vendredi 8 mars 2019

Dégustation : Côtes de Bourg - 29.01.2019


Dégustation du 29.01.2019 – Côtes de Bourg

Nouvelle année ; nouvelles perspectives de découvertes et d’investigations œnologiques.
Débutons notre périple en nous posant dans cette agréable région viticole que l’on nomme avec douceur la « petite suisse du bordelais ». Nous voilà bien parcourant ces trois lignes de coteaux parallèles à la rive droite de la Dordogne puis de la Gironde qui, en face du Médoc constituent la région viticole de Bourg en Gironde et de Blaye en offrant une vue spectaculaire sur l’estuaire  et sur des paysages enchanteurs.
Nous nous focaliserons, pour cette dégustation, sur  les vignobles entourant Bourg et qui sont reconnus dans l’appellation AOC Côtes de Bourg.
Au sujet de celle-ci, les curieux que vous êtes n’auront pas manquer de consulter dans ce même blog au volet ‘’Les régions viticoles’’ la présentation qui s’y trouve et pour les étourdis qui n’ont pas penser consulter cette rubrique, je vous invite à prendre quelques minutes pour sa lecture.
Pour l’inauguration des rencontres de cette nouvelle année vous avez répondu assez favorablement à ce thème de dégustation car l’audience s’est donc située dans la moyenne des présences de l’année précédente (34 personnes) ; il est vrai que quelques invités (bienvenus) étaient venus prêter main forte pour habiller plus complètement la salle.

Allons, soyons persévérant et ressayons d’aller titiller les records de l’année passée lors de nos futures rencontres.

Après ces quelques remarques, revenons à notre dégustation.
Dorénavant, lors de la préparation des vins à déguster, les vins sont carafés. Afin d’avoir une homogénéité lors du service, les trois flacons ayant été préalablement sniffés (l’odeur du bouchon), sont mélangés dans une grande carafe (3 litres) qui sera ensuite répartie, pour le service, dans deux carafes.

Après un court préambule présentant sommairement les caractéristiques des deux appellations (comme rappelé ci-avant, leurs détails peuvent être consultés dans ce même blog), tant du côté, emplacement, superficie, caractéristiques du terroir, climatologie, encépagement, mode de vinification, les carafes peuvent circuler en commençant par le vin ‘’mystère’’.

Mystérieux est plutôt le mot qu’il faille employer, car la couleur nous interpelle.
BLEUE !!!
Nous connaissions les couleurs habituelles des vins (rouge, blanc et rosé) auxquelles nous savons y adjoindre la couleur orangée. Mais là, bleue, de cette belle couleur des mers du sud, quelle surprise !
Interpellé par cette nuance, après la dégustation, je n’ai pas manquer de procéder à des recherches et de compiler les résultats de celles-ci dans un document que vous trouverez dans ce blog au volet : ‘’La Viticulture - Pratiques’’ ;  je vous invite à le consulter.
Mais quand est-il dans notre verre ?
Tout habillé dans sa lumineuse robe bleue lagon du plus bel effet le verre nous propose un ‘’vin’’ très limpide et brillant de tous ses feux.
On trinque en bleu !!!!
Le nez se révèle dans un premier abord très mutin et après quelques minutes d’aération de discrètes notes de fleurs blanches soutenues par des fragrances de pommes vertes et d’agrumes deviennent perceptibles. Cachées derrière cette discrète palette olfactive quelques émanations de senteurs marines (algues vertes) sont décelables. 

Quel travail !!!
Toute supportée par la température de son passage au froid, la prise en bouche vient véhiculer un fluide baignant et rafraîchissant avec plaisir la palais. Mais, que tout cela manque de relief, la matière et la structure sont quasiment absentes et seules les senteurs qui s’en dégagent semblent vouloir apporter quelques points de particularité et d’intérêts à la dégustation.
Enveloppées dans une trame résolument acide, des notes florales, de fruits et d’agrumes, une discrète sucrosité et ces émanations salines constituent le panel aromatique. Toutes ces perceptions enjolivent d’une manière presque aguicheuse le passager ressenti buccal car, portée sur une trame relativement acide, la finale voit s’évanouir très rapidement les senteurs aromatiques perçues précédemment et laissant la bouche orpheline de toute sensation.

Somme toute, l’association mentale de cette couleur ‘’lagon’’ appelant les rêves les plus lointains à ces arômes séducteurs dénués de complexité et conjugués à un service très réfrigéré ne manqueront pas de recueillir le succès médiatique recherché.

C’est bien un vin, nous apprendrons (voir également le document correspondant dans le blog) que la base de ce produit est le cépage rolle (ou vermentino), que cette belle couleur bleue provient d’une algue ‘la spiruline’ utilisée comme anti-oxydant, et qu’il s’agit, en finalité, de la réalisation du rêve d’un vigneron corse.

