Contenants et élevage des vins : influences et apports de la
constitution (matériaux, formes et volumes) des contenants sur le rendu
olfactif et gustatif des vins.
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Quelques contenants |
Dérogeant aux habituels thèmes de nos
dégustations qui proposent de parcourir les régions et les appellations,
s’arrêter chez les vignerons, analyser les cépages, comparer les millésimes,
notre choix ici s’est porté sur l’élaboration du vin, particulièrement sur son
élevage et donc sur les moyens matériels nécessaire à sa réalisation : les
contenants.Entrons dans un nouveau champ de la dégustation comparative.
Après
la verticale, l’horizontale, l’analytique ou la géo-sensorielle faudra-t-il
envisager la dégustation d’élevage ?
😡😡 Dommage que ce thème de rentrée n’a pas su soulever l’enthousiasme de notre
soixantaine d’adhérents (seulement 30 participants dont 7 invités) alors que
cette soirée se voulait à la fois, didactique, technique et… dégustative.
En
excusant normalement les empêchements pour raisons de santé où familiale comment
comprendre et justifier ces absences insidieusement démotivantes pour les
organisateurs?
Sous
la houlette professionnelle de Frédérique : recherches des vins, achats, consignes
préalables pour les verres (6 verres à prévoir par personne) , présentation de
l’environnement et des vins, animation de la séance, 3 domaines ont été
sélectionnés. Le premier avec 3 cuvées, le second avec 6 flacons et pour
terminer une seule cuvée pour le troisième domaine ; tous sur le millésime
2022 dont il convient de se souvenir de sa météorologie : gel en avril,
temps sec lors de la floraison, été avec pilonnage de grêle avec canicule et
sécheresse (plus forte qu’en 1976), première vendange le 25.07 pour des
vendanges générales fin août.
Avant
d’entamer cette dégustation, prenons quelques instants pour peaufiner notre
connaissance.
Ce qu’il faut savoir :
Le mot “élevage” désigne la période où le vin
patiente après la fermentation, avant d’être mis en bouteille.
C’est là que le choix du contenant joue sa
partition :
il façonne l’évolution du vin, sa texture, ses
arômes, voire sa capacité à traverser les années. Les vins naturels, par
définition peu ou pas sulfités, fragiles parfois, inspirent des choix subtils,
attentifs. Voici les principaux contenants, de la tradition aux
expérimentations les plus actuelles.
Les fûts de chêne :
Un classique au parfum de forêt et de cave
patinée. Le fût (225 à 600 litres) apporte une micro-oxygénation précieuse et,
neuf, des arômes de vanille ou d’épices. Mais beaucoup de vinificateurs nature
préfèrent des fûts anciens, pour éviter le “goût boisé” et laisser place au
fruit. Selon l’IFV, en 2022, 67% des domaines de France utilisaient encore le
bois pour partie de leur élevage, mais le chiffre descend à moins de 30% chez
les “nature”.
La cuve inox :
Synonyme de pureté. L’inox, neutre, n’apporte
rien d’autre que la préservation du fruit et le contrôle des températures.
C’est l’allié préféré des vignerons voulant éviter toute évolution oxydative ou
aromatique, notamment pour les blancs croquants ou les rouges délicats. En
Occitanie, 40% des caves recensées par Sudvinbio possèdent aujourd’hui des
cuves inox dédiées au naturel.
Le béton :
Le retour d’un vieux compagnon. La cuve béton
garde la température, épouse les volumes (œufs ou tulipes, voir plus bas) et,
légèrement poreuse, régule les échanges gazeux sans jamais s’imposer au goût.
Les grandes caves languedociennes (Gérard Bertrand, Château La Baronne, etc.)
remettent à l’honneur ces contenants, souvent avec un bonnet d’émail à
l’intérieur.
La terre cuite :
Ce sont les amphores, jarres et “qvevris”
(originaires de Géorgie). Loin d’être une mode, elles signent le retour à
l’Antiquité : en Occitanie, la villa gallo-romaine d’Ambrussum conserve des
traces de ces jarres dès le Ier siècle. La terre cuite, laissée nue ou
légèrement vitrifiée, entraîne une oxygénation douce, une texture spécifique.
Le Clos Fantine en Faugères ou le Mas de Libian dans le Gard sont des
ambassadeurs régionaux de l’amphore en vinification et élevage.
