Auvergne, géographiquement notre
voisine et curieusement, tellement éloignée de nos pensées quand il s’agit de
définir les thèmes de nos dégustations annuelles.
Trouver une explication à
ce désintérêt se résume-t-elle seulement dans le manque d’aura de cette région
viticole ?
Et, pourtant en pleine renaissance
actuellement, cette région viticole connue déjà en 52 avant JC et occupant
jusqu’à 40 000 ha au moment de son apogée au XIXème a bien failli
disparaître dès l’année 1895.
Le parasite qui attaque les racines
des vignes, le phylloxéra, contamine presque toutes les vignes auvergnates. Il
faut alors arracher tous les plants et greffer des ceps résistants mais le mal
est fait. La production va dégringoler.
En 1910, un autre parasite vient
compliquer la tâche des viticulteurs ; le mildiou.
Quatre ans plus tard, début de la
première guerre mondiale… le vignoble auvergnat ne s’en remettra pas.
Aujourd’hui, un regain de sérénité, le
vignoble auvergnat exploité par de nombreux vignerons gestionnaires chacun de relatives
petites surfaces, s’étend sur environ 1300 hectares (Saint-Pourçain, Côtes
Auvergne, Côte Roannaise et Côtes du Forez) pour une production d’environ 65000
hl (à titre de comparaison, on recense plus de 100 000 hectares dans les grands
vignobles). Cette « petite » production fait plus que de se maintenir la tête
hors de l’eau et s’exporte dorénavant dans le mondes entier et l’image du vin
auvergnat est en pleine mutation.
Apprécié maintenant comme un vin de
petite production, de caractère, qui se tient à l’écart des cépages presque
trop connus, qui inondent le marché, allions-nous passer et ignorer ces réalisations ?
Et c’est notre ‘’pèlerin viticole’’ Claude
Bouquet qui s’est chargé de vouloir nous faire découvrir une sélection de cette
production en s’attachant plus particulièrement aux réalisations de quelques
viticulteurs de Saint-Pourçain et des Côtes d’Auvergne.
Après avoir sacrifié aux
obligatoires précautions induites par la complexe et stressante situation
épidémiologique : pass sanitaire, distanciation, verre et crachoir personnel, service
assuré par un seul participant, non circulation des flacons, ventilation
maximale de la salle, les 31 participants que je remercie de leur présence bien sagement installés sur le
pourtour de la salle attendent patiemment le début des débats.
En préambule, Jean-Michel nous
annonce qu’il souhaite ouvrir une nouvelle rubrique à l’entame de chacune des
dégustations :
‘’La bouteille du mois’’.
Pour cette première il s’agit d’un
vin de Toscane (Italie) : Domaine : Tenata Il Palagio
Cuvée : Message
in a Bottle
Appellation : IGT Rosso Toscana
Région : Italie
Couleur : Vin rouge
Cépages : 70 % Sangiovese, 15 % Merlot, 15 % Syrah
Degré d'alcool : 13,5%
Sucre résiduel : 3.8 g/L (sec).*
Dégustation : ‘’Un vin
aux arômes de fruits mûrs telles les prunes, les cerises combinés à des notes
d’épices douces ainsi qu’un soupçon de vanille. La bouche est passablement
généreuse avec des tannins presque charpentés et bien souples, une acidité
fraîche et sur des flaveurs de fruits mûrs telles les prunes, les cerises et
les mûres. C’est juteux, équilibré et complexe avec quelques notes boisées
témoignage d’un passage en fûts de chênes français pendant 12 mois.’’ (Cf :
https://vinformateur.com/, millésime
2018).
Prix : 11,00
à 14,00 €
Nota : ‘’Message in a Bottle’’,
c'est le titre d'une chanson du groupe The Police, mais c'est maintenant
aussi un vin rouge de Toscane produit par le domaine Tenuta il Palagio,
appartenant au chanteur Sting et à son épouse.
Après ce prélude, distribution
de pain en provenance de la boulangerie ‘’Les Pains de Simon’’ située 44-Rue
Jean-Jaurès à Bourges (une façon de découvrir cet emplacement tenu par un ex-ingénieur
reconverti en boulanger à plus de cinquante ans) et introduction liminaire du
déroulement de la dégustation par Claude Bouquet.
Ce dernier d’ailleurs ne s’attarde
pas sur la présentation de la région Auvergne en incitant chacun des auditeurs
à se reporter sur le blog pour retrouver la description de cette région (Voir :
Les Régions Viticoles°).
Chaque bouteille sera ouverte au fur et à mesure de leur
dégustation avec un rapide carafage pour certaines.
Chaque vin sera présenté rapidement avant sa dégustation,
des compléments d’informations pouvant être donnés après celle-ci pour
conforter, justifier et aussi expliquer les commentaires fournis.
Mais avant toute chose il convient de se sacrifier au rituel de la
traditionnelle bouteille ‘’Mystère’’.
Soutenue, la robe rouge sombre nuancé de brique se singularise par sa profondeur tout
en s’éclairant de reflets violines sur le bord du disque.
Ce sont tout d’abord quelques fugaces émanations éthyliques qui viennent
titiller les narines, désagrément vite dissipé à l’aération pour proposer au
nez une appétente palette aromatique à la fois d’une belle intensité et dénuée
de lourdeur, toute dominée par des arômes de fruits rouges (framboises, cerises)
et surtout noirs (cassis, mûres) où se viennent se mêler des notes d’épices
avec une prédominance de poivre noir. Quelques perceptibles fragrances giboyeuses
et terreuses viennent compléter le ressenti olfactif, qui se voit ternir par de
discrètes rémanences alcooleuses.
Portée sur une souple trame tannique, une opulente et concentrée matière d’une
belle fraîcheur dégageant un large aromatique de fruits rouges et
principalement noirs parsemé de notes épicées (poivre) et de quelques
fragrances giboyeuses vient, tel un taffetas, garnir le palais en lui apportant
dans l’immédiat un ressenti soyeux et gourmand. Dommage, cette sensation de
plénitude se voit presque immédiatement contrarié par des titillements occasionnés
par quelques émanations d’alcool.
Faisons fi de celles-ci et faisons rouler cette belle matière en bouche et
là avec plaisir nous retrouvons les impressions primaires de ces belles et
fraîches notes fruitées agrémentées d’épices et une matière, somme toute, dotée
d’un bel équilibre général ; ces quelques émanations éthylique semblant s’être
estompées et effacées derrière la richesse et la concentration de l’ensemble.
Un vin, complexe, apportant une réelle plénitude en bouche (volume, puissance,
arômes, fraîcheur) amenant des sensations qui s’étirent plaisamment sur une finale
à la fois, fraîche et gourmande avec quelques petites pointes d’amertume, qui
vient s’estomper rapidement tout en laissant trainer quelques rémanences éthyliques.
Une entrée en matière un tantinet déroutante !!!
Bien
Mais qu’est-ce donc ?
Comme à l’accoutumée, la salle
devient soudainement silencieuse, tout un chacun très attentif à ce que
contient son verre en essayant d’y repérer des indices pouvant conduire à la
découverte du ou des cépages.
La sombre robe rouge au nuance
violine interpelle.
Claude Bouquet, à l’origine de la
fourniture de ce vin, observe les réactions et semble s’impatienter de l’absence
de ces dernières ainsi que de propositions.
Celles-ci ne tardent pas à se manifester
et tourne autour de l’énumération de cépages : sans aucuns résultats
positifs.
Pour ma part, je suppose que l’ami
Claude nous propose ici un vin d’Auvergne glané lors de son périple auvergnat.
Rapidement j’exclue le cépage Gamay ainsi
que le Pinot Noir, cépages principaux en Auvergne.
ET que reste-il ? Certains y ont
implanté la Syrah et cette robe rouge sombre dégageant des arômes de fruits
noirs et d’épices correspondent bien à ce cépage.
J’annonce ce cépage (100% Syrah) ainsi
que sa provenance (du moins celle que je pressentais) : la cuvée de la
cave Desprat de Saint-Verny : 45,3 avec 100% Syrah sur le millésime 2018.
Bingo pour le 100% Syrah et le millésime !!!
La provenance quant à elle est erronée,
il s’agit en fait d’une production du :
Le viticulteur, le
domaine :
Faut-il oser le terme de vocation
?
Evoquant ses très jeunes années
d’internat en lycée viticole, Benoît Montel répète sa conviction précoce que le
terroir volcanique auvergnat, unique en France, « permettrait de faire des
choses magnifiques ». Vingt ans plus tard, il élabore une dizaine de cuvées
différentes, dont la moitié dans les dénominations de Chanturgue, Châteaugay et
Madargue ; il est pour l’heure le seul vigneron présent à la fois sur
trois des crus de la région.
Mis à part sur une cuvée de vin
blanc, où il marie Sauvignon et Chardonnay, Benoît ne pratique pas d’assemblage
entre les différents cépages, préférant donner à chacun sa chance entière et en
essayer d’autres.
Aux Gamay, Pinot et Chardonnay de
l’appellation, il ajoute du Sauvignon et de la petite Syrah, envisageant de
cultiver bientôt d’autres cépages riches de promesses pour certaines côtes des
onze hectares qu’il travaille. Ceux-ci se répartissent en cinq secteurs. et,
comme nombre de ses collègues, Benoît avale les kilomètres… Au cours de ces
trajets, son port d’attache est à Riom, où il a fait son nid et conçoit ses
vins, y compris celui de la ville elle-même, qui possède de longue date ses
propres vignes et dont il est le fermier.
Ce vigneron a l’habitude depuis
une dizaine d’années de faire vieillir une barrique de ses meilleurs
chardonnays au fond du lac Pavin, souvent appelé le lac vert, lié à la couleur
de l’eau dans un cratère de volcan éteint, dont le tour à pied est une des
balades préférées des amateurs de circuits pédestres.
Samedi 3 avril 2021, il a procédé
à la remontée d’une de ces fameuses barriques après un séjour de 18 mois, dans
une eau à 4° de température, dans l’obscurité totale et avec la pression de
quelques 25 mètres de profondeur ; cette année le séjour du vin a été plus long
que d’habitude suite aux aléas du covid-19 et les plongeurs chargés d’arrimer
la barrique pour sa remontée à l’air libre ont eu du mal a retrouver la trace
au fond de l’eau du précieux récipient !
Une dégustation immédiate a montré
que le vin qui passe une partie de sa vie au fond de l’eau est plus gras,
davantage boisé, et succulent par rapport à celui qui est resté sur terre !
Le fruit de cette barrique
immergée soit environ 300 bouteilles sera vendu, et le bénéfice de la vente ira
contribuer à aider les enfants cancéreux de l’hôpital Estaing.
« Parmi les vignerons les plus
talentueux du secteur, Benoît Montel a constitué en vingt ans un vignoble de 11
hectares répartis entre Riom et Clermont-Ferrand.
La variété de sols, argilo-calcaires (Bourrassol et Chanturgue), basaltiques
(Châteaugay), sablos-marneux (Madargue), est un terrain de jeu formidable
pour ciseler des rouges de gamay dotés d’une forte personnalité. Ils sont bien
colorés, avec une trame tannique ferme et une touche fumée légèrement austère
qui leur donne un réel tempérament auvergnat.
Les blancs de chardonnay sont
aussi fringants, mais plus académiques. Cette Loire volcanique n’a jamais été
aussi dynamique ! Les vins : les blancs à dominante de chardonnay sont techniquement
bien vinifiés.
L’IGP est simple et croquant
tandis que Bourrassol s’affirme avec plus de fond et de jolies touches anisées.
Une belle série de rouges avec une nette préférence pour ceux qui ne voient pas
le bois, et conservent des fruités bien mûrs tout en étant tenus par une trame
légèrement serrée.
Leurs saveurs fumées évoquent
agréablement leur terroir volcanique. S’ils sont déjà avenants, ils ne craignent
pas quelques années de garde, particulièrement Bourrassol, de bonne
constitution tannique. «
(Cf : RVF Guide Vert)
Encépagement et
vignoble :
Sols :
Argilo-calcaires (Bourrassol et Chanturgue),
basaltiques (Châteaugay),
sablos-marneux (Madargue)
Nombre de
bouteilles par an : 40000
Surface plantée : 11 hectares (Rouge : 9,
Blanc : 2)
Mode de vendange : Manuelle et mécanique.
Âge moyen des
vignes : 30 ans.
Cépages rouges : Gamaret (3%), Gamay
noir à jus blanc (76%), Pinot noir (10%), Syrah (11%).
Cépages blancs : Chardonnay (85%),
Sauvignon blanc (15%).
Alors, cette cuvée ‘’mystérieuse’’ ?
Il s’agit donc de
la cuvée : IGP
Puy de Dôme ‘’Le Sang des Volcans’’’ du Domaine dans le millésime 2018 ; une bouteille dotée d’une belle complexité, présentant d’imposants
arômes de fruits rouges et noirs soutenues par des notes d’épices enrobant une matière
opulente et concentrée texture d’une belle fraîcheur offrant un plaisir
gourmand immédiat.
Encépagement : 100 % Syrah
Viticulture : Raisonnée.
Vendanges : Manuelles.
Prix : (à la cave) 18,00 €.
Après cette mystérieuse entame, poursuivons donc notre dégustation en
nous rendant près de Saint-Pourçain à Cesset, plus précisément, pour déguster
quelques productions du :
Le Domaine :
Le domaine des Bérioles est une entreprise familiale
située à Cesset, dans le vignoble de Saint Pourçain.
Fort d’expériences œnologiques en Bourgogne et
dans le Val de Loire, Jean Teissèdre reprend les 7 hectares vignes de ses
parents en 2011. Ces derniers approvisionnaient jusqu’alors la cave coopérative.
Sa sœur Sophie et son beau-frère Jérôme le rejoigne en 2015. Tous trois ont
l’ambition de créer une signature, une typicité. La certification vers la
culture biologique (à forte orientation biodynamique) suit naturellement.
Résolument amoureux de leurs terroirs, tout
commence par un soin minutieux à la vigne.
Leur envie de s’adapter, et de progresser donne
un souffle sur la petite appellation.
Le domaine compte aujourd’hui 17
hectares.
Le terroir :
Le vignoble s’étend sur les
trois types des sols de l’appellation :
- Au nord : des sols
argilo-siliceux ou sables du Bourbonnais dus aux dépôts alluvionnaires
de l'Allier.
- A l'est, le long de la
Sioule et de l’Allier : des sols argilo-calcaires.
- A l’ouest et au sud du
vignoble sur les communes de Bresnay, Meillard, Verneuil-en-Bourbonnais,
Bransat, Cesset, Fleuriel, Deneuille-les-Chantelle, Chantelle ; des sols siliceux
granitiques et métamorphiques (schistes, gneiss).
Encépagement :
Il est constitué par :
- 33% de Pinot Noir,
- 30% de Chardonnay,
- 14% de Gamay,
- 23 % Tressallier.
Vinification-Elevage :
Le domaine des Bérioles a revendiqué sa certification
en agriculture Biologique depuis 2015.
Les Pratiques culturales à forte orientation
biodynamique appliquées au vignoble visent à redynamiser la vie du sol. Elles
aident ainsi la plante à mieux s’adapter à son milieu naturel et la renforce.
Les vendanges sont effectuées à la main et un
tri sévère est appliqué à la cave. Les vinifications se veulent non
interventionnistes afin de laisser au vin tout le loisir d’exprimer le
potentiel de son terroir.
Production :
Vins blancs :
- Cuvée Aurence (Chardonnay
et Tressallier).
- Cuvée Autochtone (Sélection
parcellaire de Tressallier sur un terroir granitique).
- Cuvée Intrépide Blanc
(Sélection de Chardonay sur une terroir argilo-calcaire).
- Cuvée Tresaille
(Tressallier).
- Cuvée Brut (Tressallier).
Vins rouges :
- Cuvée Auvernat (Pinot
Noir sur un terroir Argilo-calcaire ''les Carpeaux').
- Cuvée La Chabanne
(Sélection parcellaire de Pinot Noir, exposée Sud, sur la commune de Saulcet).
- Cuvée Grandes Brières
(Issue d’une sélection de Gamay sur un terroir granitique).
- Cuvée Mille-Pattes
(Gamay).
Vin rosé :
- Rosé ''100% Gamay''.
La cuvée : Domaine
des Bérioles : IGP Val de Loire ‘‘Tresaille’’ - 2019
Appellation : IGP Val de Loire
Cépages : 100% Tréssallier, cépage
autochtone unique en France,
Terroirs : Argilo-calcaire et granitique de
la commune de Cesset,
Vendanges : Manuelles en caisse de 25 kg,
Viticulture : Biologique certifiée,
Vinification : Pressurage
à basse pression en pressoir pneumatique,
Débourbage
à froid (9°),
Fermentation à basse température (13°) en
début de travail puis jusqu’à 17°C pour terminer la transformation du sucre en alcool et obtenir
un bel équilibre aromatique du cépage.
Soutirage
en fin de fermentation.
Elevage : En cuve sur lies fines, filtration
et mise en bouteilles.
Sa dégustation,
les commentaires :
Nous voilà donc en présence d’un vin élaboré à
partir du seul cépage emblématique de Saint-Pourçain : le tressallier.
Le verre se pare d’une vive robe jaune pâle :
très limpide le contenu se voit strié de quelques reflets verdâtres du plus bel
effet amenant à l’ensemble un rendu visuel avenant.
D’emblée,
l’expressif bouquet se montre charmeur, fin et élégant en proposant au nez tout
un ensemble de vifs et frais arômes de fleurs blanches (acacia) accompagnées de
notes de fruits blancs (pêche) et laissant poindre quelques fragrances
beurrées. Un rendu olfactif du plus bel effet qui ne manque pas d’amplifier
notre curiosité. D’emblée la
franche et vive prise en bouche libère une matière ronde et onctueuse (mais
sans aucune mollesse). Cette chair à la large texture se voit portée par une
acidité très présente qui sans être agressive rafraîchit délicatement le palais.
Celui-ci se
complait avec ces beaux arômes floraux (fleurs blanches) auxquels se joignent
de discrètes notes de fruits blancs (pêche) et de traces beurrées tandis que l’alcool,
tout de même bien présente semble vouloir s’effacer. Avec plaisir, c’est une douce
sensation goûteuse qui se répand en bouche, toute portée par cet agrégat d’arômes
principalement fleuri dans une bienveillante ambiance très rafraichissante.
Le plaisir buccal
est bien présent mais sa finale pourtant portée sur une trame d’une belle fraicheur
voit s’évanouir assez rapidement tous ces arômes en laissant trainer sur nos papilles
une insidieuse sécheresse, contrariant tant soit peu l’agréable ressenti antérieur.
Poursuivons par une seconde cuvée de ce domaine.
Le Domaine :
👉 Voir ci-dessus en (1) pour
sa présentation.
La
cuvée : Domaine des Bérioles : AOC
Saint-Pourçain ‘‘Aurence’’ - 2018
Cépages : Chardonnay 80%,
Tressaillier 20%.
Terroir : Sol argilo-calcaires.
Vinification : Les
vendanges sont réalisées à la main, en caisse de 25 kilos.
Ensuite,
une sélection des meilleurs raisins est faite, suivi d'un pressurage et d'un débourbage
à froid.
Les
étapes s'enchaînent avec la vinification et la fermentation, puis un soutirage
à la fin de la fermentation alcoolique.
Puis
vient l'assemblage des cépages et enfin, l'élevage qui va durer 6 mois en cuve béton
sur lies fines.
Sa dégustation, les commentaires :
La robe d’un jaune pâle très
clair habille une limpide matière éclairée de quelques reflets verdâtres.
Tout de suite le nez
est accueilli par une large et plaisante palette aromatique dominée par des
notes tendrement beurrées et briochées, toutes accompagnées de notes à la fois florales
(chèvrefeuille) et végétales (pomme granny). Agréable ambiance olfactive dans
un frais décor légèrement citronné, annonciatrice de belles émotions buccales. Tout de suite la
mise en bouche amène une matière d’une belle amplitude à se répandre sur le
palais en y déployant sa palette d’arômes, floraux et végétaux, précédemment ressenti.
C’est une chair
empreinte de notes beurrées et briochées dans une enveloppe d’une belle et
citronnée acidité qui apporte une sensation à la fois douce et délicatement incisive
en bouche, sous-tendue par une discrète amertume. L’amalgame de tous les éléments
de cet ensemble : acidité, alcool, densité de la chair, arômes, est
parfaitement abouti et permet à ce dernier de dégager une originale sensation
de plénitude.
Sans se lasser, cette
fraîche et stimulante matière roule en bouche y dégageant gourmandise et
reviens-y.
Et il faut bien y
penser, la finale portée sur une trame légèrement acide s’allonge plaisamment
et tarde à laisser s’évanouir cet aromatique.
Bien ++
3 – Domaine Benoit Montel :
AOC Côtes d’Auvergne Cuvée ‘’Expression’’ – 2018 12,00 € Le Domaine :
>> Voir ci-dessus en (Mystère) pour
sa présentation.
Sol : Argilo-calcaire
Cépage : 100% Chardonnay
Mode
viticulture : Raisonnée
Vendanges : Manuelles.
Elevage : Particulier : (4 barriques
en chêne, 1 en acacia, 1 amphore terre cuite et 1 amphore grès.
Sa dégustation, les commentaires :
Une belle robe jaune d’or légèrement palissant enveloppe
notre verre garni d’un vin d’une relative densité et cerné d’un fin disque
translucide.
Surpris,
notre nez se trouve devant un verre mutin qui refuse de s’exprimer. Un peu de
patience, quelques rotations du verre pour favoriser sa respiration et enfin ce
dernier commence à vouloir parler. Tout d’abord ce sont des notes vanillées qui
se présentent suivies de notes beurrées et briochées ainsi que florales (fleurs
blanches) complexifiées par des arômes de cire d’abeille. Tous ces arômes
viennent à se mêler pour restituer un ensemble complexe, un peu surprenant mais
en définitive : agréable. Vive,
portée par une incisive acidité, la prise de bouche amène au palais une matière
d’un beau volume. Les arômes se déploient avec une prédominance de notes
beurrées et légèrement briochées accompagnées de fragrances vanillées et de
cire d’abeille, tandis que l’acidité semble vouloir se mettre en retrait et devient
moins prégnante alors que la présence alcoolique, bien présente, sait se montrer
discrète. Somme toute, une fraîche et ample restitution goûteuse et appétente.
La finale
toute en fraîcheur, tout d’abord dans la continuité aromatique, ne tarde pas,
avec regrets, à s’évanouir et disparaître.
Bien
Pour
ce premier vin rouge dirigeons-nous dans le bas du Puy-de-Dôme à Boudes pour faire
connaissance avec :
4 – Domaine
Charmensat : Côtes d’Auvergne Boudes ‘’Terre d’Ocre’’ - 2018 7,40 €
Le Domaine :
Situé sur la belle côte de Boudes dans le Puy de
Dôme, le domaine est implanté sur le plus méridional des crus de Côtes d'Auvergne.
Le vignoble s'étend aujourd'hui sur 9 hectares
situés principalement sur la côte de Boudes orientée plein sud : 7 hectares
replantés à partir de 1987 complètent les 2 hectares de vieilles vignes centenaires
et cultivées en terrasse.
Ces nouvelles plantations sont palissées avec
une densité de l'ordre de 4000 pieds/ha. Pour les vieilles vignes qui sont sur
"échalas", on est autour de 10000 pieds/ha.
Un domaine exploité depuis 2019 par Samuel et
Agnès Gatinois originaires de Champagne qui ont repris à Boudes ce domaine
Charmensat où cinq générations de vignerons se sont succédé.
Tout le travail du vin s'effectue à la cave :
vinification, pressurage, filtration, mise en bouteille.
Les vins vieillissent en cuves, en tonneaux ou
encore en foudre.
"Il
y a quand même eu cinq générations avant nous alors forcément on arrive avec la
pression à faire aussi bien qu'eux" (Samuel Gatinois).
La production :
AOC
Côtes d’Auvergne :
- Rosé « Bout de Rose" - cépage Gamay : médaille
d’Argent Concours Général Agricole Paris 2019
- Blanc "Initiales BB" - cépage
Chardonnay
AOC Côtes d'Auvergne BOUDES :
- ‘’Terre d'Ocres’’ - assemblage de gamay et
pinot noir : médaille d'Argent Concours Général Agricole Paris 2019
- "Cuvée la Centenaire" – 100% gamay
pur issu d'une vigne centenaire, élevé en barriques.
- "La Cuvée d'Autrefois" – 100% gamay
pur élevé en foudre chêne pendant 6 mois.
- Cuvée "Prélude" – 100% de pur gamay.
Domaine : 9 ha.
Terroir : argilo-calcaire.
Encépagement : Gamay,
Pinot noir, Chardonnay.
La cuvée : Domaine Charmensat : Côtes d’Auvergne Boudes ‘’Terre
d’Ocre’’ - 2018
Assemblage
: 70%
Gamay, 30% Pinot noir.
