mercredi 8 octobre 2025

Dégustation : Matériaux vinaires et leurs influences sur les vins en élevage le 16.9.2025

 Contenants et élevage des vins : influences et apports de la constitution (matériaux, formes et volumes) des contenants sur le rendu olfactif et gustatif des vins.

Quelques contenants
Dérogeant aux habituels thèmes de nos dégustations qui proposent de parcourir les régions et les appellations, s’arrêter chez les vignerons, analyser les cépages, comparer les millésimes, notre choix ici s’est porté sur l’élaboration du vin, particulièrement sur son élevage et donc sur les moyens matériels nécessaire à sa réalisation : les contenants.
Entrons dans un nouveau champ de la dégustation comparative.
Après la verticale, l’horizontale, l’analytique ou la géo-sensorielle faudra-t-il envisager la dégustation d’élevage ?

😡😡 Dommage que ce thème de rentrée n’a pas su soulever l’enthousiasme de notre soixantaine d’adhérents (seulement 30 participants dont 7 invités) alors que cette soirée se voulait à la fois, didactique, technique et…  dégustative.
En excusant normalement les empêchements pour raisons de santé où familiale comment comprendre et justifier ces absences insidieusement démotivantes pour les organisateurs?   

Sous la houlette professionnelle de Frédérique : recherches des vins, achats, consignes préalables pour les verres (6 verres à prévoir par personne) , présentation de l’environnement et des vins, animation de la séance, 3 domaines ont été sélectionnés. Le premier avec 3 cuvées, le second avec 6 flacons et pour terminer une seule cuvée pour le troisième domaine ; tous sur le millésime 2022 dont il convient de se souvenir de sa météorologie : gel en avril, temps sec lors de la floraison, été avec pilonnage de grêle avec canicule et sécheresse (plus forte qu’en 1976), première vendange le 25.07 pour des vendanges générales fin août.      

Avant d’entamer cette dégustation, prenons quelques instants pour peaufiner notre connaissance.