La fibre de verre :
Plus rare, la cuve fibre, souvent vue chez les
tout petits domaines, garde la neutralité mais n’apporte pas de réelle valeur
ajoutée hors son faible coût et sa légèreté.
Le Verre :
Une expérimentation pour des vins uniques.
L'élevage en verre, bien que moins commun, est
utilisé dans certains cas pour des expérimentations spécifiques ou pour
l'élevage à petite échelle à domicile. Les récipients en verre, comme les
bonbonnes ou les carboys, offrent une inertie totale. Ils sont utilisés pour
préserver les caractéristiques originelles du vin sans aucune influence du
contenant. Cette méthode convient particulièrement aux vins où l'on cherche à
capturer une expression brute et directe du fruit et du terroir.
Coulisses de la cave : quel impact
du contenant sur le vin naturel ?
Le vin n’est jamais indifférent à sa maison de
repos. Voici ce qu’apportent – ou non – les différents matériaux :
Le bois : Laisse “respirer” le vin ; apporte du volume, de la rondeur,
parfois une pointe aromatique toastée. Risque : masquer le terroir si le
vin est fragile.
L’inox : Zéro transfert : la quintessence du cépage et du fruit.
Risque : parfois jugé “serré”, manquant d’épaisseur
Le béton : Oxygénation minime, vin ni sous cloche, ni trop ouvert. Le
matériau, non neutre, apporte parfois une sensation de minéralité ou un
croquant particulier.
La terre cuite : Texture fine, tannins fondus, sensation
de rondeur particulière, “grain” en bouche unique. Le vieillissement y est
souvent rapide : un an en amphore équivaut parfois à deux en fût.
Pourquoi ce choix dans le vin
naturel ? Pragmatisme, philosophie et intuition.
Dans la sphère du naturel, le choix du contenant
est d’abord guidé par la volonté de respecter le raisin et de s’effacer devant
lui.
Cette logique dicte des trajectoires
variées :
Limiter l’oxydation : Moins il y a de sulfites, plus le vin est
sensible à l’air. D’où une préférence pour l’inox ou le béton chez les
néo-vignerons au naturel du Lot ou du Minervois.
Aller vers le “non-interventionniste” : Laisser le vin évoluer sous le seul effet
du temps et des levures du cru – la terre cuite renaît alors, fascinante, à la
frontière de la vinification orange géorgienne.
Redécouvrir la tradition occitane : Les anciens élevaient le vin en cuve
béton ou jarre, faute de bois rare et cher. Aujourd’hui, à Montpeyroux et
Cahors, ces contenants sont gage d’authenticité.
L’une des anecdotes favorites des vignerons
natures ? La dégustation à l’aveugle d’un même jus passé en cuve puis en
amphore : en Languedoc, Le Clos Rivieral a noté, lors d’un essai en 2019,
que l’amphore “étirait” les arômes, leur conférait une énergie, là où la cuve
béton domptait la fougue.
La diversité des formats et des
origines : du tonneau à l’œuf béton.
Il n’y a pas qu’un seul format par matériau. La
taille du contenant change la donne :
Barriques et demi-muids : 225L et 600L, voire plus. Plus le
contenant est grand, moins l’apport aromatique du bois est intense.
Amphores : de 150L à 1000L. En Italie, la tradition toscane les préfère en
terracotta, alors qu’en Espagne ou en Géorgie, la jarre (ou “tinaja”) peut être
semi-enterrée pour maintenir la fraîcheur.
Œufs béton : Ces cuves de forme ovoïde, inspirées par
la géométrie sacrée, participent à une diffusion naturelle des lies, favorisent
l’homogénéité, et – disent les vignerons – apportent “une vie plus intense” au
vin. À Saint-Chinian, chez Mas Champart, l’œuf béton équipe désormais de
nombreuses cuvées nature.
Un choix, des contraintes : coût,
technicité, place :
Derrière le mythe, il y a le poids du quotidien :
l’amphore coûte jusqu’à quatre fois plus cher qu’une barrique standard, l’inox
demande un investissement lourd… et les manipulations varient : on tourne les
œufs, on surveille les jarres pour éviter l’évaporation. Ces contraintes
orientent souvent les jeunes domaines vers la fibre ou le béton en premier
achat. À l’inverse, les châteaux les plus réputés s’offrent des multiples,
mêlant inox pour la précision, béton pour la texture, fûts pour l’élégance – parfois
tout cela sur une seule cuvée, selon l’ANPAA (Association Nationale de
Prévention en Alcoologie et Addictologie).
