précédentes. L’acide malique ayant été dégradé par les fortes chaleurs, les concentrations en acide tartrique sont particulièrement élevées. Fort heureusement, la situation n’est pas comparable à celle du millésime 2003, la chaleur n’ayant pas eu d’effets négatifs sur la composition aromatique des raisins.
Les vendanges
Les conditions climatiques de début de vendanges étaient idéales tout comme l’état sanitaire des raisins ! De plus, les journées ensoleillées et les nuits plus froides ont contribué à préserver la fraîcheur, car la question cette année est bien la tenue et la gestion de l’acidité. 2015 a consacré les talents d’équilibristes avérés : il a fallu être très précis dans la gestion des équilibres alcool/sucres résiduels/acides.
Les dates de vendanges 2015 ont été les suivantes, confirmant la grande précocité de ce millésime :
   Pour l’AOC Crémant d’Alsace, le 2 septembre.
   Pour l’AOC Alsace, le 7 septembre pour tous les cépages.
   Pour les AOC Alsace Grands Crus, le 7 septembre pour tous les lieux dits et tous les cépages (sauf exceptions demandées par certaines Gestions Locales).
   Pour les mentions Vendanges Tardives et Sélection de Grains Nobles, le 21 septembre.
Le volume global de la récolte 2015, toutes AOC confondues, s’élève à 985 281 hl, soit en baisse de 2,6% par rapport à la récolte 2014 et de 4,9% par rapport à la moyenne des 5 récoltes précédentes. Il se répartit en 699 622 hl d’AOC Alsace (dont 36 928 hl de communales et lieux-dits), 40 541 hl d’AOC Alsace Grands Crus et 245 118 hl d’AOC Crémant d’Alsace. D’un point de vue commercial, la succession des 3 petites récoltes 2013, 2014 et 2015 conduit mécaniquement à la fois à une baisse des stocks et à celle des volumes commercialisés.
Les vins
Pour ce qui concerne le Crémant d'Alsace, l’évolution très rapide des maturités fin août (+2 degrés en une semaine !) a conduit plusieurs entreprises à solliciter des dérogations afin de débuter les vendanges plus tôt. Néanmoins, les vins de base Crémant sont très nets et très élégants.
Les Sylvaner sont légers, frais avec des notes de pamplemousse. Les Muscat sont bien typés : croquants et très floraux. Les Pinot Blanc et Auxerrois présentent beaucoup de gras et d’onctuosité. Les Pinot Noir sont magnifiques avec des couleurs très profondes et des tanins soyeux, assurément la grande réussite de ce millésime, avec des équilibres entre puissance et fruité ! Autre motif de satisfaction, les Pinot Gris : outre un excellent potentiel aromatique, leurs équilibres sont parfaits, confirmant ainsi la tendance vers des vins plus secs. Les Gewurztraminer s’expriment dans un joli registre floral avec des équilibres intéressants. Les Riesling sont nets, frais et citronnés avec de superbes équilibres selon les secteurs. Les excellentes conditions climatiques d’arrière-saison ont été favorables à la production de Vendanges Tardives (18 100 hl) et de Sélections de Grains Nobles (5 600 hl).


2009
GRANDE ANNEE

Et de trois ! Après 2007 et 2008, deux millésimes superbes, 2009 ne déroge pas à la règle. Précocité, état sanitaire parfait, fruité, en sont les grandes caractéristiques.