Produit pour susciter la curiosité et faire la part belle aux apéritifs servis en bord de plage, en se voulant élitiste (prix du flacon : 25,00 €), ce cépage vermentino ne mérite-t-il pas mieux pour se mettre en valeur?
Rappelons-nous une dégustation de février 2017 (voir le compte-rendu correspondant) ou nous avons eu le plaisir de déguster la cuvée ‘Terre promise Blanc’ du Château Henri Bonnaud en IGP Méditerranée ; nous en avions conclu : ‘’ Vin gourmand, de convivialité, tout en fraîcheur offrant un plaisir immédiat qui ne demande qu’a se renouveler…..
Le soleil est au rendez-vous, c’est festif, nous sommes sur la terrasse entre amis, l’apéritif est lancé, les verres s’entrechoquent …
Bien ++ ‘’

Pas de notation pour ce vin.

Il s’agit en fait du :


Vin Bleu Corse : ImaJYne                                                                                                                                 25,00 €


Le Producteur :  
Je vous invite à vous reporter au document : ’’Vin ‘Bleu’ venu d’Espagne et de Corse’’ du 30.01.2019 pour une présentation et description de ce ‘’Vin’’.

Après cette escapade Corse mettons les pieds dans l’appellation Côtes de Bourg et entamons la ronde des Châteaux sélectionnés.


1 – Château Lacouture Cuvée ‘’Carpe Diem’’ 2015                                                                                   7,00 €


Le Château :
Situé sur la commune de Gauriac, le Château Lacouture est une demeure bourgeoise en partie bâtie au XVIIème siècle par le Chanoine de Lacouture. La bâtisse subit par la suite de nombreuses modifications architecturales, dont la construction de deux pavillons latéraux.
Vers 1860, de nouvelles dépendances sont construites, faisant apparaître entre autre un fronton de 10 mètres de haut, unique dans la région, ainsi qu’un pigeonnier
Devenue propriété viticole au XVIIIème siècle, citée dès le milieu du XIXème siècle dans le célèbre « Bordeaux et ses Vins » des Editions Féret, celle-ci voit se succéder plusieurs familles de viticulteurs avant d’être rachetée par Gervais Sou en 1930.

Le Château Lacouture surplombe l’estuaire de la Gironde avec ses 12 hectares de vignes.
Se situant sur un plateau et une pente sud ouest, ce vignoble fait partie des points culminants de l’appellation Côtes de Bourg : il est privilégié par la richesse naturelle de son sol, ainsi que par un ensoleillement idéal à une maturation optimale du raisin.
Les sols argilo-calcaires et argilo-limoneux associés à l’assemblage  des cépages confèrent au vin du Château Lacouture un caractère souple et harmonieux.
Les cépages cultivés pour les rouges sont le merlot (62 %),le Malbec (17%) et le Cabernet Sauvignon (15%)et pour les blancs, le Sauvignon Blanc (3%), le Sauvignon Gris (2%) et le Sémillon (1%).
L’assemblage de ces cépages permet d’obtenir un vin équilibré, fruité et de garde.

En 2002, Romain Sou s’installe à l’âge de 24 ans sur la propriété familiale, succédant ainsi à ses parents. Son objectif est de faire prospérer l’activité tout en s’attachant aux valeurs traditionnelles du Château Lacouture que sont la qualité de la production et la maîtrise des rendements.
Dans un respect environnemental, les vignes du Château Lacouture sont ainsi travaillées de manière raisonnée, sans apport de désherbant chimique et le travail du sol est effectué en fonction de la vigueur de la vigne. La propriété bénéficie en outre d’une certification AREA Environnementale de Niveau 2.

Cette Cuvée ‘’Carpe Diem’’ provient des cépages Merlot (70%), Malbec (15%) et Cabernet-Sauvignon (15%) implantés sur des sols argilo-limoneux.

 

Ce premier cru se présente dans sa robe d’un rubis profond striée par de beaux reflets violacés qui viennent égayer la densité du contenu du verre ;  le disque auréole la surface dans une teinte légèrement brunissante laissant présager un commencement d’évolution.

Avec quelque intensité, un complexe mélange d’arômes se présentent au nez ; les nettes notes de fruits rouges (cerises) et noirs (mûres) accompagnées de senteurs florales (iris, pivoine) semblent vouloir se faire la part belle, mais c’est sans compter avec les notes épicées (poivre noir) qui par vagues tentent de se mettre en avant tandis que de timides arômes tertiaires stationnent en arrière-garde.

Toute en souplesse la dense matière soyeuse vient se diffuser avec franchise sur le palais. Cette matière, toute enveloppée de ses ses arômes de fruits rouges et noirs laisse s’échapper des fragrances alcooleuses qui viennent vouloir se superposer aux senteurs aromatiques et contrariant un tantinet le bel équilibre ressenti à l’attaque. Les présents et persistants tannins se montrent très souples et amènent la sensation de rondeur. L’acidité, vraiment timide ne peut amener sur le palais cette bienfaisante pointe de fraîcheur qui viendrait contrebalancer l’impression de chaleur de l’ensemble.

