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avril 2019
Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
L’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux est une abbaye bénédictine, située au
Barroux dans le Vaucluse. Fondée en 1970, la communauté des moines fait partie
de la confédération bénédictine depuis Octobre 2008.
L’Histoire :
En Août 1970, un moine bénédictin, le père Calvet quitte l’Abbaye Notre-Dame
de Tournay, avec l’accord de son père abbé, et s’installe à Bédoin, petit
village du Vaucluse. Il désirait vivre la règle de Sain-Benoit dans la fidélité
avec les traditions liturgiques romaines. Il fut rapidement rejoint par
quelques jeunes gens qui désiraient vivre la vie bénédictine.
A partir de 1974, il se rapproche de Mgr Lefebvre ; de facto, les
relations avec Tournay sont rompues. En 1978, au vu de la croissance du jeune
monastère, la communauté achète un terrain de trente hectares entre le Mont
Ventoux et les Dentelles de Montmirail, dans la commune de Barroux. Commence
alors la construction d’une abbaye de style roman avec les moyens techniques
modernes. Dans le même temps, la communauté féminine de Notre-Dame deb
L’Annonciation du Barroux fondée par Elisabeth de la Londe, s’installe sur un
autre terrain situé à quelques encablures de la communauté masculine.
Le 3 Octobre 1984, l’indult
‘’Quattuor abhinc annos’’ est édicté par le pape Jean-Paul II : il permet
l’usage des formes liturgiques anciennes au sein de l’église, mais le Monastère
fait alors bloc avec la fraternité Saint-Pie X (FSSPX) . Henri Tincq évoque
ainsi ‘’la citadelle intégriste de Barroux’’, reconnaissant qu’elle est l’un
des rares monastères à recruter : 17 novices au début 1986, 9 entrées de
postulants et 4 ordinations en 1985.
A partir de 1987, Dom Gérard Calvet entame cependant des négociations avec
le Saint-Siège pour la pleine reconnaissance du monastère. Le 21 Juin 1988, à
la suite de la décision de Mgr Lefebvre d’ordonner des évêques sans mandat
pontifical, Dom Gérard Calvet décide de rompre avec la FSSPX. Il prend contact
directement avec Rome, sans, dans un premier temps, l’annoncer ni à la FSSPX,
ni au diocèse d’Avignon. Il reçoit alors la visite du cardinal Mayer, président
de la commission nommée en 1988 par le pape pour la réconciliation avec les
‘’intégristes’’, agissant en qualité d’émissaire spécial du pape, qui lui
présente les propositions romaines en cas de réconciliation.
C’est ainsi que le 25 Juillet 1988, le monastère du Barroux se rallie
officiellement au Saint-Siège, au grand dam des dirigeants de la FSSPX. A la
suite des dispositions du Motu proprio
‘’Ecclesia Dei’’, Rome accorde au monastère un statut canonique. Les 70 moines
se voient relevés de toutes leurs sanctions et ‘’une pleine réconciliation avec
le siège apostolique’’ leur est accordée. Dom Gérard ne peut plus faire appel à
Mgr Lefebvre pour ordonner ses prêtres, mais il est autorisé à célébrer la
messe et les sacrements dans les rituels en vigueur avant le concile,
conformément aux conditions prévues dans le Motu
proprio de Jean-Paul II.
En Juin 1989, le Dom Dammertz, abbé primat des Bénédictins, vient promulguer
le décret d’érection en abbaye. Le 2 Juillet, le cardinal Mayer, confère la
bénédiction abbatiale à Dom Gérard. En Octobre de la même année, les travaux de
l’abbatiale sont terminées et est consacrée par le cardinal Gagnon.
Le 24 Septembre 1995, le cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour
la doctrine de la foi et futur Benoît XVI, rend visite à la communauté et
célèbre la messe conventionnelle du dimanche en présence d’un grand concours de
fidèles.
Le présent :
En 2002, alors que la communauté compte près de 70 moines, quelques-uns
d’entre eux sont envoyés fonder un nouveau monastère à Saint-Pierre de Clairac
dans le Lot et Garonne : le monastère Sainte Marie de la Garde.
Le 25 Septembre 2008, l’abbaye intègre la Confédération bénédictine.
En décembre 2013, l’abbaye compte 57 personnes dont 26 Pères, 21 Frères, 1
étudiant, 1 profès temporaire, 5 novices et 2 postulants.
L’architecture :
L’abbaye est réalisé en style roman. L’aspect extérieur des murs est fait de
pierres apparentes aux joints beurrés. Il s’agit de roches calcaires conformes
à ce que l’on trouve dans le secteur et plus largement dans le Vaucluse.
L’intérieur de l’abbaye fait appel à trois pierre de couleurs et d’aspect
différents en provenance de plusieurs pays proches du bassin méditerranéen.
La communauté :
Celle-ci est organisée autours des prières.
Les métiers :
Tout un ensemble de corps de métiers
sont exercés dans la communauté : « menuiserie, boulangerie, mécanique, bibliothèque, cuisine, lingerie,
service des hôtes, infirmerie, librairie, buanderie, électricité, reliure,
cordonnerie, culture des oliviers, de la vigne et du potager. »
Lieu de retraites spirituelles :
Suivant la tradition des abbayes bénédictines, l'abbaye dispose d'une hôtellerie
ouverte toute l'année (sauf en janvier) aux messieurs et aux jeunes gens pour
des séjours à caractère spirituel ou des retraites individuelles ou en groupe.
Les productions :
L'abbaye produit son propre pain et sa propre huile
d'olive, et vend même une partie de sa production. Elle possède aussi des
vignes et commercialise ses vins/
Le
Vignoble :
Son historique :
En 1309, ce sont les bénédictins
du Groseau et de la Madeleine qui cèdent leur monastère au Pape Clément, lui
offrant ainsi la posssibilité de planter le premier vignoble pontifical. Clin
d’œil amusant de l’histoire, 677 ans plus tard, ce sont les vignerons du Canton
de Malaucène, les héritiers de ce vignoble, qui accueillent de nouveau les
moines bénédictins de Sainte Madeleine – communauté reconnue de droit
pontifical – récemment installés sur la commune du Barroux, limitrophe de
Malaucène. L’histoire de ce retour est elle-même assez souriante.
Pour les moines de l’abbaye Sainte-Madeleine arrivés en 1970 au prieuré de la
Madeleine de Bédoin, au pied de la face méridionale du Ventoux et implantés au
Barroux depuis 1980, l’aventure vinicole commence en 1986 avec
l’arrivée des moniales de l’abbaye Notre-Dame de l’Annonciation !
Ces moniales installées d’abord à
Montfavet puis à Uzès cherchent un lieu pour s’établir à proximité des frères
de Ste Madeleine du Barroux et de leur fondateur, Dom Gérard, qui reste le Père
de leur propre communauté. Les moniales trouvent une propriété tout à fait idoine
pour leur implantation à quelques kilomètres de Sainte-Madeleine. Ce havre de
paix se nomme la Font de Pertus et c’est une ferme viticole !
En s’y installant, les sœurs
s’engagent à maintenir le vignoble de la Font de Pertus ; elles se mettent donc
à l’ouvrage avec l’aide de voisins ; très rapidement, les moines plantent
à leur tour une vigne au pied de leur colline, confiant son entretien à un ami
vigneron. Les raisins des deux abbayes sont vinifiés en Domaine particulier à
la Cave des vignerons de Beaumont du Ventoux. Un des moines prend place parmi
les administrateurs de la cave. Mais si cette collaboration montre l’insertion
des deux communautés dans le tissu local, moines et moniales ne peuvent en
rester là…
L’altitude (350 m à 380 m) préserve une
certaine fraîcheur tout en diminuant les maladies et les nuisibles, tandis que
les plantations en coteaux assurent l’aération et l’exposition.
Ainsi le domaine, formé des
vignes des deux Abbayes, s’agrandit peu à peu, avec comme cépages :
- grenaches, syrahs, carignans et
cinsaults pour les rouges et les rosés,
-
roussanes et clairettes pour les blancs et s’étend sur 8 ha.
Décembre 2010 est une date très importante pour le Domaine des deux Abbayes.
La suite de la rencontre avec Jean-Dominique
Artaud, alors chef de culture du Domaine de la Janasse en
Châteauneuf-du-Pape, les moines décident de porter leurs
méthodes culturales au niveau d’exigence des plus grands vignobles en suivant
avec souplesse les lignes fortes de l’agriculture de type biologique.
Vers la même époque, Miguel
Varo, offre généreusement ses compétences d’ingénieur agronome
spécialisé dans la culture de la vigne et de l’olivier pour aider les moines à
tirer le meilleur de leur terroir.
En 2011, ces
efforts portés sur le vignoble permettent aux moines de présenter une nouvelle
gamme plus qualitative :
- Rouge de vieilles vignes (Ventoux St Roman),
- Rouge de jeunes vignes (Ventoux
St Louis) et rosé (Ventoux St Alric).
En 2012 sortait la première cuvée
de blanc (Ventoux St Hilaire : clairettes et roussannes).
Au début de l’année 2011 Pour aller au bout de cette logique qualitative, les moines
décident de rejoindre le projet très audacieux de leurs amis vignerons et de se
lancer à leur tour dans l’aventure du vignoble en terrasses.