Le climat
Revenons d’abord sur les faits marquants de cette année 2009. Malgré un débourrement tardif dû à la rigueur hivernale, la floraison est intervenue début juin, c'est-à-dire plus tôt qu’habituellement, grâce à la remontée rapide des températures des mois d’avril et de mai. Elle s’est en général bien déroulée, de même que la nouaison. Cette avance d’une quinzaine de jours s’est maintenue malgré un mois de juillet assez maussade. Le mois d’août, chaud et très ensoleillé, a assuré des conditions idéales de maturation des raisins.
Les vendanges
Fixées comme chaque année à la lumière des contrôles de maturité, les dates de vendanges 2009 ont été les suivantes :
     Pour l’AOC Crémant d’Alsace, le 31 août.
     Pour l’AOC Alsace et l’AOC Alsace Grand Cru, le 14 septembre pour tous les lieux-dits sauf exception (Kaefferkopf, Bruderthal, Altenberg de Bergheim et Kanzlerberg, retardés selon le cas de 1 ou 2 semaines).
     Pour les mentions Vendanges Tardives et Sélections de Grains Nobles, le 28 septembre.
Les journées de septembre furent très chaudes mais les nuits plus fraîches, surtout vers la fin du mois, permettant ainsi de parfaire la maturité tout en préservant les arômes. L’absence de pluies significatives entraîna ça et là un ralentissement de la maturité sur les terrains les plus légers, voire même du stress hydrique sur certains terroirs. Il convient néanmoins de souligner l’excellente qualité sanitaire de tous les cépages. De mémoire de vigneron, on avait rarement vu cela ! Conséquence : les vendanges ont pu être organisées « à la carte » et ont permis de rentrer les raisins à parfaite maturité.
D’un point de vue quantitatif, la production globale s’élevait à 1 166 900 hl, en augmentation de 3,1 % par rapport à 2008 (916 600 hl pour les AOC Alsace et Alsace Grand Cru et 250 300 hl pour l’AOC Crémant d’Alsace).
Les vins
D’une manière générale, les vins sont marqués par un bon niveau d’alcool, dû à des rendements fermentaires élevés, mais sont soutenus par de belles acidités. Les vins de 2009 pourront s’apprécier rapidement.
Oubliés les problèmes de coulure sur les Muscat l’année précédente. En 2009, ceux-ci sont très fruités et croquants. Les Sylvaner présentent des notes de fruits à chaire blanche bien mûrs. Il faut souligner le très grand potentiel de tous les Pinot : Blanc (frais et aromatiques), Gris et Noir (tanins mûrs et soyeux). En 2009, les Gewurztraminer portent très bien leur nom. En effet, au moment des vendanges leur peau était très épaisse et l’on retrouve dans tous les vins des arômes particulièrement épicés et fuités (Gewurzt = épices). Les Riesling sont marqués par des arômes d’agrumes et de fleurs. Pour ce cépage, la fraîcheur est particulièrement intéressante pour les vins produits en coteaux sur sols profonds. Les exceptionnelles conditions climatiques d’octobre liées aux parfaites qualités sanitaires des raisins ont permis l’élaboration de nombreux lots de Vendanges Tardives, voire de Sélections de Grains Nobles. En 2009, ces vins liquoreux sont donc naturellement très marqués par le passerillage. 

1996
Un très beau millésime après plusieurs années capricieuses.

Le climat
La saison végétative avait pourtant commencé difficilement, avec un certain retard par rapport aux années antérieures.
Un débourrement tardif, une mauvaise floraison pour les Gewurztraminer, des températures basses en mai et en août : autant de facteurs de préoccupation. Mais fort heureusement l’état sanitaire était parfait, rappelant celui du millésime 1985.
Si à l'approche des vendanges les acidités étaient encore élevées, le mois d'octobre ensoleillé et sec a pu favoriser une très bonne maturation du raisin.
Les vendanges
Le temps sec et l'excellent état sanitaire ont en incité bon nombre de producteurs à patienter afin de laisser leurs raisins mûrir davantage. Cette patience a été largement récompensée, notamment pour les Pinot qui apparaissent comme la grande réussite de l'année.
Les vendanges ont débuté officiellement le 25 septembre pour l'appellation Crémant d'Alsace et      le 7 octobre pour les appellations Alsace et Alsace Grand Cru, avec des rentrées de raisins très étalées.
Les brouillards matinaux ont permis l'élaboration de nombreuses Vendanges Tardives et Sélections de Grains Nobles, dont la structure laisse entrevoir un grand millésime de garde.
Les 3 appellations ont représenté une production de 1 170 000 hectolitres, en augmentation de 8 % par rapport à l'année dernière mais proche de la moyenne des cinq dernières années.
Les vins
Les Pinot Noir sont forts en couleur, les Tokay Pinot Gris et les Pinot Blanc bien charpentés et d'une belle finesse aromatique. Leur rapport sucre/acidité très équilibré laisse présager des vins d'une grande délicatesse.
Les autres cépages : Gewurztraminer, Riesling, Sylvaner présentent une belle fraîcheur, typique du millésime, avec toutefois des qualités et des quantités hétérogènes selon les secteurs géographiques ; le Gewurztraminer restant le cépage quantitativement déficitaire cette année.

Jean Michel JACQUET

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire