mardi 17 novembre 2015

Vignoble de Saint-Emilion




Le Vignoble : Saint-Emilion

Sur la rive droite de la Dordogne, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Bordeaux, le vignoble de Saint-Emilion produit certainement le vin le plus connu dans le monde. La magnifique colline de Saint-Emilion, qui compte parmi les joyaux  du patrimoine viticole dfe la France, donne le jour à des vins rouges exceptionnels d’élégance, puissants, charpentés, tanniques et de très longue garde.

Le paysage viticole :
Ce vignoble regroupant les appellations Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru, couvre près de 5400 ha, répartis sur 9 communes.

Huit de ces neuf communes forment l’ancienne juridiction de Saint-Emilion : il s’agit des communes de Saint-Emilion, Saint-Christophe des Bardes, Saint-Etienne de Lisse, Saint-Laurent des Combes, Saint- Hippolyte, Saint-Pey d’Armens, Saint-Sulpice de Faleyrens et VIgnonet ainsi qu’une faible partie de Libourne.
Le vignoble est limité au sud, par la basse vallée de la Dordogne et, au nord, par le ruisseau la Barbanne, affluent de l’Isle. La vigne y présente tous les aspects d’une monoculture : en effet 67,5% de la superficie de l’ancienne juridiction sont voués à la culture de la vigne. La taille des propriétés est relativement faible, 6 ha en moyenne, et l’on compte de nombreux domaines exploitant une superficie comprise entre 7 et 12 ha, ce qui correspond à la surface occupée par les anciennes métairies,

Le Climat :
Située à 40 km à l’est de la ville de Bordeaux, la région de Saint-Emilion est sous l’influence du climat tempéré océanique aquitain.

Le climat océanique aquitain est caractérisé par des températures mensuelles moyennes douces et relativement constantes tout au long de l’année (6°C en décembre et janvier, 20°C en juillet et août) ; combinées à une humidité relativement importante (de l’ordre de 75 % en moyenne), celles-ci favorisent le développement de nombreuses maladies cryptogamiques importées d’Amérique au XIXème siècle.
Le rayonnement solaire est plutôt limité (1250 h d’insolation entre avril et septembre inclus), essentiellement en raison d’une nébulosité importante : en conséquence, la maturation des raisins est lente et la synthèse des matières colorantes n’est suffisante que lorsque les rendements restent modérés.
La pluviosité est globalement abondante (800 mm par an) et assez régulièrement répartie tout au long de l’année avec un léger minimum estival : il tombe cependant plus de 100 mm de pluie pendant les six à sept semaines que dure la maturation.
D’une année à l’autre, la différence des températures peut être considérable : en 1956 la moyenne annuelle fut de 11 ,7°C (l’hiver particulièrement froid est resté dans les mémoires) contre 14,3 °C en 1982. Ces précipitations peuvent également varier dans des proportions importantes par rapport à la moyenne : 1160 mm en 1960 contre 450 mm en 1989. Cela entraine une plus ou moins grande précocité du cycle végétal de la vigne, l’écart extrême pouvant atteindre plus de cinq semaines au moment des vendanges. Le millésime qui est une notion très importante en Bordelais est le résultat de cette variabilité.


Sols et sous-sols :
Comme dans le reste du Bordelais, les formations géologiques supportant le vignoble de Saint-Emilion appartiennent exclusivement aux ères tertiaires et quaternaires.

Les formations tertiaires plus ou moins érodables, qui constituent le socle du vignoble de Saint-Emilion, furent entaillées par l’Isle et la Dordogne. Ces deux principaux cours d’aux coulent à l’ouest et au sud  de l’appellation Saint-Emilion ; ceux-ci édifièrent, pendant l’ère quaternaire, plusieurs niveaux alluviaux à textures grossières. La remontée récente de la mer à donné lieu à un dépôt fin, localisé dans les basses vallées.

Formations tertiaires :
Dans le Bassin aquitain, la période tertiaire a connu des conditions de dépôts très variées, pouvant parfois se produire simultanément. Il peut s’agir de sédimentations continentales détritiques, lacustres, littorales et marines, qui affectent leur texture. Dans la région de Saint-Emilion, la grande majorité des couches tertiaires (Oligocène) rencontrées à l’affleurement sont carbonatées.