Comme les vignerons les moines adoptent la
charte qui va les engager dans un mode de culture de la vigne extrêmement
pointu. Il est vrai que depuis la rencontre avec jean-Do, de nombreux points de
ce mode de culture ont déjà été adopté sur notre domaine : augmentation
des hauteurs de palissages de nos anciennes parcelles, épamprages et
effeuillages, tri draconien des vendanges…Mails il reste la haute densité (7500
pieds par hectare) qui n’est pas une sinécure, le palissage sur piquets bois,
les vendanges en vert très précises (pour éviter une surcharge de raisins).
Pour les moines, c’est la
certitude de pouvoir faire progresser la qualité de leurs vins qui guide ce
choix.
Le contrôle et les conseils de la
commission « bancaous »
vont permettre ensuite d’appliquer les mêmes méthodes sur l’ensemble du
vignoble des deux abbayes qui va s’enrichir en même temps de quelques panoramas
vignerons inoubliables sur des « bancaous »
plantés face au Ventoux.
«Ora et labora» (prie et travaille) |
En mars 2012, les moines plantent leurs premières « bancaous » sous l’œil vigilant des vignerons qui, avec presque
10 ans d’expérience, savent les difficultés inhérentes à ce projet. Il faut
adapter le matériel à ces rangées de vignes plantées à 1m60 les unes des
autres, gérer les éboulements fréquents lors des fortes pluies d’automne sur
ces terrains pentus, apprendre l’art de la régulation des charges en fruits,
surveiller les stress hydriques des terrasses les plus hautes qui retiennent
beaucoup moins les eaux de pluie etc…
C’est presque un nouveau métier à
apprendre. Les premières vinifications déjà réalisées les années précédentes
sur ce type de parcelles sont très prometteuses ce qui encouragent les moines.
En 2013, les moines
ajoutent aux « bancaous »
rouges plantées de Grenaches et de Syrahs, quelques « bancaous » de Roussannes : pour leurs vins blancs aussi
les moines veulent une forte charpente, une puissance aromatique intense, et
une aptitude au vieillissement : la haute densité sera un atout majeur
pour cela.
En 2014, La production est labellisée « Bio » .
Les vendanges magnifiques du
millésime 2015 qui couronnent les
efforts persévérants des Moines, des Moniales et des Vignerons, laissent
entrevoir de superbes cuvées et c’est ainsi qu’avec ce millésime est né Caritas. Pour éviter des
confusions avec Caritas International,
les cuvées ont été́ renommées Via Caritatis, concrétisant
ainsi la profonde charité qui anime ce projet, le patrimoine historique et
spirituel dont les moines et les vignerons sont héritiers, les nombreuses
amitiés jaillies de cette aventure et le désir de pouvoir les partager à
travers le vin….
De nouvelles rencontres
providentielles avec des personnalités du monde du vin (grands dégustateurs
comme Michel Bettane, Jean-Michel Deluc (ancien sommelier du Ritz) et Philippe
Faure-Brac (meilleur sommelier du monde) ont dont encouragé à sceller ce lien
entre les deux Abbayes et les Vignerons par la création d’une identité commune
qui pourra refléter cette exigence des moines, des moniales et de leurs amis
vignerons.
Le Président de l’académie du vin
de France, Jean-Robert Pitte parraine ce mémorial de l’héritage
viticole monastico-pontifical. Philippe Cambie prête main
forte pour les assemblages avec son expérience talentueuse et beaucoup de
sympathie et Michel Trama, le célèbre
maître-cuisinier (Relais-Château l’Aubergeade), propose son aide de ses avis
éclairés pour les accords mets et vins.
Via Caritatis se décline en :
- Pax Caritatis : Rouge,
- Lux Caritatif : Rouge,
Blanc et Rosé,
- Vox Caritatif : Rouge,
Blanc et Rosé,
- Lux Montif : Rouge.
En avril 2016, un hectare de Marselan est planté sur 4 « bancaous » juste au dessus de
l’Abbaye des sœurs. Ici les talus entre chaque étage peuvent atteindre les 9
mètres. Planté dans ces conditions, ce cépage devrait enrichir les rouges de
garde.
La
Cuvée : Abbaye Sainte Madeleine du Barroux :
Côtes de Ventoux Saint-Roman
Rouge , millésime
2014
(Saint-Roman : en
rappel de l’abbaye du même nom ; celle-ci fondée au Ve siècle
par des ermites, puis occupée jusqu'au XVe siècle par des moines
bénédictins, nichée au sommet de la colline de l'Aiguille, dans les environs de
Beaucaire, présente la particularité d'être entièrement creusée dans la roche.
Unique en Europe occidentale, ce monastère troglodytique conserve de
remarquables vestiges de son passé. En témoignent la chapelle, qui abrite les
reliques de saint Roman, les cellules, les citernes, les celliers et la
nécropole à ciel ouvert.)