Aurait-il fallu un temps d’aération complémentaire pour que l’osmose des éléments puisse se réaliser avec bonheur ? Nous ne le saurons point.

En tout état de cause l’ensemble reste relativement gourmand et se prolonge sur une finale d’un bel et rond aromatique de fruits rouges et noirs et se termine sur de discrètes fragrances acidulées.

 

Ce vin convivial se verrait bien accompagner des plats de ‘’famille’’ autour du bœuf et du canard, sans oublier les charcuteries.

Bien

Notre seconde visite sera :


2 – Château du Moulin Vieux  2015                                                                                                                                7,50 €


Le Château :
Au cœur du vignoble des Côtes de Bourg, Jean-Pierre Gorphe et son fils Cédric, s’attachent à tirer la quintessence de leur terroir en élevant des vins riches et parfumés, complexes et typés.
Leur propriété s’étend sur 24 ha à l’ouest de la commune de Tauriac sur l’un des meilleurs terroirs argilo-calcaires de l’appellation.  
Les vignes de plus de 30 ans ont un encépagement constitué pour 65 % de merlot, 25 % de Cabernet-Sauvignon et 10% de Malbec avec une densité de 5000 pieds/ha, conduisant à des rendements moyens à 54 hl/ha.
Les vendanges sont mécaniques se déroulent en Septembre, et débutent par le cépage Merlot suivi par le Malbec et se terminent par le Cabernet sauvignon.
La  vinification se fait dans la grande tradition du Bordelais, enrichie des techniques modernes (éraflage à 100%, macération traditionnelle de 3 semaines, 2 remontages par jour au cours de la fermentation alcoolique. Fermentation avec des levures indigènes ; macération à température contrôlée de 28°C, fermentation malolactique complète.  
Elevage réalisé à 100% en barriques (1/3 neuves) pendant 1 an.

Robe d’un beau grenat soutenu habillant une matière dense dépourvue de limpidité striée de reflets tuilés présageant un début d’évolution.
Très expressives des senteurs de fruits rouges (cerises) et noirs (mûres) toutes enrobées de senteurs boisées (l’élevage en barriques ?) viennent à la rencontre de nos narines. De légères émanations épicées viennent se dissiper et compléter ce panel aromatique tandis que quelques notes empyreumatiques deviennent perceptibles signant là, une certaine évolution.
La souple prise en bouche amène sur le palais une matière peu charnue aux arômes de fruits rouges et noires mais enrobée de prégnants tannins. La prédominance de ces notes boisées viennent étouffer le bien-être de l’aromatique fruité et conduit à restituer une sensation asséchante en bouche.
Tout cet ensemble, d’une matière d’un maigre volume, dominé par ces tannins, laissant poindre une significative amertume ne présente pas l’équilibre et la structure susceptible de charmer le palais et d’appeler à la gourmandise souhaitée. La finale s’étire dans cette continuité en laissant s’échapper sur une trame boisée ses fragrances à la fois amères et asséchantes.
Ce vin aurait-il mérité d’être dégusté plus tôt ? Les tannins auraient-ils moins exacerbés ?
Nous n’avons pas de réponses.
Dans l’état actuel, à consommer tel quel sans attendre plus que ce qu’il est susceptible d’apporter.
Placé celui-ci en accompagnement de charcuterie, de préférence à la structure grasse afin de valoriser.

Assez Bien -

 


Notre périple nous conduit au :


3 – Château Martinat 2014                                                                                                                              10,00 €


Le Château :
Le vignoble de Château Martinat est situé sur la commune de Lansac, au cœur de l’appellation Côtes de Bourg, dans un paysage vallonné non loin du fleuve: la Gironde. Cette dernière a une influence certaine sur la douceur du climat et l’ensoleillement de cette région.
Cette propriété à (« l’abandon »)  a été reprise en 1994 avec la secrète ambition de mettre en valeur le terroir et d’y produire des Côtes de Bourg expressifs et chaleureux.
Château Martinat regroupe 10 hectares au centre de l’appellation Côtes de Bourg : sur un terroir particulier, caractérisé par la présence de veines de petites graves et d’argiles rouges et brunes; un atout qualitatif précieux pour la maturité de nos raisins et la densité de nos vins.
L’âge des vignes est de 40 ans en moyenne.
L’encépagement est à dominante Merlot 80% et 20 % de Malbec avec une densité de plantation 6200 pieds/ha.
Le respect du terroir s’avère le souci permanent en pratiquant la culture raisonné et en utilisant l’enherbement naturel des sols, l’ébourgeonnage, les vendanges en vert, l’effeuillage et les vendanges manuelles avec tri.
La vinification s’effectue en cuve thermo-régulée pendant environ 3 semaines (selon les millésimes)
Le chai à barriques « Martinat » rassemble 250 fûts de chêne français, l’élevage des vins s’y accomplit généralement sur 14 mois (selon les millésimes). Les différents lots sont élevés et dégustés séparément jusqu’à l’assemblage final afin de trouver le « bon et le juste » équilibre entre le vin et son boisé.

Tout serré dans son étincelante et belle robe pourpre le verre nous présente un contenu limpide tandis que quelques larmes jouent les paresseuses sur les parois.
C’est un intense méli-mélo d’arômes qui se présente au nez. Fruits noirs (mûres) et rouges (cerises) se taillent la part belle tandis que des notes boisées et cacaotées, certainement le résultat d’un long passage en fûts, viennent complexifier ce panel aromatique duquel quelques fragrances épicées (poivre noir) tendent à se mettre en évidence et renforçant l’agrément olfactif.
La prise en bouche se montre immédiatement suave et chaleureuse, amenant une chair d’une belle densité sur le palais, s’y étalant et déposant, presque délicatement, ces beaux arômes de fruits, noirs et rouges Tout dans un parfait équilibre, les différents éléments, pointe d’acidité qui vient maintenir une certaine fraîcheur, alcool qui sous-tend le volume et la présence de la matière, denses et souples tannins transmettent cette sensation de rondeur et de suavité en bouche. Cet ensemble se donne un réel plaisir à rouler sur le palais et à y apporter une sensation capiteuse, non dénuée d’élégance et de gourmandise. La finale prolonge avec plaisir ces agréables sensations et laisse très lentement se dissiper ce frais, agréable et goûteux panel aromatique.
Un beau vin, encore dans sa jeunesse et qui ne manquera pas d’évoluer dans les 5 futures années, mais déjà tellement agréable dans l’immédiat, il pourra sans appréhension être servi à table pour accompagner, par exemple :  filet de bœuf, sauté de veau,  rôti de biche, caille farci. 

Très Bien

Poursuivons notre périple au :


4 – Château Puybarbe  Cuvée Prestige 2015                                                                                                    15,00 €


Le Château :
Propriété de la famille Orlandi depuis 1952, le vignoble, initialement composé de 7ha, s’est peu à peu agrandi dans une recherche continuelle de cohérence en complantant chaque nouvelle parcelle avec les cépages les mieux adaptés à la nature du sol.
Longtemps associée à la cave de Bourg-Tauriac, l’histoire du château Puybarbe s’ouvre, en 2000, sur une nouvelle ère par la création d’un cuvier assurant la vinification et l’élevage au château.
La superficie en production comprend aujourd’hui 48 parcelles totalisant 35 hectares répartis sur un plateau et des coteaux argilo-calcaires exposés au sud (le lieu-dit “Puybarbe” se trouve perché sur l'un des points culminants de la troisième ligne de crêtes constituant cette région viticole).
D’un âge moyen de 27 ans, le vignoble possède un encépagement qui s’articule autour du Merlot (77%) complété de Cabernet Sauvignon (20%), Cabernet Franc (1%) et Malbec (2%) avec une densité de plantation de 5000 pieds / ha. Les rendements s’établissent à 52 hl/ha.
Les vendanges sont mécaniques, avec tri de la vendange, de la fin septembre pour les merlots jusqu'au 2/3 du mois d'octobre pour les Cabernets. Trois tris successifs sont réalisés à l'entrée du chai de vinification suivi d’un encuvage gravitaire. Les macérations pré-fermentaires puis les fermentations s’effectuent sous contrôle des températures (25/26°). Les macérations sont longues, de 21 à 60 jours.

La Cuvée Prestige provient de l’assemblage de 80 % de Merlot, 15 % de Cabernet-Sauvignon avec des pourcentages moindres de Malbec et de Cabernet Franc.
Les  vins choisis sont issus des 15 à 18 meilleures parcelles ;  l’élevage est réalisé en fûts de chêne français, jusqu’à 20 mois pour cette cuvée Prestige.

La robe grenat vêt le verre au contenu d’une densité soutenue, légèrement opaque et striée de quelques reflets violacés. Quelles larmes s’attardent sur les parois du verre.
De puissantes et chaudes senteurs boisées viennent se mêler à des notes de fruits noirs confiturés, des senteurs chocolatées viennent s’y glisser, quelques fragrances épicées sont perceptibles ; tout un ensemble olfactif d’une certaine complexité.
L’attaque en bouche est résolument puissante, soutenue par de beaux et souples tannins qui amènent une chair ronde et d’un beau volume sur le palais.
Là, les notes boisées viennent se mettre en évidence, pour laisser résolument la place aux notes fruitées portées sur une significative trame alcooleuse devenant gênante et perturbatrice de l’équilibre de l’ensemble.
Les sensations aromatiques, complexes, semblent se séquencer : prégnantes notes boisées en premier service, puis des notes fruitées (fruits noirs) et épicées toutes panées de senteurs alcooleuse se présentant en second service, tandis qu’une légère acidité voile l’ensemble.
Aurait-il fallu aérer plus longtemps pour qu’une osmose plus parfaite puisse s’opérer ?
Néanmoins, globalement, la présence en bouche se veut chaleureuse et ronde non dénuée d’une certaine finesse mais encore dominée par de consistants tannins boisés et épicés qui devront s’affiner pour parfaire l’équilibre de l’ensemble et apporter la suave et délicate gourmandise souhaitée.
Toutes ses sensations s’étirent sur une finale mettant sur une trame de beaux arômes de fruits noirs confiturés en laissant essaimer quelques scories de notes boisées et alcooleuses.
Vin d’un beau volume au toucher soyeux qui mérite d’être attendu quelques années afin qu’il s’affine et que les notes tanniques soient digérées.
Après carafage  il accompagnera volontiers tous types de viandes rouges quel que soit leurs modes de préparation.

Bien ++

Notre visite continue au :


5 – Château Brulesécaille 2015                                                                                                                                       11,00 €


Le Domaine :
Le Château Brulesécaille est situé au cœur de l’AOC Côtes de Bourg et fait partie de la lignée des Grands Bordeaux de Côtes. C’est un cru très ancien du Bourgeais, il est cité comme « cru bourgeois » dans l'ouvrage de  Ch. Cocks : Bordeaux et ses Vins , 2ème  édition d'Édouard FERET de 1868.
Acquis par la famille Récapet en 1924, il est inclus aujourd'hui dans une structure dénommée G.F.A.Rodet Récapet Brulesécaille.
Domaine d'un seul tenant, le château  s'inscrit dans un carré de 500 m de côté, au centre duquel sont établis les bâtiments d'exploitation. Il comporte actuellement 28 ha de vignes en production (Rouge : 26,30 ;  Blanc : 1,70).
Situé sur une croupe argilo-calcaire avec affleurements de graves par endroits, dominant la vallée de la Dordogne, ce terroir bénéficie d'un excellent drainage et d'une situation exceptionnelle. Ceci lui a permis d'être épargné par les gels de 1945 et 1956, d'avoir pu conserver de très vieilles vignes de plus de 75 ans.
Son encépagement comprend :
Cépages rouges :
 -  Merlot noir 57 %,
-  Cabernet Sauvignon 27 %,
-  Cabernet Franc 13 %,
-  Malbec ou Cot 3 %.
Cépages blancs :
- (75%),
- (25%).

Le domaine a obtenu le label Haute Valeur Environnementale et tout est mis en œuvre par Jacques RODET (ingénieur ENITA) pour respecter la nature, en veillant aux équilibres biologiques, depuis la culture (ébourgeonnage, effeuillage, vendanges vertes) jusqu’à la récolte et l’élaboration du vin.
La vendange pratiquée à la main, fait l’objet de soins méticuleux (tri à la vigne, éraflage, tri manuel, foulage limité) avant la mise en cuves.
La fermentation alcoolique pilotée grâce à une installation de maîtrise de température, s’effectue dans les meilleures conditions pour obtenir un vin bien extrait, sans excès.

Le verre se pare d’une belle robe d’une couleur oscillant entre le pourpre et le grenat, à la façon de cerises noires et  présentant quelques nuances tuilées laissant entrevoir le début d’une évolution.
Très expressifs  de nombreux arômes viennent se mêler pour constituer cette palette aromatique ; ce sont d’abord des senteurs de cerises noire confinées dans l’alcool  auxquelles des notes boisées viennent s’entremêler, complétés par des fragrances de cuirs et d’arômes empyreumatiques. Ce nez d’une belle et généreuse complexité aromatique comble avec persistance notre odorat. La prise en bouche est franche, cette netteté amène sur une fine trame le mélange des arômes ressentis précédemment qui vient tout en souplesse et avec une certaine suavité caresser le palais.
C’est une belle matière qui envahit la bouche, volume conséquent, tannins présents, fins, souples et bien fondus, alcool judicieusement présent pour soutenir l’ensemble, acidité apportant son fluide de fraîcheur et quelques soupçons d’amertumes conduisent à constituer un harmonieux ensemble, non dénué de finesse, capiteux, suave et résolument gourmand.
Ce vin se présente accompli, résultat sans aucun doute d’un élevage précis, et se complait à délivrer sur une finale voulant s’éterniser, l’ensemble de son panel aromatique. Plein de finesse, ce mélange de notes fruitées, de beaux tannins et de fragrances de cuirs se dissipe lentement avec notre grand regret.
Vin de plaisir, presque ‘’classieux’’ que l’on peut avec satisfaction déguster de suite mais qui saura patienter et se faire oublier en cave pour y vieillir avec plénitude. A table il ne manquera pas de faire la joie de vos convives dès qu’il sera servi avec des plats, je pense, de viandes rouges ainsi que de volailles.

Bien +++

Allons à la rencontre de ce nouveau château.


6 – Château Fougas Cuvée ‘’Maldoror’’ 2015                                                                                                                     15,90 €


Le Château :

L’implantation du Château Fougas date du XVIIIème siècle. Jean-Yves et Michèle Béchet, propriétaires, s’efforcent de produire un vin de qualité marqué par son terroir.

Le vignoble de 21,25 ha qui entoure le château s’appuie sur un terroir posé sur un plateau drainé naturellement par deux petits ruisseaux en contrebas ; les sols sont constitues de colluvions hydro-éolienne composées d’argiles ferrugineuses de type smectite sur un soubassement calcaire.