Sa dégustation,
les commentaires :
Une robe intensément violacée vient
habiller notre verre qui montre une surface avec un pale disque aux reflets
bruns.
Tout de suite le nez est agréablement habité par une prédominance
d’arômes de fruits rouges (cerises, fraises) lesquels se voient complétés par
des notes épicées (poivre noir) et de discrètes émanations minérales (silex).
Tout un ensemble aromatique plaisant au fruité imposant
et complexe qui ne manque pas de titiller notre olfactif et de nous laisser
présager une agréable continuité gustative. Mais là, tout se complique pour ainsi dire.
L’attaque en bouche s’affiche d’emblée sans volume,
véhiculant une matière très fluide qui manque de personnalité et dans laquelle
les éléments, acide, tannins, alcool ont oubliés de s’amalgamer et de se fondre.
On retrouve nos arômes de fruits rouges (cerises) qui
semblent avoir perdus de leur tonicité, accompagnés par des notes empyreumatiques
qui elles ont oublié leur discrétion ; les tannins non fondus, rugueux, sont
présents et semblent s’être mis à l’écart, tandis que le ressenti éthylique très
présent devient dérangeant.
Une finale courte et asséchante vient fermer le ban de
cette dégustation.
Qu’est-il donc arrivé à ce vin pour qu’il soit ainsi déstructuré
?
Je n’ai pas les réponses et suis étonné car à lire
certains commentaires sur différents sites, ce vin se présente comme étant structuré,
équilibré et harmonieux.
Impérativement, à retester !!!
Pas de notation.
Revenons au Domaine des
Bérioles pour une autre cuvée.
Le Domaine :
👉 Voir ci-dessus en (Mystère) pour sa
présentation.
La cuvée : Domaine des Bérioles : AOC
Saint-Pourçain ‘‘Auvernat’’ - 2018
Type de sol : Argilo-calcaire
Cépages : 100
% Pinot noir (appelé jadis Auvernat dans le Val de Loire.
Vendanges : A la main en caisses de 25 kg, tri sur table.
Vinification : Un
éraflage est effectué avant l’encuvage raisins en cuve béton tronconique. Macération d’environ 4 semaines.
Pigeages et remontages sont effectués
quotidiennement.
Fermentation alcoolique puis malo-lactique.
Elevage : 6 mois en cuve béton.
Filtration
et mise en bouteille à la propriété.
Sa dégustation,
les commentaires :
Habillé de sa robe rouge aux
reflets violets ceinte d’un disque clair, notre verre tournicote et laisse trainer
quelques larmes sur les parois du verre. D’un premier
abord le nez semble se mettre en arrêt ; des notes giboyeuses viennent s’immiscer
dans nos narines. Une vive rotation du verre va apporter l’oxygénation suffisante,
le vin se met à respirer et dans un premier temps des arômes de fruits noirs et
rouges (cerises noires, cassis, mûres,) se propose à nos narines. Un brin de rotation
supplémentaire et ces notes se voient accompagnées par de subtiles émanations
fumées ainsi que par des fragrances épicées (poivre blanc). En finalité, de la
complexité pour cette agréable palette aromatique qui vient titiller notre
olfactif. Sur une trame fraîche (l’acidité)
l’attaque en bouche amène une matière à la chair conséquente qui tend à
s’élargir et tapisser le palais avec ses arômes de fruits rouges et noirs, idoinement
portés par une belle acidité. Le frais toucher de bouche se révèle harmonieux,
puissance et tannins fondus enrobés de discrets épices sont au rendez-vous avec
une perceptible légère amertume sous-jacente. La relative puissance de l’ensemble
se conjugue avec harmonie à une intensité aromatique marquée et, accompagnée par
ces souples tannins, conduit à une appréciation
gustative gourmande et attirante.
Ces gouleyantes sensations se
développent et perdurent sur une persistante finale aux frais arômes fruités.
Vin de plaisir, à profiter dans
l’immédiat.
Sinon, sans nul doute à la
vue de sa structure et de son support acide, il devrait évoluer et de se bonifier
en cave ; sachons donc être patients.
Bien +++
Nous
poursuivons par la découverte de :
Le
Domaine :
Avec Camille sa compagne, Mikaël fait partie des « petits
jeunes » de la Loire Volcanique, parmi les petits derniers à s’être installés,
et arrivés là presque par hasard. Presque… et la nuance est de taille : elle
est originaire de Gironde, lui de Polynésie.
Pour eux, faire du bon vin était indissociable de paysages
grandioses. Après avoir fait leurs armes dans le Médoc, ils se mettent en quête
du vignoble de leurs rêves. Ils sillonnent d’abord les Terrasses du Larzac, où
la majesté des coteaux embrasse une nature encore souvent sauvage. Mais, une
rencontre en entraînant une autre, les voilà un beau matin au cœur des Côtes
d’Auvergne. L’évidence les saisit : c’est ici, dans cette région à la fois si
centrale et si reculée, où les vignes ancestrales côtoient l’histoire
volcanique du pays, oui, c’est ici qu’ils poseront leurs valises et créeront
leur propre vin. Les étoiles semblent résolument s’aligner, lorsqu’ils
rencontrent Jean-Pierre Pradier, vigneron à la recherche de repreneurs. 5,5
hectares déjà en bio et le soutien des vignerons locaux… Malgré la rudesse de
ce métier, le jeune couple est conscient de sa chance. Une aventure comme la
leur, ça donne des ailes.