- Molasse du Fronsadais. La molasse du Fronsadais est une roche calcaire tendre, essentiellement à texture fine (limono-argileuse), mais localement plus grossière (chenaux sableux qui, par endroits, sont indurés en grès.

- Argile de Castillon. Il s’agit d’une argile verte à nodules calcaires, d’une épaisseur d’un mètre seulement, qui se situe entre la mollasse du Fronsadais et le calcaire à astéries. Elle est peu visible sur les versants sud et ouest du coteau, car elle est recouverte de colluvions. Toutefois en raison de son imperméabilité, elle se manifeste par une ligne de sources à la cote + 55 m. Sur le versant nord, ou la pente est généralement plus faible, il existe quelques affleurements qui restent néanmoins de superficie peu importante.

- Calcaire à astéries. Ce calcaire d’origine marine fossilifère et plus ou moins dur présente une certaine hétérogénéité, : de la base vers le sommet, il est composé d’une couche d’argile à huitres peu épaisse, puis d’une assise puissante, d’une à plusieurs dizaines de mètres de calcaire à grain fin, sableux (faciès calcarénite) et enfin, d’une assise riche en fossiles grossiers (faciès calcirudite). En l’absence d’accidents tectoniques majeurs dans la région, la base du calcaire à astéries est à peu près horizontale et varie de quelques mètres autour de la cote + 55m ; elle remonte légèrement vers l’est et vers le nord.
Sur la partie ouest du plateau de calcaire à astéries, qui se trouve dans la commune de Saint-Emilion, l’érosion de la calcirudite a permis l’affleurement de la calcarénite qui est le faciès le plus homogène. Elle a été exploité, dans les carrières souterraines ou à ciel ouvert, pour l’extraction des pierres de taille. Ailleurs dans la juridiction, la calcirudite se trouve le plus souvent à l’affleurement.

- Couverture limono-argileuse sur les calcaires à astéries. Sur les points culminants, il existe, au dessus du calcaire à astéries, une couche limono-argileuse, dont l’épaisseur peur dépasser2 m et qui n’a pas été datée avec certitude : elle pourrait correspondre à la molasse de l’Agenais.
Profils comparés des deux côtes de Saint-Emilion
Formations quaternaires:

- Nappes alluviales quaternaires. A Saint-Emilion, on trouve des alluvions siliceuses sableuses et sablo-graveleuses de l’Isle au nord-ouest , et de la Dordogne au sud de l’appellation ; ces dernières seraient d’origine plus récente. La limite entre les zones d’influence des deux rivières devrait se situer un peu au nord de la ligne de chemin de fer entre la rocade de Libourne et « Le Terte Daugay ».


- Alluvions récentes. Ce dépôt, d’âge flandrien, est situé dans la basse vallée de la Dordogne et diffère des autres alluvions par sa texture fine et son mode de mise en place. Il peut être légèrement carbonaté. Cette zone humide et fertile, appelée localement palus, est généralement exclue de l’aire d’appellation.

 Les terroirs viticoles du Saint-Emilionnais

Formes de relief :
La morphogenèse du Saint-Emilionnais a connu une phase de construction avec la mise en place des molasses et des calcaires tertiaires, et une phase de destruction par le creusement des couloirs que constituent les vallées de l’Isle et de la Dordogne. Il en résulte l’existence de plateaux calcaires (Stampien) au centre de l’AOC, entourés de versants sur lesquels affleurent les molasses (Sannoisien) dominant les plaines alluviales (Quaternaire).
L’érosion a fortement disséqué les tables de calcaire à astéries, et leur surface est ondulée. Localement, il existe des traces de formations molassiques postérieures à la mise en place du calcaire à astéries, sous forme de buttes résiduelles, dont on trouve un exemple au lieu-dit Mondot.
Les versants sont, par endroits, assez marqués à cause de la superposition du calcaire dur au dessus de la molasse tendre. Lorsque le calcaire a disparu, l’érosion emporte très rapidement la molasse sous-jacente. En accord avec le système des versants dissymétriques, les pentes exposées au sud et à l’ouest sont plus marquées que celles exposées au nord et à l’est, quand elles  résultent de l’altération du même matériau. Sur le versant nord, de nombreux petits cours d’eau évacuent les eaux de ruissellement alors que, vers le nord-est, ceux-ci se situent au fond de thalwegs et multiplient les expositions.
Les alluvions de l’Isle sont constituées, dans la partie nord-ouest de l’AOC , d’une série de croupes graveleuses. Plus à l’est et au sud, elles se présentent sous forme d’un glacis sableux, ou les graves sont le plus souvent absentes.