L’encépagement fait la part belle au Merlot (64 %) accompagné de Cabernet-Sauvignon (29 %) et de Cabernet-Franc (7%) avec une densité de plantation de 5000 pieds / ha et un âge moyen de la vigne de 36 ans en renouvellement réguliers de complantation.

A la vigne, travail du sol, l’enherbement, les façons manuelles (effeuillage, ébourgeonnage, vendanges en vert), l’ajout régulier d’amendements exclusivement organiques témoigne du désir de travailler une terre vivante et sain.

Les vendanges sont manuelles ou mécaniques, suivies de deux tables de tri, la première avant l’érafloir, la seconde après.

La vinification est parcellaire avec pigeage à la Bourguignonne et s’effectue en cuves inox sous contrôle de température.
Pour l’élevage, les vins respectent les cahiers des charges de la bio et de la biodynamie (Certifié en agriculture biologique FR-BIO-01 sur l’ensemble de la propriété par Ecocer, Certifié en biodynamie ‘Demeter’ ) ; levures exclusivement indigènes, élevage en barriques durant 18 mois, pour ajouter au vin tout son moelleux avec un minimum d’ajout de soufre.

Deux cuvées sont principalement produites : le Château Maldoror créé en 1993, puis le Château Fougas Forces de Vie depuis 2010, en sont le témoignage vivant. Celles-ci représentent désormais la quasi-totalité de la production du Château d’une production annuelle comprise entre 90 000 et 120 000 bouteilles.

 

Ainsi, la pratique de l’agriculture biologique mise en place en 2007 et de la biodynamie en 2009 ont apporté aux vins des atouts supplémentaires : ils sont indemnes de pesticides, et gagnent en effet « Terroir ». Les nez de violette, déjà présents dans les cuvées dès 1993, caractérisent chaque dégustation, tandis qu’en bouche une minéralité surprenante s’ajoute à la complexité des saveurs.

Belle robe à la teinte violacée soutenue, habillant une matière d’une réelle densité à la limite de l’opacité.
Dans une belle intensité, un harmonieux et fin mélange aromatique mêlant de riches notes de frais fruits rouges (cerises) et noirs (mûres) et des senteurs herbacées (fougères) vient réveiller notre sens olfactif. Derrière ce paravent, des fragrances alcooleuses ainsi qu’une diversité de notes chocolatées et de café viennent se mêler et compléter la complexité de ce rendu olfactif.
La paisible et douce attaque en bouche nous amène une matière de peu de volume, souple et soyeuse sur le palais, toute voilée de ces arômes de frais fruits rouges et noirs. Ces premières et agréables impressions se voient contrariées par un  astringence prégnante, dérangeante pour certains d’entre nous. Les autres éléments : tannins souples non exacerbés, alcool donnant de la présence à cette matière d’un petit volume, acidité discrète, sont bien intégrés et participent en finalité à un ensemble cohérent, élégant et agréable en bouche.
Pour certains, l’astringence perçue semble rédhibitoire. Que les sensations gustatives de chacun sont dissemblables!!!
Toutes ces douces et agréables sensations persistent et portées sur une finale à la trame tout de même astringente elles viennent de dissiper très lentement.
Ce vin à la trame d’une certaine élégance, contrarié par une chair peu volumineuse semble devoir être consommé dans l’instant.
Un oubli en cave lui serait-il bénéfique? A tenter.
Dans l’immédiat, à l’instar des précédents vins dégustés, il pourra être servi avec tous plats de viandes rouges, de volailles et de quelques fromages choisis.

Bien ++

Notre bâton de pèlerins nous mène au :


  7 – Château Falfas 2015                                                                                                                                               18,00 €


Le Château :
Situé sur l’un des plus beaux coteaux de la rive droite de la Gironde, sur la commune de Bayon, le Château Falfas est « la gloire du Bourgeais » depuis le XIVème siècle. A la fin du XVIIème siècle, le château passa dans la maison du Président du Parlement de Guyenne, Gaillard de Falfas, qui le fit restaurer et lui donna son nom. Aujourd’hui, John et Véronique Cochran continuent la tradition.
Le vignoble se situe sur les pentes sud des coteaux de la rive droite de la Gironde, dans cette belle région surnommée la « petite Suisse girondine ».
Le domaine de 20 hectares est planté en merlot à 55%, cabernet-sauvignon à 30%, cabernet franc à 10% et malbec à 5%.
Le terroir de Falfas se compose d’un fond de calcaire à astéries, reconnu comme l’un des meilleurs pour la vigne, sur ce sol la vigne s’enracine profondément.
Ainsi, dans un climat doux, résultat de la proximité de l’estuaire de la Gironde, la vigne atteint sa pleine maturité dans des conditions idéales.
Depuis 1989, tout le vignoble est cultivé en biodynamie. Véronique Cochran est la fille de François Bouchet, qui n’est autre qu’un des pères de la biodynamie en France ; elle est d’ailleurs à l’origine de la création du syndicat des vignerons de la biodynamie, Biodyvin.
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La philosophie des Cochran est simple : les meilleurs vins ne sont pas « faits » mais « cultivés », l’art du vigneron consistant à laisser exprimer naturellement la richesse de son vignoble.
Appliquant un cahier des charges détaillé et régulièrement contrôlé par une organisation indépendante, aucun produit chimique de synthèse n’est utilisé, que ce soit engrais chimique, herbicide, fongicide ou insecticide de synthèse.
La terre est entretenue, labourée et cultivée naturellement, dans le respect de la biologie du sol et son environnement. Elaborés à partir de ces raisins sains, les vins de Falfas sont donc le pur reflet de la typicité du terroir, sans aucun apport extérieur.
Une vendange manuelle faite au plus haut degré de maturité des raisins, suivie d’une vinification longue et soignée et un élevage en barriques de chêne français, assurent la qualité et une excellente évolution en bouteilles pendant de nombreuses années.

Vêtu de sa robe grenat soutenu notre verre s’emplit d’un vin dense présentant un léger soupçon d’opacité.
Tout de suite le nez se réveille en sursaut à la réception des arômes s’exhalant du verre, ceux-ci semblant jaillir de façon désordonnée. Ce sont d’abord de fortes notes herbacées (foin ayant séjourné longuement dans le pré) puis, de fortes senteurs d’alcool, d’épaisses notes boisées, des émanations fortement giboyeuses, toutes complétées par un flot de fragrances épicées et laissant échapper des notes d’ hydrocarbure qui viennent prendre possession de note narines. Le plaisir, dirons-nous, n’est pas au rendez-vous devant cette palette aromatique manquant totalement de cohérence.
 Et en bouche ?
L’attaque est dans la continuité du rendu olfactif. Posé sur une trame acide et végétale, c’est une matière toute imprégnée de bois (copeaux !!) qui vient s’installer sur le palais. Là, l’alcool, sans discernement s’impose. Par vague, chacun à leur tour, ces éléments, tannins, alcools, acidité, notes empyreumatiques vont et viennent. Aucune séquence de plaisir dégustatif n’est perçu en bouche.
C’est une matière à la structure totalement désarticulée qui nous est proposée, amenant une quasi impossibilité de buvabilté et laissant sur une finale courte la subsistance d’arômes désagréables et peu engageants.

Un essai, d’aération complémentaire (il est vrai un peu court dans le cadre de cette dégustation) n’apportera aucune amélioration.
Sommes-nous devant un cas de notes de réduction (Ces notes sont dues au fait que le vin, au cours de son élaboration, est resté longtemps enfermé et a été trop privé d’oxygène. Ces arômes peuvent être très désagréables et peu engageants, mais ils doivent normalement disparaître au bout d’un certain temps d’aération dans le verre ou après un passage en carafe) ? 
Dans ce cas un long carafe aurait-il pu être bénéfique?
Compte-tenu de la notoriété du Château, il serait hautement intéressant de goûter à nouveau un flacon de ce vin.

Pas de notation

Et pour terminer notre périple, nous ne pouvions pas oublier la référence de l’appellation.
En l’occurrence, l’opportunité nous a conduit au :


8 – Château Roc de Cambes 2011                                                                                                                   67,00 €


Le Château :
Le Château Roc de Cambes est un domaine appartenant depuis 1988 à François Mitjavile, également propriétaire du Château Tertre-Rotebœuf à Saint-Émilion. Cet homme visionnaire qui en 20 ans, a réussi à hisser ses deux propriétés Roc de Cambes et Tertre Roteboeuf au même niveau de notoriété que les meilleurs crus classés
Le Château Roc de Cambes est situé sur le premier front de côte de l’appellation, à environ 300 m à l’Est de la citadelle de Bourg.
Le vignoble de 10 ha est assis sur un terroir argilo-calcaire au cœur d’un amphithéâtre en coteaux.
Son encépagement ,uniquement en rouge comprend 80 % de Merlot, 15 % de Cabernet-Sauvignon et 5 % de Malbec (Côt).
L’âge moyen des vignes s’établit à 40 ans, celles-ci donnant de 10000 à 40000 bouteilles par an.
Bénéficiant de soins tout particuliers, les vignes de Roc de Cambes taillées avec précision font avant tout naître de beaux raisins, mûrs, aérés, sains de façon homogène. Il est vrai que le vignoble  est tenu comme un jardin, et les 10 ha de Roc de Cambes ne connaissent aucune intervention chimique. 
Les vendanges manuelles, en petites caisses, sont sévèrement triée lorsque les raisins sont en légère surmaturité, tout en permettant par une viticulture draconienne de conserver la fraicheur. « Il faut juste du courage pour tout conserver sur pied alors qu'autour toutes les récomtes sont effectuées. Ceci permet d'obtenir des raisins, puis des vins, aux arômes confits mais conservant la fraicheur habituelle. C'est donc cette voie, inhabituelle et "extravagante" qui a été choisie aux châteaux Tertre Roteboeuf, Roc de Cambes et domaine de Cambes (4 Ha en pied de côtes de Roc de Cambes) ».
Les vins sont assemblés dès le début des fermentations. Ici, on ne fait pas de second vin, tout va dans le premier vin, ce qui nécessite des raisins parfaits.
Les vins sont élevés dans des fûts neufs du tonnelier Radoux, de chauffe blonde (chauffe légère).