Des contenants et des destins :
exemples d’Occitanie
Château La Sorga (Hérault) : Élevage en amphores espagnoles pour la
Syrah, cuve inox pour le Carignan.
Mas Coutelou (Languedoc) : Vins rouges en béton, blancs sur lies
fines en cuve fibre.
La Nouvelle Don(n)e (Roussillon) : Œufs béton pour les blancs, barriques
usagées pour les rouges les plus structurés.
Ce sont des signatures ; chaque année, le
vigneron choisit ses contenants en fonction du millésime, de la nature des jus
et de ses envies. C’est aussi un jeu de patience : nombre de vignerons
passent au bois ou à la terre cuite après plusieurs essais, pour bâtir leur
style unique.
Contenants d’avenir :
innovation, écologie et retour aux sources.
Un point marquant : en 2022, 18% des
nouveaux chais en France ont investi dans des amphores ou œufs béton
(source : Vitisphère). Pourquoi ? Réduction du bilan carbone, mise en
avant de l’artisanat local (nombre d’artisans-potier proches de Gigean et
Pézenas fournissent les caves régionales). L’expérimentation est reine :
vins orange en jarre, macérations longues sous terre, multiples contenants au
sein d’une même cuvée pour renforcer la complexité aromatique.
L’élevage en “soléra” (superposition de cuves,
méthode empruntée au Xérès) fait ainsi une percée timide dans le Pic
Saint-Loup, quand d’autres, enchantés par la mode, redonnent vie à d’imposantes
cuves béton des années 50, parfois abandonnées après l’arrivée de l’inox dans
les années 80.
L’élevage, reflet du terroir et de
la main du vigneron.
Recenser les contenants, c’est cartographier des
styles : brillance du fruit ou voyage dans le passé, touché minéral ou
parfum boisé, chaque option raconte la personnalité du vigneron et la mémoire
du lieu.
Source : cave-lesemalou
Tableau comparatif 👇
👉Pour compléter vos
connaissances quelques intéressantes lectures :
- Vins en œuf de grès ICI, - Impact des différents contenants ICI,
Récipients
en différents matériaux :
1 =
amphore en cocciopesto (mortier de chaux aérienne), 2 = œuf en plastique(PRV,
PET, polyéthylène, PVC, PVDC), 3 = œuf en béton, 4 = réservoir en acier
inoxydable, 5 = fût de bois, 6 = fût en granit
👉 Revenons à notre dégustation.
Commençons
par ces 3 parcellaires du domaine suivant élaborées d’une façon similaire à
partir du cépage chenin si ce n‘est l’utilisation de contenants différents lors
de leur élevage : cuve inox, amphores et fûts de chêne.
Posons
nos verres au :
Le domaine :
Arrivé en 1982 en pays Vouvrillon,
Bernard Fouquet perce les secrets des terroirs dès 1989 et 1990. Longtemps son
second, Charles Lesaffre a repris le domaine avec son épouse Menehould Lesaffre. Ensemble, ils cultivent avec
exigence et respect les terroirs d’exception dont ils ont la charge.
Le
vignoble est implanté à 80 % sur les premières côtes de Vouvray, profitant
pleinement des influences régulatrices de la Loire et de la richesse de la
roche mère, une sédimentation ancienne chargée en matière organique.
Terroirs :
Deux grands types de sols composent
les parcelles :
Argilo-calcaires
(75 %) Sur les coteaux, qui confèrent finesse et tension aux vins.
Argilo-siliceux
en bordure de plateau, apportant volume et rondeur.
Mode
cultural :
Menehould
et Charles Lesaffre mènent leur vignoble avec conviction et attention. Guidés
par une viticulture durable, ils ont engagé le domaine dans une transition vers
l’agriculture biologique, dans la continuité de leur certification Haute Valeur
Environnementale (HVE3) obtenue en 2020.
Les 30 hectares de vignes sont conduits en enherbement permanent, favorisant la
biodiversité naturelle et la vie des sols.
Traitements
en culture biologique depuis le millésime 2023 sur l’ensemble de la surface.