Ce qu’il faut savoir :
Le mot “élevage” désigne la période où le vin patiente après la fermentation, avant d’être mis en bouteille. 
C’est là que le choix du contenant joue sa partition :
il façonne l’évolution du vin, sa texture, ses arômes, voire sa capacité à traverser les années. Les vins naturels, par définition peu ou pas sulfités, fragiles parfois, inspirent des choix subtils, attentifs. Voici les principaux contenants, de la tradition aux expérimentations les plus actuelles.
Les fûts de chêne :
Un classique au parfum de forêt et de cave patinée. Le fût (225 à 600 litres) apporte une micro-oxygénation précieuse et, neuf, des arômes de vanille ou d’épices. Mais beaucoup de vinificateurs nature préfèrent des fûts anciens, pour éviter le “goût boisé” et laisser place au fruit. Selon l’IFV, en 2022, 67% des domaines de France utilisaient encore le bois pour partie de leur élevage, mais le chiffre descend à moins de 30% chez les “nature”.
La cuve inox :
Synonyme de pureté. L’inox, neutre, n’apporte rien d’autre que la préservation du fruit et le contrôle des températures. C’est l’allié préféré des vignerons voulant éviter toute évolution oxydative ou aromatique, notamment pour les blancs croquants ou les rouges délicats. En Occitanie, 40% des caves recensées par Sudvinbio possèdent aujourd’hui des cuves inox dédiées au naturel.
Le béton :
Le retour d’un vieux compagnon. La cuve béton garde la température, épouse les volumes (œufs ou tulipes, voir plus bas) et, légèrement poreuse, régule les échanges gazeux sans jamais s’imposer au goût. Les grandes caves languedociennes (Gérard Bertrand, Château La Baronne, etc.) remettent à l’honneur ces contenants, souvent avec un bonnet d’émail à l’intérieur.
La terre cuite :
Ce sont les amphores, jarres et “qvevris” (originaires de Géorgie). Loin d’être une mode, elles signent le retour à l’Antiquité : en Occitanie, la villa gallo-romaine d’Ambrussum conserve des traces de ces jarres dès le Ier siècle. La terre cuite, laissée nue ou légèrement vitrifiée, entraîne une oxygénation douce, une texture spécifique. Le Clos Fantine en Faugères ou le Mas de Libian dans le Gard sont des ambassadeurs régionaux de l’amphore en vinification et élevage.
La fibre de verre :
Plus rare, la cuve fibre, souvent vue chez les tout petits domaines, garde la neutralité mais n’apporte pas de réelle valeur ajoutée hors son faible coût et sa légèreté.
Le Verre :
Une expérimentation pour des vins uniques.
L'élevage en verre, bien que moins commun, est utilisé dans certains cas pour des expérimentations spécifiques ou pour l'élevage à petite échelle à domicile. Les récipients en verre, comme les bonbonnes ou les carboys, offrent une inertie totale. Ils sont utilisés pour préserver les caractéristiques originelles du vin sans aucune influence du contenant. Cette méthode convient particulièrement aux vins où l'on cherche à capturer une expression brute et directe du fruit et du terroir.
Coulisses de la cave : quel impact du contenant sur le vin naturel ?
Le vin n’est jamais indifférent à sa maison de repos. Voici ce qu’apportent – ou non – les différents matériaux :
Le bois : Laisse “respirer” le vin ; apporte du volume, de la rondeur, parfois une pointe aromatique toastée. Risque : masquer le terroir si le vin est fragile.
L’inox : Zéro transfert : la quintessence du cépage et du fruit. Risque : parfois jugé “serré”, manquant d’épaisseur
Le béton : Oxygénation minime, vin ni sous cloche, ni trop ouvert. Le matériau, non neutre, apporte parfois une sensation de minéralité ou un croquant particulier.
La terre cuite : Texture fine, tannins fondus, sensation de rondeur particulière, “grain” en bouche unique. Le vieillissement y est souvent rapide : un an en amphore équivaut parfois à deux en fût.
Pourquoi ce choix dans le vin naturel ? Pragmatisme, philosophie et intuition.
Dans la sphère du naturel, le choix du contenant est d’abord guidé par la volonté de respecter le raisin et de s’effacer devant lui.
Cette logique dicte des trajectoires variées :
Limiter l’oxydation : Moins il y a de sulfites, plus le vin est sensible à l’air. D’où une préférence pour l’inox ou le béton chez les néo-vignerons au naturel du Lot ou du Minervois.
Aller vers le “non-interventionniste” : Laisser le vin évoluer sous le seul effet du temps et des levures du cru – la terre cuite renaît alors, fascinante, à la frontière de la vinification orange géorgienne.
Redécouvrir la tradition occitane : Les anciens élevaient le vin en cuve béton ou jarre, faute de bois rare et cher. Aujourd’hui, à Montpeyroux et Cahors, ces contenants sont gage d’authenticité.
L’une des anecdotes favorites des vignerons natures ? La dégustation à l’aveugle d’un même jus passé en cuve puis en amphore : en Languedoc, Le Clos Rivieral a noté, lors d’un essai en 2019, que l’amphore “étirait” les arômes, leur conférait une énergie, là où la cuve béton domptait la fougue.
La diversité des formats et des origines : du tonneau à l’œuf béton.
Il n’y a pas qu’un seul format par matériau. La taille du contenant change la donne :
Barriques et demi-muids : 225L et 600L, voire plus. Plus le contenant est grand, moins l’apport aromatique du bois est intense.
Amphores : de 150L à 1000L. En Italie, la tradition toscane les préfère en terracotta, alors qu’en Espagne ou en Géorgie, la jarre (ou “tinaja”) peut être semi-enterrée pour maintenir la fraîcheur.
Œufs béton : Ces cuves de forme ovoïde, inspirées par la géométrie sacrée, participent à une diffusion naturelle des lies, favorisent l’homogénéité, et – disent les vignerons – apportent “une vie plus intense” au vin. À Saint-Chinian, chez Mas Champart, l’œuf béton équipe désormais de nombreuses cuvées nature.
Un choix, des contraintes : coût, technicité, place :
Derrière le mythe, il y a le poids du quotidien : l’amphore coûte jusqu’à quatre fois plus cher qu’une barrique standard, l’inox demande un investissement lourd… et les manipulations varient : on tourne les œufs, on surveille les jarres pour éviter l’évaporation. Ces contraintes orientent souvent les jeunes domaines vers la fibre ou le béton en premier achat. À l’inverse, les châteaux les plus réputés s’offrent des multiples, mêlant inox pour la précision, béton pour la texture, fûts pour l’élégance – parfois tout cela sur une seule cuvée, selon l’ANPAA (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie).
Des contenants et des destins : exemples d’Occitanie
Château La Sorga (Hérault) : Élevage en amphores espagnoles pour la Syrah, cuve inox pour le Carignan.
Mas Coutelou (Languedoc) : Vins rouges en béton, blancs sur lies fines en cuve fibre.
La Nouvelle Don(n)e (Roussillon) : Œufs béton pour les blancs, barriques usagées pour les rouges les plus structurés.
Ce sont des signatures ; chaque année, le vigneron choisit ses contenants en fonction du millésime, de la nature des jus et de ses envies. C’est aussi un jeu de patience : nombre de vignerons passent au bois ou à la terre cuite après plusieurs essais, pour bâtir leur style unique.
Contenants d’avenir : innovation, écologie et retour aux sources.
Un point marquant : en 2022, 18% des nouveaux chais en France ont investi dans des amphores ou œufs béton (source : Vitisphère). Pourquoi ? Réduction du bilan carbone, mise en avant de l’artisanat local (nombre d’artisans-potier proches de Gigean et Pézenas fournissent les caves régionales). L’expérimentation est reine : vins orange en jarre, macérations longues sous terre, multiples contenants au sein d’une même cuvée pour renforcer la complexité aromatique.
L’élevage en “soléra” (superposition de cuves, méthode empruntée au Xérès) fait ainsi une percée timide dans le Pic Saint-Loup, quand d’autres, enchantés par la mode, redonnent vie à d’imposantes cuves béton des années 50, parfois abandonnées après l’arrivée de l’inox dans les années 80.
L’élevage, reflet du terroir et de la main du vigneron.
Recenser les contenants, c’est cartographier des styles : brillance du fruit ou voyage dans le passé, touché minéral ou parfum boisé, chaque option raconte la personnalité du vigneron et la mémoire du lieu.