Ce dernier vin se présente dans son bel habit grenat sombre. Il montre une certaine densité et présente un fin disque légèrement tuilé laissant envisager un tout début d’évolution. L’aération du verre permet à de paresseuses larmes de s’attarder sur ses parois.
Immédiatement le nez est envouté par cet aromatique, à la fois intense, frais et complexe dans lequel les senteurs de fruits noirs et rouges mûris et kirschés (mûres, griottes, cassis) se mêlent avec finesse. S’y associent de belles et fines émanations boisées ainsi que des fragrances d’épices, de cacao, de réglisse, de tabac, de torréfaction et de cuir. Quelques délicats arômes de cèdre sont perceptibles et viennent complexifier ce lumineux panel olfactif.
Toute en finesse la prise en bouche véhicule une matière d’un gros volume, enveloppée d’un aromatique éclatant et à la texture suave et fondue qui vient se lover délicatement sur le palais. Cette matière, dans un équilibre parfait se complait à rouler en bouche ; les beaux, souples et soyeux tannins s’y égaient, l’acidité se déploie et amène la fraîcheur à l’aromatique, la présence alcoolique tellement contenue parviendrait à se faire oublier.
Bref un ensemble de grand style qui avec beaucoup de finesse déploie sa classe, son élégance et sa race.
L’allonge gustative proposée en finale garde interminablement son intensité et véhicule ce bel, ample et capiteux aromatique dont on ne voudrait pas ce départir.
Qu’il est douloureux de se séparer d’un ami !!!
Concentré, intense et enrobé, ce vin se hisse au niveau des commentaires élogieux glanés de ci de là et pourrait sans nul doute se placer aux côtés de ses huppés voisins classés.
Au sommet de son évolution, réservons cette bouteille à un moment d’exception, un moment dédié aux plus gourmets de nos amis.
A table nous nous ferons un plaisir avec des plats solides, des viandes pas trop puissantes mais qui peuvent accueillir par leur texture le caractère aromatique intense de la bouteille. Petits pâtés chauds en entrée ; puis veau et volaille seront parfaitement à l’aise (par exemple : côtes de veau, volaille de Bresse, magret de canard grillé).

Excellent

Curieuses, curieux, vous voulez en savoir plus sur les domaines, voici leurs références :

Mystère - : ImaJYne
Domaine Pozzo di Mastri
20114 Figari
Tel : 04 95 71 16 85
Mail : contact@imajyne.com

1 – Château Lacouture
3 route du Fronton
37710 Gauriac
Tél : 05 57 64 82 31
Mail : chateaulacouture@orange.fr

2 – Château du Moulin Vieux 
Jean-Pierre et Cédric Gorphe

20, chemin du Moulin Vieux
33710 Tauriac
Tél : 05 57 68 26 21 
Mail : chateau.du.moulin.vieux@wanadoo.fr

3 – Château Martinat
Lucie et Stéphane Donze
33710 Lansac
Tél : 05 57 68 34 98
Mobile : 06 11 17 08 28
 
Mail : s.donze@chateau-martinat.com

4 – Château Puybarbe
6,  Puybarbe
33710 Mombrier
Tel : 09 67 64 52 49
Web : www.chateaupuybarbe.com

5 – Château Brulesécaille
29 Route des Châteaux
33710 Tauriac
Tel : 05 57 68 40 31

6 – Château Fougas
Fougas

33710 Lansac
Tél. :  05 57 68 42 15


7 – Château Falfas
John et Véronique Cochran
33710 Bayon-sur-Girond
Tel : 05 57 64 80 41
Mail : info@ chateaufalfas.fr
Web : www.chateaufalfas.fr

 8 - Roc de Cambes - SCEA F. ET E. MITJAVILE

Château Roc de Cambes
3 Au Roc
33710 Bourg sur Gironde
Tél : 05 57 74 42 11
Mail : contact@roc-de-cambes.com
Web : www.roc-de-cambes.com

Merci pour votre patience pour avoir attendu ce compte-rendu.
Ne manquez pas de me signaler vos remarques ; le volet ‘’Commentaires’’ est réservé à cet usage.

Bonne lecture.

Claude F.

1 commentaire:

  1. Très belle dégustation d'un bon niveau et avec même un cru devenu quasiment mythique ! Bravo Bernard pour les bons choix et Claude pour les très chouettes commentaires, très précis, comme d'hab !
    N'ayant pu y assister, je m'en suis néanmoins fait une bonne idée...

    Jean-Loup

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