Travail
du sol en surface sur le cavaillon et enherbement en inter rang.
Haies,
arbres et couverts végétaux entourent les parcelles, servant à la fois de
refuge à la faune (comme les papillons, auxiliaires précieux contre certains
ravageurs) et de barrière naturelle contre l’érosion et le ruissellement.
Cuvée : Domaine des Aubuisières – Vouvray – Le
Bouchet – 2022
Appellation :
AOC Vouvray.
Cuvée :
Le Bouchet.
Millésime :
2022.
Argilo-calcaire.
Cépage :
100% Chenin blanc.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendanges
manuelles.
Rendement :
48 hl/ha.
Elaboration :
Fermentation et
élevage en cuves inox thermorégulées.
Acidité
totale :
3,2 gr/litre.
Sucres
résiduels :
0,8 gr/litre.
Prix d’achat :
15,00 €.
Notes de dégustation, les
commentaires :
‘’ Nez brioché, beurré que l’on retrouve en
bouche, avec une grande fraicheur et une belle acidité en final. ‘’
Perspectives d’évolution.
Notes du viticulteur.
Cuvée :
Domaine des Aubuisières – Vouvray – Le Petit Clos – 2022
Appellation :
AOC Vouvray.
Cuvée :
Le Petit Clos.
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire.
Cépage :
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendanges
manuelles.
Rendement :
52 hl/ha.
Elaboration :
Fermentation et
élevage en amphores.
Acidité
totale :
4,0 /litre.
Sucres
résiduels :
0,4 gr/litre.
Prix d’achat :
15,00 €.
Notes de dégustation, les
commentaires :
‘’ Le nez s’ouvre sur des notes florales et
minérales. Ce vin blanc sec est un équilibre de gras et de fraicheur en bouche.
Sa richesse contraste avec sa droiture, ce qui
contribue à un bel équilibre.’’
Epuré et gros potentiel de garde.
Notes du viticulteur.
AOC Vouvray.
Cuvée :
Le Marigny.
Millésime :
2022.
Terroir :
Cépage :
100% Chenin blanc.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendanges manuelles.
Rendement :
52 hl/ha.
Elaboration :
Fermentation en fût de chêne neuf, 1 vin
et 2 vins.
Elevage sur lies fines durant 6 mois.
Acidité totale :
3,5 /litre.
Sucres résiduels :
0,5 gr/litre.
Prix d’achat :
15,00 €.
Notes de
dégustation, les commentaires :
‘’ Belle maturité et jolie fraicheur, avec des notes d’amande, de
noisette, de fruits à chair blanche. La bouche offre une fraicheur associée à
une fine amertume apportant vivacité et une jolie longueur en finale. Ce vin
gastronomique est l’accord idéal d’un poisson.’’
Complexité, grand potentiel de garde.
Notes du viticulteur.
Remontons en vallée de la Loire pour
nous arrêter en Côtes d’Auvergne, et plus particulièrement au domaine de Benoit
Monte afin d’y déguster une nouvelle cuvée inédite et confidentielle (300
cartons de 6 flacons sortis en 2023).
L‘homme :
Comme la plupart des gens du cru, son
père cultivait une petite parcelle de vigne à Ménétrol, ce qui lui a donné le
goût très tôt de la nature et l’envie de travailler la terre. Après sept ans en
Bourgogne, notamment à Puligny Montrachet, au domaine Olivier Leflaive, Benoît
a décidé de rentrer au pays pour y créer son propre domaine, en 1999. Evoquant
ses très jeunes années en lycée viticole, Benoît Montel répète sa conviction
précoce que le terroir volcanique auvergnat, unique en France, « permettrait de
faire des choses magnifiques ».
Vingt ans plus tard, il élabore une
quinzaine de cuvées différentes, sur ses 7 hectares, dont la moitié dans
les dénominations de Chanturgue, Châteaugay et Madargue – il est pour l’heure
le seul vigneron présent à la fois sur trois des crus de la région.
Benoit met également à l’honneur des
vins plus originaux, à partir de cépages plus atypiques en Auvergne comme le
Gamaret, la Syrah, le Sauvignon, le Viognier, le Merlot.
Depuis des années, Benoît Montel
entretient ses vignes sans désherbage chimique. Il a récemment obtenu son
agrément bio (première cuvée prévue en 2023).