En ce qui concerne les alluvions de la Dordogne, on peut noter l’absence de terrasses bien individualisées. Cependant, dans une zone proche des alluvions récentes où des dépôts gravelo-sableux dominent, quelques croupes et ruptures de pente n’ont pas été érodées ; de même, à proximité des affleurements tertiaires, il existe des sables quaternaires très hauts sur les versants. Dans les plaine alluviales de l’Isle et de la Dordogne, malgré la texture grossière, on trouve localement des problèmes de stagnation d’eau eu raison de la faible pente. L’épaisseur de sables, qui diminue de façon progressive d’ouest en est dans la vallée de la Dordogne, joue un rôle important dans le drainage : au pied du coteau de Saint-Emilion, le manteau est important et présente une pente douce jusqu’à la rivière. En revanche, près du coteau de Saint-Etienne de Lisse, il devient très faible et la dénivellation jusqu’à la rivière est insignifiante, ce qui gêne l’écoulement des eaux.


Les Cépages :
L’encépagement de Saint-Emilion est largement dominé par le merlot noir.

Le cépage merlot est complété par le cabernet franc (appelé localement bouchet) et, dans une moindre mesure, par le cabernet-sauvignon et le cot (malbec ou noir de pressac).
Bien que la vigne y soit très anciennement cultivée, la réussite économique générale des vins de Saint-Emilion est relativement récente. Dans le classement « officiel » des vins de Bordeaux de 1855, aucun cru de Saint-Emilion n’a été retenu et ce n’est qu’un siècle plus tard, en 1954, qu’un classement a vu le jour. Actuellement, les plus cotés d’entre eux se vendent aux mêmes prix que les plus prestigieux crus de le région du Haut-Médoc ou des Graves. On peut penser que la notoriété des vins de Saint-Emilion est apparue à la suite de l’introduction, durant le XIXème siècle, du merlot noir tant ce cépage, un peu plus précoce que les cabernets et permettant l’élaboration de vins plus corsés que le malbec, se plaît sur les divers sols de Saint-Emilion. A la suite de ce succès, des zones autrefois délaissées par la viticulture, telles que la plaine de la Dordogne ont été entièrement colonisées.


Les vins :
En raison de la nature des roches mères surtout et, à un degré moindre, de la topographie, cette région viticole est caractérisées par une grande diversité de terrains viticoles.

Sur la seule commune de Saint-Emilion, où sont localisés l’ensemble des Premiers Grands Crus classés de cette appellation, on rencontre au moins quatre types de sols fondamentalement distincts.

Les sols sur molasses du Fronsadais à texture souvent argileuse, possédant une bonne structure (grâce à l’abondance du calcium) et une forte capacité de rétention : par conséquent l’alimentation en eau n’est que rarement limitante. Cepandant, la position topographique de ces terrains favorisent le drainage et il n’y a pas d’eau libre à portée des racines.
Sur cette côte, la maturation du raisin n’est pas très rapide, mais régulière. Il est possible de vendanger assez tardivement, car le risque d’atteindre la surmaturation n’est pas très important. Les vins possèdent une belle couleur très vive en raison d’un PH moyennement faible. La palette aromatique est dominée par la présence de fruits frais. Les tannins sont puissants, musclés, mais assez bien enrobés. Les vins possèdent d’excellentes capacités de vieillissement et s’assemblent bien, notamment avec ceux du plateau qui sont d écrits ci-après.

Les sols développés sur le calcaire à astéries compact et non fissuré, en situation quasi horizontale, présentent des propriétés chimiques voisines des précédents. Ils se diffèrent essentiellement par leur faible profondeur (40 à 70 cm). La présence du calcaire actif freine la minéralisation de la matière organique si bien que la nutrition azotée n’y est normalement pas excessive. Sur ce plateau, la vigne ne souffre jamais d’une contrainte hydrique importante, ce qui est surprenant si l’on considère la faible épaisseur du sol. Il a été montré que l’eau contenue dans le calcaire à astérie (qui n’est pourtant pas colonisé par les racines) participe activement à l’alimentation de la vigne par le biais de remontées capillaires . cet apport peut constituer plus de 50 % de l’eau absorbée  par la vigne au cours d’un été sec.  En périodes de fortes précipitations, le calcaire à astérie absorbe l’excès d’eau et aucune stagnation d’eau libre n’est à craindre. Il en résulte une alimentation en eau plus faible mais remarquablement régulée.
Le développement de la vigne est harmonieux et la précocité du cycle végétatif est moyenne. Les rendements sont rarement excessifs sur ce type de sol. Tout comme dans les vins de côte, les vins de plateau possèdent un PH relativement bas, ce qui rend leur couleur vive et leur confère une grande fraîcheur à la dégustation. Les risques d’atteindre la surmaturation sont faibles, et il est en général préférable de vendanger assez tardivement. Les vins, sir ces sols, n’excellent pas par leur quantité de composés phénoliques (couleur et tannins), mais la qualité de leurs tannins est remarquable, car ils ne présentent aucune agressivité. La palette aromatique est discrète dans les vins jeunes, mais s’amplifie au vieillissement et peut atteindre une grande complexité. La longueur en fin de bouche est impressionnante. Ces vins, qui ne paraissent pas très puissants dans leur jeunesse, vieillissent remarquablement bien. Sur les Premiers Grands Crus classés, un seul est produit sur ce calcaire (Château Trottevielle) ; huit sont le résultat d’un assemblage de vin de côte et vin de plateau (Château Ausone, Château Bel Air, Château Magdeleine, Château Canon, Château Beauséjour-Bécot, Château Beauséjour-Duffau-Lagarosse, Château Clos Fourtet, et Château Pavie).

Les sols gravelo-sableux, qui n’occupent qu’une faible partie du vignoble de Saint-Emilion, présentent de grandes analogies avec la plupart des sols du Haut-Médoc (grande perméabilité, prédominance de la fraction sableuse au sein de la terre fine, teneur en limon et en argile très faible) ; la différence la plus importante réside dans le fait que l’on n’a pas systématiquement une nappe phréatique à quelques mètres de profondeur. L’alimentation en eau est non limitante au début de l’été mais peut devenir déficitaire à partir de la fin de juillet en année sèche.
Ce terrain, qui se réchauffe au printemps, permet une maturation rapide, et le choix de la date des vendanges est une décision importante, car les risques de surmaturation sont réels. Les rendements sont généralement faibles sur ce type de sol peu fertile. Les vins ont un degré alcoolique  moyen, et l’acidité totale est toujours plus faible que sur les autres sols. La  couleur est assez soutenue, mais peut évoluer rapidement à cause d’un pH élevé. Les tannins sont présents et peuvent être durs dans le vin jeune ; ils s’assouplissent cependant au vieillissement. La principale qualité du vin de graves se situe au niveau de sa palette aromatique, qui devient extraordinairement complexe au vieillissement. Les présentent une bonne longueur en bouche. La majorité des vignobles des deux Premiers Grands Crus classés (Château Cheval Blanc, Château Figeac) est implantée sur ces graves.

Les sols sableux. A proximité de ces terrains perméables, mais aussi sur les pentes situées au pied du coteau calcaire, on rencontre des sols sableux, sans cailloux, avec quelques graviers en surface. L’existence d’un niveau de à texture plus fine à une faible profondeur (qui correspond généralement aux molasses oligocènes) limite l’enracinement de la vigne si bien que la réserve en eau est également assez faible. Ces terrains, que l’on rencontre localement dans les deux crus évoqués précédemment, supportent une grande partie des vignobles de deux autres Premiers Grands Crus classés (Château La Gaffelière, Château L’Angélus).
Il est important de ne pas confondre ces secteurs drainants avec la majorité des sols sableux de Saint-Emilion, situés en topographie horizontale, qui sont caractérisés par l’existence d’une nappe d’au qui reste à une faible profondeur durant une grande partie du cycle végétatif. Ainsi, la vigne est plus vigoureuse et la croissance se poursuit tard dans la saison. Les raisins n’ont pas la concentration de ceux évoqués précédemment. Ils peuvent cependant donner des vins fruités, friands dans leur jeunesse qui évoluent relativement vite. Leur couleur est moyennement intense et prend rapidement des teintes tuilées au vieillissement.