Le Domaine :
Surface : 6 ha.
Situation : Sur
les flancs du puy de Corent jusqu'au puy de Tobize
Sol : Sur
le basalte, le chardonnay révèle une minéralité et une profondeur étonnantes.
Sur les marnes argilo-calcaires, le gamay associé au pinot noir allie fruité et
puissance.
A la Vigne : Les vignes sont en
agriculture biologique.
Vinification : Réalisées en levures indigènes, sans intrants.
La cuvée : Domaine des Troullières : IGP Puy de Dôme ‘’Eruption
Les Petites Troullières’’ – 2019
Sol :
Parcelle
de 25 ares située sur le versant sud du Puy de Tobize, à 420m d’altitude,
sur
des sols argilo-calcaires.
Cépage :
100% Gamay (Auvergne,
Beaujolais, de Bouze)
Mode viticulture :
Bio.
Vendanges : Manuelles, avec tri à la
vigne et au chai.
Elevage : En cuves béton inox.
Sa
dégustation, les commentaires :
D’un rubis soutenu, la sombre robe s’éclaire de quelques
reflets violacés et après sa rotation la matière d’une densité paraissant moyenne, laisse
échapper quelques larmes qui essaient de paresser sur les parois du verre.
Le nez se voir surprendre par une palette
aromatique dominée par des notes désagréables de réduction avec des arômes de vieille serpillère et de
mercaptan qui cache pourtant de belles notes de fruits (rouges et noirs). Cette
réduction franchement tenace et persistante demande une grande et franche aération
dans le verre avant de la voir se dissiper.
Ouf, les arômes de fruits arrivent toutefois,
mais péniblement, à s’exprimer et enfin viennent avec quelques émanations épicées
et florales agrémenter notre olfactif.
Vraiment un vin qu’il aurait fallu carafer
un certain temps pour effacer cette réduction qui se montre rancunière. Surprise ! A contrario de la rédhibitoire
première perception olfactive, l’attaque en bouche se présente doucereuse amenant
une matière presque volumineuse relativement grasse soutenue par une belle
acidité, exhalant ses arômes de beaux fruits, rouges et noirs (cerise,
framboises, mûres). Celle-ci se voit complétée par de timides fragrances
poivrées qui viennent s’étaler et caresser le palais en y apportant une première,
fraîche et relative harmonieuse impression gourmande. Cette première sensation
se voit complétée par quelques picotements, comme un perlant qui viennent
alléger le toucher buccal et donner à la matière un profil que l’on peut
qualifier de délicat.
Dans la continuité, la fin de bouche
semble manquer de caractère, s’arrête délicatement mais rapidement en délivrant
de significatives notes poivrées et nous laissant sur notre ‘’faim’’.
Un vin que l’on doit obligatoirement carafer pour lui
permettre de respirer afin d’effacer toute ces notes tenaces de réduction.
Bien (pour le toucher de bouche)
Retournons donc au Domaine Montel pour y
déguster une autre de ses réalisations.
Le Domaine :
👉 Voir ci-dessus en (Mystère) pour sa présentation
La cuvée : Domaine Benoit Montel : AOC Côtes d’Auvergne Cuvée ‘’Coulée de lave’’
– 2018
Sol :
2 parcelles
sur Chateaugay.
Cépage :
100% Gamay (Auvergne).
Mode viticulture :
Raisonnée.
Vendanges : Manuelles..
Sa dégustation, les commentaires :
La robe au grenat fortement
soutenu, très sombre, vient parer notre verre garni d’un vin d’une profonde densité
qui à chaque rotation d’aération vient teinter les parois de notre verre. Très expressifs,
ce sont de présents arômes de fruits noirs légèrement confiturés (cerises noires,
pruneaux) qui viennent tout de suite s’installer sur les parois de nos narines,
alors que quelques exhalations éthyliques et de légères notes épicées viennent
s’immiscer et complexifier cette composition aromatique. L’attaque en
bouche se voit surprendre par une préséance alcooleuse dérangeante. La matière relativement
conséquente qu’elle enrobe tente de se développer en bouche et tente de poser
sur le palais ces arômes de fruits noirs légèrement mûris ressentis
olfactivement. La tâche se révèle hautement difficile et l’équilibre n’est pas
de mise tant les fragrances éthyliques ont pris le pouvoir et gomment les
autres notes aromatiques (fruits noirs, épices).La gourmandise n’est
pas au rendez-vous et essayer de regoûter ne change rien ; on retombe
toujours sur les mêmes et déplaisantes sensations. La finale se
place dans cette rêche continuité, s’estompe rapidement sur une pointe très
asséchante.
