mercredi 7 juillet 2021

JUIN 2021 LE JOURNAL D'AMPHORES

 








1 commentaire:

  1. Merci Jean-Michel pour ce focus sur ces deux vins dont l’un est bien connu des habitués de nos dégustation : Marsannay ‘’Les Longeroies’’ du domaine Bruno Clair.

    Nous l’avions dégusté sur le millésime 2016 lors d’une réunion du 18.9.2019 et chacun pourra retrouver dans le blog les commentaires, pour le moins élogieux, que nous avions émis, tant et si bien que nous l’avions plébiscité numéro 1.

    En rappel voici ces commentaires :
    ‘’La robe moyennement sombre est bien jeune.
    Le nez intense donne immédiatement une impression de matière mûre et dense. Le fruité est plus noir que pour le René Bouvier du même millésime, sur la cerise burlat, s’enrichissant de notes de graphites et de ronce.
    En attaque, la bouche est très concentrée, presque comprimée car elle donne l’impression de pouvoir offrir encore plus. Les tanins denses et gras, sans aspérité, structurent l’ensemble, bien aidés par une très belle acidité qui participent à la bonne allonge sur les épices. L’élevage est certes sensible en bouche mais au service de ce vin qui devrait aller très loin.
    Pour moi et pour la plupart des dégustateurs, le vin de la soirée.
    Très Bien + ‘’

    Par ailleurs ce domaine ne nous est pas inconnu car le 14.11.2018 lors de notre dégustation ‘’Prestige’’ nous avions, avec un réel bonheur dégusté son Chambolle-Musigny ‘’Les Véroilles’’ sur le millésime 2014 et nous avions apporté les commentaires suivants :
    ‘’Belle robe violacée brillante peu soutenue, très claire avec une légère nuance tuilée.
    Ouaf, quel premier nez !
    Dans une belle intensité, un harmonieux et très fin mélange aromatique mêlant de riches arômes de fruits rouges et noirs (cerises, mûres) et de notes florales (violettes) vient séduire notre sens olfactif. Quelques discrètes notes de prunelles se glissent et complètent cette palette.
    Dans cette continuité, la prise en bouche véhicule sur un voile à la très fine trame une matière charnue très riche qui vient avec élégance et raffinement tapisser le palais, offrant un sensation voluptueuse, presque sensuelle.
    Tout est dans un parfait équilibre, on en oublierait presque les composants, tant ceux-ci sont dans une osmose totale ; ces tannins souples, cet alcool discret, cette acidité, juste ce qu’il faut, cette matière soyeuse et parfumée par ces émanations de fruits noirs et rouges constituent cet ensemble plein de raffinement. Le vin roule et fait la roue en bouche ; c’est un voile de taffetas, tout orné de dentelles qui caresse le palais.
    Volupté, raffinement, sensualité et féminité (même si ce qualificatif n’est plus le bienvenu actuellement) viennent à l’esprit pour définir les sensations.
    La très belle finale s’étire très longuement laissant tranquillement se dissiper, avec regrets, les arômes de ce classieux ensemble lové dans une trame de fines dentelles.
    Quel beau vin !
    Sans nul doute, une magnifique expression de Chambolle-Musigny qui a toujours eu la réputation de vins féminins (Sic !) et élégants. Il faut remarquer que ce vin provient de la partie la plus importante de ce climat, laquelle n’est pas élevée au rang de 1er Cru.
    Même, si cette immédiate approche voluptueuse nous séduit, on le serait à moins, n’hésitez pas à l’oublier quelques années en cave pour le ressortir pour de ‘’grandes’’ occasions.

    A table nécessairement, la classe et le raffinement de ce vin qui tutoie les sommets ne peut le conduire que vers des plats de son niveau, à la limite sophistiqués.
    Personnellement pourquoi ne pas essayer : un tournedos rossini, un beau chapon accompagné de sublimes oronges, un délicat filet de biche, une épaule agneau longtemps confite, des fromages tels le brillat-savarin, le cîteaux ….
    Très Bien +++ ‘’

    En résumé un domaine à suivre tant la qualité de sa production se situe toujours à un niveau élevé.
    Pour ce qui est de second vin : Mas Daumas Gassac, il serait peut-être intéressant de l’inclure dans une prochaine dégustation qui pourrait regrouper quelques productions de la région d’Aniane ; à suivre ….
    Encore merci Jean-Michel pour ‘’Le Petit Journal d’Amphores’’.

    Claude.

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