Source :  cave-lesemalou

Tableau comparatif 👇


👉Pour compléter vos connaissances quelques intéressantes lectures :
- Vins en œuf de grès ICI,
- Impact des différents contenants ICI,
- Vins en amphores ICI. 

Récipients en différents matériaux :

1 = amphore en cocciopesto (mortier de chaux aérienne), 2 = œuf en plastique(PRV, PET, polyéthylène, PVC, PVDC), 3 = œuf en béton, 4 = réservoir en acier inoxydable, 5 = fût de bois, 6 = fût en granit

 👉 Revenons à notre dégustation.

Commençons par ces 3 parcellaires du domaine suivant élaborées d’une façon similaire à partir du cépage chenin si ce n‘est l’utilisation de contenants différents lors de leur élevage : cuve inox, amphores et fûts de chêne.
Posons nos verres au :
 

 

Domaine des Aubuisières.

 


Le domaine :
Arrivé en 1982 en pays Vouvrillon, Bernard Fouquet perce les secrets des terroirs dès 1989 et 1990. Longtemps son second, Charles Lesaffre a repris le domaine avec son épouse Menehould Lesaffre. Ensemble, ils cultivent avec exigence et respect les terroirs d’exception dont ils ont la charge.
Le vignoble est implanté à 80 % sur les premières côtes de Vouvray, profitant pleinement des influences régulatrices de la Loire et de la richesse de la roche mère, une sédimentation ancienne chargée en matière organique.

Terroirs :
Deux grands types de sols composent les parcelles :
Argilo-calcaires (75 %) Sur les coteaux, qui confèrent finesse et tension aux vins.
Argilo-siliceux en bordure de plateau, apportant volume et rondeur.

Mode cultural :
Menehould et Charles Lesaffre mènent leur vignoble avec conviction et attention. Guidés par une viticulture durable, ils ont engagé le domaine dans une transition vers l’agriculture biologique, dans la continuité de leur certification Haute Valeur Environnementale (HVE3) obtenue en 2020.
Les 30 hectares de vignes sont conduits en enherbement permanent, favorisant la biodiversité naturelle et la vie des sols.
Traitements en culture biologique depuis le millésime 2023 sur l’ensemble de la surface.
Travail du sol en surface sur le cavaillon et enherbement en inter rang.
Haies, arbres et couverts végétaux entourent les parcelles, servant à la fois de refuge à la faune (comme les papillons, auxiliaires précieux contre certains ravageurs) et de barrière naturelle contre l’érosion et le ruissellement.
 

Cuvée : Domaine des Aubuisières – Vouvray – Le Bouchet – 2022


Appellation :
AOC Vouvray.
Cuvée :
Le Bouchet.
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire.
Cépage :
100% Chenin blanc.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendanges manuelles.
Rendement :
48 hl/ha.
Elaboration :
Fermentation et élevage en cuves inox thermorégulées.
Acidité totale :
3,2 gr/litre.
Sucres résiduels :
0,8 gr/litre.
Prix d’achat :
15,00 €.

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Nez brioché, beurré que l’on retrouve en bouche, avec une grande fraicheur et une belle acidité en final. ‘’
Perspectives d’évolution.

Notes du viticulteur.

 

 Cuvée : Domaine des Aubuisières – Vouvray – Le Petit Clos – 2022


Appellation :
AOC Vouvray.
Cuvée :
Le Petit Clos.
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire.
Cépage :
100% Chenin blanc
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendanges manuelles.
Rendement :
52 hl/ha.
Elaboration :
Fermentation et élevage en amphores.
Acidité totale :
4,0 /litre.
Sucres résiduels :
0,4 gr/litre.
Prix d’achat :
15,00 €.

Notes de dégustation, les commentaires :

‘’ Le nez s’ouvre sur des notes florales et minérales. Ce vin blanc sec est un équilibre de gras et de fraicheur en bouche.
Sa richesse contraste avec sa droiture, ce qui contribue à un bel équilibre.’’
Epuré et gros potentiel de garde.

Notes du viticulteur.

 


AOC Vouvray.
Cuvée :
Le Marigny.
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire.
Cépage :
100% Chenin blanc.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendanges manuelles.
Rendement :
52 hl/ha.
Elaboration :
Fermentation en fût de chêne neuf, 1 vin et 2 vins.
Elevage sur lies fines durant 6 mois.
Acidité totale :
3,5 /litre.
Sucres résiduels :
0,5 gr/litre.
Prix d’achat :
15,00 €.

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Belle maturité et jolie fraicheur, avec des notes d’amande, de noisette, de fruits à chair blanche. La bouche offre une fraicheur associée à une fine amertume apportant vivacité et une jolie longueur en finale. Ce vin gastronomique est l’accord idéal d’un poisson.’’
Complexité, grand potentiel de garde.

Notes du viticulteur.

Remontons en vallée de la Loire pour nous arrêter en Côtes d’Auvergne, et plus particulièrement au domaine de Benoit Monte afin d’y déguster une nouvelle cuvée inédite et confidentielle (300 cartons de 6 flacons sortis en 2023). 

 

Domaine Benoit Montel

 


L‘homme :
Comme la plupart des gens du cru, son père cultivait une petite parcelle de vigne à Ménétrol, ce qui lui a donné le goût très tôt de la nature et l’envie de travailler la terre. Après sept ans en Bourgogne, notamment à Puligny Montrachet, au domaine Olivier Leflaive, Benoît a décidé de rentrer au pays pour y créer son propre domaine, en 1999. Evoquant ses très jeunes années en lycée viticole, Benoît Montel répète sa conviction précoce que le terroir volcanique auvergnat, unique en France, « permettrait de faire des choses magnifiques ».

Vingt ans plus tard, il élabore une quinzaine de cuvées différentes, sur ses 7 hectares, dont la moitié dans les dénominations de Chanturgue, Châteaugay et Madargue – il est pour l’heure le seul vigneron présent à la fois sur trois des crus de la région.

Benoit met également à l’honneur des vins plus originaux, à partir de cépages plus atypiques en Auvergne comme le Gamaret, la Syrah, le Sauvignon, le Viognier, le Merlot.
Depuis des années, Benoît Montel entretient ses vignes sans désherbage chimique. Il a récemment obtenu son agrément bio (première cuvée prévue en 2023).

Ce fondu d’expérimentations et de micro-cuvées s’amuse également au niveau des élevages : en amphores sans sulfites, en barriques dans le Lac Pavin et le Lac Servières, en bouteilles dans des parcs à huitres en Méditerranée (à Port Leucate), etc. Les bouteilles immergées sont ensuite vendues au profit de l’association ACTE d’Auvergne qui vient en aide aux enfants atteints de cancer. Benoit Montel est un artiste du vin, il est en recherche permanente de nouvelles cuvées souvent réalisées à partir d’un seul cépage. Il recherche également des assemblages à condition qu’ils soient d’une qualité digne d’une table étoilée. A l’image de sa Cuvée Lueurs (assemblage de syrah, viognier).

Les terroirs :
Le site de Madargue correspond ainsi, sur la commune de Riom, à une butte viticole marneuse de couleur blanche.
Les vignes sur Chateaugay occupent les flancs d’une ancienne coulée basaltique fragmentée en plusieurs petits plateaux.
Le vignoble de Chanturgue emblématique des Côtes d’Auvergne et dont le nom d’origine celtique est issu du mot « cantalo » signifiant « brillant » et « bien visible », occupe les fortes pentes (plus de 25 %) bordant le plateau basaltique.
Les vignes sont en général dispersées en une multitude de petits îlots, presque toujours en situation de coteau bien marqué, à une altitude comprise entre 350 et 550 m.

👉 Ne manquez pas les rencontres suivantes avec ce vigneron.
 

Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
I de la série ‘’INEDIT’’. (Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en cuve.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles.

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Fruité sur des notes d’agrumes.
 A boire dans les 6 ans autour de 10°’’

Notes du viticulteur.

 


Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
N de la série ‘’INEDIT’’. (Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
100% Chardonnay.
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en amphore porcelaine.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles.

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Rondeur, finesse.
 A boire dans les 6 ans autour de 10°’’

Notes du viticulteur.

 

Cuvée : Domaine Benoit Montel – Côtes d’Auvergne – INEDIT (E) – 2022


Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
E de la série ‘’INEDIT’’. (Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en amphore en grès.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles.

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Minéralité accentuée.
 A boire dans les 6 ans autour de 10°’’

Notes du viticulteur.

 


Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
D de la série ‘’INEDIT’’. (Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en amphore terre cuite
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles.

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Très aérien.
 A boire dans les 6 ans autour de 10°’’

Notes du viticulteur.

 


Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
I de la série ‘’INEDIT’’. (Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au moment de l’élevage de chacune des cuvées ‘’Initiales’’ qui dure 9 mois).
😟 Comment reconnaître les 2 flacons I, alors qu’aucune distinction ne figure sur les 2 flacons.
N’ayant pas été le seul à s’interroger, la réponse peut se retrouver ICI :
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en fût d’acacia.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles. (300 cartons ont été produits).

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Vanillé, floral.
 A boire dans les 6 ans autour de 10°’’

Notes du viticulteur.

 

Cuvée : Domaine Benoit Montel – Côtes d’Auvergne – INEDIT (T) – 2022


Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
T de la série ‘’INEDIT’’. (Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au moment de l’élevage de chacune des cuvées ‘’Initiales’’ qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en élevage fût de chêne.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles. (300 cartons ont été produits).

Notes de dégustation, les commentaires :
 
‘’ Notes grillées, plus riche, plus gras.
 A boire dans les 6 ans autour de 10°’’

Notes du viticulteur.

Redescendons la Vallée de la Loire pour nous arrêter en Saumurois au domaine d’Arnaud Lambert. 

 

Domaine Arnaud Lambert

 


Le Domaine :
Le Domaine Arnaud Lambert est situé au cœur de la vallée de la Loire, dans la région de Saumur. et s'étend sur environ 50 hectares, répartis sur trois communes : Brézé, Saint-Cyr-en-Bourg et Montsoreau.  
Fondé en 1996 par Yves Lambert, le domaine a pris son envol avec l'arrivée de son fils, Arnaud, en 2005. En 2009, la famille a également repris la gestion du prestigieux Château de Brézé, consolidant ainsi leur position dans la région viticole de Saumur.

Les sols, riches en tuffeau calcaire, sable et argile, sont parfaits pour cultiver les cépages locaux, notamment le Chenin Blanc (30ha) et le Cabernet Franc (20ha).

Elaboration :
Les vignes sont conduites en agriculture biologique depuis 2009, le domaine est certifié depuis 2012. 2018 marque l'entrée du domaine dans la biodynamie, ce qui témoigne de l'engagement du domaine pour une viticulture respectueuse de l'environnement et de la qualité
Le domaine est particulièrement reconnu pour ses vins blancs, tels que le Clos de Midi, qui offre des arômes subtils de poire et d'agrumes, ainsi qu'une minéralité marquée. Les rouges, comme le Clos de l'Étoile, sont dotés de notes de fruits rouges et d'une structure tannique élégante, fidèle au cépage Cabernet Franc.
 

Cuvée : Domaine Arnaud Lambert – Saumur Champigny – Montée des Roches – 2022


Appellation :
AOC Saumur Champigny.
Cuvée :
Montée des Roches.
Millésime :
2022.
Terroir :
Limon Argilo Sableux (30cm) & calcaire.
Cépage :
100% Cabernet franc.
Age des vignes :
45 ans.
Rendement :
40 hl/ha. 
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Elevage :
20 mois : Barriques + œuf béton + cuve.
Prix d’achat :
20,80 €.

Notes de dégustation, les commentaires :
 
A boire dans les 8 ans autour de 14-16°’’

Notes du viticulteur.


Curieuses, curieux, vous voulez en savoir plus sur les domaines et éventuellement les contacter ?
Voici leurs références.

Domaine des Aubuisières
22 Rue de la Vallée de Nouy
37210 Vouvray
Tél : 02 47 52 67 82

Domaine Benoit Montel
6 rue Henri et Gilberte Goudier
 ZA Les Varennes
63200 Riom
Tel : 06 32 00 81 05

Arnaud Lambert
12 rue de la Prée
49260 Saint Just sur Dive
Tél : 02 41 51 62 01

😋😋 Un grand merci à Frédérique pour l’organisation de cette séance, recherche et proposition des différents flacons, présentation préalable et didactique des contenants utilisés lors de l’élevage de ces vins et animation continue (présentation des vins , réponses aux questions) de ladite séance.
Pour rappel : chacun peut apporter ses remarques (positives ou peut-être négatives) par le biais de la section ‘’Commentaires’’ située au bas du compte-rendu où bien , dans le cas présent, de me les communiquer afin d'enrichir ce compte-rendu qui se retrouve bien vide d'appréciations suite à l'absence de retours des participants.
N’hésitez surtout pas à vous lancer dans la rédaction de vos appréciations personnelles et de nous les faire partager.
Bonne lecture.
Cfa le 06.10.2025

1 commentaire:

  1. Un voyage en Islande s'étant malencontreusement placé sur la date de cette session, je n'ai pas pu participer. C'est un regret car je suis friand des thèmes techniques. Merci aux organisateurs, j'espère qu'il y en aura d'autres. Et merci à Claude de nous en faire parvenir quelques effluves par ce blog !

    Pour les personnes intéressées par les contenants qui sortent de l'ordinaire :
    - Domaine Les Croisilles (Cahors) fait des vinifications en cuve en pierre.
    - Domaine Le Trébuchet (Bordeaux) vinifie dans différents contenants en céramique choisie selon le cépages (porcelaine, grès, terre cuite)

    Maxime

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