Nota :
Ces impressions de dégustation
m’appartiennent, ainsi qu’à quelques participants situés en fond de salle, je
pense. Elles peuvent s’expliquer par le fait que ce vin n’a pas été carafé et
servi à la bouteille et que celle-ci possédait un dépôt nullement négligeable, dépôt
qui seul s’est retrouvé dans nos verres en fond de salle. Il a semblé que pour
tous les participants ayant eu le bénéfice de la majorité buvable des deux
flacons, les appréciations se sont trouvées plus consensuelles.
Pour le dernier
vin, le fond de salle s’est vu servir en premier.
Merci bien.
A revoir
impérativement.
Pas de notation
Pour finaliser
notre dégustation retournons au domaine :
Le Domaine :
👉Voir ci-dessus en (1) pour sa présentation.
La cuvée : Domaine
des Bérioles : IGP Val de Loire ‘‘La Chabane’’ - 2018
Cépages : 100 %Pinot Noir,
Vendanges : Manuelles en caisses de 25 kg,
Elevage : 12 mois en cuve bois de 30 hL, filtration
avant mise,
Viticulture : En
conversion biologique,
Vinification :
Sélection parcellaire, éraflage, macération en
cuve de bois tronconique de 30hL environ 4 semaines, remontages et pigeages
quotidiens, fermentation alcoolique puis malo-lactique
Sa
dégustation, les commentaires :
Dans sa robe d’un rouge intense
et vif aux reflets violets, le vin virevolte dans le verre oubliant sur ses
parois quelques larmes tandis qu’un fin disque clair ceint la surface de son contenu.
Instantanément, avec
vivacité, une fraîche et expressive palette aromatique entièrement dominée par
des notes de fruits rouges (fraises, framboises, cerises) à la maturité idéale vient
emplir nos narines tandis qu’en arrière-plan quelques émanations végétales et fumées
viennent se positionner, accompagnées par des fragrances épicées. Tout un rendu
aromatique d’une fine complexité dégageant une avenante perspective de
gourmandise. L’attaque en bouche se révèle
franche et immédiatement d’une belle et vive densité et transporte une matière
à la chair riche et pourvue d’une belle mâche. Matière qui s’étale,
transportant sur le palais ces belles notes de fruits rouges (fraises,
framboises, cerises) complexifiées par des fragrances épicées et fumées. L’ensemble
se pose dans un bel équilibre, acidité qui apporte ces discrètes sensations de
fraîcheur, tannins bien fondus, densité alcoolique de bon alois mais qui sait toutefois
se montrer discrète.
D’ores et déjà la
satisfaction gustative est présente, mais il est à parier que tous ces éléments
se fondront plus intimement pour encore se bonifier pour notre plus grand
plaisir.
Un vin, d’un potentiel de bon
niveau et qui pourra être rangé consciencieusement au fond de sa cave en
attente de dégustations et régalades ultérieures en compagnies d’esthètes.
Très Bien
Curieuses, curieux, vous voulez en savoir plus sur les
domaines et éventuellement les contacter ?Voici leurs
références.
Mystère, 3, 7 - Domaine Benoit Montel
6 rue Henri et Gilberte Goudier
ZI La Varenne
63200 Riom
Tél : 06 32 00 81 05
Mail : benoit-montel@orange
1, 2, 5, 8 - Domaine des Bérioles
Jean Teissedre,
Sophie et Jérôme Roux
Place de l'Eglise
03500 Cesset
Tél. : 04 70 47 09 15,
06 21 04 37 45, 06 14 23 40 72
Mail :
domainedesberioles@gmail.
Web : lesberioles.com
4 – Domaine Charmensat
Rue du Coufin,
63340
Boudes
Tel :
04 73 96 58 04 et 06 10 25 73 01
Mail :
sam.gatinois@live.com
6 – Domaine
des Troullières
5 rue de Tobize
63730 Les Martres de Veyre
Tel :
06 33 77 60 45
Web : domaine-des-trouilleres.business.site
Pour
conclure, cette dégustation nous a permis de découvrir, pour beaucoup d’entre
nous, quelques réalisations de cette belle région et permettra, sans nul doute,
à chacun de vouloir approfondir sa connaissance de la viticulture auvergnate d’autant
plus en regard du remarquable rapport qualité / prix.
Bonne lecture.
Elle vous permettra, j’espère, de vous remettre en
mémoire cette belle et animée soirée.
Claude F. (le 3.11.2021)
Je regrette encore plus, après ce beau CR, de ne pas avoir pu être présent...
RépondreSupprimerJe connaissais le domaine Benoît Montel et suis déçu qu'il ne se soit pas montré sous son meilleur jour. J'aurais bien voulu découvrir le domaine des Bérioles que je ne connais que de nom.
Merci les deux Claude !
Jean-Loup
Belle approche de l'Auvergne avec deux très bons vignerons Jean Teissèdre (les Bérioles) et Benoit Montel et des vins de plaisir .
RépondreSupprimerPour le gamay Coulée de lave non noté par l'ami Claude, je n'ai eu cette bouche désagréable mais une très belle matière tannins puissants et élégants, équilibrés sur les fruits noirs belle finale.
Merci aux Claude
Bernard
merci pour ce superbe article ! relate bien le beau moment passé
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