Encépagement : Syrah, Carignan (vieux), Grenache
(à parts égales).
Terroirs : Sableux,
argileux, mixtes et limoneux à des altitudes de 320 et 380 mètres.
Méthodes culturales : Rendements maîtrisés selon le potentiel des
différentes parcelles en fonction du cépage, du porte-greffe, de l’âge des
vignes, de leur densité de plantation.
Vendanges : Raisins parfaitement sains
et de maturité optimale.
Vinification :
Classique dans des
cuves en béton avec une macération de 18 jours sans rafles. Les extractions se
font par délestage au début de la fermentation ; puis on passe à de petits
remontages en douceur afin d’éviter les tanins trop durs.
Elevage :
Après la
fermentation malolactique le vin est élevé dans de cuve en béton pendant au
moins 9 mois avant la mise en bouteille.
Commentaires de dégustation (propriétaire):
Une bouche harmonieuse, une
attaque fraîche, des notes de fruits mûrs, de fruits rouges, puis de garrigue
provençale ; de la concentration et de la finesse, des tanins soyeux et
veloutés, une finale prolongée…
La Cuvée : Vignerons
Caritatis (Vignerons & Moines) : Lux Caritatis Blanc millésime : 2017
Encépagement :
Clairette 50 % (pour sa fraîcheur et sa
finesse),
Roussanne 50 % (pour sa générosité et son aptitude au vieillissement).
Roussanne 50 % (pour sa générosité et son aptitude au vieillissement).
Terroir :
Le terroir “sudiste” de
l’Annonciation dans le clos des sœurs, au sol argilo-calcaire profond, planté
de vieilles clairettes, apporte une belle puissance aromatique.
Le terroir St Vincent, situé au bas de la colline des moines, au
sol sablo-limoneux, est planté de plus jeunes clairettes pour la fraîcheur et
l’acidité.
Le terroir argilo- sableux de Ste Thérèse permet aux roussannes
des moines de développer toute leur puissance aromatique et leur ample
structure.
Sur un terroir au flanc du Ventoux, les clairettes des vignerons
s’épanouissent au soleil, dans des argiles généreuses.
Enfin, niché au pied de la chapelle du Saint Sépulcre, à Beaumont
du Ventoux, leurs roussannes plantées en très haute densité, sur un terroir
argilo-calcaire, apportent une magnifique expression à ce vin.
Méthodes culturales : Rendements maîtrisés selon le potentiel des différentes
parcelles en fonction du cépage, du porte-greffe, de l’âge des vignes, de leur
densité de plantation
Vendanges ; Manuelles et tri draconien
pour ne conserver que des raisins parfaitement sains et de maturité optimale.
Les raisins sont ensuite acheminés jusqu’à la cave en petits contenants pour
éviter l’écrasement. Pressurage pneumatique direct sans éraflage et
clarification du moût par sédimentation à froid.
Vinification : En cuves inox à température
contrôlée : fermentations lentes pour exprimer les arômes spécifiques de chaque
cépage.
Elevage : La vinification
achevée, les vins sont assemblés et élevés sur lies fines pendant 6 mois. Une
partie du volume de la Roussanne est vinifiée et élevée sur lies avec bâtonnage
dans des fûts de chênes pendant 6 mois, puis assemblée peu avant la mise en
bouteille. L’assemblage entre la partie en cuve et celle élevée en fût est fait
peu avant la mise en bouteille.
Commentaires de dégustation (propriétaire):
Très belle
robe dorée aux reflets verts.
Ce vin dévoile un nez complexe tout en délicatesse, avec des arômes doux de fruits blancs, fruits exotiques et des notes mentholées et anisées. La bouche révèle une matière ronde et fraîche très harmonieuse. La finale est longue et bien équilibrée, avec une touche d’amande grillée et de brioche pâtissière.
Ce vin dévoile un nez complexe tout en délicatesse, avec des arômes doux de fruits blancs, fruits exotiques et des notes mentholées et anisées. La bouche révèle une matière ronde et fraîche très harmonieuse. La finale est longue et bien équilibrée, avec une touche d’amande grillée et de brioche pâtissière.
Mûr et
épanoui, ce vin de grand volume surprend par sa richesse et sa finesse.
Sensation de plénitude qui dévoile la générosité du terroir et l’art méthodique et patient des moines et des vignerons.
Sensation de plénitude qui dévoile la générosité du terroir et l’art méthodique et patient des moines et des vignerons.
Contacts :
Abbaye Sainte-Madeleine du
Barroux
1201 chemin des Rabassières
84330 Le Barroux
Tél. : +33 (0)4 90 62 56 31
1201 chemin des Rabassières
84330 Le Barroux
Tél. : +33 (0)4 90 62 56 31
Sources, références :
Claude F. le
03.04.2019
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