Ce fondu d’expérimentations et de
micro-cuvées s’amuse également au niveau des élevages : en amphores sans
sulfites, en barriques dans le Lac Pavin et le Lac Servières, en bouteilles
dans des parcs à huitres en Méditerranée (à Port Leucate), etc. Les bouteilles
immergées sont ensuite vendues au profit de l’association ACTE d’Auvergne qui
vient en aide aux enfants atteints de cancer. Benoit Montel est un artiste du
vin, il est en recherche permanente de nouvelles cuvées souvent réalisées à
partir d’un seul cépage. Il recherche également des assemblages à condition
qu’ils soient d’une qualité digne d’une table étoilée. A l’image de sa Cuvée
Lueurs (assemblage de syrah, viognier).
Les terroirs :
Le site de Madargue correspond
ainsi, sur la commune de Riom, à une butte viticole marneuse de couleur
blanche.
Les vignes sur Chateaugay
occupent les flancs d’une ancienne coulée basaltique fragmentée en plusieurs
petits plateaux.
Le vignoble de Chanturgue
emblématique des Côtes d’Auvergne et dont le nom d’origine celtique est issu du
mot « cantalo » signifiant « brillant » et « bien visible », occupe les fortes
pentes (plus de 25 %) bordant le plateau basaltique.
Les vignes sont en général dispersées
en une multitude de petits îlots, presque toujours en situation de coteau bien
marqué, à une altitude comprise entre 350 et 550 m.
👉 Ne manquez pas les rencontres
suivantes avec ce vigneron.
Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
I de la série ‘’INEDIT’’.
(Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au
moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température,
levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15
jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en cuve.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles.
Notes de
dégustation, les commentaires :
‘’ Fruité sur des notes d’agrumes.
A boire dans les 6 ans autour de 10°’’
Notes du viticulteur.
Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
N de la série ‘’INEDIT’’.
(Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au
moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
100% Chardonnay.
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température,
levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15
jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en amphore porcelaine.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles.
Notes de
dégustation, les commentaires :
‘’ Rondeur, finesse.
A boire dans les 6 ans autour de 10°’’
Notes du viticulteur.
Cuvée : Domaine Benoit Montel – Côtes d’Auvergne
– INEDIT (E) – 2022
Appellation :
AOC Côtes
d’auvergne Blanc.
Cuvée :
E de la série ‘’INEDIT’’.
(Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au
moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire,
issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct,
débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans
intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans
soufre.
Elevage :
9 mois en amphore en grès.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse
non séparable de 6 bouteilles.
Notes de dégustation, les
commentaires :
‘’ Minéralité accentuée.
A boire dans les 6 ans autour de 10°’’
Notes du viticulteur.
Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
D de la série ‘’INEDIT’’.
(Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au
moment de l’élevage qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température,
levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15
jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en amphore terre cuite
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles.
Notes de
dégustation, les commentaires :
‘’ Très aérien.
A boire dans les 6 ans autour de 10°’’
Notes du viticulteur.
Appellation :
AOC Côtes d’auvergne Blanc.
Cuvée :
I de la série ‘’INEDIT’’.
(Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au
moment de l’élevage de chacune des cuvées ‘’Initiales’’ qui dure 9 mois).
😟 Comment reconnaître les 2 flacons I,
alors qu’aucune distinction ne figure sur les 2 flacons.
N’ayant pas été le seul à s’interroger, la réponse peut se retrouver ICI : Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire, issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
100% Chardonnay.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct, débourbage léger, fermentation à basse température,
levures indigènes, sans intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15
jours. Vinification sans soufre.
Elevage :
9 mois en fût d’acacia.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse non séparable de 6 bouteilles. (300 cartons ont été
produits).
Notes de
dégustation, les commentaires :
‘’ Vanillé, floral.
A boire dans les 6 ans autour de 10°’’
Notes du viticulteur.
Cuvée : Domaine Benoit Montel – Côtes d’Auvergne
– INEDIT (T) – 2022
Appellation :
AOC Côtes
d’auvergne Blanc.
Cuvée :
T de la série ‘’INEDIT’’.
(Parcellaire, raisins d’une même vigne, vinifiés ensemble, puis séparés au
moment de l’élevage de chacune des cuvées ‘’Initiales’’ qui dure 9 mois).
Millésime :
2022.
Terroir :
Argilo-calcaire,
issu du lieu-dit Bourrassol, exposition sud-est.
Cépage :
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Vinification :
Pressurage direct,
débourbage léger, fermentation à basse température, levures indigènes, sans
intrant, fermentation alcoolique douce pendant 15 jours. Vinification sans
soufre.
Elevage :
9 mois en élevage fût de chêne.
Prix d’achat :
95,00 €. La caisse
non séparable de 6 bouteilles. (300 cartons ont été produits).
Notes de dégustation, les
commentaires :
‘’ Notes grillées, plus riche, plus gras.
A boire dans les 6 ans autour de 10°’’
Notes du viticulteur.
Redescendons la Vallée de la Loire
pour nous arrêter en Saumurois au domaine d’Arnaud Lambert.
Le Domaine :
Le Domaine Arnaud Lambert est situé au
cœur de la vallée de la Loire, dans la région de Saumur. et s'étend
sur environ 50 hectares, répartis sur trois communes : Brézé,
Saint-Cyr-en-Bourg et Montsoreau.
Fondé en 1996 par Yves Lambert, le
domaine a pris son envol avec l'arrivée de son fils, Arnaud, en 2005. En 2009,
la famille a également repris la gestion du prestigieux Château de Brézé,
consolidant ainsi leur position dans la région viticole de Saumur.
Les sols, riches en tuffeau calcaire,
sable et argile, sont parfaits pour cultiver les cépages locaux, notamment le
Chenin Blanc (30ha) et le Cabernet Franc (20ha).
Elaboration :
Les vignes sont conduites en
agriculture biologique depuis 2009, le domaine est certifié depuis 2012. 2018
marque l'entrée du domaine dans la biodynamie, ce qui témoigne de l'engagement
du domaine pour une viticulture respectueuse de l'environnement et de la
qualité
Le domaine est particulièrement
reconnu pour ses vins blancs, tels que le Clos de Midi, qui offre des arômes
subtils de poire et d'agrumes, ainsi qu'une minéralité marquée. Les rouges,
comme le Clos de l'Étoile, sont dotés de notes de fruits rouges et d'une
structure tannique élégante, fidèle au cépage Cabernet Franc.
Cuvée :
Domaine Arnaud Lambert – Saumur Champigny – Montée des Roches – 2022
Appellation :
AOC Saumur Champigny.
Cuvée :
Montée des Roches.
Millésime :
2022.
Terroir :
Limon Argilo
Sableux (30cm) & calcaire.
Cépage :
Age des
vignes :
45 ans.
Rendement :
40 hl/ha.
Culture :
Biologique.
Vendanges :
Vendange mécanique.
Elevage :
20 mois : Barriques + œuf béton + cuve.
Prix d’achat :
20,80 €.
Notes de dégustation, les
commentaires :
A boire dans les 8 ans autour de 14-16°’’
Notes du viticulteur.
Curieuses, curieux, vous voulez en savoir plus sur les
domaines et éventuellement les contacter ?
Voici leurs
références.
Domaine des Aubuisières
22 Rue de la Vallée de Nouy
37210 Vouvray
Tél : 02 47 52 67 82
Domaine Benoit Montel
6 rue Henri et Gilberte Goudier
ZA Les Varennes
63200 Riom
Tel : 06 32 00 81 05
Arnaud Lambert
12 rue de la Prée
49260 Saint Just sur Dive
Tél : 02 41 51 62 01
😋😋 Un grand merci à
Frédérique pour l’organisation de cette séance, recherche et proposition des
différents flacons, présentation préalable et didactique des contenants
utilisés lors de l’élevage de ces vins et animation continue (présentation des vins
, réponses aux questions) de ladite séance.
Pour rappel : chacun peut
apporter ses remarques (positives ou peut-être négatives) par le biais de la
section ‘’Commentaires’’ située au bas du compte-rendu où bien , dans le cas présent, de me les communiquer afin d'enrichir ce compte-rendu qui se retrouve bien vide d'appréciations suite à l'absence de retours des participants.
N’hésitez surtout pas à vous
lancer dans la rédaction de vos appréciations personnelles et de nous les faire
partager.
Bonne lecture.
Cfa le 06.10.2025