Classement  2012 des crus de l’AOC SAINT-EMILION Grand Cru :

Premiers Grands Crus classés :
par ordre alphabétique

Château Angélus (A)                                                           Clos Fourtet
Château Ausone (A)                                                             Château la Gaffelière
Château Beauséjour (héritiers Duffau-Lagarrosse)            Château Larcis Ducasse
Château Beau-Séjour-Bécot                                                  La Mondotte
Château Bélair-Monange                                                       Château Pavie (A)
Château Canon                                                                       Château Pavie Macquin
Château Canon la Gaffelière                                                 Château Troplong Mondot
Château Cheval Blanc (A)                                                  Château Trottevieille
Château Figeac                                                                      Château Valandraud


Grands Crus classés :
par ordre alphabétique

Château l’Arrosée                         Château Fleur Cardinale                 Château Monbousquet
Château Balestard la Tonnelle     Château La Fleur Morange             Château Moulin du Cadet
Château Barde-Haut                     Château Fombrauge                       Clos de l’Oratoire
Château Bellefont-Belcier            Château Fonplégade                       Château Pavie Decesse
Château Bellevue                          Château Fonroque                           Château Peby Faugères
Château Berliquet                         Château Franc Mayne                     Château Petit Faurie de Soutard
Château Cadet-Bon                     Château Grand Corbin                     Château de Pressac
Château Capdemourlin                Château Grand Corbin-Despagne Château le Prieuré
Château le Chatelet                      Château Grand Mayne                    Château Quinault l’Enclos
Château Chauvin                          Château les Grandes Murailles      Château Ripeau
Château Clos de Sarpe               Château Grand-Pontet                    Château Rochebelle
Château la Clotte                          Château Guadet                               Château Saint-Georges-Cote-Pavie
Château la Commanderie           Château Haut-Sarpe                        Clos Saint-Martin
Château Corbin                            Clos des Jacobins                            Château Sansonnet
Château Côte de Baleau             Couvent des Jacobins                     Château la Serre
Château la Couspaude                Château Jean Faure                        Château Soutard
Château Dassault                         Château Laniote                               Château Tertre Daugay
Château Destieux                         Château Larmande                          Château la Tour Figeac
Château la Dominique                 Château Laroque                              Château Villemaurine
Château Faugères                       Château Laroze                                 Château Yon-Figeac
Château Faurie de Souchard     Clos la Madeleine
Château de Ferrand                    Château la Marzelle

>>> Quid des Saint-Emilion Grands Crus non classés :

Attention, ne pas confondre Saint-Emilion Grand Cru et Saint-Emilion Grand Cru classé ! Les Saint-Emilion Grands Crus qui ne sont pas classés sont ceux qui jusqu’à présent ne rentraient pas dans le classement officiel Saint-Emilion Grand Cru (voir plus haut). Ils sont environ deux cents. Il ne s’agit ici en aucun cas d’un terroir déterminé mais d’une sélection stricte de vins. La plupart proviennent cependant de la bordure du plateau calcaire et de la côte argilo-calcaire.

Les exploitants doivent faire chaque année, en juin, leur demande auprès d’une commission de dégustation. Les vins sont alors agréés, soit ajournés ou, dans le pire des cas, rejetés. La mise en bouteille ne peut s’effectuer qu’au château, après dix-huit mois au moins de vieillissement. Dans cette catégorie ne rentre que les vins rouges d’appellation Saint-Emilion. Les satellites en sont exclus. Ces vins sont à boire entre cinq et douze ans.

 Quelques chiffres :
- Superficie : 5500 ha
- Production totale : 275000 hl/an

Sources :              >>  Grand Atlas des Vignobles de France (Benoît) (Edition 2002)

NB :  Pour tous les curieux et (ou) passionnés par les vins de Saint-Emilion, essayez de vous procurer le livre « Saint-Emilion » dans la collection « Le Grand Bernard des Vins de France » de Bernard Ginestet et édité par Jacques Legrand. Sa lecture vous passionnera.



Cfa le : 28.02.2017

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